Divine Madness
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 Same pain, same drugs (PV Mike)

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Same pain, same drugs (PV Mike)  _
MessageSujet: Same pain, same drugs (PV Mike)    Same pain, same drugs (PV Mike)  Icon_minitimeVen 8 Oct - 17:18

    La solitude est une chose que je supporte difficilement, et pourtant ma vie se résume à ça, enfin ma vie jusqu'à présent, jusqu'à il y a maintenant deux ans. Jusqu'à ce que je rencontre LA personne qui changera ma vie et qui en fera un enfer à mon plus grand bonheur. Petite j'ai dû composer avec la solitude, je dois dire que ça a fait quelqu'un de moi, bien ou non je ne sais pas, mais voila le résultat et aujourd'hui il n'est pas spécialement glorieux, ce sont des choses qui arrive, personne ne peut être parfait, sinon on se ferait royalement chier, et bien disons que je suis de ce genre de personnes qui permettent aux autres de se sentir supérieurs. Je suis l'exemple type de la fille qui déraille, qui fait tout de travers mais qui aime ça et en fait sa notoriété.
    Nous sommes plutôt connu ici le groupe et moi. Les Mystics Dolls, le groupe dans lequel j'incarne la féminité (si une once de celle-ci subsiste encore en moi), le glamour, le sexy, la parité du néo métal d'aujourd'hui. Nous venons de sortir un album, la promo est dure à gérer pour la simple et bonne raison que notre célébrité est récente. Notre image doit être tenue, même si se tenir à carreau pour un groupe comme le notre n'aide en rien à faire grimper les ventes, mettre la ville à feu et à sang n'arrangera rien non plus. Je suis donc plutôt de celles qui font des vagues. La provocation est notre fond de commerce et je l'ai compris mieux que quiconque.
    Je me retrouve seule, mais entourée, dans une boite branchée de Logan Square. Hey les mecs it's satursday night today ! Henry avait d'autres projets avec sa "pouf" ce vampire dont je suis la propriété, apparemment il a décidé de ne pas être la mienne. Je dois faire avec et c'est bien la seule contrainte que je m'impose.
    Voila que je danse depuis bientôt deux heures, à me déhancher sur le bar, bottes en cuir par dessus un jean moulant, ainsi qu'un top antracite sous une veste blanche ceintrée. Les bras en l'air je me défoule jusqu'à épuisement. Mais je ne suis jamais au bout du rouleau, j'ai ma spécialité, et je cours m'en offrir une partie.
    Dans les toilettes je m'isole, je ne suis apparemment pas la seule camée à trouver refuge ici. Le mur me propose un rebord, ce sera parfait. Je sors de ma poche un petit sachet contenant de quoi me rebooster encore pour quelques heures. Je secoue légèrement la petite poudre blanche avant d'en disposer quelques peu sur la surface plane. Ma carte de crédit me rapproche de l'extase et délimite de fines lignes blanches de la coke la plus pure sur le marché en ce moment, comme quoi la musique permet de vivre. 1, 2, 3, voila que mes narines s'emplissent de mon fixes et je jette ma tête en arrière pour l'apprécier jusqu'à la dernière particule. Je renifle bruyamment, pas assez pour couvrir le bruit ambiant et récupère du bout de l'index les infimes traces de mon crimes restées sur le muret afin de m'en enduire les gencives.


Dernière édition par Maddison Keller le Sam 15 Jan - 1:24, édité 1 fois
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Same pain, same drugs (PV Mike)  _
MessageSujet: Re: Same pain, same drugs (PV Mike)    Same pain, same drugs (PV Mike)  Icon_minitimeSam 15 Jan - 1:20

La journée ne s'était pas spécialement mal déroulée mais j'étais d'humeur maussade ce jour-là. Pas tellement envie de sortir, je voulais surtout me glisser sous la couette et ne plus en sortir jusqu'à ce que la fin des temps ne pointe le bout de son nez. Cet état ne me ressemblait pas vraiment. J'étais un fêtard, j'aimais m'amuser, profiter de la vie. La moindre excuse était bonne à prendre pour me retrouver dans un night club séduire une jolie demoiselle et me perdre dans ses bras, satisfaire mon addiction aux plaisirs charnel J'étais un drogué du sexe et je le reconnaissais, l'assumais parfaitement. Impossible pour moi de passer une journée sans prendre du bon temps dans les bras d'une jolie créature. Que je décide de faire relâche sans être malade, était extrêmement rare. Ma colocataire d'ordinaire coincée ne l'entendait pas de cette oreille ce soir spécialement elle voulait s'amuser. Me prélasser dans mon lit ou sauter sur l'occasion pour lui faire découvrir les joies de la fête ? J'optais pour la seconde solution, plus elle aimerait s'amuser et moins elle me sermonnerait sur mes habitudes. C'est ainsi que je me retrouvais dans une boite de nuit bondée. Je dansais avec elle, observant les autres filles sur la piste. Mon attention fut attirée par une très jolie brune très peu vêtue. J'avais l'impression de l'avoir déjà vue quelque part. Avais-je déjà couché avec elle ? Bon, déjà je savais que ce n'était pas l'une de mes partenaires de jeu régulière. Je les comptais sur les doigts d'une main car je préférai oublier rapidement mes conquêtes. Pour attirer mon attention une femme devait être belle, pour la conserver après être passée dans mes bras elle devait être exceptionnelle. Pas forcément sa beauté, ni sa personnalité... la sélection se faisait essentiellement en dessous de la ceinture. Peut-être un peu salaud je l'admets sans mal mais franchement, je ne vois pas l’intérêt de mentir là dessus. Je dirigeais ma colocataire vers un séducteur que je connaissais assez bien. Sachant qu'elle était avec moi, il ne prendrait certainement pas le risque de lui causer le moindre tort.

Je m'approchais donc de ma cible et l'invita à prendre un verre. La charmante jeune femme m'offrit un grand sourire ravie de voir que je m'intéressais à elle. Mère nature m'avait fait de sympathique dons et j'avais appris à les exploiter au mieux. Je la détaillais discrètement, attirante, un air innocent... mais son attitude prouvait que cette demoiselle était loin de l'être. Tant mieux, je n'avais pas envie de perdre trop de temps en politesse ce soir. Je passais mon bras autours de sa taille et la dirigeais vers le bar. Après quelques minutes de conversation la mémoire me revint. Amandine... effectivement, je l'avais déjà eut dans mon lit. Je fus flatté qu'elle se souvienne de moi... seulement, je n'avais pas envie de remettre le couvert avec elle. Je continuais tout de même à flirter avec. L'invitant à danser car j’espérais profiter de l'occasion pour jeter un nouveau coup d'oeil et repérer une nouvelle cible. Le temps d'une chanson et j'aperçu une sublime blonde se déhanchant au milieu de la piste de danse. Les hommes la dévoraient tous du regard attendant qu'elle fasse son choix parmi eux, parmi nous. J'aimais prendre les choses en mains, aussi j'abandonnais ma partenaire de danse pour rejoindre cette sublime créature. Ignorant les autres je posais mes mains sur les hanches de la plus jolie femme de la soirée et plaquais mes hanches contre les siennes, la suivant dans sa danse lascive.

"Puis-je ?"

Plus une formalité qu'autre chose, maintenant que j'avais cette sirène dans mes filets, qu'elle n'espère pas m’échapper. Elle nous ferait simplement perdre du temps car je saurais la charmer.
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MessageSujet: Re: Same pain, same drugs (PV Mike)    Same pain, same drugs (PV Mike)  Icon_minitimeSam 15 Jan - 1:49

    Ah l'ivresse de la fête ! L'adrénaline que me procurait le fait de savoir que j'étais libre était indéfinissable. Henry n'avait pas voulu m'accompagner, Ashton avait une partie de Poker, Adriel devait être avec Savannah et je me retrouvais seule à mon propre sort. Alors oui effectivement les limites, je n'en n'avais plus aucune. Si Lindsay m'avait vu sortir des toilettes avec cette tête de déterrée, elle m'aurait sans doute enfermée dans le sous sol de chez elle, menottée et m'aurait torturée jusqu'à ce que mort s'en suive. Il était rare que je ne prenne ce genre de substance, un pétard avec les garçons je ne dis pas, même si on passait ça sous silence face à notre manager. Elle avait des valeurs bien trop distinguées pour nous, pauvres musicos débauchés. ^^
    Je rejette mes cheveux en arrière, respire un grand coup et passe une dernière fois mon pouce sous mes narines, soucieuse de savoir si oui ou non je ferais part de mon vice. Une femme camée qui se déhanche pour faire la fête c'est fun, mais une femme qui se dope et ça se voit, c'est moins glam.

    Sur la piste de danse, je n'hésite pas à me donner à fond, ça me vide la tête, me faisant oublier qu'Henry est tellement loin de moi que ce soir il ne se rappelera même pas de mon prénom. Lindsay me rappelerait que je ne suis pas son objet, que je n'ai rien à prouver et encore moins que je lui suis dévouée. Elle trouve de toute façon notre histoire tellement futile qu'il est inutile de lui demander conseils, si je le larguais, tout irait beaucoup mieux selon elle. Mais pour le larguer, il faudrait déjà qu'on soit ensemble !
    Des mains musclées et assurées entourent mes hanches, je ne sursaute pas, je m'y attend, ce n'est qu'une vaste habitude quand je suis seule. Je ne dois pas ça à ma notoriété mais à ma déshinibition. Je ne suis pas le genre très farouche. Il me demande même la permission.

    Beau gosse et gentleman, ça existe encore ça ? Je les croyais tous gays...

    Je passe mes bras autoru de son cou, lui souriant, nous dansons collés serrés, ses hanches contre les miennes. Je me retiens d'aller plus loin tout de suite, la frustration attise le désir, mais je ne supporte pas de l'être.
    Voila trois morceaux et il ne m'a toujours pas lâché, le bout mon nez glisse dans son cou, mes lèvres pulpeuses redécouvrent sa mâchoire, ma main droite redécouvre l'intérieur de sa chemise après en avoir retiré deux boutons à l'aide de deux doigts seulement, c'est de l'entraînement !
    Beaucoup de monde nous regarde, les regards braqués sur nous m'encouragent à continuer mon numéro de charme. Le genre "c'est lui qui me fera grimper aux rideaux ce soir les mecs, il aurait fallu se bouger un peu plus tôt !" C'est ma spécialité. Je jette mon dévolu sur un homme, et fait enrager les autres. Remarque faire chier la gente féminine en même temps et faire d'une pierre de coups ne me laisse pas indifférente.
    Nos bassins collés serrés commencent à rendre compte de notre désir respectif. Je ne sais pas combien de temps il va garder son pantalon mais je le sens déjà un peu à l'étroit et je n'en suis pas peu fière.
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MessageSujet: Re: Same pain, same drugs (PV Mike)    Same pain, same drugs (PV Mike)  Icon_minitime

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