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Sujet: If it’s not like the movies || HENRY Mar 28 Sep - 0:00
Assise en tailleur sur mon sofa, j'avais les yeux rivés sur mon Mac. Voilà deux bonnes heures que je tentais sans franc succès de rédiger mon article. J'avais un papier à rendre pour la fin de la semaine, et plus les jours passaient, plus j'avais l'impression que jamais je n'atteindrais mon objectif. De plus, je tapais sur mon clavier au ralentit, ayant un poignet en mauvais état. Suite à cette conférence de presse des plus mouvementées, suivie d'une sublime réception et d'une mémorable bagarre entre un humain et un vampire appartenant au même groupe, j'avais eu droit à une luxation. Super ! Je finissais avec la main emballée dans une atèle, très peu pratique pour écrire. Et encore, si ça n'avait été que ça ! Tout mes gestes du quotidien en semblaient presque bouleversés. J'avais un mal fou a exécuter diverses tâches et cela m'agaçait au plus haut point. Je ne supportais pas ce sentiment d'infériorité, cet handicape. J'étais le genre de femme qui se donne toujours les moyens de faire ce que bon lui semble. Quand mon corps le refusait, cela me frustrait comme jamais ! Et mon cerveau semblait s'être mis en grève. J'écrivais n'importe quoi ; c'était médiocre ! D'un clique de souris, j'effaçais la totalité de mon paragraphe. Impossible d'envoyer ce torchon par mail à mon patron. Je ne pouvais pas présenter un travail aussi mauvais que celui-là. Et puis il attendait aussi mon article sur les Mystic Dolls, pour approfondir les détails et scoop de cette soirée. Je n'avais encore rien fait. Ma mémoire me faisait défaut concernant cette dite soirée, et tout le reste était dans mon carnet de notes, qui lui même n'était malheureusement pas à sa place habituelle, c'est-à-dire dans mon sac. Je l'avais égaré et je m'en maudissais depuis des jours entiers. N'importe qui avait pu mettre la main dessus, un de mes collègues qui sait, et j'avais ainsi livré une source impressionnantes d'informations. Mais que voulez-vous y faire ? Quand on n'a pas de tête, on fait autrement. Et on prend des risques, je m'en rendais bien compte.
Je soupirais, lasse, et passais ma main valide dans mes cheveux. J'avais besoin d'un chocolat chaud, et d'urgence, ne supportant pas le café. Je me levais donc, réajustant mon petit short et mon débardeur -tenue type pour trainer chez moi- et déposais avec maladresse mon portable sur la table basse. Machinalement j'attrapais la télécommande de ma télévision et zappais tout en me dirigeant jusqu'à la petit cuisine, totalement ouverte sur la pièce à vivre. Ce que j'aimais ce loft. C'était mon petit cocon, mon espace, celui dans lequel j'évoluais sans le moindre problème et surtout où je me sentais bien, en sécurité. Je m'emparais d'une casserole, dans laquelle je cassais quelques carrés de chocolat. Je les fis fondre, pour ajouter ensuite du lait. Du bon chocolat, à l'ancienne, et non ces poudres trente fois trop sucrées et industrielles. Pendant ce temps, je m'installais sur le plan de travail, les jambes se balançant dans le vide et la tête tournée vers l'écran. Je m'arrêtais sur une chaîne diffusant de la musique, que je laissais en fond sonore. Je chantonnais doucement, et m'occupais de ma boisson. Mais à peine ma petite douceur fut-elle versée dans ma tasse, qu'on sonnait à la porte. Je fronçais les sourcils et lançais un regard vers l'horloge. 09H15 pm... « Oui ! Une seconde, j'arrive ! » Je me demandais qui j'allais trouver sur le seuil de ma porte. Sans retirer la petite chaînette, je l'entre-ouvrit. Quelle fut ma surprise lorsque je vis... « Henry ? » Qu'est-ce qu'il faisait là, lui ?! Reprenant mes esprits en quelques instants, je secouais doucement la tête, et referma la porte pour finalement la déverrouiller et l'ouvrir en grand. « Je peux faire quelque chose pour... toi ? » J'avais hésité à le tutoyer. Mais mon regard franc pouvait le faire passer pour un simple effet d'insistance. Je me décalais, et l'invita à entrer, poliment. Je n'étais pas une vrai sauvage, même si je gardais à l'esprit sa nature et ce qui s'était passé dans sa chambre d'hôtel.
Henry Fitzroy
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Sujet: Re: If it’s not like the movies || HENRY Mar 28 Sep - 17:03
Mes paupières s’ouvrirent doucement je n’avais nullement besoin de vérifier l’heure qu’il était, il faisait nuit. Mon instinct était lié au cycle du soleil couchant, je me levais doucement et passais la paume de ma main sur mon visage. Je sortais de ma chambre d’un pas lent pour me diriger vers le living room, je me baissais pour ramasser la télécommande située sur la table basse mais un petit carnet noir attira mon attention et je stoppais mon geste. Comme si la vue de ce carnet m’avais paralysé je restais quelques instants à contempler l’objet le regard vide. Je poussais un profond soupire afin de me sortir de cet état de létargie qui venait de m’envahir. J’attrapais la télécommande et appuyais sur le bouton, un bourdonnement léger se fit entendre tout au long de l’ouverture des volets électriques. Le même rituel chaque nuit à mon réveil, j’avançais vers la fenêtre afin de contempler la ville éclairée. Ma gorge asséchée me rapella à l’ordre, je me dirigeais vers le réfrégitateur pour y sortir une grande bouteille de SAP. Je grimaçais à l’idée de boire une grande quantité de cette mixture, mais aller voir Madisson m’aurait fait perdre trop de temps. J’avais un rendez vous à ne pas manquer ce soir. Voila présent trois jours que je rumine dans mon appartement hésitant chaque nuit à me donner le courage d’aller voir Kristy Nelson. Je lui devais des excuses et au pire si le courage me manquait je me contenterais de lui rendre simplement son carnet. Allez dégonflé, bouge tes petites fesses ! Je versais le contenu de la bouteille de SAP dans un bol et passait le tout au micro ondes. J’avalais cette mixture le plus vite possible, ayant pour seul plaisir le fait de rafraichir ma gorge en feu. Une douche, des vêtements, un peu de cire dans les cheveux et me voila fin prêt pour me rendre chez Kristy. Je plaçais soigneusement le petit carnet noir dans la poche intérieure de ma veste en cuir et attrapais le combiné de téléphone.
-Ryan ? Bonsoir ici Henry, j’ai besoin que vous me conduisiez quelque part… Vous êtes en bas ? Parfait ! euh non je voulais vous demander quelque chose avant, allez me chercher un bouquet de douze roses rouges s’il vous plait…A l’hotel Wincor à côté ils sont ouvert… Bien.. je vous remercie..
Dix minutes plus tard je descendais en bas de l’immeuble afin de retrouver mon chauffeur. Il arriva deux minutes plus tard et s’en excusa. Un sourire aimable et un geste rassurant de la main je lui indiquais que ce n’était pas grave. Une fois dans la limousine j’agitais nerveusement les jambes, changeant de place toutes les trente secondes, j’étais nerveux. Je finis par poser mon regard sur le mini bar sur lequel le bouquet de roses était posé. La porte s’ouvrit. « Mr Fitzroy ? Vous êtes arrivé ! » Je secouais la tête de gauche à droite et tournais les yeux vers mon chauffeur. Depuis combien de temps étais-je en train de rêvasser ainsi ? Je lui adressais un sourire gêné et sortit de la voiture en fixant l’immeuble face à moi. « Mr Fitzroy ? » je me retournais vers celui-ci qui me désigna le bouquet du doigt. Je me précipitais dans la limousine afin de récupérer ce que j’avais oublié. Mais ou avais-je la tête ce soir.
-Toutes mes excuses. Merci à vous, vous pouvez rentrer je me débrouillerais pour rentrer !
Il fronça les sourcils surpris par ce que je venais de lui dire et hocha mollement la tête. Il se dirigea vers l’avant de la limousine mais je l’interpellais.
-Ryan ?
« Oui monsieur ? » Dit-il en se tournant vers moi. Je tendais les bras sur les côté et fit un tour sur moi-même.
-ça va comme ça ?
Un sourire amusé se dessina sur son visage. Il me dit d’un ton rassurant : « Vous êtes très beau monsieur ! » Je gigotais les bras comme si j’étais surexcité et ravi de son compliment. « Bonne soirée monsieur ! » Je lui répondis par un hochement de tête et un large sourire. Je regardais la limousine s’en aller et poussait un profond soupire. Il me fallu 5 minutes pour me décider à aller à la porte de l’appartement de Kristy. Une fois devant la porte j’agitais les bras et soupirais à plusieurs reprises. D’une main hésitante j’appuyais sur le bouton de la sonnette. La voix étouffée de Kristy vint à mes oreilles « Oui ! Une seconde, j'arrive ! ». Trop tard pour renoncer ! Je m’empressais de cacher le bouquet de rose derrière mon dos lorsque j’entendis les pas rapides de Kristy. La porte s’entrouvrit je vit apparaitre le visage de Kristy séparé en deux pas une petite chainette. « Henry ? » Un sourire timide se dessina sur mon visage. Je n’eus pas le temps de dire quoi que ce soit que la porte se ferma. Elle ne voulait pas me voir, quel soulagement ! Je m’apprêtais à tourner les talons lorsque j’entendis le verrou de la porte. Je me repositionnais devant celle-ci droit comme un piquet. Bon ma petite poule mouillée tu vas devoir affronter mademoiselle Nelson ! Celle-ci ouvrit la porte en grand. Je découvris alors une Kristy encore plus belle et plus impressionnante qu’a l’ordinaire. Ses cheveux lâchés ondulaient sur ses épaules, elle avait pour unique vêtement un débardeur fin et un petit short me dévoilait ses jambes. Je la contemplais avec un sourire béat. Mais elle ne tarda pas à me réveiller : « Je peux faire quelque chose pour... toi ? » . Je la regardais avec inquiétude, elle me tutoyais maintenant ? Elle était même agréable ! Euuh, moi qui avais déjà appréhender ce moment je fut encore plus destabilisé par son attitude envers moi. J’entrouvris la bouche et seul un faible son en sortit :
-Bonsoir Kristy.
Elle me souria et après s’être décalée elle m’invita à entrer d’un geste de la main. De nouveau un sourire idiot se dessina sur mes lèvres. J’avançais d’un pas, mais c’est tout ce dont j’étais capable. Une force puissante m’empêchait d’entrer. Je fronçais les sourcils et regardait l’encadrement de la porte. Quel idiot j’avais oublié ça ! Apparement son geste ne suffisait pas à me donner la permission d’entrer. Elle devait formuler une phrase. Ma bouche se tordit devant le regard perplexe de Kristy. Un petit rire nerveux s’échappa d’entre mes lèvres.
-euh.. c’est peu gênant.
Ses yeux braqués sur moi et rond comme des billes me firent baisser la tête. Je me raclais la gorge et chuchotais en relevant les yeux.
-Je ne peux pas passer cette porte si vous ne m’inviter pas à voix haute.
Je baissais la tête de nouveau, profondement gêné par ce que je venais de dire. Il fallait que je trouve un truc, vite ! D’un geste vif je brandis le bouquet de roses devant mon visage. Seuls mes yeux dépassaient de ce bouquet.
-Je tenais à m’excuser pour mon comportement de l’autre soir.
La c’est sur elle allait me claquer la porte au nez !
A supprimer.
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Sujet: Re: If it’s not like the movies || HENRY Mer 29 Sep - 14:46
Je me retrouvais dans une bien drôle de tenue, face à Henry, qui restait immobile et muet sur le pas de ma porte. Avait-il cru que je lui fermais la porte au nez ? Peu importe... Je ne fis pas tout de suite attention à mes vêtements, ne me souciant pas tellement de mon apparence pour le moment. Cette dernière qui d'ordinaire me convenait parfaitement, allait sans doute me m'être un peu mal à l'aise par la suite. Pour le moment, j'étais bien trop étonnée de le trouver, lui, devant ma porte. Je le détaillais d'un simple regard, ne pouvant pas m'empêcher de remarquer qu'il était, comme à son habitude, charmant. C'était indéniable...Je ne pouvais pas prétendre le contraire, cela aurait été qu'un énorme mensonge. Je me serais simplement voilé la face. Sa nature avait beau m'effrayer, si ce n'est me répugner, il gardait ce visage d'ange. Certes, il cachait un sans doute l'âme d'un démon, s'il en avait encore une. Mais j'étais honnête et je reconnaissais que là, devant ma porte, avec son léger sourire en coin presque intimidé et gêné, il était craquant.
Mon dieu ! Seigneur ! Il fallait que je me ressaisisse. Hochant légèrement la tête pour me sortir ces idées de la tête, je reprenais mes esprits. Il fallait que je reste concentrée sur les raisons de sa venue, et je ne perdais d'ailleurs pas de temps pour l'interroger. Pouvais-je lui être d'une quelconque utilité ? S'il était là c'était bien pour quelque chose, non ? Il finit par me saluer, semblant un peu surpris. De quoi ? De mon élan d'amabilité ? Il est vrai que je n'étais pas des plus délicates avec lui en temps normal. Au contraire, je me montrais souvent désagréable. A se demander comme il parvenait à m'adresser encore la parole après mes sautes d'humeur. Il m'en avait fait la remarque lors de la réception, après avoir bu une, deux, voir trois bouteilles de champagne. C'est complètement pété qu'il m'avait fait une petite crise existentielle, s'interrogeant sur ce que je pouvais lui reprocher. Il était vampire... C'était suffisant pour me braquer et littéralement me refroidir. Il me faisait peur, il le savait. Je l'invitais à entrer d'un simple geste, commun à tout le monde ou du moins à tout être humain, et il ne fit qu'un simple pas en avant. Rien de plus... Je le fixais, un peu intriguée, me demandant ce qu'il le retenait de pénétrer chez moi.Comptait-il faire demi-tour ? Hésitait-il ? Il afficha un léger sourire, ce qui ne m'aida en aucun cas à le comprendre. Je fronçais doucement les sourcils, l'interrogeant d'un regard. Henry baissa alors la tête, avouant à mi-mots que la situation était assez gênante. Je ne compris pas tout de suite ce à quoi il faisait référence, puis il vint me rafraîchir la mémoire. Ah mais zut ! C'est vrai ! J'avais oublié ce léger petit détail, qui soit dit en passant ne fit que me rappeler davantage que j'invitais un vampire à entrer dans ma petite bulle protectrice. Un frisson me traversa tout le corps... Je m'excusais donc, et me reprit : « Ah oui, désolée... Entre, vas-y... »
Mais il ne passa pas tout de suite le seuil de la porte. Il baissa la tête, et sembla encore plus gêné. Puis il fit littéralement apparaître un bouquet de fleurs devant lui, comme par magie. Je ne l'avais pas vu venir celui-là ! Un peu surprise, je l'observais tout d'abord avec des yeux ronds. Il s'excusait pour l'autre soir... Instantanément, je sentis mes joues chauffer. Je devais probablement rougir à la simple allusion à ce qui s'était passé. Je me souvenais alors de son état, son attitude, son comportement et surtout de ses gestes. De ces élans de jalousie à l'égard d'Adriel -ou de ce qui pouvait y ressembler- et de ce baiser qu'il m'avait volé. Peut-être même arraché ! Je sentais presque ses lèvres chaudes sur les miennes. « Je... Il ne fallait pas Henry, ce n'est rien... - J'étais à mon tour gênée, mais pour apaiser la situation, je prenais soin de le débarrasser de ses fleurs. Elles étaient superbes ; des excuses ne méritaient pas tant. Et surtout : JE ne méritais pas tout ça. - Merci, elles sont magnifiques. »
J'étais un peu mal à l'aise, mais je tentais de le dissimuler. Me faufilant jusqu'à la cuisine, je m'affairais à trouver un vase sous mon évier, afin de plonger les tiges de ces beautés dans de l'eau fraîche. Henry était entré, fermant avec délicatesse la porte derrière lui. Je n'avais aucune idée de ce qu'il pouvait bien faire, ou encore observer. « Tu es venu jusqu'ici pour... ça ? » Après tout un simple message communiquer par son attachée de presse aurait pu faire l'affaire. Je devais bien reconnaître que je ne pensais vraiment pas qu'il aurait adopté un tel comportement envers moi. C'était presque trop respectueux pour que cela paraisse normal à mes yeux. J'étais méchante là, non ?
[Désolé pour la qualité du post, avec les cours je le rédige par petits morceaux...]
Dernière édition par Kristy Nelson le Ven 1 Oct - 12:25, édité 1 fois
Henry Fitzroy
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Sujet: Re: If it’s not like the movies || HENRY Jeu 30 Sep - 18:37
« Ah oui, désolée... Entre, vas-y... » Elle venait de m’inviter officiellement à entrer, oui mais pris de panique j’ai dégainé mon bouquet de roses à une vitesse. Comme pour lui faire oublier qu’elle invitait chez elle un membre d’une espèce qui semblait l’effrayer. Bravo j’ai bien fait de lui rappeler tiens ! La jolie brune semblait fort surprise de ce que je venais de faire, ou de l’objet en lui-même que sais je ? Une couleur rosée apparu sur ses joues si pâles d’ordinaire. Un sourire gêné se dessina sur mon visage. Etait elle mal à l’aise ? J’espérais tout de même lui avoir fait plaisir. « Je... Il ne fallait pas Henry, ce n'est rien... Merci, elles sont magnifiques. » J’haussais les épaules et penchais la tête sur le côté en souriant. La jolie brune s’empressa d’attraper le bouquet pour l’emmener dans sa cuisine. Je regardais mon ennemi : le seuil de la porte avec un regard suspicieux, puis avançais d’un pas prudent ? Aucune résistance, parfait je pouvais entrer. Je fermais la porte derrière moi lorsque j’entendis les pieds nus de Kristy caresser le sol, je me retournais vers elle. Elle me fixait d’un regard interrogateur avant de me dire : « Tu es venu jusqu'ici pour... ça ? » Je glissais nerveusement ma main sur ma nuque et humectais mes lèvres en baissant la tête. Ais je encore raté un truc ? Qu’est ce que j’ai fait de mal ce coup ci ? Je levais un regard timide vers la jeune femme.
-oui..
Je soupirais avant de reprendre.
-et non.
Je plongeais ma main dans la poche intérieure de ma veste en cuir afin d’y sortir un petit carnet. Le bloc note si précieux pour une journaliste. Je l’agitais à côté de ma tête.
-Il me semble que ça t’appartient non ?
Un sourire en coin se dessina sur mon visage. Puis quelque chose attira mon attention, j’inspirais profondément afin de décoder cette odeur. Du chocolat fondu, dans du lait. Un large sourire étira mes lèvres, des yeux brillants et une mine réjouie tel un enfant qui découvre ces cadeaux le matin de noel.
-Ma mère m’en faisait préparer les soirs d’hivers, il faisait si froid au château ! blottit sous mon édredon je posais mes mains sur le bol de terre cuite, avant de boire doucement chaud et sucré un vrai délice.
Je sortais de ma rêverie et regardais le regard ahuri de Kristy. Ça y est elle me prend pour un taré ! Un rire nerveux s’échappa de ma gorge.
-Euh.. le chocolat chaud..je parlais du chocolat.. vous devriez le boire avant qu’il ne refroidisse !
Un sourire gêné trônais sur mon visage crispé. Je devais réagir la ! Elle ne me connaissait pas aussi mou et fébrile. Comment ça se fait d’ailleurs ? Moi qui ai l’ironie et la provocation facile, voila que ce soir je jouait les grands timides. Je me raclais la gorge et soupirais afin de reprendre un peu d’assurance. J’avançais dans la pièce en regardant la décoration.
-C’est joli chez vous !
ROOH ! Encore un compliment, tu te ramoli avec l’âge mon pauvre Henry ! Je remarquais alors le Mac de la jeune femme et m’avançais vers celui-ci.
-Un article sur moi ? Vous dites du bien j’espère ?
Mais je vis qu’une petite barre clignotais indiquant que la page blanche était prête à être remplie. Tant pis je n’aurais pas de croustillant ce soir.
A supprimer.
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Sujet: Re: If it’s not like the movies || HENRY Ven 1 Oct - 12:50
J'interrogeais Henry ; je voulais savoir s'il était venu juste pour m'offrir ces fleurs et présenter des excuses. Si tel était le cas, son geste me toucherait sincèrement. Je me doutais qu'il n'avait pas que ça à faire avec son emploi du temps sûrement surchargé, et je reconnaissais que l'attention était délicate. Surprenante peut-être face à l'image que je m'étais fait de lui ; le chanteur leader d'un groupe, plein d'arrogance et avec un surplus d'assurance qui lui allait peut-être bien au teint mais qui avait le don de m'agacer comme jamais. Ce qui aurait dû m'étonner davantage était son attitude. Il se montrait comme timide, gêné, et cela ne m'aidait pas à me montrer plus confiante. Il me déstabilisait en se comportant ainsi, moi qui n'avais pas l'habitude de me retrouver face à un Mr. Fitzroy hésitant, pesant chacun de ses mots comme s'il cherchait à éviter à la moindre boulette. D'ordinaire il disait un peu tout ce qui lui passait par la tête, sans se soucier réellement de l'impact que cela aurait sur moi. Et si cela pouvait m'énerver, je pense qu'il s'en sentais encore plus satisfait ! Là, rien. Je l'interrogeais d'un regard après l'avoir questionné. Il me répondit que oui... Puis ajouta que non. Oui ou non ? Il fallait qu'il se décide ! Je compris alors ce qu'il avait voulu dire lorsqu'il sortit mon carnet de sa poche intérieur. Je l'aurais reconnu entre mille ! Sa couverture de cuire, ce lacet le fermant avec précaution, et cette paperasse qui dépassait par-ci, par-là, avec un nombre incroyable de post-it et autres petites notes. Il avait retrouvé mon carnet ! Je m'en sentais des plus soulagées ! « Han ! Merci beaucoup ! Je pensais avoir perdu toutes mes sources d'informations, et j'étais dans un sacré pétrin pour mes articles ! -Je le récupérais alors qu'il me le tendait. - Merci infiniment ! » Toute mon attention se porta sur l'objet, alors que je vérifiais que rien ne manquait.
Henry parvint néanmoins à me faire sortir de mes pensées en reprenant la parole. Je mis un certain temps à capter de quoi il parlait, alors qu'il semblait se rappeler son enfance, me parlant de sa mère, d'un château, de bol en terre cuite... Je fronçais doucement les sourcils et le détaillais avec retenue. Ah ! Il parlait du chocolat ! Mais comment savait-il que...? Il me surprenait, encore. Je ne me faisais pas à sa nature. A vrai dire je n'y connaissais pas grand chose et bien que le sujet m'intriguais je mettais toujours tenue au strict minimum, comme si le simple fait de trop en savoir m'amènerais des ennuis. On pouvait prendre cela pour de la paranoïa, je préférais le percevoir comme une forme de sécurité. Mieux valait prévenir que guérir... J'esquissai un léger sourire, puis fila dans la cuisine pour récupérer ma tasse. « Tu en veux une tasse ? » - Je poursuivais dans le tutoiement, même si lui jonglait entre les « tu » et les « vous » à mon égard. Ma question pouvait paraître idiote, mais je ne l'avais pas lancer sans réfléchir. Certes, ça n'était pas le régime alimentaire d'un vampire, mais le souvenir de cette douceur coulant le long de son gosier lui ferait peut-être plaisir, non ?
Il ne répondit pas tout de suite et je devinais alors qu'il était sûrement entrain de balader son regard à travers le loft. Puis sa question m'indiqua qu'il avait remarqué mon pc, et mon syndrome de la page blanche. « Du bien ? Je n'en sais rien pour le moment... L'inspiration s'est offert des vacances ! » - Et pourtant, il ne manque pas de t'inspirer celui-là, vu les rêves tordus que tu fais en ce moment ! Je n'avais pas pu m'empêcher de penser à ça. Henry était très présent dans mon esprit ces derniers temps et cela m'inquiétais. Ca n'était pas normal qu'un vampire m'obsède à ce point ! J'en faisais des cauchemars, sans pour autant le percevoir comme une menace. C'était étrange, et j'allais finir par croire que j'étais folle. Parfois j'avais même l'impression qu'il me suivait, qu'il était caché, non loin de moi. Tsss ! Pauvre fille !
Henry Fitzroy
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Sujet: Re: If it’s not like the movies || HENRY Ven 1 Oct - 19:26
« Han ! Merci beaucoup ! Je pensais avoir perdu toutes mes sources d'informations, et j'étais dans un sacré pétrin pour mes articles ! - Merci infiniment ! » YES!!!! Elle est contente, ravie même, seulement pas la peine d’ouvrir les bras elle me sautera pas dessus. C’est bien dommage mais bon faut redescendre sur terre un peu mon p’tit Henry ! Mon visage rayonnait, un sourire idiot restais scotché à mes lèvres, mes yeux étaient animés par une lueur étrange. Bien que j’avais pu prendre un malin plaisir à la mettre en colère, je n’avais encore jamais gouté au plaisir de la rendre heureuse. C’était fait, je soupirais comme pour évacuer ce soulagement, ce bien être qui soudain m’envahissais. Puis je lui évoquais une part de moi, de mon ancienne vie en tant qu’humain, je n’avais pas l’habitude de me confier alors ce fut bref. Elle ne releva pas, peut être parce quelle avait tout simplement compri que mes confessions maladroites me rendaient mal à l’aise ? Mais elle m’avait écouté c’était sur puisqu’elle me dit : « Tu en veux une tasse ? » Aurait elle oublié que mon régime alimentaire se compose de sang et de.. sang.. Je me pinçais les lèvres et haussais les épaules. Risquais je l’indigestion ? Tant pis je prendrais le risque, ces souvenirs de douceur et de tendresse me manquaient trop.
-ça m parait un assez bonne idée.. pourquoi pas..mais je ne veux pas abuser.
Je baissais les yeux et l’écoutais me parler de son manque d’inspiration. « Du bien ? Je n'en sais rien pour le moment... L'inspiration s'est offert des vacances ! » Je fronçais les sourcils et la fixais.
-Tu..tu.. as des problèmes en ce moment ?
Je me pinçais les lèvres et la regardais filer vers la cuisine. Elle ramena deux bols et m’invita a m’assoir sur le canapé à ces côtés. Je m’exécutais, certainement par habitude, car je n’avais aucunenement le besoin de m’assoir. Le bol entre mes mains était beaucoup plus lisse que celui de mes souvenirs, par contre l’odeur était la même, je fermais les yeux un instant et humait ce délicieux mélange.
-Merci !
Murmurais je d’une voix douce et sincère. Comme si ce bol était un soulagement à tout mes maux. Puis je réouvrits les yeux et tournais la tête vers Kristy qui était en train de boire. Ses lèvres effleuraient avec délicatesse le blanc ivoire du bol. Je passais ma langue sur mes lèvres complètement obnubilé par ce spectacle. Elle était tellement belle, mon regard se posa sur ses cheveux puis ses épaules avant de remonter vers ce regard interrogatif. Je me pinçais les lèvres un peu gêné de m être fait repéré. Je m’empressais de boire le chocolat chaud. C’était doux mais bien moins appétissant qu’a mon souvenir. Etrange ! Mon gout aurait il changé depuis ma transformation ? Je fixais le contenu du bol en arquant un sourcil.
-étrange.. ça n’a plus le même goût .
Je me surpris à parler à voix haute. Je laissais échapper un rire nerveux, avant de boire une nouvelle gorgée. Je posais le bol sur mes cuisses en prenant soin de le tenir avec mes deux mains. Une idée me vint à l’esprit et je l’exposais à Kristy avec une certaine excitation.
-Je sais comment te faire retrouver ton inspiration ! Tu as besoin de voir un spectacle inoubliable ! Serais tu partante pour une ballade nocturne ?
Un large sourire fendait mon visage, comme si mon idée était l’idée du siècle et comme si Kristy allait accepter à coup sur. Mais c’est mal la connaitre, la jeune femme pourrait craindre de se ballader avec moi ! Pourtant j’avais écarté cette possibilité tellement sur que ma proposition était la bonne !
A supprimer.
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Sujet: Re: If it’s not like the movies || HENRY Ven 1 Oct - 22:15
J'allais donc lui servir une tasse de chocolat. Vu la quantité que j'avais fait, gourmande que j'étais, je pouvais aisément le partager ! Et puis la manière avec laquelle il en avait parlé me laissait penser que cela lui ferait plaisir, même s'il était un vampire et que le sang lui était bien plus appétissant. En espérant que mon idée n'allait pas le rendre malade. C'était possible ça ? Je n'en savais rien... Mais puisqu'il acceptait, je me rendais dans la cuisine pour le servir. Et depuis cette pièce voisine, je lui répondais. J'avais le syndrome de la page blanche, étant un peu perturbée en ce moment. Dans ma tête tout semblait un peu confus. C'était un véritable bordel, dans lequel je me perdais dès lors que je fermais les yeux. Trouver le sommeil se révélait être une tâche ardue. Voilà qu'Henry me demandait si j'avais des problèmes... J'eus un léger temps de pause, et ne pu m'empêcher de soupirer doucement. Pouvais-je appeler ça des problèmes ? Pas vraiment... Et je ne pouvais surtout pas lui dire qu'il squattait un petit coin de ma tête, et qu'il occupait trop souvent mes pensées. Il avait le don de me déconcentrer sans être à mes côtés. Et lorsque c'était le cas, je ne pouvais même pas décrire l'effet qu'il avait sur moi. C'était sans doute dû à sa nature... Ne dit-on pas que les vampires charment à loisir, comme bon leur semble, avec une déconcertante facilité ? Moi, ils m'effrayaient. Tous. Sauf lui. Enfin c'était difficile à décrire. Je me sentais bien incapable de le faire en tout cas. « Non, c'est juste... Le travail ! » -finis-je par répondre.
Je ramenais alors nos bols et lui tendis le sien. Il s'en empara et je l'observais du coin de l'oeil tout en soufflant doucement sur ma boisson. Cela semblait lui rappeler des choses, et j'en étais comme ravie. Buvant avec attention mon chocolat, je sentis son regard insistant posé sur moi. Je m'en étonnais, et lui fit tourner la tête. Un sourire se dessina sur mes lèvres rosées lorsqu'il donna à voix haute ses impressions. Ce qui aurait dû me refroidir et me mettre sous tension n'avait ce soir aucun effet sur moi. Peut-être parce que suite à nos quelques entrevues, j'avais de plus en plus l'impression qu'il disait vrai ; qu'il ne me voulait pas de mal. Après tout, ce soir il m'avait apporté des fleurs pour excuser son comportement de l'autre soir, quand il m'avait presque fait une crise de jalousie vis-à-vis d'Adriel. Cette dernière avait été tournée dans tous les sens au sein de mon esprit de jeune femme un peu perdue. Je m'étais énormément interrogée... Je lançais un regard à Henry, amusée. Là, pour le coup, c'était le cas de le dire : il m'amusait beaucoup. Dans un geste, je reposais ma tasse sur la table basse et fixais mon ordinateur portable. Le simple fait de devoir rédiger plusieurs articles dans un délais très court me déprimais. Je n'allais jamais y arriver !
Mais Mr. Fitzroy ne semblait pas de cet avis, puisqu'il avait soit disant la solution pour me redonner l'inspiration. Je fronçais légèrement les sourcils, me demandant comment il allait s'y prendre. Un spectacle inoubliable ? Une balade nocturne ? « Eum... -Je regardais ma tenue et esquissai un nouveau sourire en coin. - Où veux-tu m'emmener ? » Etrangement, je ne venais pas de le remballer. Au contraire, je laissais sous-entendre que je n'avais rien contre son idée. J'étais en confiance, ce qui était une grande première. Le nouveau visage qu'il venait de me montrer de lui m'avait comme apaiser et rassurer. J'avais rentré les griffes et n'étais plus sur la défensive, comme à mon habitude. « Je vais me changer, j'en ai pour deux minutes... » - Je me levais, abandonnant ma tasse et tout mon bazzar, pour monter à toute vitesse les escaliers menant à la mezzanine qui me servait de chambre. J'attrapais un jeans que j'enfilais rapidement, ainsi qu'une épaisse veste en laine couleur crème. Je n'avais plus qu'à sauter dans mes baskets pour le suivre. Avoir une tête de déterrée, avec de légères cernes et les cheveux en pagaille n'était pas grave j'espère, hein ?
Henry Fitzroy
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Sujet: Re: If it’s not like the movies || HENRY Ven 1 Oct - 22:47
Mensonge ou vérité ? La jolie brune ne donna pas d’explications au sujet de sa panne d’inspiration, elle resta brève. Je grimaçais légèrement et ne relevais pas. Quand à ma sortie nocturne elle semblait l’étonner mais pas la brusquer. Tant mieux ! la jeune femme se dépécha d’aller se changer. Assis au fond du canapé j’écoutais ses pas rapides et des froissements de vêtements puis elle dévala les escalier a toute vitesse mais.. Elle s’emmêla les pieds, et commença a chuter, je me levais brusquement et la rattrapais avant qu’elle ne touche le sol. La jeune femme se retrouva dans mes bras et je lui dit d’un ton amusé.
-Attent..tion
Le ton de ma voix se radoucit à la fin de mon mot, mon sourire moqueur s’effaça lorsque mes yeux furent plongés dans le regard de Kristy. Je me perdis quelques secondes dans la contemplation de son visage puis je repris mes esprits. Qu'est ce qui m'arrivais? je me sentais tout engourdi, comme si je marchais au ralentit. Je me raclais la gorge et la reposais sur ses pieds.
-Prête ?
Elle acquiesça, je la laissais s’occuper de fermer son appartement et nous sortîmes. Quel imbécile, j’avais donné congé à mon chauffeur. Je n'allais pas annuler cette promenade hors de question! Une idée assez saugrenue me traversa l’esprit. Je me plaçais devant Kristy et lui dit sur un ton amusé.
-Lorsque vous étiez petite vous avez surement monté à poney ? Eh bien ce soir vous allez faire du vampire !
Je laissais échapper un fort éclat de rire devant le regard ahuri de Kristy. Sans lui laisser le temps de réagir je l’attrapais et la mis sur mon dos. Ses bras s'enroulèrent autour de mon cou et je pouvais sentit son parfum aux odeurs de fleurs et de miel. Un vrai délice! Je tenais fermement ses poignets et lui dit.
-Accroche toi Kristy, décollage dans trois , deux …un..
Je me mis à courir, vite très vite, je sautais de toit en toit lorsque j’avais besoin de prendre des raccourcis. Nous arrivâmes dans un parc, celui qui bordait le lac Michigan, je continuais de courire jusqu'à arriver à destination. Nous étions dans un des plus beaux panorama de la ville. Un truc de touriste évidemment, il y avait même des jumelles pour regarder le lac en contrebat et le centre des affaires juste en face. La jeune femme aurait pu croire à une stupide blague. Mais tout à coup mes pieds décollèrent du sol, j’avais donné une impulsion agile et forte, nous nous retrouvâmes au sommet de la petite colline, sur la falaise surplombant le chemin touristique. Un endroit non fréquenté par les touristes qui se contentaient de suivre les chemins tout tracés. Je posais Kristy sur le sol et gardait mes bras ouvert étant donné son état d’étourdissement.
-ça va ?
Je la regardais avec inquiétude. Jamais auparavant je n’avais pris un humain sur mon dos pour faire de telles escapades et peut être qu’elle supportait mal le fait d’avoir été transportée à une telle vitesse . Ou était elle tout simplement sous le choc ? Je posais une main sur son dos et la fit avancer doucement vers le bord. peut être que la vue lui ferait recouvrir ses esprits.
-Nous y voila!
Je dévisageais Kristy avec inquiétude et glissais mon bras sous le siens. Si son corps venait à vasciller j’aurais été fautif ! Je la fit s’assoir et prenait place à ses côtés. Mes jambes se balançaient dans le vide admirant la vue. Le lac était illuminé par des milliers de petits points brillants provoqués par la réflexion des lumières du centre des affaires dans l’eau. On pouvait voir au dela de la ville. Un nuage violacé touchais le toit des grattes ciels . Et nous ou nous trouvions nous ? Entre ciel et terre..
A supprimer.
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Sujet: Re: If it’s not like the movies || HENRY Sam 2 Oct - 0:42
Une fois habillée, bien emmitouflée dans ma veste de laine, je descendais les escaliers aussi rapidement que je les avais monté. Si bien que je me pris les pieds dans la ceinture qui dépassait largement de la poche. Quelle maladroite ! Je me voyais déjà dégringoler dans les dernières marches... Mais ce n'est pas sur le sol que j'ai terminé ma descente. Oh non ! C'est dans les bras d'Henry ! Sa voix douce me déstabilisa, le temps que je me remette sur mes pieds, retrouvant mon équilibre. Je le fixais de mes grands yeux clairs, et finis par esquisser un léger sourire. Machinalement et peut-être même nerveusement, je replaçais une mèche de cheveux derrière mon oreille. Je hochais la tête, acquiesçant. J'étais prête. M'emparant de mes clés, je verrouillais avec précaution la porte de mon loft, et suivait Henry. J'étais à la fois intriguée et un peu méfiante. Où comptait-il m'emmener ?
Quand il reprit la parole, me vouvoyant de nouveau, je le regardais avec un air presque apeuré. Du vampire ? Il était vraiment obligé de me le rappeler ? Et comment cela allait se passer en fait ? Je n'étais pas très rassurée. Avant qu'il ne me fasse monter sur son dos, je lui demandais de ne plus me vouvoyer. Après tout, suite à ce qui avait déjà pu se passer et au fait que je moi-même je le tutoyais, il pouvait bien en faire de même. Lorsqu'il m'attrapa fermement, je ne perdis pas de temps pour enrouler mes bras autour de son cou, afin de me cramponner à lui. Je ne savais pas du tout ce qu'il comptait faire, et à vrai dire j'avais un peu la frousse. Lorsqu'il parla de décollage, et que son étreinte se resserra sur mes poignets, je déglutis avec difficulté. J'étais mal, mon estomac était à présent bien noué. Et là, il se mit à courir. La vitesse, l'air fouettant mon visage, tout cela me souleva l'estomac, si bien que je ne pu que fermer les yeux, très fort, priant pour que tout cela s'arrête. J'aurais pu crier, lui demander de se stopper, mais j'étais muette. Ma voix s'était éteinte au fond de ma gorge. Je serrais la mâchoire et me répétait mentalement que tout allait bien se terminer, que j'allais retrouver la terre ferme. Henry me déposa alors sur le sol, quelques instants plus tard, et j'en fut soulagée. Mes jambes étaient en coton, je tenais à peine debout. « Je... Euh... Plus jamais... » Je souriais légèrement, avec très peu de conviction. En réalité je m'efforçais de ne pas tomber, ni même vomir mon chocolat chaud bu un peu plus tôt.
Il me fit avancer jusqu'au bord, posant une main dans mon dos, tandis que je vacillais un peu. Je devais m'asseoir, rapidement. Sans quoi j'allais m'écrouler par terre. J'étais choquée de ce qui venait de se produire. Lorsque je découvris la vue, prenant conscience de l'endroit où nous nous trouvions, de la beauté du paysage, j'en eu le souffle coupé. Le lac... Toutes ces lumières... Elles pouvaient se refléter dans mes yeux, qui scintillaient d'émerveillement. « C'est... magnifique. » -soufflais-je dans un murmure. J'étais littéralement sur un petit nuage. Il venait de me bluffer. En avait-il seulement conscience ? Se rendait-il compte que jamais encore je n'avais vu de chose aussi belle ? J'avais un regard de petite fille, enchantée... Je me demandais s'il venait souvent ici. Peut-être. En tout cas, je ne regrettais pas de l'avoir suivit jusqu'ici -hormis le voyage, bien sûre... Mais de là haut, il ne faisait pas super chaud. Je refermais donc ma veste tout contre ma poitrine et croisait les bras, alors que je détaillais ce qui se trouvait en bas.
Henry Fitzroy
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Sujet: Re: If it’s not like the movies || HENRY Mar 5 Oct - 0:23
Mon petit « footing » n’avait pas eu tellement l’air d’être à son gout vu la tête qu’elle faisait. Son corps semblait bien plus fragile qu’a l’ordinaire. J’aurais du penser qu’une tele vitesse pouvait rendre malade un humain, mais cela faisait tellement de temps que j’étais un vampire que je ne me rendait plus compte de certaines choses. Lorsqu’elle me dit d’une voix assez faible : « Je... Euh... Plus jamais... » je culpabilisais un peu de lui avoir imposé cela. Néanmoins j’espérais pouvoir me rattraper en lui offrant ce magnifique panorama. Je me perdais quelques instants dans la beauté du paysage, bien que ce soit loin d’être la première fois que je le voyais, chaque fois était un véritable plaisir. Les paroles de la belle brune me rassurèrent un peu : « C'est... magnifique. ». Un large sourire fendit mon visage et je détournais mon regard pour regarder un paysage tout aussi beau. La jeune femme avait son visage éclairé par la lumière pâle de la lune, ses cheveux s’animaient par la légère brise. Ses mains serraient sa veste contre elle, comme une petite fille à la recherche de douceur et de confort. Une feuille se détacha de l’arbre, elle tourbillonna quelques instants avant de finir sa chute dans les cheveux de la jeune femme. J’approchais doucement ma main de sa chevelure et ôtais la feuille. Des chuchotements s’échappèrent de ma bouche comme si j’avais oublié de contrôler ce que je disais.
-Toi aussi tu sais..
Kristy avait tourné la tête vers moi et je ne pus m’empêcher de sourire bêtement. Je restais muet complètement hypnotisé par la jeune femme. Un léger bruit m’extirpa de ma rêverie. Elle venait de frissonner. Avait-elle froid ? J’enlevais ma veste de cuir afin de la placer sur les épaules de la jeune femme. Je frottais vigoureusement ma main dans son dos.
-C’est pas le moment de tomber malade.
Dis-je sur un ton amusé. Comme pour camoufler un peu ce geste de galanterie qui de nos jours semblait paraitre ringard et vieux jeu. Je reportais mon regard sur le sublime paysage qui s’offrait à nous et laissait échapper un soupire. J’étais bien, calme, serein, apaisé, comme si cet endroit effaçait toutes mes peines, mais ce soir il y avait quelque chose de mieux. Quelque chose qui manquait à se paysage. Je posais mes mains sur mes genoux et pinçais mes lèvres avant de parler de nouveau.
-Comment vas ton poignet ?
Moi qui d’ordinaire meublais les conversations par un flot de futilités et de provocations me ramenant au centre du monde, ce soir j’avais bien du mal à tenir une discussion. Entre phrases maladroites et touches d’humour afin de se raccrocher aux branches. Je laissais paraitre à Kristy une part de moi, la part sensible et fragile. Celle que je cachais si bien habituellement afin de ne pas être blessé.
-Je peux te poser une question ?
Celle-ci tourna la tête vers moi et acquiesca intriguée. Je soupirais et hésitais à me lancer. Mais j’avais été suffisamment maladroit pour ce soir, je me forçais à avoir un peu de courage.
-N’as tu pas confiance en la gente masculine ou mon espèce ?
Je fixais son regard, si elle mentais dans sa réponse j’aurais une chance de le savoir . en effet le regard d’une personne ne peut trahir. Cette question avait beaucoup d’importance pour moi, car Kristy semblait me repousser pour des raisons qui m’étaient inconnues. Je devais les connaitre. Curiosité ou obstination, peut importe je devais le savoir.
A supprimer.
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Sujet: Re: If it’s not like the movies || HENRY Mar 5 Oct - 8:06
En effet, cette petite course ne m'avait pas fait du bien ! J'en avais l'estomac retourné et il fallait que je m'asseois au plus vite, sous peine de rendre le chocolat que j'avais bu avant de partir. Si je m'étais attendue à une chose pareille ! J'en étais à la fois surprise et émerveillée, conservant néanmoins une petite pointe de crainte. Il était si rapide... Alors oui, il pouvait m'offrir de magnifiques paysage, mais je gardais aussi à l'esprit qu'en quelques secondes, un élan de folie, il pouvait aussi me planter ses crocs dans la chair tendre de mon cou. Henry m'avait bien dit qu'il ne me voulait aucun mal, et lorsque je plongeais mon regard dans le sien je n'y voyais pas de mensonge. Pourtant, il restait un vampire. Moi, une froussarde. Un peu inconsciente parfois, mais c'était dans ma nature de petite curieuse... La vue qui s'offrait à mes yeux était sublime... Magnifique d'après mes propres mots. Mes yeux étincelaient d'émerveillement face à tant de beauté. Je ne manquais pas de l'exprimer à haute voix, comme un remerciement. Henry en sembla des plus fiers. Il avait de quoi l'être, jamais auparavant on ne m'avait montrer quelque chose de si beau. La lumière de la Lune jouait un projecteur au-dessus d'un spectacle naturel. Je ne bougeai pas lorsque la main d'Henry s'approcha de mon visage, pour retirer une feuille de mes cheveux. Il agrémenta son geste d'un compliment, et je ne pu esquisser qu'un sourire en guise de réponse, bien incapable de décrocher le moindre mot. Moi ? Magnifique ? Avait-il encore bu...?
C'est à ce moment-là, alors que je me mis à frissonner, qu'il vint poser sa veste sur mes petites épaules. Avais-je réellement froid, ou était-ce dû à la proximité entre nos deux corps ? Je n'aurais pas su le dire... Je l'en remerciais dans un chuchotement, et refermais un pant de la veste tout contre moi. Son parfum masculin et envoûtant s'en échappait, me montant doucement jusqu'aux narines, d'une manière douce et subtile, tout comme lui. « Comment vas ton poignet ? - Oh... Ca va. Il semble se remettre d'aplomb plus rapidement que ce que m'ont annoncé les médecins. Heureusement d'ailleurs. » Avec mon boulot, il était préférable que je récupère l'usage de mes deux mains rapidement ! C'était en bonne voie, et j'en étais rassurée... Henry se risqua à me poser une nouvelle question. Du moins, il m'en demanda la permission, et c'est d'un signe de tête que j'approuvais, l'encourageant donc à jouer les curieux. Si j'avais su... Je ne l'aurais peut-être pas fait. Voilà qu'il me parlait d'hommes et de vampires, qu'il souhaitait savoir lequel des deux je m'entêtais à fuir. Je voyais très bien où il voulait en venir, et j'en étais gênée. « Les deux. » -répondis-je simplement, et dans la plus grande honnêteté qui soit. Je craignais les deux, je ne leur faisais pas confiance. Les êtres au sang froid m'effrayaient de par leur nature, la trahison semblait être la marque de fabrique des hommes en règle générale. Impossible pour moi d'accorder ma confiance, quand on prenait en compte le fait que l'on m'avait déjà trompé, après deux ans de relation. « Je ne veux pas être à nouveau blessée, donc je me montre méfiante. » -ajoutais-je d'une petite voix. Je relevais la tête vers lui, affichant une mine sérieuse. Voilà, il avait sa réponse. Mais à présent dévoilée de la sorte, je ne savais plus où me mettre. Très vite, je reportais mon regard sur le paysage, alors que je mourrais d'envie de me perdre dans ses yeux clairs.
Henry Fitzroy
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Sujet: Re: If it’s not like the movies || HENRY Mar 5 Oct - 12:45
[HJ: T'es une folle!!! Comment t'as fait? MDR]
Elle n’avait pas répondu à mon compliment, je ne m’en portais pas plus mal, cela m’évitais d’être gêné. C’était vraiment étrange ce sentiment de gêne et de timidité, d’ordinaire je prenais un malin plaisir à draguer avec une agilité étonnante, mais cette fois ci c’était différent, on aurait pu croire qu’il s’agissait de ma première tentative de séduction. Je détournais la conversation pour lui parler de son poignet, elle se remettait plus vite que prévu, tant mieux. Je lui adressais un sourire réjouit. Je m’en serais encore plus voulu si cela avait été long et difficile à réparer. Après tout, quelque part c’était de ma faute. Vint ensuite le tour de la question gênante, mais qui celon moi était importante. Je devais connaitre les raisons de son attitude envers moi. Il était impossible qu’une humaine résiste au charme vampirique, c’était notre nature, alors il y avait une raison qui la bloquais, je devais la connaître. Elle m’avoua donc qu’il y en avait deux. Je me pinçais les lèvres et écoutais son explication. « Je ne veux pas être à nouveau blessée, donc je me montre méfiante. » Devais je en déduire qu’un ex petit amis l’avais fait souffrir, et que celui-ci était un vampire ? Je passais une main nerveuse sur l’arrière de ma tête. Mais Kristy, elle , détourna son regard de moi. C’était clair à présent, je venais de me faire rembarrer, comme il le faut. Je ne pouvais même pas tenter un baiser fougueux afin de lui faire oublier cette réponse négative, car j’avais tout fait foiré la dernière fois lorsque j’étais ivre. Mes yeux s’embuèrent, ma gorge se nouais, la j’étais blessé ! Je devais donc reprendre le dessus en cachant mes émotions et reprenant mon attitude du mec qui à confiance en lui et que rien ne l’atteint. Je me raclais la gorge à trois reprises pour attirer son attention, qu’elle détourne son regard vers moi. Elle finit par le faire intriguée.
-Touché…coulé…
Je mimais le fait de me mettre un pieux dans le cœur, je me laissais tomber en arrière et une fois mon dos sur le rocher je laissais sortir ma langue sur le côté de ma bouche en imitant un gémissement d’agonie. Je tentais encore une fois une approche par l’humour, qui sait des fois ça peut marcher ! Qui ne tente rien n’a rien. Je fermais les yeux un instant puis réouvris un œil pour regarder Kristy.
-Eh Kristy ! Et le bouche à bouche façon belle au bois dormant tu connais pas ?
Lançais je sur un ton amusé. Comme un enfant qui en provoque un autre. Puis Je me redressais afin de me remettre assis. Je penchais la tête sur le côté et lui dis d’une voix intriguée.
-Tu vas devenir lesbienne ou finir seule avec ton chat ?
Je cachais mon visage avec mon avant bras faisant mine d’esquiver un coup de poing. Bien que j’avais dis cette phrase sur le ton de la plaisanterie, j’avais pu remarquer qu’un bon nombre de filles étaient assez suceptibles. Je ne craignais pas une bonne gifle, parce que leur force si faible est comme une douce caresse. Mais si Kristy s’y était mise, ça m’aurait fait mal, pas physiquement parlant, mais dans le cœur.
-La vie est courte Kristy, laisse la folie de l’instant t’emporter, profites !
Dis je en posant mes mains sur les siennes. Puis je sentis que celles-ci n’étaient pas à la température habituelle. Avait elle froid ? J’entourais ses mains avec les miennes en les frictionnant.
-Tu as froid ?
Dis je en continuant de frotter ses mains. Je ne l'avais pas conduite ici pour qu'elle tombe malade!
A supprimer.
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Sujet: Re: If it’s not like the movies || HENRY Mer 6 Oct - 15:37
Je n'osais pas le regarder... A vrai dire, sa question m'avait mis mal à l'aise. Il est vrai que j'adoptais un drôle de comportement à son égard. Je l'avais toujours évité au maximum, craignant quelque chose qui m'échappait encore. Il soulevait là, et ce à demi-mots, une question des plus intéressantes. M'entêtais-je à fuir l'homme ou le vampire qu'il était ? Les deux sans doutes... Je n'accordais plus ma confiance à grand monde, et surtout pas en la gent masculine. Le poignard que m'avait planté Mike dans le dos m'avait fait énormément souffrir, et je n'avais pas encore totalement cicatrisé. Au contraire même, puisque la plaie était encore béante et douloureuse. Son adultère avait eu l'effet d'une véritable bombe, creusant un énorme trou au creux de ma poitrine. J'avais désormais peur des hommes, car celui que j'avais aimé était celui qui m'avait fait le plus mal. Ca pouvait se comprendre, non ? Je faisais une généralité, et je ne m'en portais pas plus mal. Pour ce qui était des vampires, j'avais là des raisons qui paraissaient bien évidente. Henry s'en montrait curieux, et je pouvais le comprendre puisqu'il s'était toujours efforcé de se montrer courtois à mon égard, alors que moi, je ne savais que le remettre à sa place. N'importe quelle situation était pour moi une opportunité de le remballer. Après coup je m'en voulais souvent, mais trop fière, je n'en montrais rien. J'avais des idées bien arrêtées, et rien ne semblait pouvoir m'en éloigner. J'avais détourné mon regard, comme pour me protéger de ces yeux clairs qui auraient été capable de sonder mon esprit, et si ce n'est même plus : mon âme. Mais il attira son attention, et ses mots m'intriguèrent plus que de raison. Je l'avais touché .? Réellement ? Et puis... « Coulé » ? Je ne pu que fermer les yeux quelques instants, soupirant doucement.
Son mime me fit reprendre pieds dans la réalité, et quand je rouvris les yeux, je le vis allongé sur le sol, faisant le mort. Ce que cela pouvait être ironique : il l'était déjà ! Il eut au moins le don de me décrocher un sourire, éloignant de mes pensées ce cher Mike. Puis un rire cristallin s'échappa d'entre mes lèvres à la suite de sa réflexion. « Le jour où tu auras de belles boucles anglaises blondes, on en reparlera ! » Je lui tirais le langue, dans un élan de taquinerie. Enfin ! Je me détendais en sa présence ! Et je devais bien avouer que cela faisait un bien fou ! Henry n'avait pas fini de m'embêter... Ô non ! Il se redressa et me demanda alors, faussement intrigué, si j'allais finir vieille fille, ou bien lesbienne. D'ordinaire, j'aurais aussitôt pris une mine offusquée, mais là, je me contentais simplement de répondre : « Peut-être, qui sait ? Si on ne me prouve pas que l'homme en vaut la peine, j'adopterais un chaton... Ou un chiot tiens ! Il me sera fidèle lui au moins ! » Bah quoi ? Ne dit-on pas que le chien est le meilleur ami de l'homme ? Mais dans le fond, il n'avait pas tord. Je savais que la vie était trop courte, et de nos jours elle l'était encore plus quand on prenait en considération qu'à tout moment un fou furieux aux crocs acérés pouvait vous arracher la tête au détour d'une ruelle ! -On avait beau me parler de réglementation, les faits divers en étaient remplis ! Le contact de ses mains chauds sur les miennes me firent du bien, à tel point que j'en soupirais doucement. Il me faisait aussi prendre conscience de cette atmosphère peut accueillante pour la petite humaine que j'étais : bien plus que fraîche. « Je suis gelée... » -avouais-je doucement, en claquant presque des dents.
Henry Fitzroy
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Sujet: Re: If it’s not like the movies || HENRY Jeu 7 Oct - 14:14
« Le jour où tu auras de belles boucles anglaises blondes, on en reparlera ! »Henry ou la manière de se faire rembarer avec une touche d’humour ! Je plissais les yeux et laissais apparaitre une grimace sur mon visage. Faire de son mieux pour cacher ces émotions. Je lui tirais la langue après qu’elle me le fasse. Complètement muet face à ces paroles. Bien qu’elle use de l’humour le message était clair. Elle continua à argumenter sur le sujet de quoi anhiler tout mes espoirs. « Peut-être, qui sait ? Si on ne me prouve pas que l'homme en vaut la peine, j'adopterais un chaton... Ou un chiot tiens ! Il me sera fidèle lui au moins ! » Je soupirais et levais les yeux au ciel.
-Sont pas tous comme ça…
Dis je d’une petite voix boudeuse. Comment moi pourrais je lui insuffler un semblant de confiance envers la gente masculine. Je donnais le parfait exemple du bad boy et elle le savait. Je m’occupais alors de ces mains glacées pour tenter de faire le vide dans mon esprit. Celle-ci avait froid, elle me l’avoua, j’entendais à présent l’émail de ces dents claquer et grincer. J’enroulais mes bras autour de Kristy et frottais mes mains contre son corps glacé. Son odeur venait à mes narines et je fut prit d’une sorte de vertige, enivré par toute cette douceur. C’était probablement la seule occasion que j’avais de me coller à elle.
-je vais te ramener, je ne tiens pas à ce que tu tombe malade !
Je me détachais un instant pour attraper mon téléphone. Je demandais un taxi car j’avais donné congé à mon chauffeur pour ce soir, même si j'avais tout à ma disposition je n'étais pas exigent au point de revenir sur mes décisions. Je regardais Kristy et lui dit.
-On va descendre d’ici et marcher jusqu'à l’entrée du parc, ce n’est pas loin, et ça te réchauffera un peu.
Sans même lui laisser le temps de me répondre. Je me levais lui tendant mes mains. Une fois devant moi j’enroulais mes bras sous les siens. Je ne pus m’empêcher de prendre une grande inspiration, ses cheveux venaient de dégager sa nuque et une odeur de musc et de miel s’en dégageais. Une lueur d'émmerveillement dansait dans mes yeux. Je reprenais mes esprits pour pouvoir lui parler.
-Accroches toi princesse.
Je resserais mon étreinte et fit un bond qui nous ramena sur le chemin en contrebat. Je fixais ses yeux avec envie, son visage était si proche du miens. Un petit sourire étira mes lèvres. Je murmurais alors.
-Dommage que je n’ai pas de jolies bouclettes blondes.
Je lâchais Kristy à regret. Puis commençais à marcher à ses côtés. Elle tremblait encore. Je la regardais avec inquiétude puis une idée me vint à l’esprit.
-Je crois que je vais devoir employer les grands moyens.
J’attrapais la main de Kristy et laissait échapper un petit rire. Je me mis à courir, à vitesse raisonable afin que les jambes de Kristy puissent suivre. Lorsque j’entendais son cœur qui battais trop fort et sa respiration qui sifflait je m’arrêtais. Et me mis devant elle en croisant les bras.
- T’as chaud maintenant?
A supprimer.
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Sujet: Re: If it’s not like the movies || HENRY Jeu 7 Oct - 18:07
Pas tous comme ça ? L'homme ne véhiculait pas une telle image de lui en rèlge générale. L'adultère était un fait, bien présent et même ancré dans nos sociétés actuelles. Il m'avait touché, blessé et enlacé dans une douleur indescriptible. Alors les mots d'Henry résonnait comme un écho d'illusions. Ils paraissaient comme un courant d'air, venu pour soulager mes cicatrises et mes espérances, sans grand succès. Je lui lançais un regard qui en disait long sur le fond de ma pensée, laissant alors deviner que je n'y croyais pas tellement. Ca n'était pas lui qui allait réussir à me convaincre qu'une femme pouvait accorder sa confiance à un homme sans craindre que ce dernier ne lui plante une lame tranchante entre les deux omoplates, suffisamment profondément pour toucher son coeur et le lui briser. Il pouvait bien prendre une voix boudeuse, un petit air agacé, je n'ai pas changé mes position pour autant... Néanmoins, il n'insista pas et passa à autre chose. Il se concentra sur mes mains, qu'il tentait de réchauffer alors que j'avouais à voix basse que j'étais littéralement gelée. J'avais super froid, et le courant d'air présent à cette hauteur n'arrangeait rien. Il comptait me ramener, et je m'étonnais moi-même à ne pas en avoir la moindre envie. Au contraire, même en ayant froid, je serais bien volontiers restée encore un moment à profiter de cette vue, en sa compagnie. Je déraillais, j'avais dû perdre mon dernier neurone. Ou bien cela venait peut-être du fait qu'il m'avait pris dans ses bras, dans l'espoir vain de me réchauffer. Ses mains frictionnaient mes bras, et moi, pauvre petite humaine, je grelottais entre ces dernières.
Une fois taxi appelé, il me fit descendre. J'eus un haut le coeur, je me cramponnant à lui comme si ma vie en dépendait, que je pouvais la perdre en un claquement de doigts. Pourtant il me protégeait à sa manière, je me savais en sécurité. J'avais simplement du mal avec ces supers capacités, qui me faisait peur. Jusqu'à présent, j'avais gardé le silence, serrant la mâchoire pour éviter que mes dents ne claquent ; mais là, je ne pu me retenir plus lonngtemps. « Plus de haute voltige non plus, pitié... » - J'accompagnais le tout d'un sourire en coin, pour cacher une mine quasi suppliante et appeurée. Je n'avais pas bouger, restant tout contre lui. Je sentais son parfum, son regard m'avait presque hypnotisé, et puis ses bras qui m'encerclaient me donnaient l'impression de d'être intouchable. « Pour les boucles, tu peux toujours opter pour une perruque, qui sait ? » Tout ça pour reprendre un peu d'assurance alors qu'il me relâchait. Je pouvais pas rester plus longtemps immobile, de peur de perdre le bout de mes doigts. Mais lorsqu'il reprit la parole, je ne pu que froncer les sourcils. Les grands moyens ? Quels grands moyens ?
En moins de temps qu'il en faut pour dire « Quoi ? », il attrapa ma main et se mit à courir. A une vitesse raisonnable, bien évidemment, puisque j'étais censée suivre le mouvement. Je courais malgré moi, n'ayant pas tellement le choix ; et très vite je perdis en vitesse et surtout en souffle. J'avais du mal à respirer, mes poumons sifflaient et mon coeur... Oula ! Ce dernier tambourinait dans ma poitrine, si bien que j'avais l'impression qu'il allait s'en déloger ! « Je suis... fatiguée maintenant ! » Doucement, je laissais échapper un petit rire d'entre mes lèvres, d'un rose prononcé, dû au froid et à la course. Puis, après un court silence et n'écoutant que mes sens et mes envies, je revint vers lui, cherchant refuge dans ses bras, qu'il avait préalablement croisés. Je me fichais de ce qu'il pouvait pensé de moi sur le moment, je voulais simplement de sa chaleur, de son parfum tout contre ma peau... La température titillait mon poignet, et dans un soupir, je murmurais : « Je veux rentrer Henry... » Mes yeux se fermèrent doucement, je venais de me couper du monde. J'étais dans le siens peut-être...
Henry Fitzroy
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Sujet: Re: If it’s not like the movies || HENRY Ven 8 Oct - 12:33
Comme la jolie petite brune n’avais pas supporté le « transport » à l’aller, j’avais opté pour le taxi au retour, mais j’étais contraint de nous faire descendre de notre perchoir avec la plus grande rapidité et simplicité. Elle n’apprécia pas non plus. Je me pinçais les lèvres et baissais les yeux un peu confus par sa réaction. Puis elle tenta une note d’humour « Pour les boucles, tu peux toujours opter pour une perruque, qui sait ? » qui m’arracha un sourire, car même si elle n’en était pas consciente elle me donnait de l’espoir. Ce n’était pas un refus définitif alors ! Je ne répondis rien à ça. Je me concentrais sur le fait qu’elle frissonnait de froid. J’entamais donc une petite course à pied, je n’avais rien trouvé de mieux pour soulager son mal être. « Je suis... fatiguée maintenant ! » je tournais alors la tête vers celle-ci, son visage d’ordinaire si pâle, comparable à une poupée de porcelaine était coloré, sur ses joues et son nez on pouvait voir une couleur rosée, ses lèvres quand à elles avaient une couleur plus vive. Le froid ou l’effort ? Je ne pus m’empêcher de sourire en encrant cette jolie image dans ma mémoire. Je ne pouvais faire que ça après tout, me réjouir de chaque instant en sa compagnie et capturer ces belles images et les garder pour moi ! Mais la jeune femme semblait imprévisible, elle vint se blottir dans mes bras. Les yeux écarquillés, le corps raidit, la voix coupée, j’étais incapable de réfléchir au pourquoi du comment, tellement j’étais étonné par cette réaction ! J’enroulais donc mes bras autour de son petit corps fragile et posais ma joue sur le haut de sa tête. Ses cheveux dansaient au grés du vent et venaient me chatouiller le visage, peu importe cette douce caresse était fort agréable. Je glissais une main dans ses cheveux et lui murmurais.
-Je te ramène, ne t’en fait pas..
Je regardais la grille du parc devant nous, mais la jeune femme semblait immobile et n’avais pas l’air de vouloir bouger d’un cil. Je n’osais pas la déranger mais si nous restions ici le taxi partirais sans nous. Je posais une main à plat dans son dos et me baissais pour glisser mon autre main derrière ses genoux. D’un mouvement souple je décollais ses pieds du sol pour qu’elle se retrouve dans mes bras. Je contemplais de nouveau son visage avec fascination, un large sourire illuminait mon visage, mes pupilles semblaient danser animées par une joie et une forte émotion. Je marchais lentement afin que nous regagnions le trottoir.
-Le taxi ne vas pas tarder..
Je maintenais fermement la jeune femme dans mes bras, comme si cette créature était bien plus précieuse que tout ce que je possédais. Je ne sais même pas combien de temps le taxi mit pour arriver, j’étais bien trop occuper à contempler ma poupée de porcelaine. Je pris soin de déposer la jeune femme dans la voiture, il manquerait plus que je l’abime en lui cognant la tête ! Après avoir indiqué l’adresse au chauffeur , la voiture se mit à rouler. Je lui demandait poliment.
-Pourriez vous allumer le chauffage s’il vous plait ?
Il s’exécuta, jetant de temps à autre des coups d’œil dans le rétroviseur central. Je m’occupais alors de la jeune femme, enroulant mon bras autour de ses épaules. Sa tête vint se poser sur mon épaule, j’arcquais un sourcil un peu surpris de ce nouveau geste d’affection. Etait-ce la fatigue qui la rendait ainsi ? Avec ma main libre je caressais ses joues et son front du bout des doigts. Comme si je dessinais chaque contour de son visage afin de tout encrer dans ma mémoire. Sa peau était douce, elle commençait à reprendre une température normale. Il fallu 20 minutes pour arriver à destination, je sortais du taxi avec une boule au ventre, ce trajet avait été bien trop court mon goût. Je conduisit la jeune femme devant sa porte après avoir payé le chauffeur. Elle ouvrit la serrure et se tourna vers moi. D’une petite voix timide je lui dit.
-Je crois qu’il est tant pour moi de te dire bonne nuit.
Un regard plein de tendresse et un sourire sincère accompagnèrent ma phrase . J’étais peut être vieux jeu mais un gentleman n’entre pas dans la maison d’une femme la nuit lorsqu’elle va se coucher. C’est de très mauvais gout, bon je dois avouer que mon attitude de ces derniers temps me contredisait. Mais lorsque l’on respecte vraiment une femme, cette attitude est la bonne. Et kristy c’était bien plus que ça. Je ne tentais pas de réfléchir sur la nature de mes sentiments envers elle de peur d’être déçu ou blessé. Il ne faut pas croire, je suis bien plus fragile que je ne le laisse paraitre !
A supprimer.
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Sujet: Re: If it’s not like the movies || HENRY Ven 8 Oct - 14:41
oh half of my heart's got a grip on the situation half of my heart takes time half of my heart's got a right mind to tell you that I can't keep loving you oh, with half of my heart
Je ne prenais même plus le temps de réfléchir à ce que je faisais et ce que cela entrainerait par la suite. A présent lovée tout contre Henry, je ne pensais à rien d'autre qu'à la douce chaleur qui venait caresser mon visage meurtri par le froid. La fatigue ne m'aidait pas à garder la tête sur les épaules et les pieds sur terre. J'étais ailleurs, et l'étreinte du vampire ne m'effrayait plus le moins du monde, au contraire même. Je m'y sentais bien, en sécurité, à l'abri de tout... J'en oubliais même la douleur dans mon poignet engourdi. Je le sentis prendre légèrement appuis contre moi, sa joue se collant contre le sommet de ma tête. Je restais immobile entre ses bras, comme une pauvre petite chose fragile, qu'un simple courant d'air aurait pu briser. Une de ses mains glissa dans mes cheveux, me faisant prendre réellement conscience de ce que j'avais fait. Cela avait dû le surprendre, puisque je m'en étonnais presque moi-même. Mais je ne le regrettais pas pour autant. Je savourais ces quelques instants. Ses quelques mots murmurés m'ancrèrent davantage dans cette douceur. J'étais comme bercée tant j'étais détendue, et d'ailleurs fatiguée. Je voulais rentrer, et il allait me ramener. Nous n'avions pourtant pas encore atteint la sortie du parc, et le taxi risquait de filer sans nous. C'est que je soupçonnais, alors qu'Henry passait un bras sous mes genoux et me soulevait de terre. Moi ? Bouger ? J'avais l'impression d'en être totalement incapable, et il avait dû le deviner. Sans quoi il n'aurait tout simplement fait signe de le suivre, en se détachant doucement de moi. Je me blottissais davantage contre lui, alors que je savais que je pouvais avoir confiance en lui. Après m'avoir retourné l'estomac deux fois de suite, je pouvais être certaine qu'il ne laisserais pas tomber. C'était étrange comme en sa compagnie je pouvais passer d'un état à l'autre en si peu de temps. Je semblais être à fleur de peau, pouvant très bien le remballer comme chercher un peu de chaleur dans ses bras. Je ne l'expliquais pas, car c'était là que résidait toute l'ambiguïté de la relation que j'avais avec lui...
Il me déposa dans le taxi, avec précaution, et vint s'asseoir à mes côtés ensuite. Il indiqua mon adresse au chauffeur, tout en se préoccupant de mon état. Demandant un peu de chauffage, passant son bras autour de mes épaules, il faisait en sorte que je me sente bien et surtout que je me réchauffe un peu. Ma tête s'était aussitôt posée contre son épaule, et j'avais fermé les yeux, dans un léger soupir. J'étais épuisée, et la tendresse qu'il exprimait à mon égard ne faisait que me bercer. Sa main qui se promenait avec légèreté sur mes joues, mon front, mes cheveux... « Merci... » -laissas-je échapper, alors que je sombrais doucement dans ce qui semblait être de la fatigue. Ca n'était pas sans lutter un peu. J'essayais en vain de garder mes yeux ouverts, afin de m'imprégner de ces derniers moments avec lui. Le voyage dura 20 bonnes minutes. Trop courte peut-être... Bien que, dans mon délire dû à la fatigue, j'entendais presque mon lit hurler mon nom depuis la mezzanine de mon petit loft.
Henry eu la délicatesse de me raccompagner jusqu'à ma porte. J'esquissai un petit sourire à la suite de sa réflexion. Un vrai gentleman... Qui l'eut cru ? Lui et ses airs de mauvais garçon, à la réputation sulfureuse et aux multiples conquêtes. Jamais je n'aurais imaginé ça, avec les élans d'arrogance dont il avait pu me faire part. « Merci pour la balade... C'était superbe. » Il était le premier à m'avoir offert un tel cadeau. Naturel, sans artifice, et tellement beau... J'allais en garder un merveilleux souvenir. Abaissant la poignée de la porte d'entrée, je poussais doucement cette dernière, sans trop oser le regarder. Je n'avais pas tellement envie que l'on se quitte maintenant, bien qu'une part de moi me rappelait à l'ordre en m'affirmant qu'il était temps pour moi de me glisser sous mes draps et de dormir. Et puis il ne fallait pas non plus que je faiblisse face à lui... Je passais le seuil, puis fit un demi-tour sur moi-même, pour lui adresser un dernier regard. Appuyée contre la porte, je refermais doucement cette dernière. Un dernier sourire, et je pouvais doucement soupirer, cachée derrière une porte close. Qu'est-ce qui clochait chez moi ?! Tout ce que je pouvais ressentir à ce moment-là se contredisait, se heurtait, était confus... Et merde !
Ni une, ni deux, je rouvris précipitamment la porte. « Henry ?! » Il venait tout juste d'atteindre le bout du couloir. Et moi, pauvre sotte, j'accourais presque vers lui, avançant d'un pas plus que rapide. Mon cerveau s'était bel et bien déconnecté de la réalité et du bon sens. En moins de quelques minutes, je me retrouvais en face de lui, et mes lèvres venaient chercher les siennes pour un léger baiser, timide et retenu. J'étais complètement folle ! Et pourtant, ça ne m'empêchais pas de m'enivrer de cette douceur, d'apprécier la chaleur de ses lèvres, de me régaler de leur parfum... J'avais un sérieux problème ! Fort heureusement, j'ai fini par me ressaisir. Confuse suite à un tel geste, mes joues se mirent à rosir et très vite, je m'en excusais. Replaçant nerveusement une mèche de cheveux derrière mon oreille, je commençais à revenir sur mes pas, pressée de disparaître... « Je... Désolée. » Mlle. Nelson avait pété un câble.
Henry Fitzroy
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Sujet: Re: If it’s not like the movies || HENRY Ven 8 Oct - 20:06
« Merci pour la balade... C'était superbe. » Ses mots m’arrachèrent un sourire, j’étais déjà nostalgique, je sentais la fin de cette nuit venir et je regrettais déjà de ne pas avoir pu profiter plus longtemps de cette nuit en sa compagnie. Je me contentais d’un hochement de tête en guise de réponse. Elle semblait frigorifiée et épuiser, je peux le comprendre elle dort la nuit et moi le jour. Elle passa la porte de chez elle et la referma doucement après m’avoir sourit une dernière fois. Je soupirais et fermais les yeux gravant ce regard doux et ce sourire sincère dans ma mémoire. Je tournais les talons et marchais d’un pas lent dans le couloir. Mais la porte s’ouvrit précipitemment et la voix de la jeune femme retentit « Henry ?! » Je me retournais et la dévisageais avec un regard interrogateur. Elle se précipita sur moi, avait elle oublié de me dire quelque chose ? Elle se mis sur la pointe des pieds alors que je la fixais intrigué. Ses lèvres virent toucher les miennes. Mes yeux se fermaient et je profitais de cette douceur, ce gout et ce parfum si sucré, la texture si douce de ces lèvres.. Mais le baiser ne dura pas, elle le cassa aussi vite qu’elle avait commencé. Ma mâchoire s’ouvrit, laissant un air béa et stupide s’afficher sur mon visage. J’avais beaucoup de mal à croire que tout cela était réel. Etais-je en train de rêver ? Mademoiselle Nelson d’ordinaire si tranchante venais de m’offrir une agréable soirée, mademoiselle Nelson qui craignait les vampires et les hommes venait de m’embrasser. Etait ce mon esprit qui me jouait des tours ? Etais-je en train de rêver de ce fantasme ? Je posais une main sur ma nuque et me pinçais les lèvres lorsque je vis quelle affichais un air gêné : ses joues s’empourpraient, elle replaça nerveusement une mèche de cheveux derrière son oreille, elle reculait doucement. C’était donc réel. Elle me dit d’une voix non assurée : « Je... Désolée. » Je penchais la tête sur le côté intrigué par sa réaction. Regrettait-elle son acte ? Regrettait-elle cette pulsion incontrôlée ? Avait-elle simplement peur des conséquences ? Avais je mal réagis, était ce moi qui la gênait ? Je décidais de réagir, au risque de me planter je préférais avoir des remords plutôt que des regrets. Et comme on dit qui ne tente rien n’a rien. J’avançais d’un pas lent vers elle afin de ne pas l’effrayer. Mes doigts vinrent glisser sur sa joue et je relevais son menton afin qu’elle me regarde.
-pourquoi ?
Je réduisais alors l’espace entre nous et me penchais vers son visage. Elle était magnifique, j’aimais autant ce caractère bien trempé que cette petite fille timide et fragile.
-jamais je n’ai été autant intrigué et fasciné par une femme.
Trop c’était surement trop, mais tant pis il était temps de dévoiler une part de moi. Je rapprochais un peu plus mon visage du siens et effleurais ses lèvres avec les miennes. Mes mains entouraient son visage lorsque je lui murmurais.
-Je ne m’excuserais pas cette fois ci..
Mes lèvres vinrent se sceller au siennes, dans un long baiser langoureux . Une de mes mains se posa sur sa nuque et mes doigts se mêlaient à ses cheveux. Mon autre main alla se placer sur sa chute de rein et je rapprochais son corps du miens. Elle n’affichais aucune résistance alors je mêlais ma langue à la sienne afin de prolonger et d’intensifier ce baiser. Son cœur s’emballait et mon corps semblait vide de toute force. Je ne désirais qu’une chose : que ce moment ne s’arrête pas. Pourtant je du le rompre afin de laisser la jolie brune respirer. Je posais la paume de ma main sur sa joue en la fixant avec des yeux étincellant.
-Merci à toi…
Je lui offrais un sourire plein de tendresse et enroulais mes bras autour de son corps. Je me délectais de son odeur et de la chaleur de son corps si frêle contre le mien. Je caressais sa chevelure si douce et enfouissais ma tête dans son cou en inspirant profondement. Je finis par m’écarter à regret. Je regardais Kristy et ne put m’empêcher d’avoir un nouveau contact avec elle. Je posais donc la paume de ma main sur sa joue et faisait glisser mon pouce sur sa lèvre inférieure.
-ne change jamais Kristy !
Lançais je d’une voix douce presque suppliante. Je savais que des compliments n’auraient pas été pris au sérieux, elle m’aurait jeté au rang de dragueur aux phrases toutes écrites. Je préferais donc un compliment sincère et simple.
A supprimer.
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Sujet: Re: If it’s not like the movies || HENRY Ven 8 Oct - 21:41
Mais qu'avais-je fais ?! Mon Dieu ! Avais-je complètement perdu la tête ? J'étais cinglée ou quoi ?! Me mordant doucement la lèvre inférieure, presque honteuse ou en tout cas gênée comme jamais, j'en étais presque venue à regretter mon geste. La fatigue avait de sacrés effets sur ma petite personne, me jouant des tours. Mes émotions avait été à fleur de peau, un rien pouvait me faire franchir un nouveau pas, sans que je ne m'en rende compte. Ce soir, dans ce couloir, j'en avais fait les frais. J'étais tellement mal à l'aise... C'était inexplicable. Je sentais encore la douceur de ses lèvres, cette magnifique pression tout contre ma bouche ; et pourtant je rougissais comme une adolescente, et je m'excusais de m'être ainsi jetée sur lui. Car en effet, dans ma version des faits, après coup, je me rendais compte que ça avait bel et bien été le cas. Une interpellation, et hop, voilà la petite brunette que j'étais littéralement suspendue à son cou, lui offrant un baiser qu'il n'avait pas dû voir arriver ! Alors que je reculais à petits pas, relevant à peine le regard, je pouvais alors deviner sa surprise. Il se frottait la nuque, penchait la tête sur le côté. Et moi, je voulais disparaître, me faufiler jusqu'à l'appartement comme l'aurait fait une petit souris avec une cachette dans un mur abimé. Je voulais fuir son regard ampli d'incompréhension, car j'étais incapable de répondre à ses questions. Mais cela aurait été trop facile.
Henry se rapprocha de moi, d'un pas lent, comme s'il s'était efforcé de ne pas me faire peur. Mais là, je m'effrayais moi-même. Je faisais des trucs qui dépassait ma raison et mon bon sens. Je l'avais embrassé, comme ça, sur un coup de tête. Une bonne demi-heure auparavant, je lui avais avoué craindre non seulement les vampires, mais aussi les hommes. Il allait me prendre pour une folle. Et s'il ne le faisait pas, je n'aurais aucun mal à le faire à sa place. D'une légère caresse il me força à relever la tête et à le regarder. Ses yeux clairs m'achevèrent silencieusement, alors qu'un simple « Pourquoi ? » s'échappait d'entre ces lèvres que je désirais tant. Je le fixais, silencieuse et idiote... Je n'avais rien à dire, car je n'en savais rien. Il m'attirait, comment pouvais-je bien l'expliquer ? C'était impossible. Je haussais finalement les épaules, peu convaincue pour ma part. Il m'avoua n'avoir jamais été aussi fasciné par une femme, ce qui ne m'aida en rien à me ressaisir. Le compliment était fin, et j'avais un mal fou à calmer mon coeur qui venait de s'emballer. Etait-il simplement motivé par ce voile de gêne, ou bien mon malaise ? Un peu plus ? Des sentiments ? Je m'y refusais. J'avais suffisamment déconné pour la soirée, voir la semaine, et même le mois !
Je ne pu que fermer doucement mes yeux lorsque son visage se rapprocha un peu plus du miens et que ses lèvres frôlèrent les miennes. J'allais bientôt perdre pieds s'il continuait ainsi... Ce qui souffla tout contre ma bouche accentuèrent tout ça ; un frisson me parcouru l'échine et une bouffée de chaleur se répandit dans la totalité de mes membres. Il n'allait pas s'excuser cette fois-ci. Il ne me fallut pas longtemps pour comprendre où il voulait en venir. Quelques secondes à peine, et voilà qu'il m'embrassait. Un baiser doux et langoureux, auquel je cédais sans même avoir tenté de résister. J'étais bien faible maintenant que j'avais goûter à ses lèvres, ce pêché de gourmandise... Sa main se pressa dans la chute de mes reins, et sentir son corps tout contre le miens m'insuffla de nouveau ce sentiment de sécurité et une certaine part d'assurance. Le baiser venait lui aussi de s'en imprégner, puisque nos langues entamaient un sensuel ballet. Ma main valide glissa sur sa joue, puis sa nuque, alors que mon poignet blessé restait calé entre nous deux. J'aurais été bien incapable de dire combien de temps avait duré ce bonheur, mais Henry venait d'y mettre un terme.
Il me remerciait... Mais de quoi ? D'être aussi bizarre ? Il n'y avait pas de quoi le faire voyons ! Mes joues chauffaient toujours autant. Il sourit et me serra tout contre lui, dans une douce étreinte. Son visage vint se nicher quelques instants dans mon cou, alors que pour ma part je fermais les yeux et respirais doucement son parfum. C'était étrange et à la fois tellement bon... Quand il s'écarta, caressant au passage ma joue ainsi que ma bouche, je sentis à nouveau cette indescriptible gêne. « Je n'y manquerais pas... » - répliquais-je d'une petite voix, un véritable murmure. Je me sentais tellement bête, et à la fois si chamboulée et bouleversée... Je n'avais pas de mot pour l'exprimer clairement. C'était comme après avoir fait un tour de manège à sensations. On est content, on serait tenté de recommencer, mais tout de suite après coup, tellement surprise, apeurée et quelque part déstabilisée, on en avait presque les larmes aux yeux. Je fis glisser ma main sur la sienne, et reculais de nouveau. « Je vais y aller... Bonne nuit, Henry. »Débile mentale ! -pensais-je aussitôt. Ouais c'était ça... J'étais une véritable débile.
Henry Fitzroy
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Sujet: Re: If it’s not like the movies || HENRY Ven 8 Oct - 22:42
Ce baiser était mémorable, je rêvais éveillé de ce fruit doux et sucré. Ma langue glissa sur mes lèvres espérant revivre mentalement cet instant magique. Je serrais Kristy dans mes bras dans le but de prolonger ce contact, je savais très bien que tout cela allait se finir dans peu de temps et je tentais de faire durer ce moment au maximum. La jeune femme répondit simplement à mon compliment. Puis nos corps finirent par s’écarter, elle recula dans un dernier contact, sa main glissa sur la mienne pour se détacher entièrement. Je fixais Kristy avec les yeux brillants, comme si un brouillard embuait ma vision je peinais à distinguer les détails de son visage. La jeune femme ouvrit la bouche pour me dire d’une voix douce : « Je vais y aller... Bonne nuit, Henry. » Je me pinçais les lèvres lorsqu’une boule se forma dans ma gorge. Je n’avais pas envie de partir, de laisser la belle seule cette nuit. Je voulais pouvoir la regarder dormir, faire glisser mes doigts sur sa peau et la caresser de baisers. Mais comme on dit toute bonne chose à une fin, je crois que c’était maintenant ! Alors qu’elle reculais en me fixant j’hésitais quelques instants et entrouvrait la bouche, sans pouvoir sortir le moindre mot. J’avançais vers elle et posais mes deux mains sur son visage. Je penchais ma tête vers son visage et lui murmurais d’une voix douce.
-Fais de beaux rêves.
Je laissais mes doigts effleurer son visage en m’écartant. Je pensais qu'un dernier contact avec Kristy ferait passer cette peine à la quitter. Comme si une force surnaturelle insitais mon corps a rester près du sien. Je lui souriait avant de tourner les talons. Une fois arrivé au bout du couloir je me retournais pour la regarder une dernière fois. Elle était sur le pas de sa porte et sa tête dépassait par l’entrebaillement. Je lui adressais un large sourire avant de partir, le cœur lourd. Depuis que j’avais vu cette femme je n’avais cessé d’imaginer cette scène et voila que ce rêve est devenu réalité. Mais c’était tellement court. Je baissais la tête une fois dehors, l’air froid gifflait mon visage comme une punition et un dur retour à la réalité. Je ne savais pas de quoi demain serait fait. Et si Kristy regrettais ou prenait peur ? Je regretterais surement mon attitude de gentleman, je regretterais de ne pas avoir eu le loisir de la laisser s’endormir dans mes bras. Je ne pourrais qu’entrer dans sa chambre pendant son sommeil et imaginer qu’elle serait mienne.
Je marchais dans les rues désertes et mon tête s’emplissait de rêve, de peur, de questions, d’angoisses. Je ne savais plus quoi penser, ni de moi, ni d’elle, un nous était il envisageable ? Toutes ces questions me torturaient, j’essayais donc de me remettre en tête ces instants de bonheur. Son invitation à me laisser entrer chez elle, son visage radieux à la vue de ce paysage, son élan de tendresse lorsqu’elle c’est blotti dans mes bras, son baiser soudain, ses yeux, ses mains sur mon visage, sa voix si douce… Je ne pouvais compter tout ces instants magiques, un sourire niais figeait mon visage. Mon regard était vide comme si je planais à des milliers de kilomètres d’ici. Puis je me mis à courir, vite loin, longtemps, essayant de chasser ce visage qui me hantais, je le voyais partout, dans le ciel, sur une vitrine de magasin, dans une flaque d’eau, au détour d’une ruelle… Je prenais peur, je courais de plus en plus vite, le vent giflais mon visage avec force comme si cette course effrénée allait me sortir de cet état végétatif. Non je ne regrettais rien, mais..j’avais peur… Je me stoppais dans ma course lorsque je sentis l’air saturé d’humidité, j’étais au beau milieu d’une forêt et la rosée scintillait sur les feuilles. Le jour n’allais pas tarder à se lever, il me restait une petite heure avant de griller. Je me remis à courir, encore.. Une fois au dernier étage de l’immeuble je déclanchais la fermeture de mes volets et je jetais sur mon lit. Les paupières closes j’inspirais profondemment et le parfum enivrant de Kristy sur ma chemise me monta au nez. J’eut un vertige.
Je sombrais dans le sommeil.
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