(Libre) Bravoure ou idiotie?

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Comme tous les matins, je me suis rendue à mon travail, j’ai enseigné à toutes ces petites têtes à lire et à écrire, puis comme à mon habitude, je suis revenu chez moi à la marche. Une journée qui s’annonçait singulière et monotone, mais je savais que ma nuit serait longue et pénible. Dans quatre jours la pleine lune allait me forcer à devenir un animal aux dents longues et assoiffé de vengeance. Je devais faire encore plus attention à moi durant les quelques jours précédents cette nuit et les quelques jours après celle-ci pour ne pas m’emporter plus que nécessaire. J’avais certes de nombreuses années de contrôle derrière moi, mais avec autant de vampires tout autour il m’était difficile de ne pas sombrer. La différence entre maintenant et hier résidait dans ma découverte d’un corps dans l’une des forêts bordant la ville. Le corps d’un jeune loup, d’un très jeune loup a croisé mon champ de vision et c’est le cœur au bord des lèvres que j’ai du me débarrasser de ce corps sans vie. Comment j’ai su que ce corps était celui d’un de mes semblables? De la même manière que vous pouvez distinguer les hommes des femmes. Je le savais plus ou moins instinctivement et au nombre de loups morts qui ont un jour croisé ma route, je savais. L’ancien chef de meute en moi criait vengeance. Je n’aurais de repos que le jour où ces êtres de la nuit ne marcheront plus sur cette terre.

C’est donc un peu après la tombée de la nuit que mes pieds me menèrent dehors à la recherche d’un nid de vampire important. Suicidaire? Pas du tout, mais je voulais leur laisser savoir que je veillais sur les miens et que je n’hésiterais pas à tuer quiconque me fera de l’ombre. De mon point de vue, si ces êtres souhaitaient tant vivre parmi les humains, alors ils se devaient de suivre leurs règles. Ils tuent? Je tue!! Pas plus compliqué que cela. C’est donc les sens à l’affut que je marchais dans les rues de la ville. Je ne cherchais rien en particulier et tout à la fois. Contrairement à ce que je souhaitais, mon chemin ne croisa aucun vampire et j’ai dû m’aventurer dans un quartier pas très fréquentable afin de me faire finalement accoster par l’un deux.

Tu en as du culot pour t’aventurer ici! On peut te sentir à des kilomètres à la ronde alors petit conseil, retourne d’où tu viens si tu ne veux pas mourir alors que ta vie ne fait que débuter.

Je n’ai pas réussi à retenir mon haussement de sourcil, mais je ne voulais pas le contredire là-dessus.

L’un des miens à trouver la mort hier… Tu veux être celui qui prendra ma colère sur la gueule? Je ne pense pas, alors ouste et laisse-moi passer. Attends… Dis-moi plutôt qui s’est aventuré dans sur la route 103 hier?

J’ai l’air d’un informateur?

Oui

Va au Bloody Mary, tu trouveras!

Il devait surement me prendre pour une idiote pour me dire d’aller me jeter directement dans l’antre de l’ennemi. Je ne suis pas née hier et je sais que ce bar est empli de vampire. Ma venue provoquera probablement une émeute ou une gigantesque bataille, mais tanpis, j’étais resté cachée depuis trop longtemps. Il était temps pour moi de faire valoir mon point de vue sur la question des morts et confronter ces buveurs de sang me démangeait les poils. De nombreux loups vivaient dans la ville et il était temps pour moi de refaire surface et de montrer les crocs. Il me faudrait ensuite prendre en charge les plus jeunes, et ce, de façon plus officielle, mais chaque chose en son temps n’est ce pas? Ce soir j’allais remettre les pendules à l’heure et démontrer que ce territoire était sous ma protection. Demain était un autre jour.

J’ai donc jeté un regard empli de fierté à ce jeune vampire puis j’ai pris la direction de ce bar. Oui, j’avais peur, mais je me devais de faire quelque chose et maintenant. Ma respiration a pris un rythme plus rapide et la frousse coulait maintenant dans mes veines. Je pouvais aisément tuer deux ou trois jeunes vampires ou alors un plus âgé, mais au nombre qui sera probablement présent dans ce bar, je courais à ma perte. Plusieurs personnes se retournaient sur mon passage… Je tremblais comme une feuille à l’intérieur… Une fois devant la porte, j’ai pris une longue respiration pour me donner du courage et alors que j’allais ouvrir la porte quelqu'un se présenta à moi.

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Il y a de cela plusieurs jours maintenant, Michael avait commis une imprudence. Avec le recul, il le réalisait quelque peu. C'est que depuis qu'il est à Chicago, les choses ne se passent pas tout à fait comme il le voudrait. La secte d'Hélios est aussi bien établie en ville qu'elle est mystérieuse et très fermée, loin d'être une organisation d'amateur si typique de la part de l'humanité par moment. Alors, il avait tenté de faire bouger les choses en ville en s'en prenant à une lycanthrope. Son but était alors, soit de faire réagir les lycans envers les vampires, soient de provoquer une rencontre avec leur leader ou bien les deux. Finalement, tout était le calme plat et le vampire se demandait s'il ne venait tout simplement pas de se compromettre en faisant cela. Après tout, il est sensé être un jeune vampire, imbu de lui-même certes, mais pas de là à vraiment avoir la force d'affronter un lycan assez âgé seul à seul. En même temps, il ne croit pas avoir laissé d'évidence quant à qui il est, mais bon, le silence et l'inactivité des lycans laissent présager qu'il prépare peut-être un mauvais coup, ou bien, qu'ils sont en pleine confusion et dans l'incapacité d'agir. À moins qu'il ne s'en soit pris à un reclus de la meute, auquel cas il aura joué de malchance.

Toujours à la recherche de rumeurs, de nouvelles, autant du monde des humains que de celui des vampires, fusionnés depuis peu, il passait une autre soirée au Bloody Mary, à écouter les histoires des uns et des autres, à se faire plusieurs camarades. Michael n'était pas le vampire le plus bavard et le plus vantard, mais il intriguait et sa simple fortune relativement immense intriguait. De plus, vu son métier d'agent immobilier, il compte plusieurs clients parmi les vampires, puisqu'il a fait des maisons à caractère vampirique sa spécialité. Des lofts discret en passant par des villas en banlieue, Michael avait un bon éventail de choix et faisait sa petite fortune ainsi. De toute façon, l'argent n'est pas un problème dans son cas, mais avoir un métier de se genre peut être utile pour toute sorte de raison, comme par exemple, savoir où bien des gens habitent. Il discutait donc de la pluie et du beau temps. Pour une fois, il était habillé de façon décontracté et dans la rue, il aurait été difficile pour l'oeil humain de le différencier d'avec le commun des mortels. Il portait une tuque par ses temps frisquets, une chemise qu'il laissait détaché avec un t-shirt et une paire de jeans, arborant son veston de cuir par-dessus tout cela.

Spoiler:

Se soir, un vampire se vantait de son dernier exploit. Apparemment, lui et un autre vampire qui n'est pas présent se soir, ainsi que sa propriété s'en sont pris à un lycan qu'ils auraient même tuer et laisser pourrir dans une ruelle. Maintenant, il venait boire à sa victoire. Michael faisait mine d'être impressionné. De son avis, tuer un lycan est quelque peu inutile et excessif par les temps qui courent, surtout si c'est pour être aussi peu discret. Cela pourrait susciter la colère à la fois des lycans et des humains, qui ont maintenant des forces de l'ordre capable de calmer les ardeurs de la plupart des vampiriques avec leur technologie de pointe. En revanche, calmer un Michael à pleine puissance ne serait pas aussi aisé. Michael accoudé au bar, prit donc une gorgée de son verre de sang synthétique, toujours aussi imbuvable à ses yeux, par ailleurs. C'est à se moment que le vampire ressentit un frisson lui parcourir l'échine. Quelque chose était dans les parages. Discrètement accoudé au bar, il tourne légèrement la tête.

Par tous les dieux germains, il n'en croyait pas ses yeux. Il reconnaitrait se fantôme entre mille. Élodie, une chef de meute Lycan, terrible d'ailleurs. Leur affrontement entre elle et les vampires de Michael en Autriche il y a environ quatre-cent ans lui auront demander bien des efforts, mais finalement, il pensait l'avoir tué. Finalement, il avait tord. Il savait qu'il aurait dû s'en assurer plutôt que de se contenter d'être convaincu de la mort de la lycan. Voilà qu'elle mettait les pieds dans un bar vampire. Pourquoi? Est-ce qu'elle est venu rencontrer celui qui s'en est pris à la petite lycan, Ambre? Ou bien elle est là pour l'autre lycan, celui que le vampire se vantait d'avoir tué justement. D'ailleurs, le voilà qui montre les crocs. Michael pour sa part, reste plutôt discret.

"Une lycan, ici au Bloody Mary, elle doit être suicidaire. Je dis qu'on lui montre qu'elle n'est pas la bienvenue ici."

Dis alors le jeune vampire, qui prit deux autres de ses amis. Michael se contenta alors de leur dire:

-Moi, à votre place, je resterais prudent...

Disons qu'elle est d'un autre calibre que ce à quoi ils sont habitués. Le vampire n'avait pas l'air d'être impressionné et dit à Michael: "T'as peur ou quoi?" Se dernier hausse alors des épaules et prend une autre gorgée de sa fiole. Il était prêt à regarder le spectacle. Reste à voir se qu'Élodie fait ici. Elle n'est pas venue faire une visite de courtoisie, c'est certain. Elle n'est pas du genre à faire quelque chose pour rien, surtout pas quand il s'agit de vampire.

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Dès que la porte se fut refermée sur moi, j’ai su que le reste de la soirée s’annonçait terrible. Peur? Mais pas du tout, car j’aimais… non… J’adorais tuer des vampires. Les courses automobiles et les sauts en parachute n’étaient rien en comparer de l’adrénaline que me procurait un bon combat. Seul problème, c’est que le nombre des ordures se trouvant devant moi était un peu trop grand pour que je puisse me sortir de cette nuit vivante ou pas trop amochée.

"Une lycan, ici au Bloody Mary, elle doit être suicidaire. Je dis qu'on lui montre qu'elle n'est pas la bienvenue ici."

-Moi, à votre place, je resterais prudent...

BORDEL

J’aurais pu reconnaitre ce vampire à 10 kilomètres à la ronde! Il aurait mieux valu que je quitte les lieux sans attendre, mais les trois idiots de vampire qui venaient vers moi ne me laisseraient pas quitter aussi facilement. Même si aucun de trois ne me faisait peur, ma principale préoccupation était ce revenant. Si, pour une raison ou une autre, il décidait de me mettre à mort ici et maintenant alors ce serait la fin, MA fin. Bien que je fusse de force égale à ce vampire, savoir qui pourrait vaincre l’autre à ce stade était impossible, mais ici, avec les autres pour m’achever en cas de pépin, il me fallait jouer de manière sécuritaire.

Je ne suis pas ici pour combattre, je ne suis pas folle ni suicidaire, mais j’ai un message à transmettre et des questions à poser. Voyez-vous, j’ai retrouvé un membre de mon espèce morte par les mains de l’un des vôtres et une autre sévèrement blessée il y a quelques jours.

Les trois vampires avançaient encore vers moi un sourire sadique aux lèvres. Le poil de mon bras se hérissait alors que je tentais de calmer cette fureur en moi. Sentiment qui me ferait poser des gestes regrettables comme celui de muter et attaquer sans autre préavis. J’étais plus vulnérable sous ma forme humaine que celle de louve, il valait mieux pour eux de ne pas trop s’approcher.

Je n’ai pas chassé depuis fort longtemps et mes griffes me picotent d’envie… Je vous prierais de reculer et de me laisser finir de dicter le message que j’ai pour votre communauté.

Mes yeux allaient des trois individus, à Michael, à ces trois individus encore et à tous les autres.

Comme je disais… Retrouver les miens morts ou souffrants ne me plaît pas du tout et bien que je n’ai pas envie de reprendre une chasse ouverte à tous les vampires, je n’hésiterai pas un seul instant si cette tuerie continue d’avoir lieu. Je peux devenir une ombre à craindre, une ennemie à abattre coute que coute, mais je n’ai pas envie de le faire et il serait mieux pour vous que ma colère ne dépasse pas mon seuil de tolérance. Il y a un des vôtres, dans ce bar, qui a beaucoup souffert par ma faute… Livrez-moi celui qui a osé tuer cette gamine pour que je venge sa perte et là s’arrêtera la tuerie… Refusez-moi cette demande et je risque de faire beaucoup de victimes en signe de représailles.

Je venais de prendre ma position de défense, car les buveurs de sang venaient de faire trois autres pas vers moi.

Trois contre une et tu crois pouvoir nous dire quoi faire? C’est que t’es complément idiote ma beauté!

Un sourie sadique illumina mon visage… Un sourire qui les a manifestement convaincus de reculer de quelques pas. Venaient-ils de comprendre que je ne les craignais pas? Venaient-ils de comprendre que leur vie ou non-vie ne valait rien à mes yeux?

Dans 5 jours, je veux voir cet imbécile de venir au Groveland Park. S’il est seul, il aura la chance de combattre pour sa vie, s’il vient accompagner, je le tue lui et ces copains sans leur donner aucun espoir.

Je suis donc ressortie en silence et en évitant de leur tourner le dos, bien sûr. Une fois dehors, j’ai rapidement enlevé chemise et pantalon afin de me transformer et de pouvoir aller me percher sur le toit de l’édifice. Mon coup d’œil explicite à Michael, avant de sortie, l’invitait à me suivre. Je n’allais pas le confronter ici et maintenant, mais une bonne discussion s’imposait entre nous. Nous étions ennemis depuis si longtemps que le revoir après tant d’années m’a offert une poussée de rage tout ce qu’il y a de gratuite. Une fois sur le toit de Bloody Mary, j’ai repris forme humaine, remis mes vêtements et j’ai pris place sur un muret en attendant. Les sens en alerte, je tentais de ne pas trop respirer de cette odeur vampirique qui m’assaillait de tous les côtés. Des bruits dans les ruelles, des bruits dans la rue… Une femme qui criait à ‘aide non loin de là… J’avais le cœur au bord des lèvres, alors que mes sens ne pouvaient que rechercher tous ces sons. Mais qu'est-ce que je faisais là bordel?

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À l'époque où Michael, de son nom de l'époque "Mickaël", affrontait Élozie, il était considéré comme un des princes ou des rois des vampires, une sorte d'autorité qui imposait le respect, sans nécessairement avoir un royaume ou une principauté tangible. Comme bien des choses dans le monde de l'ombre, c'était flou, vague, mais néanmoins bien présent. Il devait prouver sa valeur et sa puissance en aidant la communauté des vampires à combattre une puissante horde de lycans qui affaiblissaient les vampires. C'était de la politique pour les vampires. Les Lycans étaient des adversaires, des gens qui contestaient leur pouvoir, un danger, et de plus, celui capable de mettre fin à cette menace aurait une autorité légitime sur ses semblables. Or, là où des vampires excellent dans le charme et la joute politique ou les intrigues, Michael est aussi un guerrier, restant d'une vie humaine comme le chef d'un peuple barbare. Il avait donc atteint ses objectifs, non sans en payer un certain sacrifice. Au bout du compte, établir son autorité sur les vampires avait importé autant que de mater la menace lycanne.

Si Élodie doit bien se souvenir de Michael, elle doit savoir que ce ne serait pas son genre d'aller l'affronter lâchement en profitant du fait qu'elle se bat contre d'autre. Le vampire obéit encore à un certain code d'honneur quand il s'agit de combat et Élodie est un de ses adversaires qu'il respecte, alors il suivra son code d'honneur. Après tout, pour considérer les gens selon un code d'honneur, il faut d'abord qu'ils en aient. La plupart des humains aujourd'hui n'ont aucun honneur, quant aux vampires, c'est de moins en moins le cas.

En tout les cas, la vieille lycanne parut le reconnaître. En fait, il n'y avait aucun doute là-dessus, mais le vampire resta calme et impassible. Inutile de faire une scène ou de se sauter dans les bras. Le meilleur moyen de causer un émoi dans tout Chicago serait sans doute de s'affronter en se moment. Se que Michael ne cesse de se demander, c'est pourquoi une vieille lycan comme Élodie traîne dans Chicago? Les villes ne sont pas des endroits qu'ils chérissent après tout.

La lycan ne cherchait pas la bataille, heureusement pour les copains vampires de Michael. Elle était de mauvaise humeur par contre, dû à une lycan blessée, se qui ne surprend guère le vieux vampire et un lycan mort. Elle venait donc mettre en garde tout se beau monde contre se genre d'action, encline à déclencher une lutte. Après avoir récité sa menace, elle lança un défi au vampire qui se voulait le champion tueur de lycans de Chicago. Cela amusa Michael. Il aurait accepté le défi et fut un temps où tout vampire digne de se nom aurait accepté, mais aujourd'hui, avec ses jeunes sans honneur, on ne sait jamais. Après quoi, elle s'en alla. Les vampires étaient un peu abasourdis par tout cela, mais Michael calma le jeu en se levant. Il semblait le seul qui n'était pas impressionné par la puissance émanant de la vieille lycan.

-Tu as deux choix finalement, sois tu vas à Groveland Park dans cinq jours et tu meurs honorablement, ou bien tu meurs dans une ruelle sombre sans honneur... Il y a peut-être une alternative par contre... Je connais cette lycan, alors tiens toi tranquille et laisses moi régler tout ça. Si j'échoue, après ça, vous pourrez déchaîner les enfers si ça vous dit.

-Et qu'est-ce que tu vas faire hein? Comment tu comptes la convaincre?

-Je vais utiliser ma tête tiens. Je ne suis peut-être pas le plus fort des vampires, mais je suis encore capable de réfléchir.

-Et si tu te fais tuer?

-Au point où j'en suis, la mort n'est pas se que je crains.

Michael restait un vrai mystère pour la communauté des vampires de Chicago. Un riche jeune vampire allemand, arrivé de nul part et qui a su très vite s'y intégrer et devenir un membre à part entière, assez influent même. Sûrement qu'après cette soirée, le mystère s'en trouvera accentué. Finissant son verre d'une traite, il quitte dehors et disparait dans la nuit.

Du haut d'un toit, il voyait Élodie qui marchait, nerveuse apparemment. C'est vrai que... elle s'est jetée dans la gueule du loup si on peut dire. Finalement, il prend de l'avance sur elle et l'attend à un carrefour de ruelle. Sourire en coin, quand elle passe près de lui, il laisse échapper un petit "hey", avec un sourire amusé sur le visage et elle parut faire le saut. Néanmoins, il n'eut aucun geste offensif et heureusement, parce que sinon, elle aurait sans doute réagit en conséquence.

-Élodie... Ça ne te ressemble pas ça. Aller faire front devant des vampires. Tu as toujours été du genre "force tranquille". Si tu cherches à déclencher une guerre entre les vampires et les lycans, tu n'as qu'à continuer ainsi. Et la dernière fois, on ne peut pas dire que ça t'es bien servie.

Il se décolle des murs et décroise les bras.

-Les communautés vampires et lycans ici sont jeunes. Elles agissent sans réfléchir et son dépourvue de tout leadership. C'est le chacun pour soi, alors quand une idée traverse un petit génie un peu trop sûr de lui, on connait le résultat. Je crois quand même que tu ne devrais pas perdre ton temps avec se duel. Autrement, dans cinq jours, je pourrai bien me sentir obligé de me faire le champion d'un vampire cent fois plus jeune que moi...

Il fait quelques pas de côté et examine un peu Élodie du regard.

-Je peux savoir qu'est-ce que tu fais à Chicago au juste? D'abord, je te croyais morte, je l'avoue, mais j'ai toujours su que tu étais coriace, mais voilà qu'en plus, je te retrouve ici, dans une ville plein d'humain et de petits espaces. Est-ce qu'avec l'âge tu as perdu la raison?

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