Cause I Miss You || Adriel

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« Y'a quelqu'un ? Si c'est pour me faire peur, c'est loin d'être marrant ».

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Take my time today, is not an easy game !

Tu savais bien que passer une nuit avec elle te détruirait la tête. Imbécile heureux ! Tout est chamboulé, tout dans mon petit corps n’est plus à sa place. Je ne sais plus ce que je ressens, mais voyons, ton cœur ne bats plus, tu ne ressens rien. Rien ! Du vide, ok ! J’aimerai bien. Etre dépourvu de sentiments à son égard, je ne suis pas dans un état que l’on pourrait appeler l’amour. Non, le questionnement. L’indécision. Le manque également. Besoin de cette femme que je vois pourtant tout les jours. Remet toi mon grand ! Un soupire de lassitude m’échappe, toutes ces pensées qui s’entrechoquent dans ma tête me donneraient presque mal au crâne. Accoudé au bar de ma cuisine, la tête entre mes mains je secoue mollement celle-ci faisant bouger mes cheveux dans tout les sens. Soif. J’ouvre le frigo, une bouteille de SAP m’attend. A Positive. Une grimace se dessine sur mon visage lorsque j’hume l’odeur qui s’en dégage. Ce ne sont pas mes bouteilles celle-là. Je bois, à contre cœur cette mixture rouge au gout atroce. Un petit tour au supermarché s’impose. Un petit tour dans le dressing.

Vêtue d’une chemise à carreaux blanc et noirs, ouverte sur un débardeur blanc, un jean. Un caleçon vert –très important le caleçon qui dépasse, un petit peu. Je claque la porte de l’appartement, sans me retourner pour fermer la porte à clé. Qui viendrait me voler de toute manière ! Ce soir une répétition était prévue, j’ai prétexté un problème personnel pour ne pas y aller. Etre réunis avec tout le groupe ne m’enchante pas, je ne supporterai pas les regards d’Ashton envers Maddie. Et connaissant le vampire, la soirée risquerait de mal finir. Les pensées lourdes, je marche, sans vraiment mesurer mes pas. Toutes ces émotions ne me ressemblent pas. Je passe devant le supermarché, sans m’y arrêter. Quelques mètres plus tard, j’achète une bouteille de SAP AB Positive dans un de ces distributeurs automatiques. Mon billet de un dollar froissé a du mal à rentrer dans cette machine stupide ! Un coup de pied, une injure et le tour est joué. Vive l’Amérique et sa technologie. C’est à l’abri des regards que je savoure ma boisson couleur sang. Il ne manquerait plus qu’un paparazzi me prenne en photo !

Mes pas m’ont mené dans la forêt. Idée foireuse. Ce lieu est rempli de loups. Ces espèces de chiens puants. Après tout nous sommes dans un pays libre ! Je fais ce que je veux. Je marche. Le vent s’engouffre dans mes cheveux les ébouriffant à ma place, un geste de moins à faire. Leur odeur semble incrustée dans les troncs des arbres, je grimace, soufflant par le nez pour chasser cette effluve abominable. Le parfum, ils connaissent pas ! C’est une chose que je ne comprendrai jamais, leur odeur est des plus atroce, elle me prend à la gorge et me donnerai même envie de vomir. Pourquoi ? L’explication je ne l’obtiendrai sans doute jamais. Nous le leur rendons bien, notre odeur leur est insupportable également. Je souris, content de mes pensées. Un vent plus violent emmène jusqu’à moi une odeur familière. Je renifle quelques secondes avant de la reconnaitre. Savannah. Bien sur. Je soupire, les mains dans les poches je m’avance à contre cœur dans sa direction. Quoi que j’aurai pu détaler comme un lapin, mais je suis intrigué. Qu’est ce qu’elle fou là, à cette heure ci. Seule, dans cette forêt ! Je marche à pas de velours. « Y'a quelqu'un ? Si c'est pour me faire peur, c'est loin d'être marrant » Un rire audible m’échappe. Lui faire peur, n’importe quoi. Je m’avance toujours, elle peut enfin me voir. Sa tenue de sportive me décroche un rictus à peine visible.

“Te faire peur ? Moi. J’aurai préfère croiser quelqu’un d’autre.. “ J’avance toujours la dépassant. Cette fille me sors par les orbites. Je n’ai pas digéré la pseudo relation que nous avons eu, oui question sentimental je suis rancunier, légèrement. Les mains dans les poches arrière de mon jean ma chemise virevolte au vent. Je lui lance d’un ton sec.

“Avec tout le temps que t’as passé avec moi, tu traines encore ici ? Combien de fois je t’ai dis de pas venir courir toute seule dans cette foret. La nuit en plus.“ Je m’arrête lui faisant face. “Tu comptes passer la nuit plantée comme un piquet ou tu marches avec moi ?“ Légèrement froid, oui.

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C'est dingue, à croire que Y aura toujours des histoires qui vont m'arriver dans cette foutue ville ! Je repense à la dernière fois, l'épisode du bar celui où Je Joue du piano trois fois par semaines, ce mec un peu trop collant à mon goût qui m'a fait des misère, heureusement qu'Henry était là, ou difficile à avouer mais sans lui Je crois que la soirée se serait mal passée hélas. Mais passons, J 'attends de voir cette fameuse personne sortir des bois et alors que Je m'avance d'un pas timide, Adriel sort de sa cachette si Je puis dire. Adriel ? Mon ex, enfin ex c'est peut-être un bien grand mot, Je ne sais pas vraiment dire qu'il est à présent pour moi. On est sorti ensemble très peu de temps, et évidemment c'était encore pendant une de mes périodes noire, celle où Je fais plus de conneries qu'autre choses, J'ai voulu me la jouer sans attaches avec lui, pourquoi ? Je venais d'être greffée et le risque d'échec était encore présent, et franchement, Je veux pas qu'on s'apitoie sur mon sort mais J'ai préféré agir comme çà, imaginez qu'il soit tombé amoureux et que mon cœur ai lâché, on aurait bien là non ? Je sais qu'il m'en veux et qu'il me prend pour le genre de fille qui en a rien à cirer de l'amour, qui croit que les mecs çà va et çà vient mais c'est faux totalement faux..Au moment où Je suis sortie avec lui, J'étais encore vierge, oui vierge vous avez bien entendu, les gens croient que J'accumule les histoires mais c'est faux, et au fond oui Je crois à ce stupide mythe du prince charmant, à tord peut—être à présent. Adriel n'est pas au courant pour ma greffe, Je ne lui en ai jamais parlé, J'ai préféré qu'il croit que J'étais qu'une pauvre garce sans coeur plutôt de le voir s'apitoyer sur mon sort. Il s'avance vers moi, d'un pas nonchalent, me fixant, rajoutant “Te faire peur ? Moi. J’aurai préfère croiser quelqu’un d’autre.. “. Bon çà c'est fait, apparemment la rancoeur est encore de mise, Je soupire ne rajoutant rien, me contentant de le fixer, debout statique, deux mains sur mes hanches. Il se retourne alors avant de rajouter d'un ton encore plus froid Avec tout le temps que t’as passé avec moi, tu traines encore ici ? Combien de fois je t’ai dis de pas venir courir toute seule dans cette foret. La nuit en plus.“ Il s'avance alors me faisant face. “Tu comptes passer la nuit plantée comme un piquet ou tu marches avec moi ?“ D'accord, au moins les bases sont mises, Je vais donc passer un moment avec un mec qui me déteste sûrement et s'il savait ce que Je ressens au fond ! Mais passons c'est autre histoire. Vous voulez savoir ? Et bien oui Ariel aurait pu être le mec que Je voulais, il avait toujours été correct avec moi, drôle par moment, tendre par d'autre, et si J'avais pas décidé une fois plus de laisser ma maladie et ma greffe me bouffer on serait encore peut-être heureux. Je le fixe, haussant un sourcil, le vent balayant mes cheveux. « Et alors, toute façon t'en a rien à cirer de ce qui pourrait m'arriver non ? Alors seule ou accompagnée ici c'est la même chose ! ». Je m'étais promis d'essayer de rester calme mais quand même, J'ai une fierté, faut pas déconner ! Je passe alors devant lui, en le fixant marchant à reculons ne détachant pas mon regard du sien, ce regard qui m'avait directement marqué lors de notre rencontre, Je le fixe avant de rajouter. « Puis tu vois le piquet sait marcher et Oui marchons ensemble, enfin si tu décides à être un pau plus aimable, sinon Je peux aussi trouver une bête féroce dans la forêt ce sera pareil... ». Je souris légèrement en coin essayant de détendre l'atmosphère. Bon OK mon amour est totalement débile mais c'est ainsi. Je commence à marcher, main dans les poches de mon bas de survêtement alors qu'il reprend sa course à mes cotés. « Je sais que tu me détestes après notre histoire et c'est ton droit mais tu sais Adriel, Il y a des choses que tu ne sais pas, et qui te ferait peut-être comprendre certaines choses... ». Je soupire continuant à marcher, ne voulant pas m'étendre davantage sur ce sujet, Je regarde autour de moi, un écouteur dans mon oreille, l'autre tendue vers lui, cette forêt aussi flippante qu'elle soit par moment, m'apaise moi, enfin quand j'y suis seule parce que là avec lui, çà à plutôt tendance à m'angoisser. Je me retourne vers lui me stoppant net. On doit briser la glace, Je sais qu'il n'y aura plus jamais de nous, et c'est ce qui me blesse le plus mais peut-être qu'on pourrait au moins être amis, instinctivement le bout de mes doigt filent sur sa Joue droite que Je caresse doucement, le fixant, les yeux brillants, Je ne dois pas craquer devant lui, c'est simplement qu'en ce moment, tout part de travers et que Je suis réellement perdue. « Tu peux me prendre pour la pire des garces Adriel mais...Je tenais à toi maladroitement mais c'était le cas, c'est toujours le cas... ». Je souffle doucement baissant le regard, les larmes perlant doucement au creux de mes yeux, Je ne lui montre pas et continue ma course devant lui, reprenant le dessus sur mes foutues émotions.

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Chanceux un jour, chanceux toujours ! Tomber sur son ex’ ça n’a rien de génial ! C’est même horrible, immonde, nul, atroce, détestable … Et tout les autres mots qui existent. Je ne porte pas Savannah dans mon cœur, au contraire. J’aimerai n’avoir jamais eu de relation avec elle, j’aimerais qu’elle m’oublis. Qu’elle parte. Loin. Quand j’ai besoin d’un peu de tranquillité il faut toujours que je tombe sur les personnes que j’ai le moins envie de voir. A croire que la tranquillité est un mot qui n’est qu’illusion, sa définition n’existe pas. Du moins pas pour moi. Cette relation, si l’on peut appeler ça comme ça, m’a fait perdre mon temps. Cette fille est incapable de savoir ce qu’elle veut, comme toutes n’est ce pas. Mais elle s’est pire. Une folle, une névrosée. Coucher à droite à gauche c’était son passe temps. Comme si je l’avais débloqué, décapsulé.

Sa réplique me décroche un rire, n’importe quoi. Ce n’est pas parce que notre relation s’est mal terminée que j’ai envie de lire son nom en première page du journal. Non merci. Qui sait ce qui pourrait lui arriver dans cette forêt. Les loups ne sont jamais loin, ils rodent. Ils sont dangereux, peut-être même plus que nous autres vampires… Non, ça s’est un mensonge, nous sommes les pires prédateurs existant à ce jour. «Puis tu vois le piquet sait marcher et Oui marchons ensemble, enfin si tu décides à être un peu plus aimable, sinon Je peux aussi trouver une bête féroce dans la forêt ce sera pareil... » Je ne bouge pas d’un poil –quel jeu de mot ! Un sourire moqueur sur le visage. Une bête féroce. Quelle idiote.

”Je vois que tu n’es pas si empotée que ça finalement. “ Je suis loin d’être aimable, certes, mais ce n’est pas mon jour. “Mais oui Savannah, tu as raison, une bête féroce serait beaucoup plus aimable que moi !“ Dis-je sur un ton se voulant ironique. Je me remets à marcher, les mains dans les poches. A coté de la demoiselle en survêtement. Comment passer le temps d’une mauvaise façon ! Eh bien il n’y a qu’à marcher avec son ex. C’est à cause de choses dans ce genre que les relations m’insupportent. «Je sais que tu me détestes après notre histoire et c'est ton droit mais tu sais Adriel, Il y a des choses que tu ne sais pas, et qui te ferait peut-être comprendre certaines choses... » Je ne la déteste pas. Enfin si. Je souris à sa réflexion, je n’ai pas envie de savoir, à vrai dire je m’en contre fou. Je soupire, lassé par son discours. Elle m’a déjà dit ça, quelques jours après notre rupture, je lui ai très bien fait comprendre que ça ne m’intéressait pas. La jolie brune me propose un écouteur, je décline sa proposition d’un geste de la main, continuant à avancer dans la forêt sombre. Je n’ai même pas le temps de réagir que Savannah se met face à moi, stoppant ma marche. Je la regarde, un sourcil levé. Ses doigts caressent ma joue, doucement. Je grimace à ce doux contact. J’ai perdu l’habitude et je ne compte pas la reprendre de si tôt. Je la repousse pas pour autant. Ma main se pose sur son bras que j’enlève en douceur. Ses yeux sont brillants, comme si elle était sur le point de pleurer. AH non ! Pas ça, pas ce coup là. Voir une demoiselle pleurer et sans aucun doute ce que je hais le plus au monde. « Tu peux me prendre pour la pire des garces Adriel mais...Je tenais à toi maladroitement mais c'était le cas, c'est toujours le cas...» La pire des garces ? Je ricane, alors qu’elle baisse la tête, reprenant sa marche. Elle pleure. Un peu, je l’entends, mais je ne dis rien. Je la suis, restant silencieux un bon moment. Mon pied heurte un caillou qui atterrit quelques mètres plus loin devant Savannah.

“Si tu tenais à moi comme tu le prétends, tu n’aurais pas agit comme tu l’as fait. Et tu peux avoir toutes les excuses du monde ça n’explique en rien ton geste.“Je passe une main dans mes cheveux, arrivant au niveau de la demoiselle. Je donne une pichenette dans l’écouteur qu’elle a dans l’oreille, celui-ci tombe sur son épaule. Du bout du doigt j’attrape la larme qui commence à couler sur sa joue. Un sourire sur mes lèvres, je lui dis d’un ton un peu moins sec. Sans pour autant être gentil.

“Ca ne sert à rien de pleurer pour ça. Tu ne peux t’en prendre qu’à toi-même. “ Je la devance une nouvelle fois, ajoutant. “Et tu sais que je déteste te voir pleurer.“ Ton dur.

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“Ca ne sert à rien de pleurer pour ça. Tu ne peux t’en prendre qu’à toi-même. “ D'accord prend çà !

“Et tu sais que je déteste te voir pleurer.“

« Alors d'abord, Je cherche pas d'excuses, Je sais que J'ai fais la conne et Je mérite ton comportement, mais...J'ai été malade, très malade, et J'ai reçu ce nouveau coeur, c'est dingue tu vois, parce que depuis mes dix ans, mon rêve était de m'en sortir, de respirer à nouveau, et maintenant que c'est le cas... ».

« Je me dis que Je contrôle plus rien, alors oui J'ai fais ma garce avec toi, et oui tu as toutes les raisons de me trouver odieuse et détestable, Mais J'avais peur, peur de tomber amoureuse, et de voir mon coeur me lâcher encore une fois, et te perdre... ».

« Alors, si Un jour tu trouves la force de me pardonner, Je...Je veux qu'on se revoit, Je veux dire amicalement parlant évidemment, parce qu'au fond tu me manques, même si Je sais que ce n'est que dans un sens... ». J

« Puis, si Je pleure, çà prouve que J'ai un coeur non ? Parce qu'à s'y méprendre, en t'écoutant on dirait que non ! »

« On passe la soirée ensemble ? Tu peux refuser hein, Je suis plus à çà près... ».

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Nianianiania. Je n’aime pas les chichiteuse ! Je n’aime pas les filles qui s’excusent à tout va dans le but d’obtenir ce qu’elles désirent. Et là tout de suite Savannah se comporte en chichiteuse de premier classe. Non mais, se mettre à pleurer pour quelques chose qu’elle a elle-même cherché. Absurde. « J'ai été malade, très malade, et J'ai reçu ce nouveau cœur, c'est dingue tu vois» Pardon ?! J’arque un sourcil. Malade ? Je ne suis plus sur de suivre la même conversation qu’il y a quelque seconde, et encore moins avec la même personne. Je ‘avais aucune idée de la dite maladie de mademoiselle. Au contraire, elle me se semblait en pleine forme ! Il ne lui a pas fallu beaucoup de temps pour me remplacer ! « Mais J'avais peur, peur de tomber amoureuse…» Je ne retiens que ces mots, tomber amoureuse ? Je ne lui en demander pas tant ! Une relation simple et posée m’aurait suffit. Je ne me doutais pas qu’elle aurait pu s’attacher à moi de cette façon. Quoi que, c’est dans la logique des choses non. Plus l’on reste longtemps avec une personne, plus l’on créait des liens. Je soupire, je n’ai pas envie de la revoir amicalement comme elle le prétend, mais je n’arriverai pas à lui refuser. Je le sais, regarder là avec ses yeux rougis par les larmes et sa petite bouille. Profiteuse ! Peut-être que j’y vais un peu fort, mais c’est mon fort intérieur qui parle, plus toutes cette journée de merde aussi. A croire qu’il ne faut pas croiser ma route quand je suis de mauvaise humeur. La jolie brune essaye de détendre l’atmosphère à sa façon, je la regarde arrêtant de marcher. Les bras croisé contre ma poitrine j’écoute sa dernière requête. Passer la soirée avec elle. La blague ! Mais il est hors de question que je la laisse seule dans cette forêt mal fréquentée. Je suis par conséquent piéger. Un tout petit peu contradictoire le jeune homme. Savannah vient de s’adosser à un arbre, un doigt sur le menton je m’approche d’elle, en pleine réflexion.

“Comment ça tu étais malade ? C’est quoi tout ce blabla que tu me sors là ?“ Un rire nerveux m’échappe, je remets mes cheveux en place par habitude. Si je suis remonté là ? Evidemment ! Elle me fait des révélations, comme ça, allez hop, j’avais juste oublié de te le dire. “Tu mas caché encore beaucoup de choses tout aussi importantes ?! Allez dis moi, combien de mec tu t’es fais pendant qu’on était ensemble !“ Dur, je vous l’accorde. L’air sévère je la regarde, avant de lâcher un soupire de lassitude. Je lui tourne le dos, lui refais face. Complètement perturbé par tout ce qu’elle vient de me dire. Je tourne en rond, elle me regarde, ébahie par toute cette colère que je suis capable de lâcher. Elle ne m’a pas souvent vu dans cet état. Je m’approche d’elle, mon corps presque collé au sien, l’empêchant de trouver une issue de secours. L’on pourrait croire que c’est un vieux de quarante piges qui est en train de parler !

“Et ne me sors pas l’excuse de j’avais peur de tomber amoureuse. C’est des conneries tout ça ! Tu le sais ! C’est trop facile Savannah. C’est trop simple de venir me raconter ça maintenant. Tu crois que j’allais réagir comment.“ Je m’écarte enfin, les yeux rivés sur le sol. Cette fille me rends taré ! Avec toutes ces histoires, je ne sais même plus si je dois la croire ou non. Je ne sais plus où donner de la tête. Je me masse l’arrière du crâne, essayant de faire retomber la pression dans mon être. M’énerver n’apportera rien. Il ne manquerait plus qu’elle me fasse une crise cardiaque. D’ailleurs en parlant de ça, j’entends les battements de son cœur se faire de moins en moins régulier. Un peu trop rapide à mon gout. Je relève le regard vers elle. Inquiet. Bravo mec ! A nouveau devant elle, je pose ma main sur sa joue rouge, le sang lui ai monté à la tête ou quoi.
“Eh, calme toi.“ Lui dis-je d’un ton beaucoup plus doux. N’importe quoi. Faut te faire soigner mon vieux, on dirait un schizophrène. J’attend tout de même des réponses.

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“Comment ça tu étais malade ? C’est quoi tout ce blabla que tu me sors là ?“

“Tu mas caché encore beaucoup de choses tout aussi importantes ?! Allez dis moi, combien de mec tu t’es fais pendant qu’on était ensemble !“

“Et ne me sors pas l’excuse de j’avais peur de tomber amoureuse. C’est des conneries tout ça ! Tu le sais ! C’est trop facile Savannah. C’est trop simple de venir me raconter ça maintenant. Tu crois que j’allais réagir comment.“

“Eh, calme toi.“

« Tu veux que Je parle c'est çà ? Bah écoute Je vais le faire ».

« L'année de mes dix ans, mes vacances en Italie, le seul mois de l'année où mes parents se rappelaient qu'ils avaient une fille, Je courrais sur la plage, à toute vitesse et Je me suis effondrée, le trou noir. Je me suis réveillée quelques heures après sur un lit d'hôpital. On venait de me découvrir une malformation cardiaque à un stade plus qu'avancé. A partir de là ma vie entière a basculé »

« Puis pendant dix ans, J'étais là à combattre cette maladie, des périodes de mieux et des périodes critiques, où les médecins ne savaient même pas si Je tiendrais une nuit supplémentaire, Je n'avais aucun amis, aucun petit ami, personne, sauf Lily ma nourrice, normal pourquoi rester aux cotés d'une malade, oh et ne crois pas que Je dis tout çà pour qu'on me plaignent J'ai enduré çà treize ans en me taisant, ne me plaignant pas c'est pas maintenant que çà va commencer ».

« et puis un Jour, alors que les médecins n'avaient plus aucuns espoir, la sonnerie a retentit et J'ai su qu'un coeur été là pour moi, l'opération, la greffe, J'ai vécu une seconde naissance, et Je pensais sincèrement être heureuse avec cela mais non tu vois, J'étais vierge à vingt trois ans, tu veux la vérité ? J'ai perdu ma virginité avec toi. Oh et puis tu me demandais aussi combien de fois Je t'ai trompé ? Et bien, une fois, une seule et unique fois quand J'étais ivre, et déprimée, cela n'excuse rien mais çà doit être mon tempérament de garce sans cœur ».

« Puis tu sas quand tu me disait là à l'instant de ne pas te sortir l'excuse de la peur de tomber amoureuse, Je te la redirais pas, et tu sais pourquoi ? Parce que J'étais amoureuse de toi, oui tu vois Savannah la garce a été capable d'aimer, parce que J'aimais ta façon de me regarder quand t'arrivais chez moi, de souffler sur mon café matinal parce que tu savais que Je râlerais, sans parler de mon coeur qui battait à tout allure, en te présence, J'étais amoureuse, et Je sais même pas si J'ai cessé de l'être. »

« Je...libre à toi de me croire ou pas de toute manière, ton opinion est faite. ».

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Sale fou ! Changer de comportement d’une seconde à l’autre, c’est complètement absurde. Mais la voir s’affolée comme ça, je crois que j’ai pris peur. Je sais que m’emporter de cette façon n’était pas forcément la meilleure solution, mais je suis comme ça ! Impossible de retenir ma colère quand elle atteint le point de non retour, et je me défoule un peu sur elle. Après une journée comme celle-ci j’aurai du rester enfermer dans ma chambre à me défouler sur ma guitare plutôt que sur cette jeune fille malade. J’ose caresser sa joue, sans avoir peur qu’elle me repousse. Sur de moi. Savannah me fixe, sans faillir, elle souffle bruyamment, reprend sa respiration comme si elle s’apprêtait à faire de l’apnée. Elle s’éloigne, je la suis du regard. L’écoutant. Je ne sais que dire. Si elle m’avait dit ces choses là plus tôt peut-être que j’aurai … Non bien sur que non. A dix ans, apprendre que l’on a une malformation cardiaque est une chose sans doute très désagréable. Je n’en sais rien, je ne saurai jamais. Je n’ai pas peur de la mort. Je suis déjà mort. Je grimace en écoutant la suite de son récit. Blesser les gens n’est pas ma spécialité, c’est ce que je viens de faire, sans le vouloir. Quoi que… La volonté y était. Mais je ne m’attendais pas à ce qu’elle me balance tout ça à la figure ! Pas de petits amis, pas d’amis … Moi qui est connu ça une bonne partie de ma vie, je me trouve bien chanceux tout d’un coup. Comment une si belle femme qu’elle ne pouvait-elle pas avoir de petits amis. La maladie évidemment … C’est ce qu’elle dit, encore et encore. J’aimerais la stopper, lui dire que j’en ai assez attendu. J’ai l’impression que son cœur va s’extirper de sa poitrine tellement elle s’énerve. Qu’il va sortir et me tomber dans les mains là, et je serai obligé de trouver une solution comme si l’on me mettait un poisson rouge dans les mains en me demandant de le sauver. Ce qui suit, me laisse sur le cul si je puis dire ainsi. Cette phrase, « j’ai perdue ma virginité avec toi. », moi qui suis sans doute le vampire le plus sentimental existant à ce jour, je suis choqué. Pour moi ce sont des choses plus qu’importantes, des choses qu’on doit confier quand on est en couple avec quelqu’un. J’ai l’impression de lui avoir volé … Criminel. «J'étais amoureuse de toi», cette phrase m’atteins comme un pieu planté en pleine poitrine. Je pourrai même dire qu’elle fait mal. « Je sais même pas si J'ai cessé de l'être. » Une claque en plein visage. Prend toi ça en pleine face pauvre con ! Les sentiments de la jeune femme étaient quelque chose qui ne m’avait pas frôlé l’esprit. Je n’y pensais pas, pensant qu’elle n’en avait jamais eu, qu’elle n’en aurait aucun. La simplicité ! C’est ce qui me va. Je suis tout retourné, ma main s’est figée dans ma nuque, une statue. La bouche entrouverte, je n’arrive pas à articuler le moindre mot.

Sans que je n’ai le temps de réagir, Savannah s’éloigne à toutes vitesse dans la forêt sombre. C’est une bonne coureuse. Je la regarde s’éloigner à grande foulée, ne cherchant pas à la rattraper en premier lieu. Toujours devant l’arbre, mon poing est arrêté par l’écorce dure. Un trou s’est formé à la place de mon poing. Je serre les dents, la tête baissée, je pars à sa poursuite. Il fait noir, l’odeur devient de plus en plus insupportable. Plus je m’enfonce dans le bois plus l’odeur s’accentue. Les loups ne sont pas loin. Concentré, je perçois les battements de cœur de Savannah, son odeur. Je m’approche à pas feutrés, elle est contre un arbre. Assise sur les feuilles mortes et les brindilles. Je me racle la gorge, je sais qu’elle pleure et j’a l’air bien bête maintenant.
“Tu aurais pu me le dire tout ça … Avant. Pour ta maladie, ton enfance. Tout ce que tu m’as dit, je t’aurai écouté, j’étais là pour toi ! Et tu le savais. Je ne comprend pas.“Je soupire m’asseyant prés d’elle, mon épaule contre la sienne. Je pose ma main sur son genou, serrant celui-ci comme pour la rassurer. C’est ce que je veux pour le moment, mais je veux aussi comprendre. En essayant de me montrer moins froid que tout à l’heure. “Ta … virginité … je te l’ai volé … C’est comme ça que je le perçois. Et je n’aime pas ça … “ Vieux jeu le jeune homme. Vieux jeu et jaloux en plus de ça. “Je ne supporte pas non plus qu’un autre soit passé après moi, sans te connaitre … Une nuit ou tu étais vulnérable. Qu’il ait abusé de toi.“ Savannah peut-être mon ex, elle peut être une fille que je n’apprécie pas, je sais me montrer ‘humain’ si l’on me permet le terme. Qu’elle ne me donne pas son nom, il finirait un état pitoyable. Je ne peux pas passer outre le sujet sans doute le plus épineux. Ses sentiments … Ce serait égoïste de ma part. “Savannah ...“ Dis-je en attrapant son menton avec douceur pour qu’elle relève le visage vers moi. Mes yeux bleus dans les siens. Cette pénombre m’insupporte. “Je ne veux pas que tu dises ces mots comme ça, jeter un ‘je t’aime’ parce que c’est ce que tu penses. Ce ne sont pas des mots à prendre à la légère. Ils viennent du plus profond de toi. “ Dis-je tapotant sa poitrine du bout des doigts. “Je refuse que tu me les dise à moi… Garde-les pour quelqu’un que tu aimes. Je sais que tu ne m’aimes pas, tu as dit ça … comme ça.“Du moins j’espère, je veux qu’elle retire ses paroles sans fondements. Egoïste non ?

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“Tu aurais pu me le dire tout ça … Avant. Pour ta maladie, ton enfance. Tout ce que tu m’as dit, je t’aurai écouté, j’étais là pour toi ! Et tu le savais. Je ne comprend pas.“

“Ta … virginité … je te l’ai volé … C’est comme ça que je le perçois. Et je n’aime pas ça … »

“Je ne veux pas que tu dises ces mots comme ça, jeter un ‘je t’aime’ parce que c’est ce que tu penses. Ce ne sont pas des mots à prendre à la légère. Ils viennent du plus profond de toi. “

“Je refuse que tu me les dise à moi… Garde-les pour quelqu’un que tu aimes. Je sais que tu ne m’aimes pas, tu as dit ça … comme ça.“

« Ma virginité tu ne me l'a pas volé, pourquoi ? Parce que Je m'étais promis de faire l'amour, pour ma première fois avec un homme que J'aime, et c'etait le cas, tu m'as offerte ma plus belle nuit d'amour, Je ne pouvais pas demander plus ni même mieux. »

« T'entends, comment mon coeur bat quand t'es là ? Tu me demande de retirer ces trois mots, ces sept lettres, mais Je ne peux pas, Je ne le ferais pas, Je t'ai menti durant ces semaines passées ensemble, Je me sens menti à moi même depuis bien trop longtemps. Tu ne veux pas les entendre, tu ne veux pas y répondre, mais ils sont là et bien là et Je refuse de faire comme si ce n'était pas le cas »

« alors non Je n'ai pas dis comme çà, Je suis livrée tout entière à toi ce soir, tu sais tout à présent... ».

« T'es quelqu'un de bien, J'ai merdé, Je t'ai perdu, c'est comme çà, et c'est mon plus grand regret actuellement et non ce ne sont pas de Jolies paroles pour me racheter c'est la vérité simplement. ».

« t'es blessé...viens, Je vais m'occuper de çà...J'aime bien te voir abîmé... ».

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Tu as dis ça comme ça… Je crois qu’il n’y a pas plus stupide comme phrase à dire à quelqu’un qui prétend vous aimer. Ces mots je ne les veux pas, je refuse des les entendre. Ils sont bien trop sérieux, trop blessant. La dernière fois que quelqu’un me l’a dit avec sincérité c’était il y a dix ans. Et je l’ai abandonné avec lâcheté. On ne peut pas m’aimer, je ne suis pas un être vivant, mais ça elle ne le sait pas évidemment. Quelle idée de se faire passer pour un humain ! Je sens que Savannah risque de mal réagir, chacun son tour comme on dit ! Je la suis du regard quand elle se lève, ce qu’elle dit ne change en rien ce que je pense. Je lui ai offert sa première nuit d’amour, merveilleux. Lamentable. Pourquoi il a fallu que ça tombe sur moi, elle n’aurait pas pu en trouver un autre, des mecs il y en a des milliers sur cette foutue planète. Elle est butée, je le suis aussi. J’ai envie de lui gueuler dessus pour qu’elle me haïsse un bon coup, peut-être que ses sentiments amoureux disparaitront. C’est à tenter. Malheureusement, ou heureusement pour elle, je n’en ai pas le temps. Savannah attrape ma main et la pose sur sa poitrine, plus précisément sur son cœur qui bat à vive allure. La chaleur de son corps sous ma main fraiche me décroche un fin sourire. Ce qu’elle ajoute ne m’aide en rien. Elle se baisse tout en me parlant, j’écoute, sans rien dire. Une fille est en train de me dire qu’elle m’aime ! Hallelujah ! Je soupire doucement, elle ne veut pas retirer ses mots pourtant c’est ce que j’aimerai qu’elle fasse. Maintenant, tout de suite. J’aurai du rester chez moi. Ses doigts effleurent ma joue alors qu’elle ne me quitte pas des yeux. Wouah ! C’est horrible comme sensation.

“Savannah …“ Soufflais-je. Elle n’est pas prête à m’écouter, concentrée sur ma main écorchée par l’arbre de tout à l’heure. Merde. Elle dépose un baiser sur ma joue, je grimace. Non, il est hors de question qu’elle s’occupe de ma main. Je ricane à sa réflexion. “Il faut dire que je me suis souvent battu à cause de toi.“ Lançais-je en lui adressant un regard complice. Eh ouais, moi le gamin que les gens trouvent un peu trop frêle s’est battu plus d’une fois pour défendre l’honneur de sa belle. Je lui indique d’un signe de tête que ça ne sers à rien qu’elle se préoccupe de ma main, ça va guérir, mais pas sous ses yeux. J’attrape la main de la demoiselle l’obligeant à s’asseoir prés de moi. Elle me stresse à gesticuler dans tout les sens là ! Une fois fait, je la regarde, et passe ma main sur sa joue pour effacer cette trace noire, eh ouais quand on pleure le maquillage coule ! Je passe une main dans mes cheveux, remontant ensuite les manches de ma chemise laissant apparaitre mes tatouages. Mon regard se replante dans le sien.

“Quatre mois pour être précis. C’est le temps qu’à durer notre relation.“ Un sourire forcé sur mon visage. Oui, je regrette que ce se soit terminer ainsi. Ma fierté a été touchée dans un sens. “Si tu m’aimais, si tu m’aimes comme tu le prétends … Pourquoi ? Pourquoi il a fallu que tu trahisses ma confiance de cette façon ?“ Nous étions pourtant bien ensemble, du moins je le crois. Même si je n’avais pas de réels sentiments pour elle, je tenais à elle. Je voulais que rien ne lui arrive. “C’est la célébrité ? Tu croyais que je me taper toutes les filles qui me demandaient des autographes ?“ C’est ce qu’elle aurait pu croire, car c’est de cette façon que nous nous sommes rencontrés. Savannah demander tout bêtement un autographe, et je l’ai invité à notre soirée ce soir là. Elle faisait partie des quelques VIP qui avait un pass pour la soirée des Mystic Dolls ! Elle a vu notre univers, et j’ai tout simplement demandé à la revoir. S’en ai suivi ce qui s’en ai suivi. Et tout a été gâché en une nuit. Si ce n’est pas malheureux. C’est le destin comme dirait certains ! Le destin ouais, c’est un sal con.

“C’est dommage … Mais… Je n’ai pas envie de te faire mal. Et si ce que tu dis est vrai, je t’en fais tout les jours un peu plus.“ Eh ouais ! Il y a des jours où je préférerai être une femme.

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C'est fou comme parfois une seule personne peut tout changer, de part son comportement avec vous son attitude, c'est exactement ce qui vient de se passer pour moi avec Adriel. C'est vrai, en allant ici ce soir, Je ne pensais pas du tout tomber sur quelqu'un et encore moins sur lui, et son atttitude avec moi au début, était plus que dure et froide, mais Je le comprends, Je n'ai pas été la petite amie idéale et sa rancoeur est totalement justifiée. Sauf que çà m'a fait prendre conscience de mes sentiments, les vrais, ceux que J'avais depuis le début mais que Je n'ai Jamais réussi à m'avouer, ni à lui même d'ailleurs. Je venais de redire ce que J'avais sur le coeur à Adriel sans vraiment le laisser parler, puis J'avais remarqué cette blessure, Je sais qu'il n'aime pas qu'on l'aide, et que de toute manière il ne me laissera rien faire pour l'aider, d'ailleurs ma réaction est véridique puis qu'il reprend doucement la parole en soufflant. “Savannah …“ me dit -il en me regardant alors que mes lèvres quittent doucement sa joue refroidie par le froid régnant ici, il ajoute alors. « Il faut dire que je me suis souvent battu à cause de toi.“ Il me dit çà me lançant un sourire complice Je crois, Je souris en coin, mordant légèrement la lèvre inférieure, c'est ce que Je fais quand Je suis gênée...Je soupire ne rajoutant rien de plus de toute manière, il dit vrai, défois en soirée c'est arrivée alors qu'un imbécile ou deux me manquaient de respect. Il attrape doucement ma main m'obligeant à m'asseoir à ses cotés, Je m'exécute rapidement, me posant en tailleur à ses cotés. Il me regarde alors, mon regard se plongeant dans le sien, et passe sa main sur ma joue le plus tendrement du monde, effacant au passage les traces de mon maquillage imprégnées sur ma Joue après les larmes de tout à l'heure.. Il remonte légèrement les manches de son haut exposant ainsi ses tatouages, Je souris en coin, c'est une des choses qui m'avait fait craqué chez lui, un look atypique pour une personne atypique, et oui, Je n'aime pas la banalité et lui est loin de tout çà. Alors que Je ne cesse de le regarder son regard se replante à nouveau dans le mien. “Quatre mois pour être précis. C’est le temps qu’à durer notre relation.“ Il sourit légèrement, mais Je sais que ce sourire n'a rien de sincère, comment sourire après ce que Je lui ai fais. Je baisse le regard, effleurant la peau de ma cheville dénudée du fait de ma position, mon bas du survêtement légèrement remonté. “Si tu m’aimais, si tu m’aimes comme tu le prétends … Pourquoi ? Pourquoi il a fallu que tu trahisses ma confiance de cette façon ?“ Je souffle l'entendant, Je m'apprête à lui répondre alors qu'il reprend rapidement la parole.. “C’est la célébrité ? Tu croyais que je me taper toutes les filles qui me demandaient des autographes ?“ , On s'était rencontrés ainsi, il jouait avec son groupe et Je connaissais Madisson, Je voulais un autographe de lui et finalement on s'est revu, et on s'est mis en couple et la pauvre idiote que Je suis à tout gâché en l'espace d'une nuit. Je me retourne vers lui plongeant mes prunelles brunes dans les siennes. « Non, Je te faisais confiance, le problème ce n'était pas toi, c'était moi, J'avais peur, Je venais de recevoir ce nouveau coeur, et les médecins me disaient que fallait attendre plusieurs mois avant d'être sûr que tout se passe bien, J'étais bien avec toi, mais J'avais comme ce besoin de me prouver que Je pouvais être comme toute les autres, et c'est arrivé, un soir après une dispute à cause de tes concerts, J'étais dans ce bar, ce mec est venu et...Je t'épargne la suite mais si tu savais à quel point Je le regrette Adriel... ». Je passe à nouveau ma main sur sa Joue, laissant même divaguer mes doigts dans sa nuque, Je ne le quitte pas du regard. « Je sais que mes mots n'ont plus d'impact à présent, mais...L'amour c'est pas un Jeu pour moi même si tu penses le contraire, pendant toutes ces années où la maladie me rongeait, Je rêvais de trouver cette personne capable, de me changer, de me faire exister, de me prouver que J'étais quelqu'un et que Je valais mieux que tout ce que les gens pensait, et t'es arrivé, avec ton sourire, ta tendresse, ton coté protecteur aussi...Je suis tombée amoureuse, Je le suis toujours...Je ne calcule plus rien, mes sentiments sont là, Je ne peux pas te dire le contraire pour te faire plaisir... ». Je me rapproche alors de lui, me collant à lui, entourant ma nuque de mes mains, posant ma tête près de son cou, sentant son odeur qui enivre mes narines, Je m'écarte alors, collant mon front contre le sien, effleurant ses lèvres du bout des doigts. Il me parle alors du fait qu'il ne veut pas me blesser, et si mes sentiments sont sincères, il m'en fera un peu plus chaque Jours, mais c'est des conneries çà ! C'est le seul qui au final m'aura vraiment rendu heureuse ici, malgré tout ce qui s'est passé pour moi alors qu'il arrête de croire cela. Je pose mes deux mains sur ses Joues le forçant à me regarder. « Tu n'as Jamais et tu ne me feras pas souffrir, tu m'as rendu heureuse, même si J'ai merdé, t'es le seul mec que J'ai aimé bordel, tu crois vraiment que c'est matière à me faire souffrir ? ». Je soupire, haussant mes épaules, le regardant avant de déposer un baiser près du creux de son oreille, soufflant légèrement dessus avant de le regarder sérieusement dans les yeux. « Je ne sais rien de ton passé amoureux, Je veux dire avant moi, et Je me doute que tu as du vivre des histoires, belles peut-être ou pas, mais...on a tous le droit à une seconde chance non ? Alors laisse moi, laisse moi cette chance, laisse moi te prouver que Je peux changer pour toi, une seule et unique chance, et si t'es pas convaincu tu pourra me laisser en plan, Je l'accepterais, mais Je peux pas ne pas tenter, parce que c'est toi, moi, et que nous Je sais que çà peut marcher... ». Je respire calmement le regardant avant de me reculer légèrement attendant sa réponse, çà passe ou çà casse et à mon avis...ca va casser, Je crois qu'après çà, mon coeur ne pourra pas souffrir davantage

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Comment ne pas être mal à l’aise dans ce genre de situation, c’est pire que tout ! La colère mélangée au malaise, ça ne fait jamais bon ménage. Je suis en colère contre elle, qu’elle ose me dire ce genre de chose maintenant, comme si il s’agissait de quelque chose de tout à fait normal, comme si elle s’attendait à ce que je saute de joie, que je dise amen à tout ce qu’elle peut affirmer. C’est trop facile. Mal à l’aise parce que quand une femme vous dit qu’elle vous aime et que vous n’avez pas les mêmes sentiments à son égard, c’est toujours problématique. Emmerdant. Je cherche tout de même des réponses à tout ça, essayant de comprendre les raisons de notre rupture prématurée. Un mec, évidemment. Je ne saurai dire si je lui en veux à cet homme, peut-importe son nom, peut-importe son âge. Il faut être deux pour faire l’amour non. Je l’écoute attentivement, la peur, c’est le mot qui revient sans cesse. Les sentiments humains sont plus compliqué que je ne le pensais, peut, peur, peur… Une excuse bien trop simple à mon gout. Sa maladie lui a bouffé la vie, même quand elle était quasiment guérie il a fallut qu’elle refasse surface dans son esprit et qu’elle la pousse à agir comme toutes les autres filles, ne pouvant se contenter d’un seul homme. A écouter mes pensées on pourrait croire que je compter passer ma vie avec Savannah, non, loin de là. Mais j’imaginais une rupture moins violente que celle que nous avons eue. Plus tardive également. Elle remet sur le tapis mes concerts, je soupire exaspéré. Disputes stupides à cause de concerts tout aussi stupides. Je n’arriverai pas à me mettre à sa place à ce niveau là, c’est tout a fait … Normal ? Pour une petite amie d’être jalouse quand son cher et tendre s’en va en tourner. Je crois.

La main de Savannah s’attarde sur ma joue, ses doigts se ballade dans ma nuque. Comme si elle avait besoin de ce contact, je n’y réponds pas. Ne quittant pas ses yeux noisette. Elle a toujours été très tactile, ça ne m’a jamais dérangé. Maintenant si, je ne suis plus sien. Ses mots n’ont plus d’impacts effectivement, en tout cas pas comme elle le voudrait. Ce serait mentir de dire que ses paroles ne me touchent pas, mais je refuse de les entendre. Je préfère me fermer, oublier tout ça, ne plus penser qu’elle puisse m’aimer. Mais elle ne cesse de le dire, encore et encore. Prétendant que je suis celui qui lui a montré qui elle était … Merde. Apprend à être le pire des connards mon grand ça t’aidera dans l’éternité. Mon côté trop humain commence à m’attirer des ennuis. Je pourrai lui faire peur, lui montrer qui je suis réellement, elle partirait en courant et trouverai un homme plus adapté à ce qu’elle attend ! Ou alors elle s’enfuirait en courant et se ferrai écraser pas un autobus. Je grimace à cette pensée, alors que la demoiselle se rapproche de moi, ses bras entourent ma nuque. Sa tête posé sur mon épaule, je souris lorsque son odeur vient titiller mes narines. Je lui dis que je ne veux pas lui faire du mal, qu’en gros elle mérite mieux qu’un type dans mon genre. Elle n’a pas l’air de m’écouter, son front collé au mien, elle effleure mes lèvres de ses doigts fins. Par réflexe dirais-je, je ferme les yeux retenant un frisson. Je ne cacherais pas que sa douceur m’a toujours plu, plus que celle de n’importe qu’elle autre femme. « T'es le seul mec que J'ai aimé bordel… » Elle prétend que je ne lui ai jamais et que je ne lui ferai jamais de mal. Mensonge ! C’est faux, totalement faux, et elle se fait des films. So souffle prés de mon oreille, ma main s’est instinctivement glissée dans sa nuque. Elle s’éloigne de moi, enfin éloigné est un bien grand mot. Ses lèvres ne frôlent plus les miennes voilà tout. Elle parle encore, je ne la coupe pas. Non elle ne connait rien de mon passé amoureux et elle n’en saura rien, un gamin de dix neuf ans, ne peut pas avoir un immense passé amoureux. Et pourtant si … Je soupire, alors qu’elle me regarde sérieusement. Comme si elle attendait une réponse positive à ce qu’elle vient de dire. Tout le monde à droit à une seconde chance, ou pas. Je ne suis pas prêt à lui accorder cette chance, pas pour le moment. Tout est bien trop compliqué pour que je veuille m’engager à nouveau avec elle.
“Tu avais confiance en moi, j’avais confiance en toi et tu m’as trahi … Tu as préféré te jeter dans les bras d’un autre au lieu de me parler… Et malgré ce que tu peux me dire, je n’y crois pas. Ce n’était pas un simple moment de vulnérabilité, tu avais besoin d’un homme. Un vrai. Un nouveau. Inconsciemment peut-être mais tu en avais besoin.“ Je ne l’ai toujours pas quitté en disant ça, mont on s’est un petit peu refroidi, mais je n’y peux rien. C’est ma fierté, ma virilité qui a été remise en question. Un homme a du mal avec ces choses là ! Savannah me regarde, avec un regard que je connais bien, je n’ai pas l’impression qu’elle m’écoute. Comme si elle était dans un autre monde. Trop occupée à contempler mon visage qu’à incorporer ce que je suis en train de lui dire. Je peux sentir son souffle caresser mon visage, je ferme les yeux un instant essayant de retrouver mes esprits. Me concentrant sur l’odeur immonde des loups plutôt que sur son beau visage. Elle n’a toujours pas rompu ce contact, sa main dans ma nuque. Qu’est ce que vous feriez à ma place ! Je suis complètement déboussolé, la colère, la haine, l’envie … Trop de sentiments en même temps pour une seule et même personne. Rahh ! J’essaye d’ajouter quelque chose, en espérant qu’elle prenne le temps de comprendre et surtout d’écouter. “Je ne suis pas prêt à t’accorder une seconde chance … Je suis peut-être trop jeune pour toi après tout.“ Rare que quelqu’un de plus jeune dise ça. “ Je ne veux pas que tu t’attaches à moi, tu comprends, je veux que tu passes à autres chose ! Tu comprends. Je refuse que tu m’aimes, je ne veux pas … Alors essaye. Trouve toi quelqu’un de plus âgé, pourquoi pas celui qui m’a servit de remplaçant …“ Ce n’est pas moi qui ai dit ça. C’est ma fierté, si je vous assure ! Je soupire de plus belle, voyant son regard. “Savannah ! Arrête de me regarder comme ça, et écoutes moi !“

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Je viens de me livrer totalement à lui, c'est dingue ce que çà me fait, ce que çà me procure comme sensations, J'avais Jamais réussi à me livrer autant à quelqu'un et voilà que J'ai réussi à le faire sans même réfléchir, peut-être parce qu'avec lui, tout venait toujours aussi rapidement, rien qu'à voir la vitesse folle à laquelle Je me suis amourachée de lui. Et maintenant vous m'avez vu ? Une fille totalement accro, entrain d'essayer de réparer ses conneries, Je suis pathétique. Je le regarde après ma longue tirade, son visage aux traits si fin, a toujours eu le don de me faire sourire,ses traits parfaits, la douceur de sa peau. Il me regarde alors plongeant à nouveau son regard dans le mien alors que mon coeur bute doucement contre ma poitrine. “Tu avais confiance en moi, j’avais confiance en toi et tu m’as trahi … Tu as préféré te jeter dans les bras d’un autre au lieu de me parler… Et malgré ce que tu peux me dire, je n’y crois pas. Ce n’était pas un simple moment de vulnérabilité, tu avais besoin d’un homme. Un vrai. Un nouveau. Inconsciemment peut-être mais tu en avais besoin.“ Je le regarde dans les yeux, les larmes perlant, J'ai compris, Il ne voudra plus jamais de moi Je suis entrain de perdre le seul mec que J'ai aimé, et le pire c'est que c'est ben fait pour moi, J'ai merdé et maintenant, J'en paye les conséquences, sauf que Je ne peux plus, Je n'ai plus de forces, Mes Jambes ainsi que mes mains tremblent même légèrement. Je souffle légèrement alors qu'une douleur folle vient se propager dans mes membres. Il reprend alors la parole “Je ne suis pas prêt à t’accorder une seconde chance … Je suis peut-être trop jeune pour toi après tout.“ Mais putain de merde ! Qu'est ce que son âge vient foutre la dedans, J'ai pas non plus la cinquantaine passée non ? Je le regarde me levant, ne le quittant pas du regard, passant machinalement ma main dans mes cheveux, les glissant en arrière, Je le regarde alors que rapidement ne me laissant pas reprendre, il reprends la parole“ Je ne veux pas que tu t’attaches à moi, tu comprends, je veux que tu passes à autres chose ! Tu comprends. Je refuse que tu m’aimes, je ne veux pas … Alors essaye. Trouve toi quelqu’un de plus âgé, pourquoi pas celui qui m’a servit de remplaçant …Les larmes coulent et pourtant J'ai tout fais pour les retenir, J'ai tout fais pour rester forte cette fois ci mais s'en ai trop. “Savannah ! Arrête de me regarder comme ça, et écoutes moi !“ Non, Non, c'est fini Adriel, Je ne t'écoutes plus ! Je tourne en rond, marchant rapidement sur place, faisant les cents pas, éclatant en sanglots, me retournant vers lui, à bout, à bout de force, à bout de voir mon coeur se briser encore et encore, J'en ai assez, Je n'en peux plus. Je me rapproche de lui, le fixant, le regard humide et noir cette fois ci. « Putain Adriel merde ! Je sais que J'ai déconné et Je dois être puni, rassure toi çà marche parfaitement là ! Et Arrête de me parler de ton âge, J'en ai strictement rien à foutre de ton âge, tu crois que Je serais tombée amoureuse de toi si cet âge me posait problème ? Non alors réfléchis merde! ». D'accord quand Je suis énervée les insultes fusent rapidement mais là, Je viens d'être brisée sur place, Je le force à reculer le plaquant à l'arbre derrière lui prenant son visage entre mes deux mains, le forçant à me regarder. « Tu veux que Je te dise ? Rien que de me voir là encore devant toi c'est une preuve ! Tu me descends depuis plus de deux heures et Je suis encore là merde ! ». Je respire de plus en plus rapidement les larmes coulant. « J'aurais du te retenir, te dire que tu es seul que j'aimerais. T'embrasser, et te demander de ne jamais me quitter. Te prouver à quel point mes sentiments étaient forts, ne pas te tromper et oser crier au monde entier à quel point je pouvais t'aimer. Mais au lieu de sa, je t'ai laissé partir sans rien dire... Plus tu t'éloignais, plus un trou se formait dans ma poitrine, les larmes coulaient. J'avais l'impression qu'on m'arrachait le coeur! Mais je ne faisais rien, je te regardais partir. Depuis, rien ne t'efface.. pas même le temps!. Et chaque jours, je regrette d'avoir laissé notre amour s'enfuir... » Je le fixe dans les yeux, les larmes se stoppant net, me rapprochant de lui déposant alors mes lèvres contre les siennes, mêlant rapidement ma langue à la sienne, Je ne sais plus ce que Je fais mais ce baiser me fais totalement frisonner, mon corps s'unis au sien, et mes mains remontent dans sa nuque, puis ses cheveux. Je m'écarte finalement le regardant, passant le bout de mes doigts sur mes lèvres comme pour m'imprégner de ce baiser. « Et le pire là edans c'est de de voir à quel point mon bonheur dépend de toi.. C'est horrible d'avoir aucune raison d'avancer, et de se forcer à sourire pour ne pas pleurer. C'est atroce de se dire que jamais tu ne reviendras à présent et surtout de me dire que Jamais Je n'aurais cette seconde chance... ». Je le fixe en reculant doucement, séchant mes larmes, soufflant calmement, mon coeur s'emballe de plus en plus et Je pose une main sur ma poitrine, le regardant. « Tu vois, ce soir, Je viens de comprendre un truc, Je n'aurais Jamais du recevoir ce nouveau coeur, parce que même avec un nouveau coeur, il souffre autant. ». Je ferme ma veste de survêtement, reculant encore heurtant un arbre, et baissant le regard. « Tu peux m'éloigner de ta vie autant de fois que tu voudras, ca ne changera rien, Je m'enfous des autres, Je le découvre trop tard mais c'est ainsi comme toi c'est toi que Je veux, le seul et l'unique et çà ne changera pas. ». Je laisse une larmes couler avant de tourner les talons commençant à marcher, un peu perdue dans cette grande forêts, habitée par les loups, Je pourrais me faire dévorer là que Je n'en aurais strictement plus rien à faire...Je suis brisée.

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Une conversation banale ou comment briser le cœur d’une femme ! Rien de plus simple apparemment. Embarrassant. Chiant. Blessant, pour elle … Je crois que si j’ai bien étudié les femmes depuis une vingtaine d’année, je sais qu’elles sont butées. Et que quoi que je lui dise, elle ne m’écoutera pas. Si elle m’aime, elle fera tout pour me récupérer quoi que je dise, quoi que je fasse. Elle se créera toujours ce petit brin d’espoir, cette petite lumière qu’elle n’éteindra jamais, pensant à chaque seconde qu’il y a un moyen de raviver la flamme. J’ai toujours évité les histoires de ce genre, fuyant dés que je me sentais trop encerclé par les sentiments. Mais là, je n’ai aucunes issue de secours, je ne vais pas fuir la ville ni même le pays à cause de l’amour que me porte la jeune femme. Je vais être obligé d’assumer cet amour à sens unique, porter son poids sur mes épaules, essayer de lui faire le moins mal possible. Mais c’est tout simplement impossible ! Savannah s’est levée, elle fait les cents pas devant moi, jouant nerveusement avec ses cheveux. Sa main tremblante ma fait mal au cœur, elle se met à crier, disant que mon âge n’a rien à foutre dans l’histoire. Elle a bien raison c’est une excuse comme une autre, pour la faire réagir, je ne sais pas. Je me relève, pour lui faire face, je n’aime pas être assis par terre comme un gamin à qui on ferait de remontrances. Elle pleure, je soupire. Plus j’entends ses larmes, plus mes soupires sont profonds. Insupportable. Savannah me pousse avec sa petite force de mouche contre l’arbre, je ne résiste pas. Ses mains sur mes joues, elle m’oblige à la regarder droit dans les yeux, comme si elle tenter de m’atteindre au plus profond de moi-même. Oui, je n’arrête pas de la descendre … Mais qu’elle me comprenne aussi, c’est trop facile d’agir comme elle le fait ! Ce qu’elle ajoute, me déprime. Oui car je vois à quel point elle peu tenir à moi, et pour une fois c’est moi qui ait peur. On ne sait jamais jusqu’où les humaines sont capable d’aller pour quelqu’un qu’elles aiment. Elle continue de parler, c’est à peine croyable, à croire qu’elle ne respire pas ! Je n’ai pas le temps de faire le moindre geste, Savannah approche son visage du mien, ses lèvres frôlent les miennes, un baiser remplis d’amour m’est offert par la jeune sans que je ne puisse y mettre fin. Ma main s’est posée sur sa taille à ce doux contact. Ses mains dans les cheveux, je ne sais pas quoi faire. Je ne veux pas la repousser, je n’en ai pas envie, mais je ne veux pas lui faire avoir de faux espoirs. J’entends son cœur qui s’emballe au fur et à mesure qu’elle reprend la parole …

“Ton …“ Je n’ai même pas le temps de finir ma phrase. Elle continue dans sa lancée. Me jetant des paroles en pleine gueule. Prend toi ça gros con ! Et ça ! Qu’est ce que vous voulez que je réplique après des phrases pareilles. Je suis là, contre mon arbre, incapable de dire le moindre mot de peur que son cœur n’explose. Elle s’en fou des autres, elle me veut moi. Horrible. Vraiment atroce. Je la regarde partir, n’ayant pas la force la rattraper. J’ai besoin de me remettre de mes émotions là. J’entends encore ses pas, si elle est en danger je le saurais alors autant rester là réfléchir. Calmement. J’agrippe mes cheveux, laissant quelques mots peu charmants s’échapper de ma bouche. Conneries. Une bonne demi-heure plus tard, je bouge enfin. C’est comme si mes pieds s’étaient scellés au sol. Tout en sortant de la forêt j’attrape l’objet métallique dans ma poche, compose un numéro. Ca sonne. “Ouais Henry … Non ça pas tellement là. Tu crois qu’on pourrait se voir dans la soirée… Ah. Oké. A plus mec.“ Je raccroche, déçu, remettant mon téléphone dans la poche arrière de mon jean. La ville est bruyante, les voiture klaxonnent sans gène alors qu’il doit être bientôt minuit. Les américains n’ont donc aucuns sens du respect. Savannah vient de gâcher ma soirée en quelque sorte. Je prends un taxi, pour faire comme tout le monde. Aucune envie d’utiliser ma super vitesse aujourd’hui ! Sans vraiment y faire attention, j’ai donné l’adresse de la demoiselle au chauffeur. Il s’arrête devant un immeuble gigantesque. Je paye, sors de la voiture jaune et regarde l’édifice. Hall d’entrée, le portier me laisse monter il me connait. Mon doigt appuie sur le bouton numéro douze. Quelle idée d’habiter aussi haut. Une fois devant la porte de Savannah, je sonne. Soucieux, j’aimerai savoir si elle est bien rentrée chez elle. Aucune réponse. Je pousse la porte d’entrée, entrouverte, l’inquiétude monte. J’entre en trombe dans son appartement, je cherche dans les pièces à proximité de l’entrée, avant de retrouver la jolie brune devant la télé, un pot de glace dans une main une petit cuillère dans l’autre. Comme dans les films ! Elle m’a vu, mais elle ne dit rien. Ne me regarde même pas. Je passe une main dans mes cheveux, avançant vers le canapé beige que je connais si bien. Je m’assoie à côté d’elle.

“Ta vie ne dépend pas de moi Savannah et tu le sais … Tu n’as pas le droit de dire une chose pareille.“ Mon ton est resté doux, je la regarde, ses yeux rougis me font mal. Je me racle la gorge. Remettant une de ses mèches de cheveux en place. “Des hommes ils y en a pleins d’autres ! Il suffit que t’ouvres les yeux, ne te focalise pas sur moi … Je suis loin de l’homme parfait.“ La demoiselle semble de plus en plus triste, des larmes de remettent à perler sur ses joues rosées. Je soupire, tout en la prenant dans mes bras. La serrant contre moi comme pour la rassurée. “Arrête … Calme toi… calme toi et parlons tranquillement. Sans cris, sans pleurs.“ Je frotte son dos, avant de la regarder dans les yeux. Un sourire rassurant sur les lèvres.

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“Arrête … Calme toi… calme toi et parlons tranquillement. Sans cris, sans pleurs.“

« Je..tu n'étais pas obligé de venir ici...mais c'est bien que tu sois là... »

. J

« Je sais que tu ne m'aimes pas, et que Jamais on ne sera à nouveau ensemble...Je...vais devoir me faire à cette idée... ».

« Tu sais, tout le monde dit que c'est lorsqu'on perd quelqu'un qu'on se rend compte de l'importance qu'il avait, avant Je n'y croyais pas, Je comprends mieux ce dicton maintenant... ».

« Je vais me goinfrer et devenir obèse, il est beau mon avenir non ? »

« On ne sera plus ensemble...mais...on peut au moins être ou tenter d'être amis ? Je veux pas que tu sortes de ma vie Adriel... ».

« Tu restes là ce soir ? Je...Je veux pas être seule et t'inquiètes, Je te violerais pas... ».

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Je ne sais pas si c’est une bonne idée d’être allée chez elle. Mais j’avais besoin de savoir … L’inquiétude et moi ça ne fais pas bon ménage. Je suis capable de me monter la tête pour pas grand-chose, et finalement je prends peur alors qu’il n’y en a même pas la peine. Tout ce que m’a dit Savannah m’est resté en mémoire, je n’arrive pas à oublier cette vague de sentiments qui m’a littéralement submergée. Elle m’a lâché ça d’un coup, par colère, par envie. Par besoin. Je suis perdu, parce que je ne sais plus comment réagir par rapport à elle. La rancœur que j’éprouve à son égard ne disparaitra pas comme ça en un claquement de doigt. Trop rancunier sur les bords. Mais l’avoir vue dans un tel état m’a complètement chamboulé. Ce qui est peut-être dut au fait que j’ai tenue à elle pendant ces quatre mois. Quatre mois gâchés en une soirée, du gaspillage, prise de tête. La demoiselle dans mes bras, je soupire à sa remarque. Bien sur que si, j’ai bien fait de venir.

“J’avais peur qu’il te soit arrivé quelque chose …“ Dis-je d’un ton bas. Véridique ! Il n’aurait plus manqué que ça, je m’en serai voulu une bonne partie de mon existence si elle n’était pas rentrée entière de ce bois. Savannah reprend la parole tout en se levant, pour aller contempler la vue qu’offre son appartement. Elle semble avoir compris, que elle et moi, ça ne se recollerai pas. Mais à en entendre son intonation, je doute qu’elle lâche l’affaire de si tôt. Au moins pour ce soir, elle n’a plus envie de pleurer, et je n’ai plus envie de subir ses larmes. Trop d’émotion en une seule soirée ! La phrase qu’elle ajoute sur le dictons connus d’un bon nombre de personne me fait réfléchir. Elle a raison … C’est toujours dés que l’on perd, ou dés que l’on abandonne pour ma part, la personne qui comptait le plus pour nous qu’on se rend compte à quel point on pouvait l’aimer. Je baisse la tête, essayant de reprendre mes esprits. La jolie brune revient prés de moi, je la regarde jouer avec une mèche de ses cheveux, j’ai toujours aimé la voir agir comme une enfant, un sourire se dessine même sur mon visage. Ce qu’elle ajoute me fait décrocher un léger rire. Ce qu’elle peut être bête.

“Toi, devenir obèse ? Je ne crois pas. Avec les heures de sport que tu fais par jours !“ Dis-je sur un ton plutôt amusé. Cette fille est une vraie pile sur patte. Toujours en train de bouger, à vouloir aller faire un footing même à deux heures du matin. Besoin d’une dose de sport par jour, comme un camé aurait besoin de sa dose d’héroïne. Elle replace une mèche de mes cheveux, sa douceur me manque. Je dois l’avouer. Elle ne tient pas à ce que je sorte de sa vie … Ce qui voudrait dire que je lui ferai forcement du mal. Rester ami avec une personne qu’on aime ce n’est jamais bon. Les séries télévisées le montre tous les jours ! La réalité n’est pas comme ce qui se passe à la télé. Je ne dis rien, me contentant de la regarder. C’est que je fais dans le luxe, elle est loin d’être désagréable à contempler ! Elle zappe, tout en me demandant si je reste cette nuit, prétextant qu’elle ne tient pas à rester seule. Ajoutant au passage une petite touche d’humour. Je souris.

“Si tu ne veux pas que je sorte de ta vie, je ne le ferai pas.“ Je lui souris, sincèrement. Me calant un peu mieux sur son canapé. Les yeux rivés sur la baie vitrée, je contemple Chicago de nuit. L’esprit ailleurs. Mes doigts se posent sur mes lèvres, comme si je me rappelais le baiser qu’elle m’avait offert quelques heures auparavant. Je soupire doucement, reportant mon attention sur la jeune femme. Je me masse la nuque, me rendant compte que je n’ai toujours pas répondu à sa dernière question. Difficile comme réponse. Je pourrais très bien partir et m’assurer que demain tout aller bien pour elle en passant un simple coup de téléphone. Ou alors je reste, avec la quasi certitude qu’elle risque de tenter quelque chose cette nuit. Ce qui me déplairait à moitié je dois dire, car je ne sais pas comment je réagirai. J’ébouriffe mes cheveux, me mordant la lèvre inférieure, gêné.

“C’est ok pour cette nuit. A condition que tu ne m’obliges pas à manger cette glace avec toi… Et que tu ne me violes pas comme tu l’as promis. “ Je lui offre un sourire chaleureux. Cette fille est incroyable.

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Bon, Je réussie à ma calmer peu à peu et ce n'était pas chose facile, bon sang, quelle soirée, et dire que J'aurais pu rester tranquille chez moi, non évidemment, J'ai du partir dans cette forêt, en plus Je savais que c'était pas le genre d'endroit à fréquenter pour une fille de ma corpulence, seule, en plus, Adriel m'avait dit de me méfier à plusieurs reprises, mais évidemment, Je n'en fais qu'à ma tête. Je souffle en y repensant, d'un coté, même si ses sentiments ne sont pas semblable aux miens, Je suis heureuse, parce qu'il sait exactement ce que Je ressens, et même si Je prétends me résoudre au fait que Jamais nous ne reformerons un coupe, Je garde au fond de moi l'espoir que ce sera à nouveau le cas. Il me regarde, comme s'il détaillait mon visage, Je souris, jouant un peu gêné avec mes cheveux, Je sais qu'il aime quand Je fais çà parce que quand on était ensemble Je le faisais souvent...J'espère qu'au fond de lui un Jour il pourra me pardonner et qu'on reformera un duo comme avant même si honnêtement “Toi, devenir obèse ? Je ne crois pas. Avec les heures de sport que tu fais par jours !“ il me dit çà sur un ton plutôt amusé, J'hausse un sourcil en souriant, et oui, Je fais énormément de sport quand on était ensemble et çà n'a pas changé...replaçant tendrement une mèche de cheveux en place, Je le regarde, les yeux brillants, J'ai toujours aimé être tendre et douce avec lui, pourtant d'habitude ce n'était pas vraiment mon genre mais avec lui c'était différent, Je continue de le fixer alors que ma tête repose contre le rebord du canapé. Alors que regarde un peu par la baie vitrée, m'imprégnant de la vie, il reprend la parole, “Si tu ne veux pas que je sorte de ta vie, je ne le ferai pas.“ Il me sourit alors sincèrement, et mon coeur, recommence à battre plus rapidement J'ai presque envie de pousser un cri de soulagement, Adriel ne faisant plus partie de ma vie ? Non c'était inimaginable et Je sais que Je ne l'aurais pas supporté. Il passe alors ses doigts sur ses lèvres, Je souris en coin, s'il se rappelle de notre baiser d'avant c'est plutôt positif non ? Je lui demande alors s'il reste avec moi cette nuit d'une parce que J'en ai envie et de deux parce que Je ne veux pas être seule après tout çà et que sa présence à mes cotés la nuit avait toujours le don de m'apaiser...Je souris, en coin alors qu'il reprend la parole. “C’est ok pour cette nuit. A condition que tu ne m’obliges pas à manger cette glace avec toi… Et que tu ne me violes pas comme tu l’as promis. “, Je ris légèrement, me levant posant les deux mains sur ma taille. « Ouh t'en fais pas, Je vais retenir mes pulsions pour ce soir, fait comme chez toi, Je vais le doucher Je reviens rapidement ». Je souris déposant légèrement mes lèvres sur son front, regagnant ma salle de bain, avant d'entrer dans la douche, laissant les gouttes chaudes glisser sur mon corps, Je glisse le long de la paroi fermant les yeux, repensant à cette soirée, ce moment de tranquillité m'apaise rapidement, Je soupire avant de terminer de me laver, sortant, les cheveux mouillés retombant sur mes épaules. J'enfile un débardeur blanc, et un petit shorty noir en dentelle, me coiffant rapidement les cheveux les laissant à l'air libre, Je ressors alors, dans la même tenue, toute façon, Je vais pas dormir en combinaison de ski. Je reviens près de lui me posant à ses cotés, en souriant. « Si ma tenue est trop...légère, Je crois qu'il me reste une combinaison de ski de ma mère encore.. ». Je ris légèrement, en le regardant. Instinctivement mes doigts filent sur sa Joue, que Je caresse amoureusement. Je finis par me retourner vers lui, me rapprochant un peu. « C'est important pour moi que tu sois resté... ». Je souris avant de prendre sa main, éteignant le téléviseur, et allant dans la chambre, J'ai besoin de m'allonger après toutes les émotions de la soirée. Je m'allonge sur le coté alors qu'il se rapproche aussi de moi. Je le fixe dans les yeux, embrassant timidement le bout de son nez me reculant, posant ma tête sur mon oreiller, détaillant chaque détail de son visage. Son bras tendu vers moi, Je l'effleure du bout des doigts, Je ne calcule aucun de mes gestes, J'ai simplement besoin de tendresse ce soir, sans que cela ne devienne sexuel...Waouh c'est moi qui ai dit çà ? Je me rapproche alors de lui, collant mon corps au sien, le regarde, un peu anxieuse. « J'ai simplement besoin de tendresse ce soir...rien de plus...Je..c'est tout... ». Je bégaye légèrement, alors que mon front se colle au sien et que mon index contourne ces lèvres, à ses cotés Je perds le contrôle de tout, cet homme a un effet de dingue sur moi et le pire c'est que J'aime çà. Adriel après ma greffe a été ma bouffée d'oxygène et çà l'est encore d'ailleurs. Je suis irrémédiablement amoureuse et ce n'est pas prêt de changer.

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Mauvaise idée mon grand ! Rester ce soir avec elle … Tu es fou ou quoi ! J’ai l’impression d’être incapable de réfléchir correctement, de peur de la voir s’effondrer une nouvelle fois. Il ne manquerait plus que ça, qu’elle se remette à pleurer et qu’elle me fasse une crise cardiaque. Je soupire, légèrement déçus par mon choix. La jolie brune me répond affirmativement, avant de me dire qu’elle s’absente quelques temps. Une douche, ok. Elle pose ses lèvres sur mon front, je ne relève pas, la regardant s’éloigner à grand pas. Comme si elle était pressée. Je souris. Faire comme chez moi ! Pas de soucis ! J’attrape la télécommande, zappant. C’est incroyable toutes les conneries qui peuvent passer dans cette boite géante. Les yeux rivés sur l’écran, je me surprends à ricaner bêtement devant une émission. Les gens sont prêts à tout pour de l’argent. L’eau de la douche ne parvient plus à mes oreilles. Je joue avec mes cheveux, patient. Mes yeux se posent sur Savannah alors qu’elle arrive prêt de moi habillé assez légèrement, c’est le cas de le dire ! Un débardeur blanc, assez moulant et un shorty noir… Eh bah, elle ne fait pas les choses à moitié ! Mes yeux la détaillent, un petit haut-bas, haut-bas, la bouche légèrement entrouverte. Les femmes savent comment faire pour attirer le regard des hommes. Elle s’assoie à coté de moi, ce qu’elle dit me fait légèrement rire. Ses doigts effleurent ma joue.

“Non comme ça c’est très bien …“ Soufflais-je. La jeune femme ne perd pas une minute, elle ne se pose. Elle m’attrape par la main me trainant quasiment dans la chambre, je ne résiste pas. Elle s’allonge sur le lit, je contemple un instant sa jolie chambre. Rien n’a changé. Tout est à sa place, comme la dernière fois que je suis venu ici. Je me mets également sur le lit, à coté de la jeune femme. Elle me regarde avec tendresse, un bisou sur le bout de mon nez. Amusé, je lui souris. Tout ses gestes me gêne, légèrement, ce n’est pas une chose à faire avec son ex. Pourtant je ne dis rien, je ne me révolte pas, je ne la repousse pas ! « J'ai simplement besoin de tendresse ce soir...rien de plus...Je..c'est tout... » Hm. Je soupire, involontairement. Je ne suis pas sure d’être ne mesure de lui apporter cette tendresse. Pas que je n’en ai pas envie … Enfin … Je n’en sais rien. Trop de questionnement. Son front se colle au mien, mon regard bleu dans ses yeux noisette, ses doigts dessinent le contour de mes lèvres. Les yeux fermés, je profite de sa douceur. Ca doit être ça mon problème trop accro à ce genre de geste, qu’ils viennent de mon ex ou autre. Ce soir j’ai comme oublié cette rancœur que j’éprouve à son égard. Mais me connaissant elle serait capable de ressortir à n’importe quel moment. Une main dans mes cheveux, je regarde Savannah qui n’a toujours reculé son visage du mien, je suis capable de sentir son souffle chaud sur mes lèvres. Les yeux rivés sur les siennes, je la regarde à nouveau dans les yeux. Son cœur s’accélère, je n’aime pas ça. C’est synonyme d’excitation non ? Je m’éloigne légèrement d’elle, sa main et toujours posé sur mon épaule.

“Je ne suis pas sûr que ce soit une bonne idée …“ Je lui adresse un fin sourire, gêné. “Après tout ce que tu m’as dit … Je ne pense pas que je suis la meilleure personne pour ce genre de chose. Je ne veux pas te faire de mal tu comprends.“ Qu’elle ne se remette pas à pleurer ! Ca risque de m’énerver plus qu’autre chose. Je la regarde, ne sachant pas quoi faire, ni même quoi dire … Tout ce que je trouve à dire c’est un soupir. C’est bien beau d’avoir besoin de tendresse, mais la connaissant, je ne veux rien tenter. Si elle en veut elle a intérêt à venir la chercher, parce que je ne ferai rien. C’est trop risqué. Imaginez tout les faux espoirs qu’elle peut se faire ! Et je crois qu’elle doit s’en créer un petit peu … C’est obligé. Je repose mon regard dans le sien.

“Non, ne me regarde pas comme ça s’il te plait.“ Avec son air de chien battu. Comment résister !

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“Je ne suis pas sûr que ce soit une bonne idée …“

“Non, ne me regarde pas comme ça s’il te plait.“

« De le tendresse, c'est tout, et ne t'en fais pas pour mon coeur, Je crois qu'il commence à être rodé... ».

« Tu sais au fond de toi que tu veux m'offrir cette tendresse mais tu as peur de le faire, alors ne t'en fais pas pour moi s'il te plaît... »

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La plus grande faiblesse de l’homme, les femmes. Je crois qu’il n’y en a pas d’autres, l’alcool, la drogue, ne sont que de vulgaires substituts. Les femmes elles sont plus que ça, plus puissantes, plus envoutantes, pire qu’une drogue, pire qu’une religion. Il n’y aurait sans doute pas d’adjectifs assez forts pour les qualifier. Elles sont en mesure de nous offrir tout ce qu’on désire, mais aussi en mesure de nous le reprendre en un claquement de doigts. Capable de nous faire rêver, chanter. Nous obligent à danser même si l’on se prétend mauvais, et grâce à elles on apprend à danser. La danse de la vie. Le monde ne serrait rien sans ces femmes, nous tournerions en ronds, perdus, anéantis … Même si certains préfère la gente masculine, nous avons tous eu besoin nous avons tous besoin des femmes. C’est la vie ! Bien que Savannah ne soit pas celle que j’aime, elle arrive à me faire prendre un autre chemin, celui de l’envie, du désir, de la contrariété également. Regardez, juste avec son regard de braise elle arrive à ma faire baisser toutes les barrières que j’avais construite en arrivant ici. Aucune solidité alors. Nous sommes faibles à cause d’elles.

Elle soupire, se redresse avant de se mettre à califourchon sur moi. J’entrouvre la bouche m’apprêtant à parler, mais aucuns sons ne daignent sortir. Ce n’est pas tout les jours qu’une fille en petite tenue se met sur moi de cette façon, une belle femme qui plus est ! Ses deux mains sur mon torse, je la regarde sans bouger, mes mains se sont mises comme par réflexe sur sa taille. Sa tête dans ma nuque à présent, je sens son souffle chaud caresser ma peau, agréable. Elle me regarde à nouveau, ce qu’elle dit est à moiti vrai et à moitié faux. Je veux lui offrir de la tendresse, juste pour cette nuit, un cadeau en quelque sorte. Mais en même temps je n’en ai pas envie, peur de lui faire du mal … Oh, et après tout, elle m’en a fait aussi. Son doigts sur mes lèvres une nouvelle fois, elle me cherche. Je caresse sa joue tendrement, sans sourire, mon regard planté dans le sien. Ses lèvres viennent frôler les miennes, ma main se balade dans ses cheveux un instant, laissant mon souffle caresser ses lèvres rosés. Quelques secondes plus tard ma langue se mêle à la sienne, tendrement, je lui offre un baiser. Après tout ce n’est pas grand-chose ! Ses bras encerclent ma nuque, je ne romps pas le baiser, y prenant gout. Mes mains se serrent sur sa taille, à ma grande surprise la jeune femme ôte ma chemise, je me laisse faire, incapable de réfléchir. Ses mains sur mes épaules, je l’allonge sur le lit. Reprenant enfin conscience je me décolle d’elle.

“Tu vois … Je ne veux pas que ça tourne comme ça.“ Je passe mon bras derrière sa nuque, pour qu’elle vienne se blottir contre moi, c’est tout ce que je suis en mesure de lui offrir. Un peu de réconfort. Je regarde devant, telle une statue. Mes doigts dans ses cheveux. Ca n’ira pas plus loin, par respect pour elle et pour ma conscience. Je ne suis pas ce genre d’homme à me faire une fille différente chaque soir. Quoi que.. Tout dépend. Non, bien sur que non. Je soupire, écoutant les battements de son cœur plus réguliers que tout à l’heure. Elle semble s’être apaisée, peut-être qu’elle dort. Mais j’en doute.

“Je ne veux pas te te blesser … je te ferai du mal et tu le sais.“

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Je ne veux pas que le situation m'échappe elle ne doit pas m'échapper de toute manière cela n'apporterais rien de bien qu'on couche ensemble là, et Je ne veux pas que çà se passe parce que J'aurais voulu le faire si sa réponse à l'appel de mes sentiments aurait été positif mais ce n'est pas le cas, alors un minimum de tendresse pour ce soir me suffira amplement. Je sais que ma position là à califourchon sur lui est plus que suggestive, mais J'ai simplement besoin d'avoir ce contact avec lui, ses mains sur mon torse, J'attends une réaction de sa part, il me regarde, la bouche légèrement entrouverte, est ce que moment lui plaît après tout ? Je caresse ses lèvres du bout des doigts pour finalement venir les frôler avec mes lèvres, Je ferme les yeux soupirant presque de bonheur alors que ses deux mains viennent glisser dans mes cheveux, J'aime ce moment, J'aime sentir ses mains se faufiler dans ma chevelure brune, Je ne quitte pas son regard, son souffle se pose contre mes lèvres alors que mes miens se posent dans sa nuque, Je soupire presque savourant ce contact avec lui, mes doigts le caresse doucement, sa nuque, son cou, remontant dans ses cheveux, que Je caresse avec plus d'insistance cette fois-ci, et finalement, il remonte légèrement, Je colle ma poitrine contre son torse et là sans contrôler ma langue vient frôler ses lèvres, et doucement sa langue s'entremêle à la mienne avec douceur et sensualité, Je prolonge ce baiser sans grande hésitation, gémissant légèrement contre sa bouche. Ses mains se posent alors aux creux de ma taille, Je me cambre légèrement, sentant les frissons parcourir le long de ma colonne vertébrale, doucement Je glisse mes doigt sous son thisrt blanc, J'ôte alors délicatement sa chemise la laissant retomber au sol en le fixant dans les yeux, ses mains glissent sur mon épaule, il m'allonge alors sur le lit, Je le regarde les yeux brillant alors que doucement il finit par se décoller de moi, Je ferme les yeux en soupirant. « Tu vois … Je ne veux pas que ça tourne comme ça. » Je le regarde, légèrement déçue, son bras se pose derrière, alors que Je viens me blottir contre lui, Je regarde son torse, ne le regardant pas, ne voulant pas l'affronter, ses doigts caresse doucement mes cheveux, Je ferme les yeux, respirant doucement alors qu'il reprend la parole. “Je ne veux pas te te blesser … je te ferai du mal et tu le sais.“. Je soupire me retournant vers lui avant de reprendre. « Me blesser ? Arrête, tes paroles ce soir ont été blessantes, véridique mais blessante, mais ce moment celui qu'on été entrain de vivre n'avait rien de blessant » [/b]Mon ton est plus froid cette fois-ci. Je me lève, m'avançant vers la fenêtre regardant par cette dernière avant de me retourner m'adossant à celle-ci. [b]« Tu sais, Je l'ai l'impression que J'aurais beau faire ce que Je veux, finalement rien ne sera Jamais assez bien pour te satisfaire ou pour mériter un signe de ta part. ». Je suis lassée, J'en peux plus, Je veux qu'il parte, Je veux être seule, Je pars dans le salon il finit par me suivre rapidement me demandant pourquoi Je réagit ainsi. Je le regarde « J'en ai marre Adriel, J'ai fauté mais Je mérite plus d'égard, Je te demandais pas la lune ce soir, mais apparemment si, tu sais quoi, pars va y va t'en sort de chez moi, sors tu m'entends ! ». J'ouvre la porte lui lançant un regard noir, J'en peux plus, tout aurait pu finalement bien se passer ce soir mais non c'était trop lui demandé, il ne se fait pas prier et quitte mon appartement un peu décontenancé, Je claque la porte, cognant ma main dedans avant de glisser contre la porte en larmes, ramenant mes genoux vers moi, calant ma tête dans mes mains, pleurant, seule. Je crois que J'ai définitivement tout perdu ce soir.

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