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| Sujet: J'ai un petit creux, pas toi ? || JADE Ven 26 Nov - 14:44 | |
| | with CANDICE ACCOLA © Free.Soul |
. Date: -1975; la date est approximativeAmour(s): Il y en a eu, quelques uns...Groupe: Your Blood Is Like A DrugCaractère: Femme enfant – Joueuse – Manipulatrice – Susceptible – Vaniteuse – Cultivée – Nerveuse – Enthousiaste – S’amuse d’un rien – Prend les chose à la légère.Force(s): Sa capacité à se faire passer pour plus jeune qu’elle ne l’est. Faiblesse(s): C’est la plus petite des quatre, la moins coriace. Manie(s): Tortille une de ses mèches de cheveux.Phobie(s): Perdre son frère UphirPlutôt: Agressive ? Peut-être... Enfin cela dépend de ses humeurs...Taux de Criminalité: Plus de 65%, la liste est tellement longue. Enfin, elle semble s'être assagie. Ça remonte à tellement longtemps... Je ne saurais dire si ma mémoire en est restée intacte depuis tout ce temps. Me décrire n'est pas un problème en soit. Regardez-moi, je n'ai pas changé... Je me complais dans une éternelle jeunesse. La finesse de ma peau blanche se veut figée dans le temps, tout comme mes courbes sveltes et fermes. Mes traits angéliques sont devenus un véritable atout. Il en va de même pour ma vivacité d'esprit et ma curiosité. Je peux vous sembler bien naïve et inoffensive au premier abord, mais j'ai vu bien plus de choses que vous en ce triste et bas monde. J'ai toujours aimé les découvertes, et ce depuis mon plus jeune âge. Mais peut-on dire que j'ai réellement eu une enfance ? Je me le demande à présent, étant qualifiée de mère vampirique. Les millénaires ont estompé ces souvenirs, et seuls les évènements marquants de mon existence demeurent encore présents en mon esprit. Je sélectionne, je tri, je ne m'affuble pas de superflus en tout genre... Je suis joueuse et manipulatrice. Je l'ai toujours été. On me perçoit comme une femme enfant, et je m'en vois ravie, bien que parfois j'aimerais que mes semblables me traitent avec un peu plus de considération et cessent un peu de me prendre pour une enfant. J'ai 4000 ans, merde ! Je suis une boule de nerfs, ça se voit, non ? Impulsive, je préfère de loin l'action à la réflexion, même s'il m'arrive de me poser afin de mettre au point un plan quelconque pour arriver à mes fins. Car plus déterminée que moi, ça ne doit pas exister. J'ai horreur que l'on me résiste, et je m'amuse d'un rien, même de faire sauter une ou deux têtes. A présent j'ai l'art et la manière de masquer mes crimes, traversant les époques et les superstitions. J'ai tendance à prendre les choses à la légère, à provoquer, jusqu'à montrer qui je suis et sortir mes jolis crocs. Une peste vampirique ? Oui ça pourrait me correspondre. Mais c'est tellement fade par rapport à ce que je suis réellement.J'ai vécu durant trois millénaires auprès des mêmes personnes. Peut-on résumer tant de temps ? Tant d'histoire ? J'en doute... J'irais donc à l'essentiel. Ma vie a été faite et défaite à de nombreuses reprises, dans le sens où elle n'a été qu'un perpétuel recommencement. Mais j'ai été bien loin de m'en plaindre, car j'étais entourée et je ne perdais pas les gens qui m'étaient chers. Non, puisqu'ils étaient comme moi. Un quatuor de choc, dont mon cœur s'est épris. En ce temps là, lorsque nous étions les seuls dotés de ces capacités incroyables, je m'étais vu princesse de ce monde. Tout n'était que domination à mes yeux et le pouvoir m'habitait. J'en étais assoiffée... Lorsque l'idée de créer d'autres vampires traversa l'esprit de mes compatriotes, je m'en suis tout d'abord étonnée pour ensuite m'y opposer. A quoi bon leur offrir la force et la vitesse ? A quoi bon leur donner l'infime espoir de pouvoir rivaliser avec les demi-dieux que nous étions ? C'était d'un ridicule !
« Je suis d'accord avec elle... A quoi ça rime franchement ?! » Lui, c'est mon jumeau. Il est donc inutile de préciser que nous étions sur la même longueur d'onde, puisqu'il suffisait de l'entendre. Il me suivait dans ma logique et mon raisonnement, chose que j'appréciais énormément et qui ne faisait que le valoriser à mes yeux. Face au couple qui partageait notre éternité, nous avons toujours fait de notre mieux pour nous soutenir et faire entendre nos voix. Nous n'étions pas là pour faire de la figuration, ou tenir des rôles mineurs et seconds. La rivalité n'était pas de mise entre nous, mais nous prônions l'égalité au sein de notre groupe. Ainsi, je n'ai pas pu garder ma langue dans ma poche bien longtemps. A force de négociation, ils ont fini par nous faire changer d'avis et nous avons céder. L'argument d'avoir de vrais petits soldats pour faire le sale boulot à notre place dans le simple but de dominer ces si faibles petits humains en trop grand nombre pesait lourd dans la balance pour l'ignorer. Nous sommes donc tomber d'accord, et j'ai finalement pris plaisir à croquer dans ces cous à la chaire si tendre. Certes, si ça s'était résumé à une simple morsure j'aurais facilement pu repeupler la planète entière tant je semblais insatiable. Gourmande ? Sans doute... Je ne prête plus tellement d'attention aux pêchés qui animent ma vie. Et puis il suffisait de remarquer l'étincelle dans les yeux de ces nouveaux-nés à mon égard. Ils m'admiraient, étaient prêts à se sacrifier pour moi. Ce que c'était plaisant ! J'adorais ce sentiment de pouvoir sur ces êtres, à qui j'avais retirer l'âme et le bon sens. Leur instinct les guidait jusqu'à moi, le plongeant dans une servitude naturelle. De ce fait, j'en voulais toujours plus. Une fois lassée, je les renvoyais, les refilais à quelqu'un, ou bien je m'en débarrassais. Ignoble, mais digne de mon sale caractère.
Durant trois millénaire, je n'en ai fait qu'à ma tête. J'avais tout ce don j'avais besoin. Amis, dont Hecate que je considérais comme une sœur ; mon jumeau duquel je n'ai jamais cessé de me rapprocher. Il a toujours été ma moitié, celui qui me suffisait pour me sentir entière, complète, achevée... Si je suis le feu, il sera l'eau. Il est l'obscurité, je suis la lumière... Enfin, c'est imagé bien évidemment lorsque l'on vit dans la nuit et la pénombre. Vais-je m'en plaindre ? Bien sûr que non ! Ce qui pourrait paraître être une faiblesse n'est à mes yeux qu'une petite épine. J'ai eu le temps de m'en accommoder, de vivre avec, de monter tout un tas de parade à cela. Bien que le temps m'a paru trop long à maintes reprises...
« Je m'ennuie... Je veux sortir ! - Pas encore petite sœur. Prend ton mal en patience ! » Tournant en rond, j'avais bien du mal à appliquer les conseils de mon jumeau. J'avais soif, je voulais m'amuser. Mais il faisait jour, et il m'était interdit de sortir. Engoncée dans cette gigantesque robe, je pestais contre mes empotés de serviteurs, et surtout cette maudite lumière. J'étais contrariée... Une fois installée sur le divan de velours pourpre, Uphir s'approcha et se posta derrière moi. Sa main caressa mon visage, redessinant la finesse de ses contours, et vint s'égarer dans mon cou, puis à la naissance de ma poitrine. Baissant mon regard, je le laissais faire, me délectant de cette douceur. L'ambiguïté en aurait fait rougir plus d'un. « Ce soir, tu auras ton festin mon ange... Je t'en fais la promesse. » Je soupirais, lasse. Puis ma main se posa sur la sienne, pour la guider jusqu'à mes lèvres. J'y déposais un baiser, avant de découvrir mes crocs. Mmmh... Cette frénésie qui me parcourait le corps ; cette soif qui me brûlait de l'intérieure. Cette visite de courtoisie de notre cher duc m'avait contrainte à rester sage. J'en avais presque des crampes à l'estomac ! « Je ne sais pas si je vais tenir... - Lilith... » Ce ton se voulait presque autoritaire. Diable ! Mais qu'il arrête de m'exciter de la sorte ! Mon regard de prédatrice eu le malheur de tomber sur un domestique, nouvel arrivant au manoir. Oh... Et si ? Personne n'allait remarquer l'absence de ce laquais. L'heure qui suivit, j'en avais fait mon quatre heure.
Puis vint alors la période durant laquelle mon chemin s'est vu nettement différent de celui de mes vieux amis. Nos routes se sont séparées, et j'ai pour ma part prit plaisir à voyager dans le monde entier. La curiosité avait toujours guidé mes pas et je pouvais enfin en profiter à loisir. Je n'écoutais plus que ma petite personne, flattant mon égo dans sa puissance en me retrouvant seule à prendre des décisions. Europe, Asie, Océanie et Afrique, puis les Amériques... Je n'ai rien loupé de ce qu'à pu offrir cette triste planète, aux hommes ternes et sans valeurs. Sans ces excursions, j'aurais probablement fait un massacre à force de lassitude à leur égard. Et voilà que suite à un courrier de mon cher et tendre petit frère, j'apprends la soit disant erreur de notre cher Azael. Il a fait scandale, il a alerté ces pauvres imbéciles d'humains, il a semé le trouble et la panique. Il est monté d'un cran dans mon estime, le bougre ! Venant de me délivrer de ce secret, je n'avais désormais plus aucune raison de me cacher. Je n'avais plus besoin de taire ma nature. Enfin c'était sans penser à ces arrangements et ces foutues lois. A se demander si je devais réellement remercier Azael pour cela. Enfin, il n'en demeure pas moins que je m'en vois satisfaite. Et désormais, il nous faut reformer ce quatuor afin d'atteindre peut-être le but que nous nous étions toujours fixé -du moins pour ma part. Sans perdre de temps, je quittais le Brésil pour Chicago.
Cela fait quelques mois que je suis en ville. J'y ai retrouvé mon jumeau tant aimé, et fut d'ailleurs satisfaite de voir que nous n'avions en rien perdu de notre complicité. Au contraire même, elle était intacte, et peut-être même plus forte. La distance avait eu un tel effet sur nos deux êtres. J'en suis devenue possessive à son égard, jalouse comme jamais. J'étais pire qu'une maîtresse... Nous avons retrouvé Hecate et Azael, à présent séparés. D'ailleurs, cela retient particulièrement mon attention ces derniers temps puisque j'ai la désagréable impression que ma chère et tendre sœur de cœur tente de mettre le grappin sur Uphir. Ça ne me plait pas et je suis prête à sortir les crocs pour le lui faire comprendre. Amie ou non. Age: Je suis trop vieille pour toi, mon enfant !Surnom: Maîtresse ça m'ira comme un gant !Comment avez-vous connu le forum ?: Par le staff !Exemple d'RP (obligatoire): - Spoiler:
Une fois lancé, ils semblaient avoir un peu de mal à se contenir. Du moins Cilian pouvait aisément l'affirmer concernant sa coéquipière ; n'ayant pas, pour sa part, de grandes facilités dans l'autoévaluation de sa personne et de son comportement. Il demeurait tout de même l'élément capable de tempérer la jeune femme lors de leurs missions. Ce simple fait lui laissait prétendre avoir un avantage sur la blondinette dans ce domaine et ce self-control. Pour le coup, il ne s'était pas attelé à la tâche, et le résultat était des plus flagrants. Un véritable carnage s'étendait devant leurs yeux. En étaient-ils touchés ? Écœurés ? Se sentaient-ils coupables d'avoir abattu ces hommes ? Pas le moins du monde. L'agent 17 pouvait presque deviner un sourire sur les fines lèvres de sa partenaire. D'ailleurs, il avait un peu de mal à comprendre ce dernier. Lui, avait été comme anesthésié par ces années passées au sein de l'agence CONTROL. Il ne ressentait plus rien face à la mort, même si les visages de ses victimes imprégnaient sa mémoire à chaque balle qui sifflait dans l'air et venait les blesser. Le temps apaisait l'esprit, et il gardait en tête ses valeurs et le pourquoi de ce combat. Se rappeler qu'il le faisait pour le bien et la paix lui permettait de se sentir bien mieux dans ses baskets. Une fois que tout ceci était classé, il le mettait de côté, en veille, et ne s'en préoccupait plus. Il était bien loin d'être un saint, et encore moins d'un type hanté par ses actions passées. Mais de là à en sourire... Ça le dépassait un peu. En tous cas, ils étaient d'accord sur un fait : ils allaient se taire concernant le nombre de morts lors de l'intervention. L'un comme l'autre ne tenaient pas spécialement à faire face à des remontrances de leurs supérieurs et de la direction. Alors ils allaient feindre en avoir tué seulement quelques-uns et que les autres se seraient volatilisés dans la nature. Les connaissant c'était peu probable, mais toujours mieux que rien...
Haussant les épaules, Cilian ne broncha pas. Il était un peu perdu dans ses pensées, le regard balayant vaguement la chapelle pour finir par s'arrêter sur la silhouette svelte d'Aisleen. Il se risqua à lui faire une petite réflexion, une simple taquinerie, qui tomba à l'eau en moins de temps qu'il vous est nécessaire pour dire « ouf ! ». Ca ne l'avait même pas fait sourire. Pouvait-il s'en offusquer, puisqu'elle parvenait à le faire face à des cadavres ?! Enfin, ça ne l'étonna pas tellement... Dans le fond, cette réaction était même prévisible. Aisleen n'avait rien d'amicale, et jamais, ô grand jamais, elle ne s'était réellement et sincèrement montrée aimable à son égard. Elle était là pour faire son boulot, et s'il pouvait se taire, elle s'en voyait carrément ravie ! Drôle il n'avait jamais vraiment cherché à l'être. Agréable, si. La concernant il doutait que ce mot ait pu faire un jour parti de de son vocabulaire. Sauf s'il était précédé par une marque de négation, bien évidemment. Il lui rendit son sourire, le forçant tout autant, et leva finalement les yeux au ciel lorsqu'elle s'éloigna pour s'occuper de ce bordel. Ouais, il lui laissait faire le plus gros du travail. Tout ça pour la remercier de son amabilité. Tout se paye dans la vie, non ? Et bien elle pouvait galérer un petit moment avec les plus grosses armoires à glace du tas ! Il préférait attacher correctement leur captif, ayant toujours une chance douteuse sur des petits détails de ce genre. Il ajouta une simple remarque, à laquelle elle ne manqua pas de répondre. La réplique fut d'ailleurs cinglante, allant jusqu'à l'étonner. « Une fois qu'on aura finit tout ça, je pourrais me rattraper, si ce n'est que ça ! Je ne voudrais pas que la déception entame ta légendaire bonne humeur, princesse ! » La perche avait été trop belle pour qu'il la laisse filer. Il avait déjà, et ce à plusieurs reprises, fait quelques avances et allusions à la jeune femme, et cette dernière l'avait à chaque fois rembarrer avec beaucoup d'aplomb. Ces mots, qu'elle avait dû vouloir ironiques, n'avaient fait que le relancer là-dessus. Elle allait s'en mordre les doigts ! Il la suivait du regard, alors qu'elle se dirigeait vers la sortie. Il n'y avait pas à dire, c'était un très joli brin de fille... Aussi froide qu'un iceberg certes, mais ça semblait presque accentuer sa beauté. A sa proposition, il comprit immédiatement ce à quoi elle pensait. « Je te vois venir... -commença-t-il doucement. Choppe une pelle si t'en as envie ; je laisse l'honneur de s'en occuper à l'organisatrice de cette petite fête, comme tu dis ! » Sous-entendu qu'il n'avait pas la moindre intention d'aller se rouler dans la boue. Il était bien du genre à tout laisser en plan, ou encore à camoufler des corps en faisant un magnifique feu de joie ! Mais creuser un trou pour les balancer dedans... sans façon ! « Quoi ? Ne me regarde pas comme ça... Je n'irais pas creuser. Je peux les jeter dedans si tu veux, mais je ne toucherais pas à une pelle ! » Ca avait le mérite d'être clair. Vu le nombres de corps, ils aillaient y passer un temps fou ! Et après tous ces élans de provocation, la voir recouverte de boue l'intéressait beaucoup.
Dernière édition par Jade O. Prescott le Lun 13 Déc - 15:36, édité 14 fois |
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