......................... MESSAGES : 511 AVATAR : Kristen S. ENVIE(S) : D'une nuit sans cauchemars... GOUTTES DE SANG : 306
More & More ÂGE: 20 ans *RP & PERSO'*FAN DE: : TAUX DE CRIMINALITÉ: (10/100)
Sujet: Whataya want from me || Henry Mar 26 Oct - 0:36
There might have been a time When I would let you step away I wouldn't even try But I think you could save my life
On m'avait refilé un sujet... Encore un bien loin du centre ville, de l'animation. Comme si on cherchait à me mettre sur le banc de touche. J'en devenais littéralement malade ! Ca me faisait un mal fou de me dire que ce qui me plaisait le plus, mon travail, était ces dernier temps ce qui me tracassait comme jamais. J'avais même hésité à en parler avec Mike, qui je le savais bien, aurait pu me comprendre sans pour autant s'empresser d'aller le raconter aux collègues, comme une véritable petite commère. Mais très vite je m'y étais résignée, préférant garder mes distances avec lui. Il restait mon ex petit-ami, celui qui m'avait trompé et donc trahi. J'avais bien vu son petit manège, qui consistait à se rapprocher de moi. Il cherchait à obtenir ce qui semblait être un pardon, et je n'étais pas prête de le lui accorder. Quoique... En y réfléchissant, je me demandais bien ce qui m'en empêcherait. Et s'il disait vrai ? Et s'il était prêt à m'aimer comme je le méritais ? Personne d'autre ne convoitait mon coeur comme lui... Surtout pas celui qui faisait s'emballer le miens. Alors... Non, je secouais doucement la tête et me concentrais sur la route. Car oui, j'étais au volant de ma voiture, et je roulais depuis une bonne demi heure déjà, en pleine nuit. J'étais partie tard, après avoir terminé un papier pour le lendemain. Je ne voulais pas perdre de temps, et devait me rendre dans un village voisin pour le week-end, afin de couvrir un événement que j'aurais de moi-même jugé des plus ennuyant, mais auquel j'étais contrainte d'assister, si je ne voulais pas perdre mon boulot !
Pour ne pas fatiguer trop rapidement, et conserver toute mon attention, j'avais allumé la radio. Je chantonnais doucement, tapotant mon volant du bout des doigts. Quand une de ses chansons fut diffusée. Aussitôt, ce fut le grand silence dans l'habitacle de la voiture. Je ne disais plus rien, et ne pu retenir plus longtemps un long soupir. La simple idée que cette Maddison puisse jouer là-dessus pour ensuite aller glisser ses mains sur Henry m'écoeurait. Car oui, dans mon esprit j'avais sans arrêt l'image de cette blondasse collée tout contre lui, et ma jalousie était telle que j'avais littéralement l'impression de me consumée toute entière. Brûler de jalousie, c'était craignos, non ? Je trouvais ça pathétique. Trop naïve, je m'étais une fois de plus emballée. Pourtant, je m'étais vraiment montrée prudente au départ. J'avais gardé de la distance, gardant dans un petit coin de ma tête une voix, que je jugeais bien sage, qui ma rappelait qu'ils étaient tous pareils, tous comme Mike. Henry m'en avait-il donné la preuve ? L'autre soir, il m'avait envouté... Il savait que je n'accordais pas facilement ma confiance et là... Il fallait qu'il la rattrape elle. Au moins j'avais reçu le message, il ne pouvait plus en douter !
Trop perdue dans mes pensées, je ne remarquai pas que ma jauge d'essence était bien basse... Et bien évidemment ma voiture finit par me lâcher. Elle s'arrêta, au bord de la route. Et moi je commençai à pester ! L'aiguille venait de retomber, et tout comme mon moral alors que je m'éloignais de la ville. J'étais perdu au milieu de nulle part, car bien évidemment j'avais dépassé depuis longtemps la dernière station service ! Je me maudissais d'avoir été aussi rêveuse ! Retirant les clés du contact, je quittais la voiture en claquant la portière. J'étais sur les nerfs. Je ne manquais pas de récupérer mon sac, que je passais en bandoulière. J'en sortit mon téléphone et constatais que je n'avais pas de réseau. « Mais bordel de merde ! » Je donnais un énorme coup de pied dans la roue de la voiture, rageuse. Soupirant, je passais une main dans mes cheveux. J'étais à bout.
Henry Fitzroy
Admin † Déjanté
......................... MESSAGES : 1100 AVATAR : Ian Somerhalder COPYRIGHT : (c) SO = moi ENVIE(S) : Chasser mes tourments, noyez mes angoisses, appaiser ces douleurs. GOUTTES DE SANG : 929
More & More ÂGE: 5 siècles mon ami! *RP & PERSO'*FAN DE: : TAUX DE CRIMINALITÉ: (65/100)
Sujet: Re: Whataya want from me || Henry Mar 26 Oct - 12:19
La marque de fabrique des Mystic Dolls, la provocation et le scandale, mais qui aurait cru que le scandale pourrait causer la perte de notre groupe ? Eh bien surtout pas moi. Jusqu’au dernier évènement. En effet, la dernière soirée avait tourné au fiasco. Répètion annulée, pour cause de…euh…pour cause de…je ne sais pas gérer les humaines. Qui aurait cru que des humaines pourraient m’affecter autant ? Eh bien si on m’avait averti, j’aurais été le premier à ne pas y croire. Maddi’ refuse de m’adresser la parole, alors m’offrir son sang je n’en parle même pas, Kristy quand à elle a disparu de la circulation. Me voila dans de beaux draps ! Voila pourquoi depuis quelques jours je suis les moindre faits et gestes de Kristy, tel un chasseur pistant sa proie, je passe mon temps libre à suivre la jeune femme dans les rues de Chicago, cherchant une excuse pour venir lui parler, mais jusqu'à présent aucune situation ne c’est présentée, ou alors manquerais je d’un certain courage pour l’affronter ? Cette nuit la, Kristy s’aventurait vers la sortie de la ville, moi sur le bord de la route, à travers les ruelles et les bois je courais, pistant sa voiture. Jusqu’au moment ou celle-ci s’arrêta au beau milieu de nulle part. Super la voila mon occasion tant attendue ! Elle semblait en panne sèche, essence ou voiture usagée ? Peu importe l’essentiel c’est que la au beau milieu de nulle part elle serait contrainte de m’accorder un peu de temps, elle ne pouvait pas me fuir. Kristy descendit de sa voiture et tenta d’appeler un dépanneur ou quelqu’un d’autre que sais je ? Mais elle semblait ne pas pouvoir, plus de batterie ? Plus de réseau ? Je saisissais ce coup de chance en m’avançant doucement derrière elle. Celle-ci donna un bon coup de pied dans sa voiture en jurant « Mais bordel de merde ! » ce qui m’arracha un sourire. J’arrivais donc derrière elle et lui lançais sur un ton amusé en posant ma main sur son épaule.
-T’as le don de te mettre dans des sit…
Je n’eus pas le temps de finir ma phrase que Kristy sursauta. Son cœur s’emballa et elle dégagea une forte odeur de peur. Mince, j’avais encore oublié les reactions des humains, je lui avais fait peur. Quel idiot. J’avais oublié moi ! Elle ne perdit pas de temps, son coude s’enfonça avec violence dans mon estomac. C’est à ce moment la que je me dis quelle avait de la chance d’être tombé sur moi, parce que vu sa force elle n’aurait pas fait long feu ! Je posais ma main sur mon ventre en feintant un cri de douleur, enfin, c’était plus de la moquerie qu’autre chose.
-OUTCH..
Je laissais échapper un petit rire lorsqu’elle se retourna vers moi, elle avait du reconnaitre son agresseur ! Je mimais une grimace, déformant ma bouche et plissant les yeux, je me penchais vers l’avant frottant la paume de ma main sur mon ventre.
-quelle force !
Elle ne semblait pas apprécier mon humour. Etais je si mauvais que ça dans ce domaine ? Ou étais ce simplement parce que je n’avais pas usé de correction en m’excusant ? Je lui devais un paquet d’excuses certes mais rire un peu n’a jamais fait de mal à personne ! La jeune femme fronça les sourcils, elle me fixait avec un regard noir. J’enfonçais mon cou entre mes épaules affichant un air désolé, de grands yeux innocents et des lèvres pincées. Je levais mes mains de chaque côtés de mon corps pour indiquer une incompréhension totale. Mais elle ne me répondit pas. Elle se contenta de me tourner le dos et de se mettre à marcher à vive allure le long de la route. Je soupirais et lui emboitait le pas. J’aurais pu me moquer une nouvelle fois de cet agissement ridicule, car vouloir semer un vampire était un acte perdu d’avance. Je lui lançais d’une voix désolée.
-Oooh mais Kristy, fais pas la tête ! Je voulais pas te faire peur !
Elle gardait toujours la même allure et ne me répondit pas. Je la suivais sans mal et ajoutais. -Allez arrête toi tu vas te fatiguer pour rien ! La première station est à des kilomètres d’ici ! Kriiiiisstttttttyyyyyyy répooooooond moi !
Tel un enfant malheureux qui suppliait sa mère en colère de lui adresser la parole. Mais rien ny faisait. Elle était têtue comme une mule ! Alors je continuais à la suivre. Et décidais d’user d’une autre technique. -Bon bah tant pis. J’attendrais que tu es des ampoules aux pieds, que tu t’arrêtes pour te reposer, que tu me crie de m’arrêter. Je faisais de grand gestes avec les bras , ma technique ? Eh bien je l’assommerais de paroles jusqu'à ce qu’elle décide de s’arrêter.
-Je partirais pas … tant pis pour toi… tu sais qu’il y à des loups dans ces bois ? Tu sais que la température descend d’un degré chaque heure ? Tu sais que sur le matin la rosée gêle instantanement les feuilles de ses arbres ? Alors imagine ton joli manteau, eh bah tu va ressembler à un bonhomme de neige. Tu sais le daim c’est fragile, je doute qu’au pressing ils réussiront à ravoir ta veste. Ça va ressembler à du carton, c’est franchement pas agréable le carton, parce que quand tu voudra courir après les stars pour avoir une interview bah c’est pas pratique. Et si tes poches son collées hein ? Si tes poches sont collées tu vas le ranger ou ton carnet ? Dans ton sac ? Ah oui mais si on te vole ton sac ? Oui parce que Chicago n’est pas une ville sure tu sais, chaque nuit la police rescence un grand nombre d’agressions, tu connais les statistiques ? Et puis tu sais les policiers de nos jours ne sont pas assez nombreux pour quadriller la ville, c’est pas un métier facile policier. Bah oui hein, il faut pouvoir gérer le risque, la forme, et puis la vie de famille. En parlant de famille tu veux des enfants plus tard ? Combien ? Tu préfère les filles ou les garçons ? C’est quoi tes prénoms préférés ? Tu voudrais qu’ils deviennent quoi plus tard ? Bah oui c’est important d’assumer leur avenir, c’est pas évident de nos jours.
A supprimer.
......................... MESSAGES : 511 AVATAR : Kristen S. ENVIE(S) : D'une nuit sans cauchemars... GOUTTES DE SANG : 306
More & More ÂGE: 20 ans *RP & PERSO'*FAN DE: : TAUX DE CRIMINALITÉ: (10/100)
Sujet: Re: Whataya want from me || Henry Mar 26 Oct - 13:13
J'avais les nerfs à fleur de peau, j'avais envie de hurler ! Crier un bon coup ne pouvait que me faire du bien, non ? Et puis c'était le genre de chose que je ne pouvais pas faire chez moi, craignant de déranger mes voisins. E loft n'était pas des mieux isolés, alors que là je me retrouvais seule, au bord d'une route déserte, et cela en pleine nuit. Devais-je m'en inquiéter d'ailleurs ? Peut-être... Mais trop en colère contre ma voiture et le reste de ma vie, je ne m'en souciais guère... En réalité je n'en avais strictement rien à faire ! On pouvait m'égorger et me jeter dans le ravin, ça n'était pas une petite journaliste condamnée par son poignet endoloris à rédiger des articles sur des banalités, sans attaches et désespérément seule, du fait d'être hantée par une histoire de coeur douloureuse. Pouvais-je en ajouter une nouvelle à la liste ? Non, je ne devais pas la considérer comme telle ! Je refusais de le faire! J'avais assez donné dans les erreurs en tout genre ! Je ne l'avais donc pas entendu s'avancer derrière moi, tant j'étais focalisée sur ma malchance. Après tout je me croyais seule et j'étais loin de m'imaginer qu'il était dans les parages. Pour moi, Henry devait être entrain d'afficher un large sourire hypocrite à une foule de petites minettes folles amoureuses de lui, si ce n'était entrain de faire l'amour à sa musicienne. Une nouvelle vague nauséeuse s'empara de moi... Néanmoins, elle fut aussitôt stoppée par la surprise. Je sursautai, retenant un petit cri apeuré. Cette fois, je l'aurais reconnu parmi cent autres ! Ca ne m'empêcha pas de balancer mon coude en arrière, le plaçant en plein dans son estomac. J'avais oublié que ma petite force d'humaine n'allait rien lui faire, mais cela me permettait de me défouler... C'était non seulement un réflexe d'auto-défense, mais aussi un moyen d'évacuer toute la rancune que j'avais accumulé à son égard depuis des jours ! Il m'avait laissé imaginer et croire à quelque chose de nouveau entre nous, de sincère et surtout de doux... Quelque chose qui ne blesserait pas. Je m'étais royalement plantée, à cause de lui ! Henry se risqua à une touche d'humour, feintant d'avoir eu mal, et moi j'y répondis par un simple soupir agacé. Il ne m'amusait pas, je n'avais pas envie de rire et encore moins de lui sourire.
Tournant les talons, je décidais de partir à la recherche d'une station service. Il ne me restait que ça à faire: marcher ! Et puis de cette manière, je lui faisais bien comprendre que je n'avais pas la moindre envie de le voir. Mon silence et ma distance ne lui avait pas suffit ? Il était long à la détente. Je l'avais cru bien plus occupé que ça... N'avait-il pas son petit réfrigérateur personnel à dorloter ?! J'en devenais des plus agressive, ne supportant pas cette jalousie qui m'habitait. Il me rendait complètement dingue. Je gardais le silence, refusant de lui montrer la moindre faille. Il avait droit à une façade d'indifférence, alors que je lui tournais le dos. Henry commença à parler tout seul. D'abord il me demanda de ne pas lui faire la tête, suite à quoi je m'empressais de penser : « C'est ça, compte la dessus ! » Si je lui avais fait la tête seulement pour ça, les choses auraient été vite réglées. Pour le coup, c'était bien plus important à mes yeux ! Il n'avait pas voulu me faire peur, tout comme il n'avait pas pensé se foutre de moi de cette manière l'autre jour ? Pfff ! Il m'énervait, et je serrais doucement la mâchoire pour me retenir de lui cracher mon venin au visage. Ca ne l'arrêta... Au contraire, il m'informa qu'il allait continuer ainsi jusqu'à ce que je me décide à parler. Je n'allais donc pas pouvoir m'en débarrasser si facilement !
Il commença à m'assommer de paroles, parlant pour ne rien dire, passant d'un sujet à un autre sans qu'il n'y ait, selon moi, de réels liens logiques. Il faisait naître en moi l'envie de le tuer ! Loups, rosée, bonhomme de neige, daim, interviews, police, gestion, famille... Il semblait prêt à tout passer en revue. Mais lorsqu'il me parla d'avenir et de bébés, je ne pu que me figer sur place. Subitement, je fis demi-tour et relevais le regard vers lui. « Primo, ne me parle pas de boulot, car je sais très bien que tu n'en as rien à faire ! C'est comme le reste, tant que ça ne concerne pas ton petit nombril, tu t'en moques ! Secondo, que j'aille bien ou mal, en sécurité ou non, peu importe. Arrête de meubler une conversation qui ressemble plus à un monologue qu'autre chose, surtout avec des choses qui sont d'une banalité ennuyante à tes yeux ! Tercio, ne me parle plus jamais d'avenir ou de bébés ! » Je ne m'étendais pas sur le détails. Il m'avait touché avec ses questions. Comme si tout cela l'intéressait ! Lui tournant à nouveau le dos, je repris ma marche à pieds, plus décidée que jamais à lui faire lâcher prise.
Henry Fitzroy
Admin † Déjanté
......................... MESSAGES : 1100 AVATAR : Ian Somerhalder COPYRIGHT : (c) SO = moi ENVIE(S) : Chasser mes tourments, noyez mes angoisses, appaiser ces douleurs. GOUTTES DE SANG : 929
More & More ÂGE: 5 siècles mon ami! *RP & PERSO'*FAN DE: : TAUX DE CRIMINALITÉ: (65/100)
Sujet: Re: Whataya want from me || Henry Mar 26 Oct - 13:59
Une réaction de sa part, voila ce que j’attendais. Et elle vint, la jeune femme se retourna pour me faire face, son visage marqué par la colère. Et se défoula sur moi. Ok ma conversation n’était pas des plus intéressantes mais elle l’avait cherché aussi ! Si elle m’avait dit de suite ce qu’elle me reprochait. J’écarquillais les yeux et reculait mon visage en l’écoutant me parler. Alors c’est ça qu’elle pensait de moi ? Un être égocentrique ? Elle n’avait surement pas tord sur ce point, par contre sur elle fait que je ne me souciais pas d’elle…alors ça NON!!! Comment se faisait il qu’elle ait compris cela ? Suis-je définitivement maudit dans mes relations avec les femmes ? Etait je débile ou maladroit ? Je glissais la paume de ma main sur ma nuque laissant passer l’orage Kristy. Il fut bref et violent. Puis elle me tourna le dos et continua sa marche silencieuse. Je la suivais, tant pis, je devais certainement mériter cette colère après la soirée chez moi. Kristy était partie blessée sans me dire ce qu’elle voulait me dire. Avais je fait une erreur en la laissant partir ainsi ? Je marchais à côté d’elle cherchant à croiser son regard mais elle tournait la tête à chaque fois, alors je changeais de côté, mais impossible de la faire me regarder. A chaque fois que je changeais de côté elle fixait un point de l’autre côté, sa tête tournais sans cesse et jamais son regard ne croisait le mien. Un peu vexé je lui dit :
-C’est ça hein.. cache toi Kristy..
D’un bon je me retrouvais face à elle, mais je ne lui bloquais pas le passage non, si elle avait décidé de marcher eh bien je marcherais avec elle. Mais hors de question de contempler son dos. Je marchais donc à reculons face à elle. Mais ce n’est pas pour autant qu’elle posait son regard sur moi. Bien au contraire elle avait le regard fuyant. Le sol semblait être d’un grand secours pour elle car elle ne le quittait plus des yeux. Elle se lasserait avant moi !
-Quoi que je dise tu le contrediras. OK ! C’est pas un problème. Mais tu va devoir me supporter.
Lançais je sur un ton las. J’écartais les bras, haussais les épaules et soupirais avant de reprendre.
-Lève les yeux Kristy ! Lève les yeux et dis moi que tu me déteste ! Lève les yeux et crache moi ta haine ! Lève les yeux mais dis moi ce que je t’ai fais !
Ma voix avait été moins douce qu’avant, plus grave, plus forte, plus autoritaire Comme une invitation au conflit. Je savais très bien que la soirée chez moi était à l’origine de sa colère. Je savais très bien que j’aurais du la retenir. Mais pour lui dire quoi ? Que je suis un monstre qui cède à ces pulsions ? Que je bois toujours du sang humain en échange de parties de jambes en l’air ? C’est sur que ça allait arranger les choses ça ! Le cœur de Kristy semblait s’être acceléré, super j’avais déclanché en elle une certaine émotion, mais laquelle ? Car la jolie brune qui me faisait face semblait aussi vivante qu’une statue de marbre. Je m’arrêtais brusquement et Kristy me heurta. Je restais droit et la fixais avant de laisser échapper un petit rire.
-fallait le dire si tu voulais un calin.
Euh.. humour déplacé la, je crois que ça va saigner ! En même temps si il fallait ça pour la faire réagir et qu’elle me dise ce qu’elle avait sur le cœur je le ferais. J’enroulais mes bras autour de la jeune femme dont les muscles du corps étaient raidis. Le stress ? La colère ? Elle me repoussa violement, je reculais légèrement ne lui montrant aucune résistance. Ma force n’arrangerait rien. Je n’étais pas vraiment surpris par le fait qu’elle me repousse. Alors je me contentais de soupirer.
-ce n’était rien c’est ça ?
Si elle avait décidé de se murer dans le silence, ce n’était pas mon cas. Les yeux brillant et la voix terni par la tristesse je lui avait murmuré cette phrase avant de soupirer. J’aurais ainsi ma réponse, mais surtout une réaction de sa part. Car je sais très bien que Kristy suivra plus sa raison que son cœur. J’avais besoin d’une bonne réaction, qu’elle vide son sac, j’improviserais après, c’est tout ce que je savais faire après tout, me raccrocher aux branches comme je le pouvais. Mais ce coup ci les branches semblaient tellement fragiles….
A supprimer.
......................... MESSAGES : 511 AVATAR : Kristen S. ENVIE(S) : D'une nuit sans cauchemars... GOUTTES DE SANG : 306
More & More ÂGE: 20 ans *RP & PERSO'*FAN DE: : TAUX DE CRIMINALITÉ: (10/100)
Sujet: Re: Whataya want from me || Henry Mar 26 Oct - 14:46
Je ne voulais pas croiser son regard, il en était hors de question ! Je préférais que l'on me crève les yeux plutôt que de me perdre à nouveau dans ses yeux clairs. Ca m'aurait probablement fait moins mal, j'en étais intimement convaincue. Depuis que j'avais dû estomper la douleur suite aux infidélités de Mike, tout ce qui pouvait atteindre mon coeur et toucher de près comme de loin mes sentiments semblait être décuplé. J'avais l'impression de tout prendre avec exagération et mes illusions se voulaient aussi tranchantes que des lames fraichement aiguisée. L'autre fois, on m'avait littéralement coupé avec l'une d'elle. Et si Maddison en avait eu l'occasion, elle aurait volontiers joué avec jusqu'à me trancher et me réduire en vulgaires petits cubes, qu'elle aurait servit à Ashton pour l'apéritif, avec un sourire satisfait et victorieux. Car pour moi, elle avait gagné. Dans notre petite bataille silencieuse et typiquement féminine, animée par la jalousie, c'était elle qui avait finalement obtenu l'attention d'Henry. Moi, je n'avais pas eu d'autre choix que celui de m'effacer, sans que l'on prenne la peine de me retenir. Quand je me risquais à y repenser, j'étais des plus soulagée. Heureusement que je ne lui avais pas parlé ce soir là ! Heureusement qu'il ne savait rien de plus me concernant, car j'échappais ainsi à une terrible humiliation !
Je marchais, sans un mot à son attention... Il n'avait qu'à faire demi-tour, je m'en fichais pas mal ! Je m'efforçais de fuir son regard, alors que lui, luttait pour croiser le miens. Il faisait des allers et retours, sans succès. Jusqu'à ce que je sente un brin d'agacement dans ses intonations. Mon attitude commençait à l'énerver et je m'en voyais ravie ! Je me cachais de lui, il avait bien raison. Tout simplement parce que je ne voulais pas exposer à ses yeux parfaits à quel point j'avais pu m'accrocher à lui, et la violence de ma chute, dès lors qu'il m'avait contrainte à redescendre sur terre, dans la réalité. Cette réalité qu'il ne voulait pas voir lui-même pour le moment, puisqu'il s'entêtait à me suivre. Je lâchai un profond soupir, et continuais à marcher, fixant à présent le sol. Mentalement, je tentais de me calmer, par n'importe quel moyen. Me parler, chantonner, l'insulter... Tout y passait ! Et rien y faisait ! Il voulait que je relève la tête, que je le regarde et lui dise clairement quel était mon problème, ce qu'il avait pu me faire... Comme s'il ne l'avait pas encore compris ! Dès lors qu'il m'avait lancé son regard désolé avant de rattraper Maddison, il avait su que ça ne m'enchanterait guère. Je bouillonnais de l'intérieur, mais me retenais de me jeter sur lui pour le frapper.
Henry finit par se stopper et trois secondes après je lui retrais dedans. Il usait encore de son humour douteux, de décrochant un nouveau soupir. Ses bras s'enroulèrent autour de moi, et je ne perdis pas de temps pour le repousser violemment. Je ne voulais pas de câlin, aucune attention, rien qui pourrait à nouveau me faire tomber dans ses bras et m'affaiblir. Il m'avait eu par l'émerveillement et la bienveillance, je ne voulais pas me montrer si stupide en lui laissant l'occasion de recommencer. Ses derniers mots m'achevèrent pourtant, réveillant un véritable volcan de colère en moi... Il pouvait me fixer avec des yeux ampli de tristesse, me parler à voix basse et paraître abattu, ça n'était pas ça qui allait m'attendrir. Il se foutait de la gueule du monde. Ca n'était rien ?! C'est lui qui me demandait ça ?! Il osait sérieusement me poser une telle question alors qu'il avait retenu l'autre paumée et m'avait laissé partir ?! D'un geste rapide, ma main claqua contre sa joue. Ce fut sec et fort, si bien que ma main chauffait. Mes doigts glacés par ces fraiches températures en étaient désormais endoloris. « Ca, c'est rien comparé à ce que j'ai envie de te faire. C'est rien comparé à ce que je peux ressentir... C'est rien du tout ! » -lançais-je dans un cri de colère. Je me tenais la main et la frottais doucement pour y faire circuler le sang. Tête à présent baissée, j'ajoutais : « Laisse-moi tranquille... Je t'ai dit que j'avais compris, alors pourquoi tu compliques tout ? Pourquoi tu viens me faire encore plus de mal ? » J'avais envie de pleurer, les larmes menaçaient de couler aux bords de mes yeux, mais je les retenais.
Henry Fitzroy
Admin † Déjanté
......................... MESSAGES : 1100 AVATAR : Ian Somerhalder COPYRIGHT : (c) SO = moi ENVIE(S) : Chasser mes tourments, noyez mes angoisses, appaiser ces douleurs. GOUTTES DE SANG : 929
More & More ÂGE: 5 siècles mon ami! *RP & PERSO'*FAN DE: : TAUX DE CRIMINALITÉ: (65/100)
Sujet: Re: Whataya want from me || Henry Mar 26 Oct - 15:35
La jeune femme ne me répondait que par des soupires agacés. Moi tout ce que je demandait c’était une réaction de sa part, qu’elle m’avoue pourquoi elle est tellement touchée par tout ce qui c’est passé. La réaction arriva finalement, avec force, vitesse. Bien que sa petite force d’humaine la gifle qu’elle venait de m’envoyer serait comparable à une douce caresse sur ma peau si dure. Elle eut pourtant un tout autre effet, ce claquement fut comme un grondement, m’infligent une douleur atroce se répandant dans l’ensemble de mon corps. Ma bouche s’entrouvrit, ma vision devint flou et mes yeux devenaient douloureux eux aussi. Comme si des centaines d’aiguilles microscopiques se plantaient dans la cornée de mon œil, une lame de rasoir roula sur ma joue cisaillant mon visage avec violence. Une larme… était ce possible pour un être de mon espèce ? Les paroles qui suivaient furent tout aussi douloureuse que ce geste symbolique « Ca, c'est rien comparé à ce que j'ai envie de te faire. C'est rien comparé à ce que je peux ressentir... C'est rien du tout ! » Elle semblait déterminée à me repousser, mais cette fois ci c’était entièrement de ma faute. J’avais surestimé la force de son cœur, je l’avais torturé sans m’en rendre compte. La jeune femme continua sur sa lancée « Laisse-moi tranquille... Je t'ai dit que j'avais compris, alors pourquoi tu compliques tout ? Pourquoi tu viens me faire encore plus de mal ? » la force et la violence de ces mots avaient un impact destructeur sur tout mon être. A ces yeux je n’étais rien qu’un meurtrier sans cœur. Voila. Tout le temps que j’avais donné pour lui prouver le contraire, c’était du temps de perdu. J’avais tout gâché par ma stupidité. Je restais quelques minutes face à elle immobile, incapable de faire le moindre mouvement, incapable d’emmetre le moindre son si ce n’est les quelques larmes qui glissaient le long de mes joues.
-c’est vraiment ce que tu veux ?
Lui dis je en glissant mon index sous son menton afin qu’elle croise mon regard. J’avalais difficilement ma salive avant d’oter ma main. Et de me reculer en la regardant. J’écartais les bras.
-Si tu veux que je parte fais moi partir !.
D’un bon je me retrouvais près d’un arbre, je m’emparais d’un grosse branche et celle-ci se brisa , je saisit un morceau plus petit et le brisais de manière à ce que cela ressemble à un pieux. Je me plaçais devant Kristy qui sursauta. Je l’avais certainement effrayée, tant mieux ce serait plus facile pour elle. Après un profond soupire je lui tendis le morceau de bois, j’attrapais sa main pour qu’elle le prenne. Maintenant son poignet je lui montrais le chemin de mon cœur et posais doucement la pointe du pieux sur mon torse. Je lâchais son poignet et reculais d’un pas laissait tomber ma veste sur le bord de la route. D’un geste brusque j’arrachais mon tee shirt laissant les morceaux de tissu tomber à mes pieds. Je lui facilitais les choses, à présent il n’y avait aucune barrière entre le pieux et mon cœur. D’un revers de la main j’essuyais mon visage humide. D’une voix monocorde je lui dit :
-Sans le tissu ce sera plus facile. Un geste brusque…si tu me rate recommence vite et fort !
Ma lèvre inférieure se mit à trembler je fermais les yeux pour faire passer cette douleur vive. J’écartais les bras et reouvrit les yeux. Ma voix s’éleva comme une plainte, un cri de douleur :
-Fais moi partir Kristy. Je ne serais plus qu’un vieux cauchemar.
Je restais de marbre, seules mes larmes semblaient animer mon visage et tout mon corps. J’étais rongé de l’intérieur, autant qu’elle abrège mes souffrances. Je préférais partir que de la voir souffrir par ma faute, de la voir me renier par ma faute. Elle est devenue l’essentiel, pour me maintenir sur terre. Elle détient le pouvoir de me faire vivre. Je n’avais certainement pas usé de la bonne façon, j’aurais peut être du m’excuser, mais à quoi bon si ce n’est la faire souffrir ? J’aurais peut être du lui expliquer, mais à quoi bon si ce n’est l’achever ? Comprendrait elle s’attacher à un monstre incapable de se passer de sa drogue, un monstre partagé entre sentiments et pulsions causées par un instinct assassin ?
A supprimer.
......................... MESSAGES : 511 AVATAR : Kristen S. ENVIE(S) : D'une nuit sans cauchemars... GOUTTES DE SANG : 306
More & More ÂGE: 20 ans *RP & PERSO'*FAN DE: : TAUX DE CRIMINALITÉ: (10/100)
Sujet: Re: Whataya want from me || Henry Mar 26 Oct - 17:08
C'était parti tout seule, sans que je ne puisse le contrôler et donc le retenir. Lui en coller une m'avait tellement démangé que j'avais finalement céder et un claquement sec s'était fait entendre. Suite à ça, j'eus très mal... Plus que d'ordinaire. Ca ne faisait pas du tout le même effet que lorsque j'avais baffé Mike... Loin de là. En plus de me brûler la paume de la main, j'en avais le coeur fendu, littéralement. Ca me faisait bien plus mal psychologiquement que physiquement, et j'avais un mal fou à le reconnaître. Je refusais l'influence qu'il pouvait avoir sur moi, je la niais et l'étouffais comme je le pouvais. En vain... Je m'étais mise à crier, ne trouvant aucune issue de secours pour fuir à nouveau. Lui hurler dessus revenait à craqueler mes défenses et percer au clair de lune toutes mes désillusions. Je lui en voulais terriblement, et il suffisait de m'observer pour le comprendre. J'étais perdue, déboussolée, et rongée par une jalousie innommable. Tout ça à cause de lui ! J'avais l'impression d'être brisée et je le tenais pour responsable. J'espérais lui faire du mal, tout comme il m'en avait fait l'autre soir... J'espérais le toucher et lui infliger cette atroce déception, le faire retomber d'un éventuel nuage, où cette saleté de Maddison avait pu l'y percher ! Et en même temps, je l'interrogeais... Je cherchais à savoir pourquoi il s'acharnait ainsi, alors qu'il semblait avoir fait son choix en me laissant sur le banc de touche, hors-jeu. Je m'étais reculée, passant mes mains dans mes cheveux, me tenant la tête comme si cette dernière allait exploser. J'avais l'air complètement folle, hystérique et débordante d'émotions violentes. Lui n'avait pas bougé. Il était resté figé face à moi, complètement muet. Il avait encaissé la gifle sans broncher et m'écoutait avec difficulté.
Pour la première fois, je le vis verser une larme. Je n'en revenais pas. Une perle salé venait de rouler sur sa joue. J'étais la cause de tout ça ? J'étais responsable de ces yeux clairs à présent mouillés ? Je fis mon possible pour retrouver mon calme, ma respiration se voulant toujours saccadée et mon coeur affolé comme jamais. Je ne disais plus rien, alors qu'il m'interrogeait à son tour. Je ne savais même pas ce que je voulais. Ma colère désirait le voir disparaître, et mon coeur le désirait plus que tout à mes côtés. Je le fixais, d'un air déboussolée et presque apeurée. Si je voulais qu'il s'en aille, me disait-il, il fallait que je l'y oblige. Je devais le faire partir si tel était mon souhait. En l'espace de quelques instants, qui me parurent bien court, il s'éclipsa et réapparut face à moi, me faisant sursauter. Il tenait un morceau de bois, pointu comme jamais et ne perdit pas de temps pour me le donner, refermant ma main en son centre. Je regardais l'objet qui ressemblait à s'y méprendre à un pieux, et en semblait choquée. Jamais je n'avais pensé le faire disparaître ainsi de ma vie. Jamais. Henry avait reculé, ôtant sa veste, puis arrachant son t-shirt. Et moi, pauvre petite fille capricieuse, je regrettais déjà mes paroles. Le voir se livrer ainsi à moi et placer entre mes mains son existence me faisait un mal de chien. Il en était réduit à ça ? A me donner des conseils pour l'abattre ? C'était trop difficile, à mon tour je me mis à pleurer. Les larmes que je retenais depuis mon explosion brûlaient ma peau pâle alors que mon regard allait du bois au vampire. Je serrais les dents pour retenir mes sanglots et mes yeux brillaient sous l'éclat de la lune, seule témoin de cette scène.
C'était trop difficile, et sa plainte eut pour effet de m'achever. J'approchai le pieux de son torse, doucement. Le bois effleurait sa peau, sans jamais le blesser. Mon regard était désormais fixé sur son torse, sur son coeur... D'un geste vive, je ne pu que jeter le pieux par terre, et m'écroulai littéralement dans ses bras, tout contre lui. Une de mes mains se plaqua sur son nuque, mes doigts s'y crispèrent légèrement, et dans un souffle je lui fis part de mon mal être. « Je ne veux pas que tu me quittes... Pas comme ça... J'en suis incapable. » Je faisais preuve d'une grande honnêteté pour le coup. S'il devait m'abandonner, il pouvait s'en aller bien loin, me laisser l'oublier. Mais me demander de le tuer, c'était impossible. Je ne pouvais pas faire une chose pareil. Qu'il en aime une autre était moins douloureux que de le savoir mort...
Henry Fitzroy
Admin † Déjanté
......................... MESSAGES : 1100 AVATAR : Ian Somerhalder COPYRIGHT : (c) SO = moi ENVIE(S) : Chasser mes tourments, noyez mes angoisses, appaiser ces douleurs. GOUTTES DE SANG : 929
More & More ÂGE: 5 siècles mon ami! *RP & PERSO'*FAN DE: : TAUX DE CRIMINALITÉ: (65/100)
Sujet: Re: Whataya want from me || Henry Mar 26 Oct - 17:57
J’attendais la mort s’offrir à moi, je préférais mourir plutôt que d’endurer cela, était je lâche ? Certainement ! J’étais tellement lâche que je lui demander de mettre fin à mes souffrances, mais c’était ma façon à moi de savoir la vérité, de savoir si vraiment elle me haissait. Je fixais ses yeux qui s’emplissaient de larmes, son corps secoué de sanglots, son cœur qui battait de manière bien étrange. Sa respiration saccadée était elle liée à la peur ? Courage ma belle, achèves moi ! Le pieux se rapprocha de ma peau et je restais immobile lorsque le bois toucha mon torse. Les doigts de Kristy serraient fortement le morceau de bois et sa main tremblait légèrement. La jolie brune semblait manquer de force, elle envoya le morceau de bois au sol. Elle s’agrippa à moi. Je fronçais les sourcils et ma bouche s’entrouvrit. Une main vint s’accrocher à ma nuque tandis que l’autre était plaquée contre mon torse. Sa voix comme un murmure me glaça de l’intérieur « Je ne veux pas que tu me quittes... Pas comme ça... J'en suis incapable. » Je cru perdre pied, était je mort ? Elle venait d’ôter cette peine pour la remplacer par une angoisse. C’était elle oui. C’était elle qui allait me détruire. Aliénor n’était rien à côté. J’avalais difficilement ma salive et mes bras l’encerclaient. Une main soutenant son dos et l’autre remonta le long de sa nuque jusqu'à la racine de ses cheveux . J’enfoui ma tête dans son cou. Je fermais les yeux un instant afin de tenter de faire le vide, je devais garder mon calme. Il m’aurait fallu à peine une seconde pour lui briser la nuque. Eh oui malheureusement, on m’avait avertit, un vampire dont les sentiments se décuplent deviens un véritable danger, surtout lorsqu’il s’agit d’une humaine. Mes oreilles sifflaient trahissant le danger que représentait cette femme pour moi. Mais pouvais je reculer à présent ? En avais je la force ? J’entendais déjà le tic tac de la bombe à retardement qui était lancée. Je plongeais mon nez dans ses cheveux respirant son odeur, ma bouche s’entrouvrit me laissant bercer par les battements de son cœur, mes canines étaient de sortie ce soir. Je basculais la tête en arrière en tentant de faire le vide…oui il faut absolument que je me grouille de faire partir cette tête de monstre.
-calme toi s’il te plait..
Lui murmurais je, autant pour elle que pour moi. Je plissais les yeux par la douleur que m’infligeaient mes muscles tendus. D’une main crispée je tentais de caresser ses cheveux. Mais ce sifflement insupportable me gâchait tout mon bonheur. D’un bon je m’écartais de la jeune femme en gémissant. Ma respiration saccadée était comparable à des grognements, je serrais mes doigts sur mes genoux la tête dirigée vers le sol pour éviter de montrer à Kristy mon visage. Mais cette inconsciente s’approcha. Je me redressais et lui fit découvrir mes iris devenus noirs, mes canines étincellantes sous les reflets de la lune. Je plaçais mon avant bras de mon visage.
-Attend !
Lui ordonnais je d’une voix autoritaire. Lui faisant signe avec ma main libre de ne pas avancer vers moi. J’enfouis ma tête dans mes mains en soufflant à plusieurs reprises. Puis je découvris mon visage. Il était redevenu doux, mes yeux avaient repris leur couleur bleu azur, mes canines c’étaient rétractée et je pus lui offrir un sourire gêné en haussant les épaules.
-C’est l’émotion !
MENSONGE !!! et un de plus ça ne faisait que commencer. Avoir Kristy et la garder ? Mais à quel prix ? Si les humains avaient cet instinct de survie et ce sixième sens je pourrais peut être lui expliquer. Et encore. Parce que tu es dangereuse pour moi n’est il pas une façon de dire que j’ai peur de toi ? J’avançais d’un pas lent vers Kristy. Et une fois devant elle je m’emparais de sa main, penchais la tête pour y déposer un baise main.
-Enchanté de vous rencontrer Mademoiselle Nelson, je me présente Henry Fitzroy.
On oublie tout et on recommence ? Pas sur que cela fonctionne mais au moins un trait d’humour devrait faire réapparaitre son sourire. Je lâchais sa main et posais mon regard tendre sur elle. J’avançais doucement mes doigts vers son visage pour sécher ses larmes.
-Vous n’êtes pas allergique à la forêt j’espère ? parce que nous voila perdu au milieu des bois !
Je lui adressais un large sourire et un clin d’œil.
A supprimer.
......................... MESSAGES : 511 AVATAR : Kristen S. ENVIE(S) : D'une nuit sans cauchemars... GOUTTES DE SANG : 306
More & More ÂGE: 20 ans *RP & PERSO'*FAN DE: : TAUX DE CRIMINALITÉ: (10/100)
Sujet: Re: Whataya want from me || Henry Mar 26 Oct - 19:17
Je ne pouvais pas faire ce qu'il me demandait. C'était au-dessus de mes forces et je savais au plus profond de moi que ça n'était pas ça qui allait me soulager. Je n'aurais fait qu'accentuer ma douleur, en m'infligeant la perte de son être, en plus de son coeur. Partager, j'en étais incapable, mais je pouvais rendre les armes et abandonner la partie... Le tuer était tout simplement inconcevable. Je préférais le savoir loin de moi et heureux que de l'assassiner lâchement et égoïstement. Je n'étais pas cette petite fille qui cassait volontaire quelque chose car elle ne voulait que d'autre goûte et profite de ce plaisir. Au contraire, j'en prenais soin, et bien qu'Henry ne soit en aucun cas un objet -loin de là- je n'en demeurais pas moins attentionnée. Je ne voulais pas le voir souffrir, et encore moins être responsable de sa mort. Lui planter un pieux dans le coeur ? C'était comme me priver du miens, le bâillonner et le condamner à tout jamais au silence. A présent tout contre Henry, pleurant à chaude larmes, je cherchais à me rassurer, à oublier ce qu'il venait de se passer tout en m'assurant qu'il n'avait rien alors que je savais pertinemment que je ne l'avais pas blessé. Pourtant, c'était plus fort que moi, je devais sentir son torse se soulever pour me prouver qu'il respirait, ses muscles fins se tendre pour me montrer qu'il bougeait et réagissait. J'avais besoin de lui. Vivant. Et je lui en faisais part dans un murmure, semblable à une confession.
Ses bras m'encerclèrent, m'apaisant sans que je ne puisse vraiment l'expliquer. J'avais du mal à me calmer, bien qu'il semblait me le demander tout en plongeant son visage dans le creux de mon cou. Je me tenais tout contre lui, comme si ma vie en dépendait alors qu'il était capable de me l'ôter en une fraction de seconde. Je me laissais bercer par sa respiration, je m'enivrais de son parfum, car bientôt, sans doute, j'en serais privée. Cette idée m'attristait comme jamais. Il se montrait doux, délicat, et pourtant je le sentais tendu et crispé.
Il s'écarta de moi, brisant notre étreinte, et se pencha en avant. Inquiète, je m'avançai doucement, cherchant à savoir si tout allait bien. J'étais peut-être folle de m'approcher ainsi, sachant qu'il était un vampire, mais je m'en fichais. Il y avait à peine 5 minutes de ça, il s'était figé devant moi, prêt à mourir sous ma main... Avant que je ne puisse atteindre son niveau, il se redressa et je pu découvrir avec surprise son visage transformé. Je ne m'y étais pas encore fait... Les yeux ronds, j'eus un sursaut et mon coeur tapa plus fort dans ma poitrine. Il se cacha le visage, et se prit un petit temps pour se calmer et m'offrir à nouveau la vue de son visage parfait. Il mit tout cela sur le compte de l'émotion. Je me demandais pourtant si je n'étais pas responsable de tout ça. Avais-je trop jouer au yo-yo, à l'ascenseur émotif, avec lui ? J'effaçais doucement mon étonnement.
« Je suis désolée... Excuse-moi... » Et voilà que je me noyais sous les excuses. Il se rapprocha de moi et s'empara de ma main, pour venir y déposer un baiser. Il semblait vouloir reprendre du début, se présentant comme si de rien était. Je hochais négativement la tête, en signe de désaccord ; tandis qu'il essuyait doucement mes larmes en tentant un nouvel élan d'humour. « Je vous connais déjà... » soufflais-je doucement, prenant appuis sur la pointe de mes pieds pour déposer à mon tour un baiser au coin de ses lèvres, sur son large sourire. Retrouvant mes deux appuis, je relevais la tête vers lui et plongeais mon regard dans le siens. Un léger sourire fendit mes lèvres, et doucement je vint à nouveau me blottir contre lui. « Serre-moi contre toi... Serre-moi fort... »
Henry Fitzroy
Admin † Déjanté
......................... MESSAGES : 1100 AVATAR : Ian Somerhalder COPYRIGHT : (c) SO = moi ENVIE(S) : Chasser mes tourments, noyez mes angoisses, appaiser ces douleurs. GOUTTES DE SANG : 929
More & More ÂGE: 5 siècles mon ami! *RP & PERSO'*FAN DE: : TAUX DE CRIMINALITÉ: (65/100)
Sujet: Re: Whataya want from me || Henry Mar 26 Oct - 23:43
« Je suis désolée... Excuse-moi... » J’écarquillais les yeux après avoir entendu ces paroles. Elle s’excusait ? Pourquoi donc ? Pour m’avoir renvoyé en pleine face l’image que je projetais ? Pour m’avoir montré quel genre de personne j’étais, un être stupide avec une attitude déplorable. Non elle ne devait pas s’excuser, je l’avais aussi poussée à me dire son ressentit même si c’était violent. Tout était ma faute, jamais je n’aurais du entrer dans sa vie et la perturber ainsi, mais maintenant c’était trop tard pour reculer. J’avais été égoiste en la désirant, mais je ne devais pas être égoiste cette fois ci en prenant la fuite. Lorsque que j’usais d’un peu d’humour pour sécher ses larmes et lui redonner le sourire, elle secoua la tête en signe de désaccord. Recommencer à zéro semblait être une idée qui lui déplaisait. Je me pinçais les lèvres et celle-ci me dit : « Je vous connais déjà... » j’haussais les épaules et la jeune femme ne perdit pas de temps pour venir déposer un doux baiser au coin de mes lèvres. J’étais assez surpris si bien que j’avais du mal à réaliser ce qui était en train de m’arriver. Je restais immobile sans lui rendre de baiser. Comme si j’étais paralysé. La belle brune se blottit contre moi afin d’y trouver tendresse et réconfort, ce qui n’était pas franchement mon genre. « Serre-moi contre toi... Serre-moi fort... » Je suivis ses paroles, comme si ces mots résonnaient en boucle dans ma tête, un message émis à mon cerveau, le message d’une action qui devait être réalisée. J’encerclais la jeune femme de mes bras et déposais un doux baiser sur le haut de son crâne avant d’y poser ma joue. Il restait une question en suspend dans ma tête, étant donné que le moment se prêtait aux confessions j'en profitais pour la lui poser.
-Kristy ?
J’hésitais à parler à poser ma question, comme si j’avais peur. Je soupirais avant de reprendre la parole.
-Pourquoi étais tu venue me voir l’autre soir ?
Ma bouche c'était mise près de son oreille pour lui murmurer ma question, comme si elle rendrait la réponse plus agréable. Je serrais la jeune femme un peu plus fort contre moi, comme si j’avais peur de la réponse. Je ne comprenais pas pourquoi soudain la peur gâchait ce moment tant attendu. Depuis le temps que je désirais la jeune femme, le long travail d’acharnement pour qu’elle m’adresse la parole, puis qu’elle prenne un peu confiance en moi. Oui tout ce que je désirais depuis longtemps était la à ma disposition. Et moi je restais comme un idiot à craindre la suite des événements. Je laissais Kristy se dévoiler, elle m’accordait sa confiance. Et moi je restais silencieux, c’était assez injuste de ma part de ne pas lui rendre la pareille. Mais lui dévoiler serait la blesser et je pense avoir fait suffisement de mal pour le moment. Bien que retarder l’échéance ne faisait qu’accentuer le problème et les dégâts. Comment allais-je me sortir de cette galère dans laquelle je m’étais fourré.
A supprimer.
......................... MESSAGES : 511 AVATAR : Kristen S. ENVIE(S) : D'une nuit sans cauchemars... GOUTTES DE SANG : 306
More & More ÂGE: 20 ans *RP & PERSO'*FAN DE: : TAUX DE CRIMINALITÉ: (10/100)
Sujet: Re: Whataya want from me || Henry Mer 27 Oct - 0:29
Je me sentais fragile... Ma précédente crise d'hystérie m'avait épuisé et à cet instant précis je ne désirais rien d'autre qu'un peu de douceur et un semblant de paix. Je voulais me sentir bien, ou tout du moins « mieux ». Et tout me poussait à croire que c'était dans ses bras que j'allais obtenir ce dont j'avais besoin. Je commençais par m'excuser, regrettant d'avoir fait couler ces larmes sur ses joues. Les mots se bousculaient aux portes de ma fine bouche, et je peinais à soutenir son regard. Jusqu'à venir me blottir tout contre lui, après lui avoir volé un innocent baiser. Je ne voulais pas repartir de zéro et oublier tout ce qu'il m'avait apporté. Je ne voulais pas effacer de ma mémoire les instants où il avait réussi à me faire rire, à m'émerveiller, et surtout à me mettre en confiance. Surtout pas. Même si pour conserver tout ça j'étais contrainte de me rappeler aussi des moments plus difficiles. Tant pis, j'étais prête à le supporter. Je lui demandais d'une toute petite voix de m'éteindre avec force, comme si ses bras seraient par la suite incapables de me relâcher. J'en avais tellement envie... Lui appartenir sans que rien ni personne ne puisse s'y opposer. Me perdre dans sa douce chaleur et profiter de sa douceur, qu'il me réserverait sans aucune limite... C'était un rêve, une nouvelle illusion qui ne tarderait pas à me blesser. Comme toutes les autres jusqu'à présent.
Je sentais sa peau nu sous mes doigts, qui venaient de glisser sur son torse. Il ne semblait pas avoir froid, alors que je commençais pour ma part à frissonner sous cette légère brise. Henry prononça mon prénom, retenant ainsi mon attention et me faisant relever la tête. Je le fixais, l'interrogeant d'un simple regard et attendant sans broncher la suite. Il semblait hésitant, et ça ne me rassurait pas vraiment. Sa question finit par tomber, et j'aurais dû me douter que tôt ou tard il me l'aurait posé. C'était bien normal, il voulait seulement savoir et en avait parfaitement le droit. Je me devais de satisfaire sa curiosité en lui répondant. Pourtant, cela me gênait, tout comme l'autre soir alors que Maddison se trouvait dans la même pièce que nous. Maintenant qu'il avait selon moi fait ce qui paraissait être un choix, j'avais encore plus de mal à m'exprimer, bien que sa potiche soit pour le coup absente. « J'étais venue pour qu'on parle de... -Je marquais une courte pause, cherchant mes mots. Il fallait que j'exprime tout cela correctement, sans faire de fausses notes. Comme à mon habitude lorsque j'étais mal à l'aise, je jouais nerveusement avec mes doigts, me détachant de lui. - ...de notre baiser ? » Pouvais-je véritablement appeler ça ainsi ? Car je m'étais tout de même littéralement jetée sur lui d'après mes souvenirs. « Je pensais simplement qu'il était important de mettre les choses au clair, mais... Tu l'as fait tout seul, sans qu'on ait eu besoin de parler. » Concluais-je d'une voix plus basse, plus triste aussi, tout en me reculant davantage, pour finalement quitter ses bras une bonne fois pour toute. J'avais enfin pris conscience que ma requête se voulait un peu déplacée aux vues de la situation entre nous deux. « Mais oublie tout ça, je te l'ai dit, je n'aurais pas dû... C'était idiot de ma part et... » Et je m'embarquais à nouveau dans un flot de paroles interminable, que je ne parvenais pas à gérer tant j'étais gênée. Exprimer mes sentiments et mes émotions n'était pas évident pour moi, et lorsque j'étais persuadée qu'on allait me reposer, je galérais encore plus. « J'avais commencé à te faire confiance... » terminais-je en baissant la tête.
Henry Fitzroy
Admin † Déjanté
......................... MESSAGES : 1100 AVATAR : Ian Somerhalder COPYRIGHT : (c) SO = moi ENVIE(S) : Chasser mes tourments, noyez mes angoisses, appaiser ces douleurs. GOUTTES DE SANG : 929
More & More ÂGE: 5 siècles mon ami! *RP & PERSO'*FAN DE: : TAUX DE CRIMINALITÉ: (65/100)
Sujet: Re: Whataya want from me || Henry Dim 31 Oct - 21:36
Mon regard tentais de capturer le siens comme si j’avais une chance de la convaincre, comme si j’avais une chance que sa réponse apaise mon cœur. « J'étais venue pour qu'on parle de...de notre baiser ? » Une légère brise anima sa chevelure et ses lèvres se mirent à s’animer, sa peau étincelait sous la clareté de la lune, les notes du piano me transportèrent dans un monde si doux, si calme. Elle me murmura « embrasse moi henry », ses joues prirent une teinte rosée mais ses yeux me dévoraient avec envie. Je m’emparais de son visage et mes lèvres se scellèrent aux siennes, son corps brulant vint se plaquer au mien alors quelle s’agrippait à ma nuque, mes doigts glissaient sur sa nuque et se fondaient dans sa chevelure. Je pouvais alors sentir le gout sucré de ses lèvres avant qu’une danse de nos langues m’entraine dans une fougue incontrôlable. Mes mains parcouraient son corps et…un arbre tomba avec fracas sur le sol…et le visage de Kristy se déforma me lançant un regard assasin : « Je pensais simplement qu'il était important de mettre les choses au clair, mais... Tu l'as fait tout seul, sans qu'on ait eu besoin de parler. » Je secouais la tête de gauche à droite en fermant les yeux, comme si je luttais contre un cauchemar qui prenait vie dans la réalité. Je réouvris les yeux pour dévisager Kristy avec inquiétude. Elle se détacha de moi, alors que mes bras la réclamaient encore. Je percevais sa voix douce basse et hésitante comme un avertissement avant une sanction. Je soupirais afin de faire glisser la grosse boule qui se formait au fond de ma gorge. Avais je donc tout gâché moi tout seul, avant qu’on puisse appeler ça un début. J’avais la sensation que mon corps était en flamme et qu’elle jetait sur moi des feuilles de journal afin de réanimer ce brasier dont la douleur était à peine supportable. Elle jeta sur moi le contenu d’un bidon de pétrole afin de m’achever : « J'avais commencé à te faire confiance... ». La fumée brulait mes yeux rougis, je crachais avec difficulté le peu d’air qui restais dans mes poumons. Mon corps se raidit et je jetais sur elle ma veste en feu pour tenter d’abattre l’ennemi qui me détruisait à petit feu.
-ça m’étonnerais..
Ma voix était froide, basse, comme la dernière attaque pour tenter de sauver sa peau. Les yeux brillant j’avançais vers Kristy avant de passer à côté d’elle en lui lançant un regard de défi. Puis je me mis à courire vite.. très vite. Je m’arrêtais face à la voiture de la jeune femme. Je glissais mes mains sous le pare choc avant, je donnais une impulsion sur mes jambes et mes bras afin de faire sauter l’engin comme une crêpe. Les bras tendus, paumes en direction du ciel je récupérais l’engin. Et marchais en direction de Kristy. Une fois à son niveau je fixais la jeune femme dans les yeux. Celle-ci avait la bouche entrouverte et les yeux écarquillés.
-Je vais pas te la casser !
Lançais je en affichant un air boudeur. Puis je lui adressais un signe de tête afin de lui indiquer de marcher. Ne voyant pas de réaction de sa part je repris la parole.
-tu comptes rester la sans bouger, ou tu me suis jusqu'à la prochaine station ?
Je n’avais pas pris conscience que le chemin était très long, mais un déclic me fit penser que son petit corps fragile n’aurait sans doute pas apprécié une si longue balade. J’avançais un peu plus vite et une fois à bonne distance je posais la voiture au sol avant d’ouvrir la porte côté conducteur.
-Tu peux aussi venir t’assoir, tu vas voir je sers aussi de superbe moteur !
Je lui adressais un clin d’oeil. Comme si j’étais contraint à taper dans l’humour pittoresque chaque fois que je voulais camoufler ma peine et mes émotions. Je croisais les bras lorsque celle-ci avançait vers moi d’un pas hésitant. Ma tête s’inclina sur le côté et mon regard la questionnait.
-Tu n’avais quand même pas prévu une randonné en bord de route ?
Un sourire moquer se dessinais sur mon visage. Un masque bien souvent crédible. Cela fonctionnait il avec Kristy ? J’étais mauvais pour elle, alors autant ne pas tenter le diable. Quitte à en souffrir durant des siècles, la jeune femme méritait bien mieux que moi. Tiens donc, pour une fois je m’avouais ne pas être le meilleur, loin de la. Etais je en train de devenir gateux avec l’âge ? D’une voix douce je lui dis:
-Monte.
A supprimer.
......................... MESSAGES : 511 AVATAR : Kristen S. ENVIE(S) : D'une nuit sans cauchemars... GOUTTES DE SANG : 306
More & More ÂGE: 20 ans *RP & PERSO'*FAN DE: : TAUX DE CRIMINALITÉ: (10/100)
Sujet: Re: Whataya want from me || Henry Dim 31 Oct - 22:36
« Ca m'étonnerais... » Doutait-il de ce que je venais de lui dire ? Osait-il remettre en question ce que je venais de lui avouer ? Son intonation m'agaçait. Je me livrais complètement à lui, reconnaissant avec difficulté que je lui avais pour ainsi dire ouvert mon coeur, et il n'avait que ça à me répondre ? Je le regardais, silencieuse, le jugeant en un seul regard. Sa réponse était bien lâche à mon goût. Ne souhaitant pas argumenter davantage, je me contentais de hocher les épaules. Il pensait bien ce qu'il voulait, j'avais dit ce que j'avais sur le coeur. Et je ne m'en sentais pas plus légère d'ailleurs. Henry s'avança vers moi et passa à mes côtés. Je soutenais son regard, sans rien dire, et me demandais ce qu'il comptait faire. Pourquoi me fixait-il ainsi ? Sans que je ne puisse comprendre comment il s'y était pris, il se retrouva face à ma voiture. Il posa ses mains dessous, et la souleva. J'ouvrais de grands yeux étonnés, retenant ma respiration. Mais à quoi jouait-il ? Je l'avais vexé à ce point ? Il allait réduire ma voiture en miette, voire me la balancer à la tête ? Non, d'après ses mots il n'allait pas me la casser. Je le regardais, perplexe, alors que lui entamait sa marche le long de la route. « Henry ? T'es pas sérieux là ? » Visiblement si...
Il voulait que je le suive jusqu'à la prochaine station service et moi, je le prenais pour un dingue. Oui, un véritable fou ! Quitte à marcher, je préférais de loin le faire à ses côtés et sans voiture. Ca ne me rassurait pas du tout, bien au contraire. On pouvait bien abandonné ma voiture ici, je m'en moquais pas mal si j'avais ses bras pour se protéger et me cacher. Finalement, il se décida à la reposer et m'invita à prendre place à l'intérieur. Je fus encore plus surprise et m'avançai doucement. Il perçut mon malaise et tenta de me détendre. En vain. Je n'avais pas l'habitude de tout ça, et j'avais un mal fou à m'y faire. Ca ne passait pas encore, malgré le fait que je ne cessais d'y penser, d'y réfléchir, de chercher à l'expliquer. Henry m'obsédait, il était omniprésent dans mes pensées et même mes nuits. Rares n'étaient pas les fois où je me réveillais en sursaut, après un mauvais rêve dans lequel j'avais cru le perdre à jamais. Ceux du vampire effrayant avaient été remplacés par cette irrémédiable trouille et cet attachement. « Si j'avais prévu une randonnée... Je préfère la randonnée d'ailleurs... » - avouais-je d'une petite voix. Je restais immobile, les yeux rivés sur lui. Le silence était de mise entre nous, et pourtant je m'y complaisais. J'aurais aimé qu'il s'éternise encore longtemps, juste pour le plaisir de me tenir face à lui, à le détailler d'un oeil curieux, à essayer de sonder son esprit. Je n'y étais encore jamais arrivée mais je ne perdais pas espoir. Il m'ordonna de monter, d'une voix douce et bienveillante. « Seulement si tu montes avec moi... » -répliquais-je. Oui je savais bien que ça ne rimait à rien, surtout pas avec ce qu'il avait en tête. Je ne voulais en aucun cas qu'il remplace mon moteur. J'avais une tout autre solution. « On marchera jusqu'à trouver une borne, on appellera une dépanneuse et tu attendras avec moi dans la voiture... Ok ? » Je le suppliais presque du regard. « S'il te plait... » Bien que sa nature n'avait jamais quitté mon esprit, je ne pouvais pas m'empêcher de chercher à le préserver à ma manière. C'était stupide, mais je le ménageais comme je le pouvais. Ma main effleura son avant bras, pour glisser jusqu'à sa main que je cherchais avec envie. J'avais besoin de sa chaleur, je commençais même à grelotter. Je n'attendais même plus sa réponse, et fermais de moi-même la portière. J'avais décidé qu'il en serait ainsi. « On va prendre ta veste, tu me donnes froid et je suis déjà congelée ! » Moi aussi je faisais diversion, comme lui ! Je changeais de sujet comme je pouvais et l'entrainait avec moi sans lâcher sa main. Adopter mon petit plan revenait à me comporter normalement. J'avais besoin de cette banalité et de ce naturel. Je voulais le voir comme un humain, un homme simple, que je pouvais me permettre d'aimer. Plus vite nous aurions trouver une borne de secours ou une cabine téléphonique, plus vite j'allais pouvoir me blottir contre lui et m'endormir en attendant qu'on vienne nous dépanner.
Henry Fitzroy
Admin † Déjanté
......................... MESSAGES : 1100 AVATAR : Ian Somerhalder COPYRIGHT : (c) SO = moi ENVIE(S) : Chasser mes tourments, noyez mes angoisses, appaiser ces douleurs. GOUTTES DE SANG : 929
More & More ÂGE: 5 siècles mon ami! *RP & PERSO'*FAN DE: : TAUX DE CRIMINALITÉ: (65/100)
Sujet: Re: Whataya want from me || Henry Lun 1 Nov - 1:38
« Henry ? T'es pas sérieux là ? » j’arcquais un sourcil, bah quoi ? biensur que j’étais sérieux, mais je devais avouer qu’un type portant une voiture avait peu de chance d’être pris au sérieux. La jolie brune ne semblait pas du tout apprécier ma proposition, j’avais du mal à le comprendre. Pourquoi refusait elle de s’assoir au chaud dans l’abitacle de la voiture tandis que je la mènerais à bon port sans efforts ? Etait ce la peur qui la faisait parler ? Craignait elle encore ma véritable nature malgré tout mes efforts pour lui prouver qu’elle était hors de danger en ma compagnie ? « Seulement si tu montes avec moi... » voila sa réponse ! Comment comptait elle faire avancer la voiture si je ne m’occupais pas de la pousser ? Je fronçais les sourcils en guise de réponse. Pourquoi insistait elle à vouloir se débrouiller toute seule. Elle avait un vampire à son service sous la main, autant en profiter non ? Et puis je lui proposais de bon cœur, pourquoi refuser autant ? « On marchera jusqu'à trouver une borne, on appellera une dépanneuse et tu attendras avec moi dans la voiture... Ok ? » La voila qui tentais de trouver une solution. Comme si elle ne voulait pas accepter ma véritable nature. Je soupirais et secouais la tête de gauche à droite en signe de désaprobation, mais la voila qui me suppliais du regard, un regard de biche, doux et innocent, elle n’avait qu’a cligner des paupières pour que je dise amen. C’était bien trop facile pour elle !. « S'il te plait... » Je soupirais affichant un air résigné, et Kristy usa de ses charmes pour faire plier la porte de prison. Sa main glissa le long de mon avant bras, une chaleur et une douceur si envoutante que j’aurait suivit cette douceur même si elle me conduisait tout droit à ma perte. Sa main s’empara de la mienne et mes doigts encerclèrent les siens. Je suivit son autre main des yeux, elle la posa sur la portière et fit claquer celle-ci, sans que je n’affiche aucune résistance. Kristy m’arracha tout de même un rire moquer lorsqu’elle me dit : « On va prendre ta veste, tu me donnes froid et je suis déjà congelée ! » Faisait elle exprès d’oublier ma véritable nature ? J’attrapais ma veste et la lançais sur ses épaules frottant vigoureusement son dos afin de lui offrir le peu de chaleur que je pouvais.
Kristy m’entraina dans une marche assez soutenue, comme si elle cherchait à rejoindre au plus vite une borne téléphonique. Ça aurait été tellement plus simple de se faire conduire dans la voiture. Mais non elle cherchait à se débrouiller par elle-même. Tentait elle de prouver son indépendance ? Sa main dans la mienne me faisait penser le contraire. Je marchais à ses côtés m’adaptant à sa cadence. Puis je détachais ma main de la sienne, afin de la faire glisser dans son dos et encercler sa taille. Je penchais ma tête vers son oreille et lui murmurait doucement à l’oreille :
-C’est dangereux de se promener la nuit dans les bois. Tu préfères donc la compagnie d’un homme au confort de ta voiture. Ne crains tu pas que…
Une légère brise fit voler sa chevelure dans une danse gracieuse, une effluve de son parfum me vint aux narines. J’inspirais profondement les délices de son cou avant de laisser échapper un soupire de plaisir. Je me redressais vivement afin de ne pas me laisser tenter. Je serrais la mâchoire et sur un ton beaucoup moins enjoleur je finissais ma phrase.
-..que tu finisses en glaçon !
A l’ordinaire j’aimais me jouer des jolies femmes, leur faire sous entendre un tas de choses pour briser leurs illusions, le pire dans tout ça c’est que ça les rendaient dingues. Et hop j’avais ce que je voulais. Mais la c’était différent, je ne désirais pas la blesser, je ne désirais pas en faire mon jouet. Non j’étais juste tiraillé entre la peur et l’attirance. J’étais donc maladroit face à mon incompétence dans ce domaine. E ne contrôlait pas forcement toujours mes envies mes pulsions, bien que je preferais opter pour le raisonnable : la laisser s’envoler d’elle-même.. J’étais en très mauvaise voie pour la raison, mon attitude docile et mes gestes tendres allaient à l’encontre du chemin que je pensais prendre. Un crépitement doux m’indiqua que la belle frissonnais, et la course à pied de la dernière fois semblait lui avoir déplu. J’étais donc à court de solutions. Je m’arrêtais et me plaçais face à elle. Mes doigts glissèrent sur son visage, de sa tempe à ses lèvres, mon regard était encré dans le sien je laissais libre court à mon imagination. Je tentais de reprendre rapidement mes esprit pour ne pas laisser mon cerveau divaguer une nouvelle fois.
-tu es morte de froid et déraisonnable, dans la voiture tu aurais plus chaud..
Sans lui laisser le loisir de me contredire ou de me trouver une excuse , je glissais une main derrière ses genoux et l’autre dans son dos afin de la placer dans mes bras. Un sourire malicieux se dessina sur mon visage je lui dit d’une voix douce :
-Cette fois ci, tu n’as pas le choix, considère ça comme un enlèvement !
Et la je me mis à courire, en direction de la voiture, heureusement pour son estomac fragile elle était tout près. J’ouvrit la porte arrière du véhicule et me penchais pour y placer Kristy. Elle tenta d’argumenter son désaccord et mon index vint se plaquer sur ses lèvres. Je replaçais ma veste correctement sur ses épaules et lui dit.
-Tu veux une borne, un téléphone ? Ok, tu vas rester sagement ici au chaud pendant que je cours jusqu'à la bas. Et…
Ma voix se coupa comme si j'étais incapable d'emmetre un autre son que celui de ma respiration.La main de Kristy était posée sur mon torse nu. Je ne savais pas si c’était une façon de me repousser ou de me retenir. Mais mon cerveau repartit dans de nouvelles rêveries. Et une sorte de boule se formait dans le bas de mon ventre. Eh ça chatouille ! C’est agréable, je me sens si léger… Ses yeux rivés sur les miens, sa main posée sur mon torse et cette sensation étrange. C’était trop tard pour résister. Je cédais à mes pulsions… Mon visage se rapprocha du sien et ma main vint soutenir sa nuque, mes lèvres s’emparèrent de celles de la belle avec fougue. Le souffle court, une vague de chaleur envahissait tout mon être, je fit basculer Kristy en arrière collant mon corps au siens, et entremelait mes doigts dans ses cheveux. La raison avait quitté mon esprit laissant place à une unique pensée: que Kristy soit mienne.
A supprimer.
......................... MESSAGES : 511 AVATAR : Kristen S. ENVIE(S) : D'une nuit sans cauchemars... GOUTTES DE SANG : 306
More & More ÂGE: 20 ans *RP & PERSO'*FAN DE: : TAUX DE CRIMINALITÉ: (10/100)
Sujet: Re: Whataya want from me || Henry Lun 1 Nov - 2:34
J'étais têtue, ça n'était pas un scoop. Lorsque j'avais décidé quelque chose, je m'y tenais et c'était bien plus fort que moi. Je changeais très rarement d'avis, et mes craintes prenaient facilement le dessus sur tout le reste : ma raison comme mes sentiments. Cette fois-ci je redoutais la nature d'Henry, bien que cette dernière soit très claire en mon esprit. Je la craignais simplement parce que je ne voulais pas revoir ce visage vampirique, ressentir à nouveau cette confusion et ce tiraillement lorsqu'il m'avait mis au défi de le tuer. Si je le considérais simplement comme un homme l'idée mettre fin à ses jours n'avait même pas lieu d'être. Je décidais donc de l'ignorer. Pas de vampire, pas de force surhumaine, et donc pas de place assise dans une voiture en panne jusqu'à une station service ! Je le refusais et l'imposais même au beau brun. Je n'en faisais qu'à ma tête, ça ne devait même pas l'étonner. Refermant la portière d'un geste sec, je me lâchais pas sa main. Elle restait dans la mienne alors que ses doigts avaient crochetés les miens. Nous allions marcher jusqu'à une de ces bornes, et il allait commencer par enfiler sa veste. Je lui confiais sur un ton amusé que moi-même j'avais froid et que le voir ainsi dénudé n'arrangeait rien. J'en frissonnais pour lui, bien qu'il ne ressentait rien pour sa part. Là encore j'ignorais son état et le percevait comme un homme lambda, un de ceux qu'il ne pouvait pas à tout moment planter ses crocs dans la tendre chair de mon cou. Ma réflexion eu pour effet de l'amuser, et il préféra déposer la veste sur mes épaules plutôt que les siennes. J'allais donc devoir imaginer ne serait-ce qu'un t-shirt sur ce torse divinement bien sculpté.
Je finis par l'embarquer avec moi, entamant une marche que je voulais soutenue. J'avais hâte d'en finir, de faire demi-tour et de me terrer dans ma voiture, tout contre lui, dans une étreinte rassurante. Je voulais oublier cette altercation et faire comme si de rien était, m'endormir pour feindre un mauvais rêve dès mon réveil, en sa présence ou non. Je voulais me débrouiller par moi-même et ne pas avoir l'impression d'être la pauvre petite fille que l'on sauve sans cesse. Ca n'était qu'une panne, rien de bien extraordinaire, je pouvais donc gérer la situation. Je lui en donnais la preuve en l'entrainant avec moi. Mais il faisait terriblement froid, et il ne manqua pas de remarquer mes quelques frissons. Je sentis sa main passer dans mon dos, pour venir ensuite encercler ma taille et son visage se pencher à mon oreille. Là j'aurais bien été incapable de dire si je frissonnais à cause de la température ou de ce léger rapprochement. Il parlait tout bas, laissant sa phrase en suspens, pour la terminer de façon assez abrupte. « L'homme est de bien meilleure compagnie que la voiture... » -me contentais-je de répondre, le plus simplement du monde.
A nouveau je frissonnais. Il disait vrai, j'allais finir en glaçon, complètement congelée. Henry me stoppa et se plaça face à moi, sa main caressant mon visage du bout des doigts, dans un geste infiniment tendre. Je le fixais, me mordant la lèvre inférieur à cause du froid, et attendait une quelconque réaction. Rester ainsi immobile ne m'aidait pas à me réchauffer, en avait-il conscience ? Il se montra à son tour têtu et sans me laisser le temps de le contredire, il me souleva. Aussitôt, mes mains se nouèrent autour de son cou et je ne pu que fermer les yeux. Je savais ce qui m'attendais et je n'avais pas la moindre envie de vomir à ses pieds. Quelques secondes après, je pris le risque de les rouvrir, lorsque je sentis qu'il était immobile. « Que je proteste ou non ça ne changera rien de toute façon... » -répliquais-je, finissant par rendre les armes. Il veillait sur moi et refusait de voir mes lèvres se teinter d'un rose violacé à cause des basses températures. D'une main il me retint, et de l'autre il ouvrit la portière arrière de la voiture ; puis avec délicatesse il me déposa dans cette dernière. Je voulais reprendre la parole, argumenter en ma faveur et lui clouer le bec, mais il me devança en venant plaquer son index sur ma bouche. Je fus contrainte au silence tandis qu'il me promettait à sa manière de m'offrir ce que je désirais. Il allait s'occuper de la dépanneuse, pendant que je l'attendais sagement ici. Sauf que ça n'était pas du tout ce que je voulais ! Je le voulais avec moi dans cette voiture, et non en vadrouille sur le bord d'une route déserte, me laissant seule ici.
Ma main se posa instinctivement sur son torse. J'aurais pu le pousser hors de la voiture, mais là j'espérais tout l'inverse ; je cherchais à le retenir. J'avais plongé mon regard dans ses yeux clairs, et le suppliait à nouveau de ne pas me laisser, dans le plus grand silence qui soit. Je n'avais en fait pas vraiment besoin de parler avec Henry, il avait l'air de me comprendre. Ma main se posa à plat sur torse, mes doigts se crispant légèrement sur sa peau nue. Impossible qu'il s'en aille maintenant... Je vis son visage se rapprocher du miens, lentement, jusqu'à ce que ses lèvres frôlent les miennes et finissent par s'en emparer avec fougue et passion. Tout mon corps semblait l'appeler, et je désirais plus qu'une chose, qu'il vienne à ma rencontre et se presse tout contre moi. Je voulais sentir son poids sécurisant au-dessus de moi, et trouver refuge dans ses bras, sous la douceur de ses lèvres chaudes. Il me fit basculer en arrière, et je l'entrainais avec moi. Je ne pouvais pas m'en détacher, de peur de manquer d'oxygène, d'étouffer, ce qui était en soit des plus contradictoire. C'était tout contre lui que je me sentais vivante. Une de mes mains frôla ses côtes pour passer dans son dos et remonter jusqu'à son épaule, alors que sa jumelle venait se loger dans le bas de son dos. Mes lèvres cherchaient les siennes, j'avais le souffle court, mais un bien être indescriptible m'envahissait peu à peu.
Henry Fitzroy
Admin † Déjanté
......................... MESSAGES : 1100 AVATAR : Ian Somerhalder COPYRIGHT : (c) SO = moi ENVIE(S) : Chasser mes tourments, noyez mes angoisses, appaiser ces douleurs. GOUTTES DE SANG : 929
More & More ÂGE: 5 siècles mon ami! *RP & PERSO'*FAN DE: : TAUX DE CRIMINALITÉ: (65/100)
Sujet: Re: Whataya want from me || Henry Lun 1 Nov - 13:09
L’attitude de Kristy ne m’aidait en rien a prendre un certain recul pour réfléchir, aux causes et conséquences de mes actes. Elle demandait présence et réconfort comme si s’éloigner de moi lui était impossible. Je pouvais le comprendre étant donné que je la suivait chaque nuit depuis près d’une semaine, même lorsqu’elle se trouvait chez elle, je pénétrais dans sa chambre afin de la contempler dans son sommeil et tenter d’apaiser ses rêves agités. Peut être que la contraindre à rester au chaud était une bonne alternative pour me premettre de prendre un peu de distance et réfléchir sur ce que j’étais en train de faire. Tout fonctionnais donc à merveille jusqu'à ce qu’une irrésistible envie me pousse à capturer ses lèvres. Jeune homme idiot et vampire inconscient, voila ce que j’étais ! Elle ne lâchait plus mes lèvres et ses mains retenaient mon corps comme si elle était bien plus forte que moi. Ses mais si douces aggripaient mon dos m’emprisonnant dans une bulle de bonheur. Lorsque je fermais les yeux pour savourer ces baisers langoureux je pouvais me concentrer sur cette musique endiablée : les froissements de tissus, nos respirations bruyantes, son cœur qui battait à un rythme effréné et son sang qui affluait dans ces veines m’attirait de plus en plus à elle. Comme un junkie en manque de sa dose j’en désirais toujours plus, une de mes mains se plaquait sur sa nuque comme si je m’accrochais au sachet d’héroine presque vide, et mon autre main vint a glisser le long de son flanc pour se frayer un chemin sous ses vêtements. Cela ne me suffisait plus non, j’avais besoin d’un contact plus serré encore, j’avais besoin de sentir sa peau chaude et douce et la barrière que formait ses vêtements m’agaçait profondement. Le souffle court je murmurais comme un dernier avertissement avant de succomber. -Est-ce bien raisonnable ?
Je fixais ses yeux de biches aux éclats d’émeraudes, sa bouche entrouverte laissait passer un filet d’air brulant. Ma bouche s’entrouvrit et mes yeux pétillaient marquant l’émerveillement et la gourmandise, comme une femme au régime devant son gateau favori. Je happais de l’air tentant de respirer convenablement, alors que je sentis une légère pression de ses doigts dans mon dos. Je laissait échapper un soupire de bien être avant de replonger dans le pêcher de chair. Ce fruit si délicieux ne demandait qu’a être croqué, mes lèvres virent alors dévorer les siennes, comme si j’étais incapable d’afficher une quelquonque résistance. Ma main libre vint a descendre le long de sa cuisse et glisser sous son genou pour le faire remonter à côté de mon flanc. Des papillons dans le ventre, c’était donc de la que venait l’expression de cette sensation étrange ? Mon Corps se colla un peu plus au siens, je me détachais une nouvelle fois de ses lèvres avec difficulté, pour y déposer des baisers sensuels dans son cou. Mes deux mains se plaquaient alors sur ses flancs et virent glisser le long de ses vêtements afin de faire remonter son haut et y dévoiler son ventre. Je posais ma peau contre la sienne exprimant un soupire de plaisir. Mon corps venait de m’exprimer à quel point je désirais cette jeune femme, je relevais donc ma tête et détachais mes lèvres de son cou. Je fixait Kristy avec envie mais ma bouche se tordi dans une grimace. Elle n’avait pas pu ne pas sentir le moyen d’expression de l’homme.
-Euuh je…pardonne moi…on devrait se calmer un peu il me semble..
Elle n’était pas une vulgaire femme que je b**sais comme ça dans une voiture non. Avec elle j’étais en perpetuelle quête de perfection. Je m’étais emporté. Je me redressais lentement Mais ses mains retenaient ma nuque provoquant ainsi en moi une nouvelle vague de désir. Je me raccrochais donc à ses lèvres comme si c’étais la seule chose qui me tenais en vie. En capturant sa lèvre inférieure avec mes dents et mêlant ma langue à la sienne dans un baiser endiablé, je venais de lui offrr de manière très explicite le fond de ma pensée. Je luttais pour me détacher d’elle et d’une voix essouflée et non convainquante je lui murmurais.
-Je t’en supplie arrête… Pa ….Pas comme ça…pas avec toi…comme ça…
Je me redressais et baissait son tee shirt, je la fit s’assoir et prit place à ses côtés. Seulement son regard brulant n’était pas d’une grande aide. Ne savait elle pas qu’un jeune homme doublé d’un vampire est facilement manipulable dans ce domaine ? Que ce genre de pulsions doit être la chose la plus difficile à gérer. Comment résister ? Je tentais d’éviter son regard et je laissait tomber ma tête en arrière sur le dossier, je fermais les yeux un instant. Mais lorsque je les réouvris je vis le visage de Kristy si proche du mien. Ses yeux me suppliaient de me jeter sur elle. Comment voulez vous que je parvienne à calmer mes ardeurs ?
-Je…crois que… je devrais..euh.. prendre l’air..oui c’est ça…
Mumurais je d’une voix saccadée. Même moi je n'était pas franchement convaincu par cette tentative de raison. Comment Kristy pourrait elle y croire. Allait elle décider de me laisser faire passer cette envie, ou allait elle tenter de me faire céder? J'aurais pu m'enfuir en courant c'est sur, mais je ne semblait pas en avoir vraiment envie. Mon esprit était bien trop perturbé.
A supprimer.
......................... MESSAGES : 511 AVATAR : Kristen S. ENVIE(S) : D'une nuit sans cauchemars... GOUTTES DE SANG : 306
More & More ÂGE: 20 ans *RP & PERSO'*FAN DE: : TAUX DE CRIMINALITÉ: (10/100)
Sujet: Re: Whataya want from me || Henry Lun 1 Nov - 20:35
Raisonnable ou non, je n'en avais rien à faire. Seuls mon coeur et mon corps s'exprimaient à cet instant précis, rien d'autre ne comptait que de sentir Henry tout contre moi. Je ne laissais pas de place à la raison dans mes faits et gestes, mes mains crochetaient sa peau et en demandaient encore plus. Je n'arrivais pas à me détacher de lui. C'était comme s'il était ma source d'oxygène en ce monde étouffant et néfaste. Je m'accrochais à lui comme si ma vie en dépendait, crispant mes mains sur son épaule et son dos, l'amenant toujours plus à moi. Il n'avait pas idée du bien qu'il me faisait, et du sentiment de bien être qui m'envahissait par le simple contact de ses mains sur mon corps. Je sentais ses mains se frayer un chemin sous mes vêtements, ce qui m'arracha un frisson de plaisir. Sa bouche n'était qu'un fruit défendu dont je me délectais avec un plaisir non dissimulé, soupirant doucement tout contre ses lèvres chaudes. Je le contraignais au silence par la simple force d'un baiser sensuel, ma langue cherchant à jouer avec la sienne dans un ballet des plus érotique. Il était dans un état semblable au miens, sa respiration se voulait difficile et irrégulière, alors que tout son corps épousait mes courbes à la perfection. Je ne pu m'empêcher d'émettre une légère pression dans le bas de son dos, comme pour le rappeler à l'ordre et lui indiquer que je manquais cruellement de lui, malgré le fait qu'il me dominait de tout son poids. Ça n'était jamais assez, je raffolais de ce contact et j'en désirais bien plus. Comme assoiffée et perdue en plein milieu d'un désert, il me paraissait comme un oasis, prêt à soulager mes maux...
C'était la première fois que je me laissais ainsi aller et que j'exprimais si simplement mes pulsions et envies. L'ascenseur émotif qui jouait avec mon palpitant depuis tout à l'heure avait eu raison de moi. Je désirais Henry comme jamais je n'avais dû désirer un homme et je ne prenais même plus la peine de réfléchir, ce qui ne me ressemblait absolument pas. Moi, la jeune femme posée bien que parfois impulsive, je quémandais quelques baisers et espérait que cela ne se termine jamais. Lorsque sa main vint chercher ma jambe pour la faire glisser le long de son flanc, je ne m'y opposa nullement, suivant son mouvement avec harmonie et délicatesse, allant même jusqu'à la resserrer tout contre lui pour le faire prisonnier de mes cuisses. Je le sentais hésitant, et je craignais qu'il fasse marche arrière et m'abandonne dans cette voiture, seule avec ma frustration. Son corps trahissait son désir, alors qu'il se pressait tout contre le miens. Il s'en excusa, se reculant légèrement. Et voilà que ce que je redoutais se déroulait sous mes yeux. Henry pensait qu'il était préférable de se calmer, et donc de tout stopper maintenant.
Je ne disais rien, me contentant de le fixer avec un regard chargé d'un désir intense. Je n'avais pas la moindre envie de me montrer sage cette fois-ci. J'en avais trop découvert pour me raisonner maintenant, et je ne réclamais qu'une chose : son corps et son coeur. Là, maintenant, tout de suite. Mes mains posées sur sa nuque l'exprimaient avec facilité. Je ne voulais pas qu'Henry me laisse, et c'est en resserrant à nouveau mes cuisses contre ses flancs que je l'ai ramené à moi. Il me mordit la lèvre inférieure, se montrant des plus doux avec moi. Il me donnait l'impression qu'il luttait contre tout ça, et que l'effort était immense. Je commençai alors à douter... Il n'en avait peut-être pas réellement envie, et que jusqu'à présent il avait laissé s'exprimer sa nature d'homme, voir animale. Peut-être que je n'étais finalement pas la femme dont il avait envie, que nous n'étions pas sur la même longueur d'onde. « Pas comme ça... Pas avec toi... » Comment devais-je le prendre ? Je le laissais donc se détacher de moi, ainsi que reprendre son son souffle tandis qu'il abaissait mon t-shirt. Je m'étais montrée si impulsive que je me demandais comment affronter son regard et rattraper tout ça. Je ne parvenais pas à effacer ce désir et cette irrémédiable envie de son corps. C'était trop difficile.
Il s'était assis à mes côtés et déjà il cherchait à s'en aller. Il était soit disant préférable qu'il aille prendre l'air. Je le fixais, d'un air boudeur. « Henry... Reste... » -murmurais-je, d'une voix presque tremblante. Doucement, je me rapprochais de lui. Tout mon corps semblait l'appeler, et mon inconsciemment ignorait totalement le fait que je pouvais me faire rembarrer à tout moment. Sans lui laisser le temps de s'en aller, je passais ma jambe droite par-dessus les siennes, et venait m'asseoir sur ses genoux, face à lui. Il pouvait bien protester, je n'y prêtais aucune attention. Mes mains glissèrent sur son torse, redessinant les courbes de sa musculature, et mes lèvres, dans une infime caresse, vinrent se perdre dans le creux de son cou. Machinalement je m'emparais de ses mains et les placèrent sur mes hanches. Mon attitude était des plus claires. « Reste avec moi... » J'étais prête a faire tomber ma veste et le reste de mes fringues pour le retenir. Arrivait-il à le lire dans mes yeux assombris par le désir ?
Henry Fitzroy
Admin † Déjanté
......................... MESSAGES : 1100 AVATAR : Ian Somerhalder COPYRIGHT : (c) SO = moi ENVIE(S) : Chasser mes tourments, noyez mes angoisses, appaiser ces douleurs. GOUTTES DE SANG : 929
More & More ÂGE: 5 siècles mon ami! *RP & PERSO'*FAN DE: : TAUX DE CRIMINALITÉ: (65/100)
Sujet: Re: Whataya want from me || Henry Jeu 4 Nov - 19:17
« Henry... Reste... » La réponse de Kristy ne m’aidait en rien à calmer mes ardeurs Je soupirais et basculait la tête en arrière, reposant l’arrière de celle-ci sur l’appuie tête, puis j’effectuais un mouvement de gauche à droite afin d’exprimer mon désaccord. Nous étions tout les deux en train de suivre nos pulsions sans se soucier des conséquences de cet acte. Je crachais difficilement de l’air brulant d’entre mes lèvres a demi ouvertes. Une main sur mon torse afin de temporiser ma respiration. Sa jambe glissa sur les miennes, tel le boa s’enroulant autour de sa proie, Kristy s’assit sur mes genoux, rendant ma respiration un peu plus difficile. Je réouvris les yeux pour trouver face à moi son regard profond, un marron clair aux éclats d’emeraudes, qui étincellaient dans la nuit. Ses mains virent glisser sur mon torse et son visage se rapprocha de moi. C’est alors que je sentis sa bouche toucher la peau de mon cou, ses lèvres glissaient avec tant d’agilité sur ma peau que j’en perdais la raison . Elle s’empara de mes mains pour les placer sur ses hanches. Puis sa voix me réanima : « Reste avec moi... ». Avait elle un don ? Celui de l’hypnose… Je fixais son regard hypnotique et tentais de m’extirper de ce tourbillon infernal. Je balbutiais :
-mais..
Ce fut ma seule résistance, car je ne pus plus longtemps contempler son regard de braise en restant immobile. Mes mains vinrent alors glisser sur ses hanches afin de remonter le long de ses flancs, remontant peu à peu ses vêtements, dévoilant ainsi son ventre. Je capturais ses lèvres avec gourmandise et celle-ci leva ses bras m’aidant à ôter son haut et le laisser tomber à l’avant de la voiture. Puis je rompais brusquement le baiser en fronçant les sourcils. Je me penchais sur le côté et m’emparais de la poigné de a porte, je tirais dessus claquant celle-ci. Nous étions a présent enfermé dans une bulle de bonheur. Un sourire en coin se dessina sur mon visage, puis je contemplait avec admiration le corps à demi nu de la jeune femme. Je suivais alors le tracé ordonné par mes mains, caressant du bout des doigts les moindres recoins de sa peau nue. Je relevais un instant le regard vers Kristy, les yeux pétillants je laissais échapper un murmure :
-tu es magnifique.
Idiot ? Cliché ? peut être bien , mais qu’importe c’était sincère, c’est ce que mon cerveau décryptait et retranscrivait par la parole. Je n’avais jamais été vraiment habile concernant la tendresse et les sentiments. J’étais devenu un « homme » blessé qui se consolait dans la séduction et la luxure mais avec Kristy tout était si différent. J’avais l’impression de m’offrir à une personne pour la première fois. Une de mes mains se plaça sur sa nuque pour rapprocher son visage du miens, j’y déposais alors un doux baiser sur ses lèvres sucrées, tandis que mon autre main glissa le long de son flanc pour se nicher dans sa chute de rein. J’effectuais ainsi une légère pression afin de réduire l’espace entre nos deux corps. L’étroiteté du lieu m’arrangeais car elle me permettais d’etre en permanence en contact avec son corps. Je n’avais plus qu’une idée en tête : faire de cet instant magique, une éternité a graver dans mon cœur et dans mon esprit. Mes lèvres se détachèrent des siennes pour venir glisser dans son cou, puis sur sa poitrine tandis que mes mains dansaient sur sa peau douce et tiède. Bien que j’aurait préféré faire de ce moment, un instant romantique dans un lieu plus approprié pour une femme telle que Kristy, elle en avait décidé autrement et je partagerais donc cet instant avec elle celon ses souhaits. Je lui appartenais corps et âme, ni ma raison, ni ma peur semblaient être assez forte pour me faire fuir cet instant. La douceur de mes baisers et de mes caresses s’intensifia peu à peu que le désir montait. Je l’embrassais avec fougue et mes mains virent détacher son pantalon afin de se frayer un passage sur ses fesses. Je frémissais d’envie, alors je décidais d’accélérer les choses, je basculais sur le côté retenant Kristy pour qu’elle me suive, toujours à califourchon sur moi, sauf que cette fois ci j’avais le dos posé sur le siège de la banquette. Je pouvais ainsi contempler sa peau de porcelaine, ses mouvements sensuels, son visage d’ange, son regard hypnotique, sa bouche laissant échapper de l’air brulant, ses chevaux qui tombaient en cascade sur ses épaules dénudées. Etais-je au paradis ? Mes mains glissaient sur son bassin faisant ainsi rouler son jean le long de ses hanches, dévoilant le haut de ses sous-vêtements. Je l’aidais à ôter, non sans difficulté vu l’étroiteté du lieu, son pantalon. La belle ne portais plus que ses sous vêtements assortis a son teint et je contemplais son corps avec admiration. Mes mains dansaient sensuellement le long de ses cuisses, le long de son dos pour finir leur course dans sa nuque, j’agrippais celle-ci pour inviter Kristy à s’allonger sur moi, sa peau brulante contre la mienne provoqua un nouvel électrochoc de désir. Je commençais sérieusement à être à l’étroit dans mon pantalon et les mouvements de bassin de Kristy assez explicites n’arrangeaient rien, bien au contraire le désir qui montait faisait accelérer le ronronnement de ma respiration.
A supprimer.
......................... MESSAGES : 511 AVATAR : Kristen S. ENVIE(S) : D'une nuit sans cauchemars... GOUTTES DE SANG : 306
More & More ÂGE: 20 ans *RP & PERSO'*FAN DE: : TAUX DE CRIMINALITÉ: (10/100)
Sujet: Re: Whataya want from me || Henry Jeu 4 Nov - 23:51
Il était hors de question qu'il s'en aille... Je lui demandais de rester, et étrangement, cela sonnait plus comme un ordre dans mon esprit. Je ne voulais pas le voir quitter l'habitacle de cette voiture, et me retrouver alors seule, frustrée comme jamais, pendant qu'il allait se calmer. Je ne voulais pas d'une quelconque douche froide entre nous deux, puisque je me plaisais dans cette attirance. Il faisait naître une indescriptible chaleur dans le bas de mon ventre. C'était bien simple, je ne frissonnais plus qu'à cause du contact de sa peau sur la mienne ; je n'avais plus froid. Je le voulais rien qu'à moi, tout comme être sienne... Alors, c'est en m'installant à califourchon sur lui que je l'obligeai à rester dans la voiture. Je me montrais câline et aguicheuse, titillant ses sens, pour le garder contre moi. J'espérais vraiment que cela allait fonctionner, sans quoi j'aurais accumulé la frustration et la gêne, de façon disproportionnée. J'avais selon moi suffisamment donné de ce côté-là vis-à-vis d'Henry, et afficher une petite mine honteuse était désormais quelque chose à bannir. Je venais plaquer ses mains sur ma taille, l'invitant à les laisser soigneusement ici, à les balader sur ma peau si l'envie lui prenait. Je désirais être prisonnière de ses bras, à tout jamais s'il me le permettait... Le visage toujours niché dans le creux de son cou, c'était cette fois-ci la petite humaine qui dévorait littéralement le vampire. Je goûtais à sa peau et en marquait ma mémoire ; mes lèvres se faisaient délicates, contrastant avec mes légers mordillements. Il tenta d'aller à mon encontre, me faisant me redresser pour plonger mon regard dans le sien. Il n'avait plus le droit à la parole désormais, je la lui ôtais... Surtout si c'était pour me repousser.
Fort heureusement pour moi, il ne résista pas longtemps. Très vite, ses mains remontèrent sur mon petit corps, entraînant le tissu de mon t-shirt dans leur course. M'offrant monts et merveilles au travers de simples baisers enflammés, il me le retira. J'avais chaud, j'étais bien. Ma respiration se voulait à nouveau bouleversée par mes propres émotions et sensations. Je ne pouvais pas détacher mes mains de son torse, elles semblaient s'y être figées. Henry se détacha de mes lèvres, et ferma d'un mouvement sec la portière. Voilà que j'en étais comme soulagée. Il n'allait pas partir, et rien ne pouvait me faire plus plaisir à cet instant précis. Nos respirations bientôt haletantes allaient petit à petit chauffer la voiture, jusqu'à manquer de nous étouffer. Il esquissa un sourire en coin, qui me fit littéralement fondre ; puis il me détailla d'un simple regard. A moitié dévêtue devant lui, je ne m'en sentais pas mal à l'aise. Au contraire, le désir me consumait doucement, et j'avais hâte qu'il fasse valdinguer le reste de mes vêtements un peu plus loin. Il caressait ma peau du bout des doigts, m'arrachant quelques frissons. Puis il me complimenta, ce qui accentua davantage l'envie irrésistible de me jeter sur sa bouche gourmande. Bien sûr, j'aurais pu idéaliser ces instants de pure sensualité et passion dans les bras d'Henry ; attendre de me retrouver dans une belle et luxueuse chambre en sa compagnie ; de réclamer une nuit d'amour digne d'un véritable conte de fée, romantique à souhait. Au lieu de ça, je me retrouvais sur ses genoux, à l'arrière de ma voiture. Mais je m'en fichais... Je préférais même cette situation, si simple et sans contrefaçon. Je ne me voilais pas la face, je laissais mon instinct et ce désir insatiable s'exprimer librement. J'oubliais mes airs de petite fille fragile et laissait place à une femme pleine d'assurance, entreprenante.
Oh oui, ça je l'étais... Je ne me fis pas prier lorsqu'il me ramena contre lui, et vint me blottir davantage contre son torse. Il embrassa mes lèvres, mon cou, glissa jusqu'à ma poitrine. Je soupirais de plaisir, remontant mes mains au niveau de sa nuque, plongeant mes doigts fins dans sa chevelure. Je sentais ses mains s'activer le long de mes courbes pour atteindre les boutons de mon pantalon. Ces derniers ne firent pas long feu, et très vite ils laissèrent la place à ses mains pour se faufiler sous le tissu. Puis il bascula sur le côté, se retrouvant allongé sur la banquette, m'entrainant dans sa chute. Je restais au-dessus de lui, le dominant de ma taille, me cambrant plus que de raison. Il termina de m'ôter mon jeans, avec quelques difficultés qui sur le coup me firent rire légèrement. Je me stoppais au niveau de son visage, lui adressant un regard accompagné d'un tendre sourire en coin, puis revenait à la charge de ses lèvres. Elles me faisaient cruellement défaut, j'avais besoin de sentir cette pression alors que la chaleur ne cessait d'envahir mon corps. Le moindre de ses gestes avaient un impact incroyable sur mon comportement. Ses mains sur mes cuisses m'excitaient, si bien que je ne pu m'empêcher de frotter mon bassin tout contre le sien, dans un élan de sensualité. « C'est toi qui est magnifique... » soufflais-je entre deux baisers, pour finir par me redresser légèrement. Mes petites mains se posèrent sur la fermeture de son pantalon, et déboutonnèrent ce dernier avec précaution. Je n'en revenais pas... Moi qui avait depuis quelques jours, si ce n'est une bonne semaine, fait ce genre de rêve érotique, voilà que je le vivais. Réellement. Je le déshabillais, sentant un peu plus le désir partagé du jeune homme. Je ne me posais pas de question, ayant totalement occulté de mon esprit sa nature. Je me livrais simplement à l'homme envers qui je nourrissais des sentiments que je n'arrivais même pas à m'expliquer. Lentement, je dégrafai moi-même mon soutien-gorge, et le retirais, venant me blottir tout contre lui. J'allais chercher l'une de ses mains, pour y entremêler nos doigts avec tendresse, alors que mes lèvres se voulaient avides des siennes. Seuls nos sous-vêtements formaient une barrière pour nos deux corps qui s'appelaient et s'apprivoisaient. Je ne m'étais jamais sentie aussi bien.
Henry Fitzroy
Admin † Déjanté
......................... MESSAGES : 1100 AVATAR : Ian Somerhalder COPYRIGHT : (c) SO = moi ENVIE(S) : Chasser mes tourments, noyez mes angoisses, appaiser ces douleurs. GOUTTES DE SANG : 929
More & More ÂGE: 5 siècles mon ami! *RP & PERSO'*FAN DE: : TAUX DE CRIMINALITÉ: (65/100)
Sujet: Re: Whataya want from me || Henry Ven 5 Nov - 20:47
Je n’ai plus peur je la laisse m’hypnotiser au fil des minutes la douceur laissait place à la fougue, mais je ne pouvais m’empêcher de marquer des pauses afin d’admirer son visage ou son corps, comme si pour la première fois de ma vie je découvrais la beauté d’une femme. Mon regard empli de fascination, de tendresse et d’amour trahissais mon attachement envers elle. Nos respirations se faisaient bruyantes, nos gestes tendres et passionnés ajoutaient un rythme à la mélodie, l’effeuillage avait commencé et Kristy ondulait sur mon corps tendu par le désir. Entre deux baisers elle me répondit : « C'est toi qui est magnifique... » , bien que mon égo était surdimensionné et que j’avais l’habitude d’entendre cette phrase, cette fois ci c’était différent, j’étais profondement touché par ces paroles. Elle se chargea de me mettre plus à l’aise en déboutonnant mon jean, et le fit glisser le long de mes jambes. Puis la belle brune semblait trop pressée pour attendre que je m’occupe de son soutien gorge, lorsque je vis ses mains passer dans son dos je la fixais avec envie, je pinçais ma lèvre inférieur avec mes dents lorsque le tissu toucha le sol de la voiture. Je fit glisser mes mains sur son ventre en remontant lentement jusqu'à sa poitrine. Je me redressais lentement afin de me retrouver en position assise, mes mains virent alors toucher ses siens, ferme beaux et surtout naturels, qui n’avaient rien à envier aux obus de silicone. J’embrassais Kristy avec fougue tendis que mes mains quittèrent sa poitrine pour rejoindre sa nuque et emprisonner son visage. Mon corps, comme aimanté se colla au sien.
Je fis basculer Kristy contre la portière tandis que mes mains s’occupaient de ma dernière frustration : nos derniers sous vêtements, la seule barrière entre nos deux corps brulants s’appellant l’un l’autre. C’est avec douceur que je retirais le dernier morceau de tissus sur son corps de porcelaine. Je suivais le chemin de mes mains avec ma bouche qui glissa de son ventre à ses cuisses. Ma langue vagabonda sensuellement sur son intimité avant de remonter le long de son ventre jusqu'à son cou. Les mains de Kristy vinrent ôter mon boxer, je m’emparais ensuite de ses mains les remontant au dessus de sa tête. Ses paumes étaient plaquées contre la vitre fraiche, mes doigts se crispèrent afin de s’unir aux siens. Je relevais le regard pour le plonger dans le siens, je déposais un doux baiser sur ses lèvres. Et fini par murmurer :
-Suis-je au paradis ?
Mon regard encré dans le sien, mes mains serrant les siennes, il ne fallu que peu de temps pour qu’un long soupire de plaisir s’échappe de ma bouche. Ce que j’avais tant rêvé au cours de ces derniers mois prenait vie. La belle Kristy Nelson faisant corps et âme avec moi. Je l’avais trouvé cette lueur qui manquait tant à ma vie, et ce soir je venais d’en faire ma lueur, mon soleil ma vie, mon oxygène. Lentement et sensuellement je commençais la danse de nos corps brulants, comme si je voulais faire durer ce moment. Ses mains s’échappèrent des miennes pour s’agripper à ma nuque et à mon dos. Moi je laissais vagabonder les miennes sur son corps.
Sa respiration bruyante ponctuée par l’expression de son plaisir, son rythme cardiaque qui s’accélérait, ses doigts habiles, son sang qui affluait à grande vitesse dans ses veines m’entrainèrent dans un tourbillon. J’avais le vertige et mon seul repère ou me raccrocher étaient ses yeux et ses lèvres. La danse lente et sensuelle s’accélera, comme une salsa rapide et endiablée sous le soleil des tropiques. La température de la voiture avait considérablement augmentée par la chaleur de nos corps brulants et humides, par nos respirations saccadées qui résonnaient à l’unisson. Un couche de minuscules gouttelettes, communément appelée buée, c’était alors formé sur les vitres mais je n’avais que faire de ce qui se passais autour ? Le monde pouvait s’écrouler tant que Kristy et moi ne formions plus qu’un être heureux et si léger c’était l’essentiel.
Contre toute attente la jeune femme plaqua sa main sur mon torse et inversa la situation. Je n’étais plus le cavalier qui menait la danse. Je regardais la belle me dominer de toute sa splendeur, laissant aller mes mains sur son corps au grés de mes envies tandis que ma reine ondulait du bassin dans une danse fortement provocatrice.
A supprimer.
......................... MESSAGES : 511 AVATAR : Kristen S. ENVIE(S) : D'une nuit sans cauchemars... GOUTTES DE SANG : 306
More & More ÂGE: 20 ans *RP & PERSO'*FAN DE: : TAUX DE CRIMINALITÉ: (10/100)
Sujet: Re: Whataya want from me || Henry Sam 6 Nov - 3:03
Mes vêtements tombaient à une vitesse folle, si bien que je me retrouvais très rapidement en sous-vêtements. Cela me gênait-il ? Pas le moins du monde. Ma peau brûlante appelait silencieusement celle d'Henry, et mon corps tout entier vibrait contre le sien. Il se montrait des plus doux, des plus tendres, et me berçait à l'aide de compliments. Ses mots m'apaisaient tout comme ils m'excitaient et je les lui rendais. C'était lui qui était magnifique. Ses yeux clairs semblaient pouvoir lire en moi comme dans un livre ouvert. Je me sentais littéralement nue devant lui, sans le moindre secret. Ses mains me caressaient et j'en frissonnais. Les miennes s'attelaient à déboutonner son pantalon pour le lui retirer. Ce ne fut pas une mince affaire, mais en quelques mouvements coordonnés il finit par rejoindre le miens sur le sol de la voiture. Je le sentais entre mes cuisses et devinais sans mal son désir. La chaleur dans mon bas ventre redoubla d'intensité. Il me rendait folle... Oui, c'était ça... J'étais folle de lui ! Je le dévorais du regard, et mon bassin se faisait de plus en plus pressant contre le sien. Doucement, mais néanmoins sans la moindre once de timidité, j'ôtais moi-même mon soutiens-gorge. Quitte à le surprendre, quitte à m'étonner toute seule, tant pis ! Le tissus glissa sur ma poitrine galbée et très vite je me retrouvai tout contre son torse chaud. Henry finit par se redresser, me gardant dans ses bras. Ses mains effleurèrent mes seins, m'arrachant quelques frissons. Mes lèvres se plaquèrent instantanément contre sa bouche charnue et gourmande, tandis que ma langue invitait la sienne dans un ballet sensuel.
Il me fit basculer, à nouveau, et cela contre la portière. Cette dernière semblait bien froide, contrastant comme jamais avec ma peau brûlante ! Je me laissais faire, presque fragile entre ses bras alors que mon désir semblait m'insuffler une confiance qui m'était presque inconnue, une véritable lionne. Il me retira mon dernier sous-vêtement, et déposa des dizaines de baisers sur mon corps, jusqu'à mon intimité. Je perdais pieds et même la tête. Ma respiration était de plus en plus irrégulière, et j'avais de plus en plus de mal à retenir quelques gémissements. Il revint à l'assaut de mon cou, et je me surprenais presque à vouloir qu'il me morde. Comme si de cette manière je pouvais devenir sa propriété et m'unir à lui bien plus que physiquement. J'étais loin de me douter que ça pouvait être le cas. Mes mains baladeuses firent glisser son boxer jusqu'à le lui retirer et qu'il récupère mes mains pour les garder prisonnières. Sa question me fit sourire. D'un mouvement rapide, je me redressais légèrement le temps de m'emparer des lèvres, les mordillant légèrement de manière très féline. « Tu crois ? Dans ce cas tu peux être mon dieu, non ? Je serais ton ange... » Qu'est-ce qui me prenait ? Je perdais la tête, il me faisait dérailler. Je finissais par dire n'importe quoi. Ma voix chargée d'émotions mais aussi de tensions sexuelles me trahissait. Son regard ancré dans le mien, il ne fallut que quelques instants pour qu'en mouvement du bassin, nos deux corps s'unissent et ne fassent plus qu'un. Mes cuisses se resserrèrent autour de sa taille le suivant dans cette danse sensuel et enflammée. Je me consumais d'amour pour lui. Je me cramponnais à ses épaules alors que ses gestes se voulaient de plus en plus rythmés et passionnés. Je soupirai de plus en plus fort, gémissante sous ses caresses.
Le temps sembla s'arrêter. Je n'étais plus que jouissance entre ces bras musclés. C'en était trop pour moi, je le repoussais, reprenant le dessus. Penchée au-dessus de lui, je soupirai à son oreille, tandis que mes mains se crispaient doucement sur sa nuque. Je finissais par littéralement m'écrouler contre son torse, exténuée mais bel et bien sur un véritable nuage de coton. Fermant les yeux quelques instants, je sentais sa main passer dans mes cheveux. Je n'avais pas froid, enveloppée dans ce bien être indescriptible. Du bout des lèvres je déposais des baisers sur son torse, cherchant à reprendre ma respiration, à calmer mon coeur.
Henry Fitzroy
Admin † Déjanté
......................... MESSAGES : 1100 AVATAR : Ian Somerhalder COPYRIGHT : (c) SO = moi ENVIE(S) : Chasser mes tourments, noyez mes angoisses, appaiser ces douleurs. GOUTTES DE SANG : 929
More & More ÂGE: 5 siècles mon ami! *RP & PERSO'*FAN DE: : TAUX DE CRIMINALITÉ: (65/100)
Sujet: Re: Whataya want from me || Henry Dim 14 Nov - 14:51
Lorsque Kristy répondit à ma question formulée à haute voix, elle m'arracha un sourire. Moi son dieu? Non j'étais bien plus le diable qu'autre chose. Je m'aggrippais à ces lèvres et nos deux corps s'unissaient dans une danses des plus sensuelles. Nos vêtements vollaient dans l'habitacle comme si nos corps brulant étaient la source d'une forte tempête. Elle était l'eau et moi l'air, nous formions un immene Typhon et rien n'était en mesure de le faire s'arrêter. Rien? Si il faut bien que la tempête cesse à un moment. Mais tout cela se fit naturellement. Les muscles de mon corps se tendaient afin de contenir cette vague de plaisir qui secouais mon être, je lâchais le corps de Kristy afin de ne pas la blesser, une de mes mains agrippa l'appui tête avant, l'autre la poignée de la voiture. Un craquement de tissu se fit entendre mêlé à un grincement métallique. Je désserrais doucement mes mains lorsque je sentis que mon corps était devenu une sorte de guimauve. Le corps chaud et doux de Kristy venait de s'étaler sur mon torse, je lâchais la portière pour glisser ma main dans ses cheveux entremêlés. Lorsque je desserrais mes doigts de l'appui tête celui ci vascilla, je le rattrapais sans mal admirant l'étendue du désastre, la mousse blanchâtre s'échapais du tissu déchiré, on pouvais y voir les empruntes de ma main. Je laissais échapper une petite exclamation.
-ooops...
Kristy releva la tête et me regarda d'un air intringué. Avec ma main libre je glissais mes doigts sur son visage, en laissant échapper un petit rire amusé.
-Il n'y à pas que la mécanique à changer sur cette voiture.
Je lui montrais l'appui tête avant de le lancer sur le siège avant. Mes bras encerclaient la belle brune, tandis que je plongeais mon regard dans le sien. Mes yeux étaient animés par une lueur étrange. J'emprisonnais son visage avec mes mains pour embrasser tendrement ses lèvres. Puis je glissais mes mains sur son dos. Elle semblait encore plus douce qu'avant.Une de mes mains remonta dans sa chevelure et dégageais les mêches qui tombaient sur son visage.
-Merci..mon ange.
Je laissais un sourire étirer mes lèvres et mes bras entouraient son corps si frêle. Mes paupières semblaient si lourdes tout à coup. J'avais bien du mal à les garder ouvertes. Mais je me concentrais sur son visage afin de ne pas sombrer dans le sommeil.
-Je resterais bien comme ça des heures mais je ne veux pas que tu prennes froid. Et la nuit est courte malheureusement, on dois d'abord ramener ta voiture.
Je penchais la tête sur le côté amusé par son visage sévère,qui me montrait son désaccord. Un petit rire s'échappa de mes lèvres a demi ouvertes.
-Viens la
Je la serrais fort au creux de mes bras. Mais nous ne devions pas éterniser ce moment car je finirais en cendres d'ici quelques heures.
A supprimer.
......................... MESSAGES : 511 AVATAR : Kristen S. ENVIE(S) : D'une nuit sans cauchemars... GOUTTES DE SANG : 306
More & More ÂGE: 20 ans *RP & PERSO'*FAN DE: : TAUX DE CRIMINALITÉ: (10/100)
Sujet: Re: Whataya want from me || Henry Dim 14 Nov - 21:18
J'étais sur un véritable nuage. Mes jambes étaient à présent en coton et mes bras ne me permettaient plus de prendre appuis au-dessus de lui. Je m'étais finalement allongée tout contre son torse chaud, décontractant mes muscles après cet incroyable orgasme. J'aurais même pu me demander si j'avais déjà ressentit de pareil jouissance auparavant... Je n'avais même pas fait attention à ce qui s'était passé, tant j'avais été absorbée par mes émotions et ces sensations. Les mains d'Henry auraient pu se refermer sur moi que j'en n'aurais même pas senti la douleur. Lovée dans cette étreinte, enveloppée dans cette chaleur, je déposais de doux et sensuels baisers sur sa peau salée, redessinant avec plaisir les courbes de son torse musclé. Comment le remercier pour ces instants magiques ? Ça semblait impossible. J'avais l'impression, au plus profond de mon être, qu'il s'agissait de ma première fois tant elle avait été intense. En entendant la réflexion amusée de mon vampire, je ne pu que relever la tête, intriguée. Mon regard se posa sur l'appui tête, qui n'était plus à sa place, et quelque peu éventré. Ce fut seulement à ce moment là que je pris conscience de l'effort qu'il avait dû faire pour assurer ma sécurité et mon bien être. J'avais presque le sentiment d'avoir abusé de lui... J'esquissai un léger sourire, que l'on aurait pu croire timide. Pourtant, je n'étais pas gênée ainsi dénudée tout contre lui. J'étais bien, sereine...
Il me fit prisonnière de ses bras, et m'embrassa avec tendresse. Un simple baiser pouvait suffire à me faire oublier comment je m'appelais. Je lui rendais, quitte à perdre mon souffle, m'accrochant à ses lèvres comme si ma vie en dépendait. Mon souffle chaud vint caresser sa bouche, puis très vite, mon visage vint se perdre dans son cou. Ses mains passaient dans mes cheveux, me calmant, m'apaisant... Il me remercia, ce qui eu pour effet de m'étonner. Une main vagabonde passa sur sa taille, et du bout des doigts je caressai doucement sa hanche. L'autre vint littéralement s'enrouler autour de son épaule, du même côté que ma tête. D'une voix basse, légèrement enrouée à cause de nos précédents ébats, je murmurai : « Qu'est-ce que je devrais dire, si tu me remercie ? » Il n'y avait pas de mots, voilà tout ! J'étais condamnée à être muette tant il était improbable que je puisse exprimer le plus justement possible ce que je ressentais. Ses mains avaient embrasé ma peau, son regard semblait sonder mon esprit, et mon coeur battait à tout rompre pour lui. Etais-je entrain de devenir l'esclave de mes sentiments, de mes sens ? Son esclave à lui ? Je ne préférais même pas le savoir et acceptais sans condition ma sentence.
Doucement, je relevai un peu la tête et plongeai mon regard dans le sien. Je me demandai silencieusement s'il y avait le même désordre dans sa poitrine. Secrètement, je l'espérais. Il tenta de me faire revenir sur terre, en vain. Mon expression en disait long, je n'avais aucune envie de retourner dans cette dure réalité, où j'aurais très probablement froid et dans laquelle je serais contrainte d'abandonner son corps brûlant, par ma faute. Il n'insista pas, cédant face à mon caprice, et me reprit dans ses bras. Tâtonnant d'une main, j'avais réussi à nous couvrir de sa simple veste. Je savais que ces doux instants allaient devoir s'achever, car bientôt le soleil allait se lever. Je préférais sacrifier mon propre plaisir plutôt que de le perdre à tout jamais. Un peu plus et j'allais m'endormir dans ses bras. Il ne le fallait pas. Prenant sur moi, je me redressai légèrement. « Tu veux peut-être rentrer chez toi, avant que...? » Je le libérais. Pour la voiture, une fois le soleil levée, je n'aurais aucun soucis pour m'en occuper. Après tout, lorsqu'Henry n'était pas là, c'était cet astre qui veillait sur moi d'une certaine façon. Je le fixais, d'un regard doux. « Profites-en, je te laisse t'échapper... » -lançais-je d'une voix taquine. Comme si j'avais l'étoffe d'un prédateur et lui d'une proie. La bonne blague !
Henry Fitzroy
Admin † Déjanté
......................... MESSAGES : 1100 AVATAR : Ian Somerhalder COPYRIGHT : (c) SO = moi ENVIE(S) : Chasser mes tourments, noyez mes angoisses, appaiser ces douleurs. GOUTTES DE SANG : 929
More & More ÂGE: 5 siècles mon ami! *RP & PERSO'*FAN DE: : TAUX DE CRIMINALITÉ: (65/100)
Sujet: Re: Whataya want from me || Henry Lun 15 Nov - 19:07
Je n’attendais aucune réponse de la part de Kristy concernant mon remerciement, mais celle-ci m’offra un compliment qui si j’avais pu le faire aurait fait monter mon sang au joues et faire rosir mes pommettes. Au lieu de ça j’affichais un petit sourire timide et mes paupières papillonnèrent cherchant un point ou fixer mon regard. Je venais également d’exprimer un petit rire gêné. Je conseillais à Kristy de se couvrir afin qu’elle ne prenne pas froid, c’était à contre cœur puisque la vue de son corps nu était une véritable œuvre d’art que j’aurais pu admirer durant des heures entières. Kristy s’empara de ma veste pour se couvrir le dos, ce qui m’arracha un nouveau sourire. Puis la jeune femme me dit : « Tu veux peut-être rentrer chez toi, avant que...? » Elle semblait toujours avoir un peu de mal à parler des sujets concernant ma véritable nature. Je ne m’en cachais pas, alors pourquoi être gêné ? Kristy craignait les membres de mon espèce et à voir l’attitude de certains je pouvais la comprendre. Je grimaçais légèrement mais Kristy parla à nouveau : « Profites-en, je te laisse t'échapper... » Ces mots eurent le don de laisser échapper un éclat de rire. Je m’emparais de son visage avec mes mains et picorais ses lèvres avant de plonger mon regard dans le sien. J’étais dans une bulle de bonheur et je n’avais pas la moindre envie d’en sortir.
-Kristy je… j’ai passé une merveilleuse nuit.
Et hop la, comment se raccrocher aux branches comme on peut. Décidemment j’étais d’un maladresse affolante lorsque les sentiments s’en mêlaient. Laisser Kristy se débrouiller seule au petit matin pour faire dépanner sa voiture me semblait une très mauvaise idée. Il n’y à pas que les vampires qui peuvent être dangereux, de nos jours tout un tas de psychopathes trainent dans les rues. Je me décidais alors, à faire ce que j’aurais peut être du faire au début de la soirée.
-Je vais essayer d’agir comme si j’étais un...
Humain? Oui c'est ça! Je ne terminais pas ma phrase pas la peine de la gêner encore plus. Je fouillais dans la poche de ma veste et en sorti mon téléphone portable. Eh oui depuis tout ce temps j’en avais un bien caché. A croire que celui-ci bien caché m’avais permis d’arranger les choses avec Kristy. Ce que je me demandais maintenant, c’est ce qu’il y avait derrière ses sourcils froncés, de la colère ou un simple étonnement ? Je soulevais les sourcils et tordais ma bouche sur le côté affichant une petite grimace gênée. Je cherchais dans mes contacts puis portais le téléphone à mon oreille.
-Bonjour, ici Henry Fitzroy, voudriez vous m’envoyer une dépanneuse sur la route 103 en direction de la station service je vous prie ? Très bien dans 20 minutes ? Un chauffeur ? Oui appellez James il saura qu’elle voiture prendre. Je vous remercie !
Je raccrochais le téléphone, James serait à l’heure pour arriver avant le coucher du soleil, et il prendra la limousine aux vitres teintées à 100% histoire que je ne termine pas en reste de barbecue foiré. Le problème était réglé. Enfin celui la tout du moins. Pour Kristy pas sur qu’elle le prendrait bien, j’avais joué au héro ou au mec courageux cette nuit alors que des le début j’aurais pu lui appeler une dépanneuse sans rien demander en retour. Mais j’avais voulu saisir une chance qu’elle me reparle, qu’elle ne me rejette plus sans cesse. Une chance de…m’expliquer ? Non ça non je n’ai même pas eu le courage de le faire. Pauvre lâche que je suis ! Je levais les yeux vers Kristy et affichais un sourire maladroit.
-Voila, tu n’auras même pas à marcher, tu seras en sécurité, ta voiture sera conduit au garage et James te reconduira chez toi.
Je la serrais fort dans mes bras et ajoutais.
-On ne sais jamais quels détraqués trainent dans les rues de nos jours, j’aurais mauvaise conscience à te laisser ici pour m’enfuir comme un voleur !
A supprimer.
......................... MESSAGES : 511 AVATAR : Kristen S. ENVIE(S) : D'une nuit sans cauchemars... GOUTTES DE SANG : 306
More & More ÂGE: 20 ans *RP & PERSO'*FAN DE: : TAUX DE CRIMINALITÉ: (10/100)
Sujet: Re: Whataya want from me || Henry Lun 15 Nov - 23:37
Oui ça me gênait... Ce statut, cette nature, cette forme me gênait... Et pourtant, j'étais bel et bien blottie dans ses bras, tentée par l'idée de devenir sa prisonnière à tout jamais. Je ne pouvais pas cacher le fait que les vampires me collait une frousse indescriptible et que j'avais bien du mal à me contenir en leur présence. Frissons, regards en coin, et tout ce qui pouvait traduire un malaise et une peur était au rendez-vous. Mais là, rien... Si je frissonnais, c'était simplement de désir. Je n'éprouvais rien de tout ça, et je ne me l'expliquais pas. Henry paraissait bien différent à mes yeux, alors que j'avais eu à plusieurs reprises la preuve sous les yeux qu'il appartenait à cette race au sang froid, immortel et animal. Je ne craignais plus qu'il en vienne à me croquer ou me briser en deux ; au contraire, j'avais cessé de le fuir et je quémandais des baisers, réclamais ses lèvres. Mon corps tout entier l'appelait et pourtant ma raison me poussait à le libérer. Il ne devait pas s'attarder par ici, sous peine de devoir affronter le soleil. Quand les rayons de ce dernier me paraissaient bien doux, je gardais à l'esprit qu'ils pouvaient tuer Henry. Ma réflexion eu l'effet escompté, et lui décrocha un sourire, accompagné d'un éclat de rire, franc, comme je les aimais. Ma main glissa sur sa joue, alors que je terminais une bonne fois pour tout de me redresser. Son regard plongea dans le miens et ses mots me touchèrent droit au coeur. Ce simple aveu me faisait plaisir... Si bien que je relevai même pas le fait qu'il s'était reprit.
D'une geste rapide, je ramassais mes affaires, cherchant avec attention ma petite culotte. Mais où l'avait-il envoyé valser ?! Ah ! La voilà ! Toujours emmitouflée dans la veste d'Henry, je m'efforçais de ne pas trop gigoter pour me rhabiller. Du moins, il me fallait enfiler mes sous-vêtements. Pendant ce temps, il décida de se comporter comme... un humain ? Non, il était sérieux là ? J'allais marqué mon calendrier d'une croix rouge en rentrant ! L'homme qui avait voulu se balader avec ma voiture quelques heures auparavant, allait se comporter normalement... Wouah ! Mais... Comment allait-il s'y prendre ? Je le fixais, attendant la suite, et là... Je ne pu retenir mon expression de surprise et d'étonnement. Il venait de fouiller dans la poche de sa veste, la même qui me tenait chaud, et en avait sortit un portable. Il avait un téléphone planqué dans son manteau ?! C'était une blague ?! Cependant, je gardai ma langue dans ma bouche et me tût... Il passait un appel, je préférais me faire discrète. C'est une dépanneuse qu'il demanda, suivit de son chauffeur. Je le fixais, toujours avec les sourcils froncés et une petite moue sur les lèvres. Tout était réglé selon lui, une fois le mobile raccroché. Il me lança un regard un peu embêté, et je croisai les bras sur ma poitrine, à nouveau couverte de mon soutien gorge. Il avait de bons arguments, certes... Mais ça n'expliquait pas la présence de ce portable dans sa poche, alors que j'avais pour ma part insulté le miens. Il en avait probablement été témoin ; il m'avait vu pester contre ce soit disant petit bijou de technologie et ma voiture. Tendrement, il me serra dans ses bras... Et c'est à ce moment là que je ne pu m'empêcher de lancer quelques mots : « On a mauvaise conscience à l'idée de m'abandonner, mais pas lorsqu'il s'agit de me faire l'amour à l'arrière de ma voiture en panne... » Un sourire se dessina sur mes lèvres, alors que venait poser mon menton sur son épaule et que mes mains caressaient ses bras. Tourner la tête fut suffisant pour me retrouver dans le creux de son cou, et mordiller ce dernier, sensuellement. « Je n'aime pas les cachoteries... » Et cela valait pour tout !
Souhaitant le provoquer un peu, mais pas trop non plus, je quittai à regret cet étreinte et fit mine de me rhabiller. Il n'aurait pas fallut qu'on me voit ainsi, comme une vulgaire nana qui se serait fait prendre dans sa voiture. Je n'étais pas sans gêne, bien que je ne regrettais en rien ce qui s'était passé. Je l'avais provoqué, poussant Henry à goûter à ce fruit défendu avec moi, à le partager... Je l'assumais et j'en étais même fière. J'avais été sienne. Il avait été à moi. Et cela le temps d'une nuit.