Divine Madness
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 Cause baby you're a firework

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Cause baby you're a firework _
MessageSujet: Cause baby you're a firework   Cause baby you're a firework Icon_minitimeVen 17 Déc - 1:03

Cause baby you're a firework Fcky7d
You just gotta ignite the light... And let it shine

Je n'aurais su expliquer comment je m'étais retrouvée ici... Dans ce pub... Au bord de la route 103... A me griller une clope... Enfin si, c'était dans mes compétences et capacités, sauf que je me voilais la fasse et refusais d'admettre que j'avais refait le chemin de la dernière fois, lorsque ma voiture était tombée en panne en pleine nuit. Bon sang ce que je me sentais bête maintenant que je me revoyais derrière mon volant à espérer que le moteur me lâche à nouveau. Tout ça pour revenir en arrière. Quelle cruche je faisais ! Il n'allait pas revenir pour me porter secours, encore moins pour me faire l'amour à l'arrière de la voiture. Je n'aurais en aucun cas eu droit à tout cela, simplement parce qu'un vent glacial s'était installé entre nous et que je le fuyais comme la peste. Compliquée ? Oui je l'étais, je ne pouvais pas le nier. Mais cette fois je me retrouvais tout autant blessée. Ma fierté de femme en avait pris un coup, et la simple idée de me savoir à nouveau « cocu » me rendait malade. Certes, il ne m'avait jamais promis de me décrocher les étoiles, et je me demandais encore aujourd'hui si nous avions formé un couple ne serait-ce que quelques instants... Je m'étais pourtant attachée à lui, et j'en avais mal à en crever. Henry me faisait souffrir, autant qu'il semblait capable de m'apaiser. Pourquoi diable m'étais-je égarée par ici ? J'avais perdu la tête ! Je tournais en rond, comme une lionne en cage, et Chicago ne me paraissait plus aussi grand et distrayant. Je m'ennuyais de lui, de sa voix, de son regard, de cette attraction qui m'avait toujours poussé vers lui... Dans ma petite tête résonnait le prénom de Maddison, et les larmes me montaient aux yeux. Ce que je pouvais la détester !

Tirant une nouvelle fois sur le cylindre de papier garni de tabac coincé entre mes lèvres, je me décidai à la jeter et soupirai. A croire que mon inconscient cherchait à me tuer par tous les moyens. Pourrir mes poumons, imposer des heures supplémentaires de boulot à mon foie... Et encore... Pas plus tard qu'hier, j'avais manqué de me faire renverser par un taxi, par faute d'inattention de ma part, et un coussin de mon living-room avait failli prendre feu à cause d'une bougie. Charmant n'est-ce pas ? J'avais l'impression d'être continuellement en danger depuis que je chassais Henry de ma vie. Refermant ma veste sur mon petit corps pour me protéger du froid, je finis par croiser les bras et souffler sur mes mains dans l'espoir de réanimer mes pauvres doigts congelés. Puis je fis demi-tour et poussai la porte du pub pour y regagner mon tabouret. Durant ma courte absence on m'avait servi ma bière. Et je ne pu que remarquer la présence d'une nouvelle personne à mes côtés. Fine, élancée, une brunette avait pris place non loin de moi. Pourtant, je ne l'avais pas vu arriver sur le parking du pub. Je n'avais entendu personne... Comment était-elle...? Oh ! Et puis je m'en fichais dans le fond ! Avalant une longue gorgée de bière, je baissai mon regard vers la bouteille et ne pu retenir une murmure presque inaudible : « A ta santé, Henry... »
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MessageSujet: Re: Cause baby you're a firework   Cause baby you're a firework Icon_minitimeVen 17 Déc - 1:58

Cause baby you're a firework Tumblr_lddjbdX97p1qcqxyeo1_500
« keep your friends close and your enemies closer...»


Errer. De jour comme de nuit. Tenter d’oublier. Ne pas y parvenir. Aimer. Au point d’en haïr la vie elle même. Au point de sentir la mort si proche qu’on aimerait la serrer dans les bras, pour qu’elle nous embrasse de ses bras si froid. Pour ne plus être seule. Pour ne plus sentir ce vide. Ce vide étouffant et angoissant. Ce manque de l’être aimé. Ne plus ressentir cette douleur entêtante dans mes tripes. Cette envie de vomir à chaque pas que je fais dans ces rues tour à tour bondées, puis vide, devant ces couples se tenant la main. Ces couples que j’aimerais pouvoir égorger tant ils me rappellent des souvenirs désormais si lointain. Des clairs de lune à tenir sa main. Des promesses lâchées au grès du vent que j’aurais aimé qu’il puisse tenir. La douleur de la solitude. L’amour que j’ai perdu. Que j’ai fuis. En espérant qu’il comprendrait la leçon. En espérant qu’il m’aimerait assez pour ne pas m’oublier. Pour ne pas me remplacer. Et surtout pas par de la chair humaine. Est-ce que les humains se tapent leur bouffe juste avant d’y planter leurs dents ? Quelle idée…

Alors que je marchais dans les ruelles sombres et silencieuses, de vieux démons revenaient à moi, des souvenirs qui me gardaient en vie, qui m’avaient permis de tenir jusqu’à le revoir… J’étais encore moi même une simple humaine quand mon regard innocent s’était posé sur lui. J’avais alors su que je serais sienne pour le reste de ma misérable existence, j’avais su que mon avenir, c’était à ses cotés que je voulais le passer, j’avais compris que si j’étais née, c’était uniquement pour en arriver à ce jour précis de mon existence, ma rencontre avec lui… Il m’avait alors semblé, quand nos yeux furent entrés en contact, que le monde avait cessé de tourner, que mon cœur avait cessé de battre, que le monde entier retenait son souffle, que plus rien n’existait d’autre que lui. Que lui et moi. Et son sourire quand il posa les yeux sur moi dans ce jardin cette nuit là. Oui, je n’étais alors qu’une simple humaine qui s’était éprise du futur roi de France. Puis, cet être assoiffé de sang, ce monstre qu’il vit en moi après que ma mère m’eut transformée… A cette pensée, mon cœur se serra et, ma main se posa sur un mur de brique couvert de tag. La douleur s’était répandue dans mon être au fur et à mesure que les pensées et les souvenirs remontaient à la surface. Oui, j’avais aimé un simple humain alors que j’étais moi même un jeune vampire. Oui, je pouvais comprendre qu’un vampire puisse s’éprendre d’un morceau de viande tout juste bon à être saigné… Mais non, pas lui. Pas d’elle. Mes lèvres se mirent à trembler alors que mes ongles griffer la pierre, ce mur couvert de crasse dans cette ruelle empestant la pisse et la drogue. Je me remémorais alors cette image, cette image de lui et de cette fille, ce déchet de l’humanité qu’il se trainait… Alors, mes ongles griffèrent le mur, de rage, y créant des sillons jusqu’à ce qu’un de mes ongles s’arrache à mes doigt, la douleur physique venant concurrencer la douleur morale que mon être tout entier ressentait en échos. Comment avait il pu me remplacer ? Lui qui m’avait fait de si belles et si douces promesses…

Et bientôt, je me rendis compte que le hasard de mes pas m’avait fait suivre une piste, une odeur, une odeur étrangère mais qui me semblait mêlée à celle d’Henry… Puis, je vis une lueur orangée, une cigarette sur laquelle on tire un peu trop fort, avec la seule volonté inconsciente de bruler sa vie un peu plus vite comme l’on brule le tabac et le papier l’enserrant… Cette silhouette que je distinguais, ce visage que je percevais. Je sentis soudain mes yeux devenir plus sombre, je sentis mes gencives me dérangeais. Il m’aurait été si simple, tellement simple, trop simple de fondre sur elle, de lui briser la nuque, de tirer sur ses cheveux pour tirer son arrière et planter mes canines dans sa peau si blanche, gouter à ce sang auquel Henry lui même avait surement déjà du gouter de nombreuses fois… Mais, cela ne me ressemblait pas. Ce type de vengeance était bien trop impersonnel, bien trop déraisonné, bien trop sanguin. Je voulais signer la douleur que j’infligerais à Henry, je voulais torturer cette fille au point qu’elle s’en mordrait les doigts d’avoir osé fricoter avec un vampire. Je voulais qu’elle perde la tète, qu’elle perde la raison, qu’elle réclame elle même la mort…

La seconde qui suivit, j’avais fendu l’air pour traverser le parking et entrer dans le pub dont elle semblait être sortie, pistant sa trace du regard alors que quelques paires d’yeux se tourner vers moi et que quelques sifflets s’échapper de la bouche de deux ou trois poivrots piliers de bar. De ma démarche féline, je marchais d’un pas gracieux vers un verre qu’un homme remplissait de bière. Passant une main dans mes cheveux, je m’assis nonchalamment sur un tabouret, laissant volontairement un tabouret libre entre celui sur lequel je savais qu’elle reviendrait s’asseoir et le miens. Puis, je passais commande tandis que la jeune femme regagnait sa place, attrapant sa bière pour s’en délecter. Je la guettais du coin de l’œil tandis qu’elle lâchait quelques mots à peine audibles mais parfaitement perceptibles pour un vampire, des mots qu’elle dédiait à mon bien aimé… Alors, attrapant le verre que l’on venait de poser devant moi, je tournais lentement la tète vers la jeune femme, laissant ma longue chevelure ondulée tomber en cascade sur mon épaule. Puis, d’une voix douce, je m’adressais à elle. « Un homme ? » Elle leva un regard plein d’interrogation vers moi alors, je lui adressais un sourire aimable et compatissant. « La plupart du temps, quand une femme se retrouve seule dans un pub à une heure si tardive, c’est qu’elle veut noyer son chagrin, oublier celui qui la fait souffrir ! » Je laissais alors mon regard, triste, se perdre quelque part entre le comptoir et le mur, songeuse et sincère malgré moi puis, j’ajoutais, avant de boire une gorgée « En tout cas, pour ma part, c’est le cas, je veux seulement oublier un homme mais, cela semble être une mission impossible tant il hante mes pensée nuit et jour… »
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MessageSujet: Re: Cause baby you're a firework   Cause baby you're a firework Icon_minitimeVen 17 Déc - 16:18

[Je suis désolée, je n'ai pas fait aussi long... :=X: ]

A quoi bon boire ainsi ? Enfin je n'étais pas encore arrivée au point de non retour, celui qui vous fait voir de jolies petites étoiles et qui vous fait rire pour un rien. Celui qui vous amène à frapper à la porte d'un ami et à se perdre pendant 10 minutes dans une pièce aussi grande qu'un placard, qui n'est autre que les toilettes. N'empêche, à cause de mon taux d'alcoolémie, j'avais manqué de mourir étouffée à grands coups de désodorisant. Ça craint, non ? Ce soir j'allais restée sage... Oui, j'allais rester sobre et me contenter de cette simple bière. Peut-être de sa jumelle au pire, mais ça allait s'arrêter là. Je n'avais pas à me donner en spectacle ni à tomber dans un débordement semblable à l'autre fois. L'alcool ne me réussissait pas et aux vues de la clientèle présente dans ce pub, mieux valait rester prudente. Je ne tenais pas à ce qu'un de mes collègues écrivent un papier demain matin pour rapporter un scoop sur ma petite personne, retrouvée à moitié morte dans un buisson au bord de la route, ou encore vidée de son sang... Quoique... Boire éloignerait peut-être les vampires, non ? A moins qu'ils soient alcooliques, là ça n'aurait rien arrangé. Enfin bref, je divaguais, comme trop souvent ces derniers temps. Mais ça me faisait du bien, tout simplement parce que je pensais pas à la douleur qui m'étreignait le cœur. Je ne pensais pas à ces sentiments si forts et à la fois si dangereux. Je ne pensais pas à lui...

Une, puis deux gorgées, je laissais mon esprit vagabonder. Jusqu'à ce qu'on m'adresse la parole. Du moins, qu'une voix résonne dans mon oreille, m'incitant à relever la tête. Mon regard interrogatif se posa sur la fameuse jeune femme qui avait retenu mon attention à mon retour en salle. La même que je n'avais pas vu entrer. Et pourtant, elle attirait les regards avec une telle finesse. Un homme ? J'eus un temps de réflexion, me demandant où elle voulait en venir ; ce qu'elle cherchait à me dire au travers de cette simple question. Il était tard, je n'avais pas les idées très claires... De ce fait, j'avais une excuse pour être aussi longue à la détente. Je ne répondis rien, et attendis simplement qu'elle développe un peu cette prise de parole à mon égard. Elle esquissa un sourire et reprit en éclaircissant sa question. Là, je venais d'en comprendre réellement le sens.
Alors cela se voyait tant que ça que j'étais malheureuse comme les pierres ? Cela se lisait donc sur mon visage, dans mon attitude ? Je soupirai doucement, m'avouant comme vaincue face à mon chagrin. Peut-être sans trop le savoir elle venait de me toucher en plein cœur, et soulevait à nouveau le voile sur toute cette douleur. Je pris mon temps pour lui répondre, comme pour encaisser ce qu'elle venait de me demander. Elle m'avoua être dans ce cas, ce qui retint une nouvelle fois mon attention, reposant mon regard sur elle.
« Je ne suis donc pas la seule... » -lançais-je simplement avant de m'emparer de ma bouteille de boire à nouveau au goulot. C'était dit... Et le simple fait de le formuler à voix haute était un aveu, un élan de franchise personnelle. Le taire revenait pour moi à le nier, à m'en protéger comme je le pouvais alors qu'il était indéniable que cela me rongeait de l'intérieur. I le fallait bien. Et puis en parler me ferait probablement du bien, non ? Je me le demandais silencieusement, et doutait fort de la réponse. Sans un mot je la détaillai... Je n'avais pas pour habitude de le faire aussi franchement que ça, jouant dans la subtilité en temps normal. Mais pour le coup je n'avais pas envie de faire le moindre effort pour sauver les apparences. Je restais toujours sur mes gardes mais la curiosité s'exprima tout de même.
« Amour à sens unique ? Illusion ? Infidélité peut-être ? » Je pouvais moi aussi poser des questions. « Oh, excusez-moi... Ça ne me regarde pas. » Mais je demeurais polie...
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MessageSujet: Re: Cause baby you're a firework   Cause baby you're a firework Icon_minitimeJeu 20 Jan - 0:50

La douleur. Ca peut vous faire perdre la raison. Aimer si fort que l’on souffre. Aimer trop fort. Aimer sans réciprocité. Cela peut vous faire perdre la tète, vous faire perdre toute logique, vous empêcher d’avancer. Cela faisait des centaines d’années que je n’avançais plus. Sans lui, je ne pouvais plus aller de l’avant, je stagnais. Inconsciemment, j’avais passé toutes ces années sans Henry a simplement attendre qu’il me revienne, simplement attendre de pouvoir le serrer de nouveau dans mes bras… Attendre qu’il se rende compte qu’il m’aimait, qu’il ne pouvait pas vivre sans moi comme moi je ne pouvais pas vivre sans lui. Mais, ce n’était jamais arrivé. Là où j’avais l’impression de mourir, de suffoquer sans ses bras autour de moi, sans sa présence rassurante à mes cotés, lui était simplement allé de l’avant. Il avait trouvée une autre femme pour me remplacer, cette pathétique petite idiote superflue… Et je me trouvais là, assise à ses cotés, je la regardais, compatissante, brulant de l’intérieur, brulant de cette rage inouïe, de cette envie de la vider de son sang, de trancher sa jugulaire d’un simple coup de crocs… La haine me prenait à la gorge mais, je tachais de ne rien lui montrais, de faire semblant de rien, un léger sourire aux coins de mes lèvres, un regard cynique habitant mes yeux. Je voulais engager le dialogue, je voulais tenter de me faire passer pour une amie pour elle… Je voulais… La détruire tout simplement. La détruire psychologiquement, moralement, physiquement. Je voulais détruire tout ce qu’elle était, tout ce qu’elle représenter. Je voulais qu’elle souffre et qu’elle supplie la mort de venir la cueillir, je voulais qu’elle maudisse le jour où elle a appris l’existence des vampires, le jour où elle en a connu un, le jour où elle a osé poser la main sur lui… Avoir sa confiance pour mieux lui planter un couteau dans le dos.

« Je ne suis donc pas la seule... » Le dialogue était établie. Je ne savais pas si je parviendrais à maintenir le dialogue, à obtenir sa confiance, à obtenir qu’elle se confie à moi mais, j’essaierais, je ferais tout ce que je pourrais pour obtenir ce que je souhaitais. J’avais toujours eu tout ce que je voulais avoir, pourquoi pas aujourd’hui ? Pourquoi pas avec elle ? Elle venait d’avouer qu’elle aussi, elle était amoureuse d’un homme qui la rendait malheureuse, que l’amour qu’elle lui portait lui faisait mal. Et nous nous trouvions là, deux ennemies partageant un point commun, un amour pour un même homme, partageant un verre dans un bar sordide… Cette simple idée me laissa songeuse. J’aurais pu rebondir, essayer d’en savoir plus, tenter de creuser cette douleur qui naissait en elle, enfoncer le couteau dans la plaie, un peu plus profondément, finir de la détruire, cracher sur Henry pour tenter de faire en sorte qu’elle ne veuille plus jamais de lui, qu’elle ne veuille plus jamais le voir… Mais, je n’y parvins pas. Un soudain soupçon d’humanité. Une humanité si refoulée que je préférais ne pas penser que, l’espace d’une seconde, je pensais avoir quelque chose en commun avec cette pauvre fille sans intérêt, me sentant proche d’elle à cause de cette douleur commune que nous partagions, à cause de cet amour commun que nous partagions… J’attrapais alors mon verre pour le porter à mes lèvres et boire quelques gouttes du liquide qu’il contenait. J’avais envie de sang, de son sang… Pour chasser cette once d’humanité, cette once de sensibilité, cette once de fragilité…« Amour à sens unique ? Illusion ? Infidélité peut-être ? » Mon regard se posa alors lentement sur elle, ce léger sourire tendre et figé toujours dessiné sur mes fines lèvres. Je ne savais pas vraiment quoi dire. Je ne m’attendais pas à devoir me confier moi aussi. Mais, c’était peut être la contrepartie que je devais payer pour qu’elle m’accorde sa confiance, ses confidences, son amour pour Henry… Je sentis mes lèvres trembler légèrement, mon sourire se décomposer et ma gorge devenir sèche. Ma main se crispa lentement sur les parois de mon verre et j’avalais difficilement ma salive et l’alcool se trouvant dans ma bouche… Je ne savais pas vraiment quoi répondre alors, je laissais échapper un sourire gêner m’échapper. « Oh, excusez-moi... Ça ne me regarde pas. » Lentement, je secouais la tète tout en détournant la tète. « Il n’y a pas de mal, c’est moi qui ait commencé à être indiscrète. » Je fixais un point fixe et invisible, quelque part devant moi, me sentant soudainement faible, sentant cette fissure dans mon cœur devenir une faiblesse, devenir une plaie qui s’ouvrait de nouveau, une cicatrice mal refermée qui me faisait souffrir horriblement, une cicatrice qui ne se refermerait jamais… Un nuage de tristesse passa alors dans mon regard. « En fait… » Je cherchais mes mots, trop peu habituée à me confier. Je ne savais même pas depuis combien de temps je ne m’étais plus confiée à quelqu’un, me contentant de passer mes nerfs sur les gens, préférant oublier mes ressentis et mes douleurs plutôt que de les exprimer… Alors, je ne savais pas, je ne savais plus comment m’exprimer, comment dire ce que je pensais et ressentais. D’ailleurs, il me semblait ne jamais m’être épanchée sur ce que je ressentais pour Henry, ne jamais avoir parlé à qui que ce soit de combien notre rupture m’avait faite souffrir, de combien j’avais mal encore aujourd’hui, combien je me sentais seule, faible et perdue… « Je crois que c’est un peu des trois. Il m’a aimée un jour mais, il me semble que c’était il y a une éternité. Depuis, il m’a oubliée alors que je croyais qu’il me reviendrait un jour… Parce que… Parce qu’il est avec une autre aujourd’hui et… Ca fait mal. Mal de le voir avec une autre alors qu’il disait qu’entre nous, ce serait pour… l’éternité… » Je tournais vers elle un regard triste et perdu, affichant un sourire tout aussi triste puis, buvais en toute hâte le reste du contenu de mon verre…

[désolée pour le retard... pour une qualité médiocre en plus >< ]
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MessageSujet: Re: Cause baby you're a firework   Cause baby you're a firework Icon_minitimeVen 28 Jan - 22:58

La curiosité était au rendez-vous. J'avais de quoi non ? Mon naturel me poussait toujours à cela. Je n'étais pas devenue journaliste par hasard. Mais ce soir, l'âme du reporter était restée à la maison, au placard. J'étais là en tant que femme, tout simplement. L'être humain tiraillé par son chagrin et son mal être. La jeune femme meurtrie par un amour trop fort, trop violent, trop infini, trop unique. Étais-je capable de le noyer au fond d'un verre d'alcool ? J'en doutais tant il était coriace. Il me rappelait sans arrêt à l'ordre, me faisant remarquer sa présence à chaque instant. Il me murmurait tout bas ce que je refusais d'entendre, de reconnaître, d'assumer... J'avais mal, autant que j'aimais. Imaginez donc comme je souffrais. Et me retrouver ici m'avait paru être une bonne idée au départ. J'allais pouvoir oublier mes peines en me soûlant ; enchainer les verres et les tournées jusqu'à plus soif, jusqu'à ne plus avoir le moindre souvenirs de ma soirée. En franchissant le pas de la porte de l'établissement, je m'étais finalement résignée à être sage. Et je n'arrivais même pas à finir ce verre. Je préférais interroger l'inconnue et me perdre dans son histoire, dans ce qu'elle allait bien vouloir me confier. C'était sans doute cela qui m'avait poussé à la curiosité aussi simple et pure que celle-la ! Fuir ma propre histoire et compatir pour celle d'une autre. Ainsi je ne pensais pas au désastre de ma vie sentimentale, à la perte de cet être si cher à mon cœur qu'était le grand Henry Fitzroy ! Celui qui avait eu raison de moi et du peu de confiance en l'homme et en l'espoir d'un amour sincère et partagé qu'il me restait. Dommage, pas vrai ? Un véritable gâchis !

La jeune femme mis un certain temps avant de répondre. Aux vues de ses expressions, je préférais m'excuser d'une telle maladresse. C'était tellement indiscret... Après tout, elle n'avais probablement pas envie d'en parler puisqu'elle était là pour oublier ! Je me sentais mal à l'aise et avait tout bonnement envie de passer l'éponge sur ces dernières interrogations. Depuis quand je me mêlais ainsi de ce qui ne me regardait pas, faisant de la concurrence aux plus grandes commères du coin ?! Je secouais doucement la tête, reportant mon attention sur mon verre. C'était stupide de ma part, surtout que je savais très bien que ce genre de questions ne faisaient pas énormément plaisir et n'aidait en rien à la confidence et au soulagement. C'était encore plus difficile après coup, puisqu'on était contrainte à se souvenir de ce qui blessait afin de l'expliquer et de le partager... Elle tenta de me détendre, prétendant qu'il n'y avait aucun mal à cela puisqu'elle avait commencé à se montrer curieuse. Certes, mais elle avait peut-être fait cela avec plus de finesse que je n'aurais jamais pu avoir. Franchise certes, mais par un chemin détourné en prenant mon verre et mon état en cause. Moi j'y allais à coups de vulgaires et banales questions. Ca ne l'empêcha pas de reprendre...

Tournant la tête vers elle, j'étais comme hypnotisée par ce qu'elle dégageait. Lorsqu'elle s'exprimait, on ne pouvait que l'écouter avec attention. C'était indescriptible. Comme lorsque je me trouvais en face d'Henry, ou encore d'Adriel. A croire que certaines personnes ont quelque chose de particuliers, d'incroyablement différents sans pour autant être réellement percevable. Ou bien moi-même, je l'étais et cette impression m'était peut-être propre. Elle pensait pouvoir intégrer mes trois suggestions à son histoire. Outch ! En y réfléchissant bien, je pouvais aussi me considérer comme telle. J'avais eu des illusions à tout va, à en perdre la tête. Qui, d'un minimum censé, aurait réellement cru en une histoire d'amour liant un vampire et une humaine ? Sincèrement ? Croire en un amour véritable ? A part dans ce roman vieux de 15 ans, mielleux à souhait, personne ne l'avait pensé. Surtout pas suite à la révélation de leur véritable existence. Et moi, pauvre idiote que j'étais, je m'étais éprise d'un d'entre eux. Charmer, ils savaient le faire. Blesser tout autant. A ces illusions s'ajoutait une nouvelle infidélité -que j'aurais pu prévoir en même temps, tant je suis gourde ! Un amour peut-être trop fade à son goût... Je n'en savais rien. J'étais perdue, aussi bien dans ma vie que dans le regard sombre de la brunette à cet instant précis. « Vous chemins se sont séparés ? Où a-t-il provoqué tout ça ? » Et voilà que je m'emportais à nouveau. Mettant ma main devant ma bouche, je soupirais doucement. Je ne savais pas tenir ma langue, c'était incroyable ! « Ne vous sentez pas obligée de me répondre, je dois apprendre à me taire ! »
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Henry Fitzroy
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MessageSujet: Re: Cause baby you're a firework   Cause baby you're a firework Icon_minitimeSam 5 Fév - 22:55




V
oila presque deux heures que je suis dans ce bar à boire plus que de raison, il faut avouer que nous autres les vampires nous avons besoin d’une bonne dose avant de sentir l’ivresse de l’alcool nous monter à la tête. Les soirées avec les potes je les esquivais du mieux que je pouvais, pourquoi ? Simplement parce que je n’avais plus la force de lutter, ce masque du Henry fort et hautain, ce masque de séducteur sans cœur, ce masque de comique sans gêne, je ne pouvais plus l’enfiler. Il cisaillait mon visage de larme et creusait chaque jour un trou plus profond dans mon cœur. Je m’étais forcé durant deux siècles à forger une image de statu de marbre indestructible, mais les fondations étaient en train de s’écrouler. Je ne serais bientôt plus que poussière. Alors que j’arborais cette image forte et invincible, alors que je me voilais la face, alors que je croyais moi-même à mes mensonges je me lançais dans une aventure palpitante avec la jolie journaliste. Mais qui aurait cru que le marbre soit si maniable et si mou ? Ma carapace n’avais pas suffit à protéger mon cœur malade. J’avais joué avec le feu et je m’étais brulé les ailes. Me voila donc seul, déchiré entre remords et tourments, même les vieux démons du passé me criblaient de coups. Chacun de mes rêves était composé de ma belle Aliénor et de l’ange Kristy. Chacun de mes rêves finissait mal, je me réveillais comme bouillant de fièvre, chaque jour, l’acide faisait fondre mon cœur avec une douleur insupportable, je me demandais même si ce supplice allait diminuer un jour. J’étais devenu un zombie avec le regard vide, la tête remplie d’angoisses, la gorge sêrrée, le cœur tiraillé -compressé -brulé –gêlé -déchiquetté….dont les mots ne suffisent pas pour décrire tout ces maux.

C
omme chaque nuit j’avais tenté de travailler sur des compositions, mais la concentration était devenue trop difficile pour continuer, alors j’avais appelé Lindsay, qui comme chaque nuit s’inquiétait de mon état, comme chaque nuit j’avais menti en lui avouant que le travail m’aidait à oublier. Je me noyais dans le travail car si une seule seconde mon cerveau se déconcentrait la douleur revenait me gifler de plein fouet. Lindsay n’avais rien pour moi ce soir, je connaissais donc le programme de ma soirée. Voila pourquoi cela faisait deux heures que je me trouvais assit ici, une table au fond du bar pour pouvoir boire tranquillement mon whisky. Pourquoi je ne le faisais pas chez moi ? Simplement parce que je tentais de trouver une distraction en regardant tout ces humains boire et s’amuser. Cela ne semblait pas tellement efficace mais je me raccrochais à ce que je pouvais. Accoudé à la table les yeux rougis par les larmes, mon regard vide vagabondait dans la salle à la recherche d’une distraction qui réduirait ma douleur l’espace de quelques minutes. Tout ce que je demandais c’était un peu de répit. J’avais déjà décliné poliment l’invitation de plusieurs demoiselles, même le sexe sauvage des aventures d’un soir n’avait plus aucune saveur pour moi. Il valait mieux que je reste courtois et calme car j’étais bien trop instable en ce moment. Ces derniers temps j’avais manqué de tué plusieurs personnes sur un coup de tête, simplement parce que je ne maitrisais plus ma colère. En trois semaines vingt quatre personnes ont vu la mort de près et trois personnes y ont succombé par ma faute. J’entamais donc ma troisième heure et ma cinquième bouteille de whisky, cela faisait donc une bouteille que l’alcool m’avait pris dans ces filets, il semblait étouffer cette douleur mais jamais elle ne partait, je me demandais combien de bouteilles il fallait que je boive pour qu’elle disparaisse.

N
on loin de moi un homme provoqua une bagarre, je fixais les individus en soupirant, même la violence semblait lassante ! Après un grognement d’agacement j’attrapais ma bouteille d’une main, mon verre de l’autre et décidais de me déplacer de ce groupe un peu trop turbulant, car je craignais qu’ils m’agacent et que je ne puisse plus me contrôler une nouvelle fois. Mais une demoiselle se leva précipitament me percuta de plein fouet. Elle se confondait en excuses et faisait porter le chapeau à une soit disant maladresse, je l’avais vue venir à des kilomètres, les humains et leur lenteur légendaire. Comme si j’allais la croire. Elle s’agrippa à mon bras insistant pour que je vienne m’assoir à sa table. Un sourire amusé se dessina sur mon visage.

-Je doute d’être de bonne compagnie ma chère, l’alcool me rend suceptible et irritable. Je ne voudrais pas gâcher votre soirée.

Je lui adressais un clin d’œil et effectuais une flexion de genoux en inclinant la tête comme pour lui faire une révérence. Mais elle n’avait pas dis son dernier mot. Alors que je m’éloignais en titubant pour trouver une place elle s’accrocha à mon bras en insistant. Je soupirais et enroulais mon bras autour de son cou pour lui dire.

-bon écoutes ma jolie, c’est simple, je n’aime pas les filles !
Elle se vexa et m’avoua m’avoir vu dans les magasines en compagnies de filles. Je reculais en haussais les épaules.

-Tu as mal compris ! je n’aime pas les filles…car vous êtes des démons !

J
e laissais échapper un rire alors qu’elle m’insultait, mais le fait de me concentrer sur cette demoiselle et mon état avancé d’alcoolémie mon talon percutta une chaise et mon corps semblait soudainement si maladroit et lourd qu’l fut attiré vers l’arrière. Je chutais sans pouvoir me rééquilibrer mais je ne me retrouvais pas sur le sol non non ! Je me retrouvais sur les genoux d’une femme et face à moi Kristy. Je fermais les yeux et secouais la tête, je regardais ma bouteille avec un air ahuri comme si elle était la cause de mes hallucinations. Je me levais en oscillant et posait ma bouteille sur la table, c’est alors que je vis Aliénor, la fameuse femme sur laquel j’étais tombée assise face à Kristy. Ce n’est pas possible c’étais un cauchemard ! Ma bouche restais entrouverte tandis que mon regard allait de Aliénor à Kristy, de Kristy à Aliénor et de Aliénor à la bouteille. Je fronçais les yeux.

-NON mais je rêve la !?


J’attrapais ma bouteille fermais un œil pour regarder à travers le goulot. Puis je fixais les jeunes femmes.

-Un cauchemar ? de la drogue dans ma bouteille ? Une caméra cachée ?

Je me donnais une petite gifle pour vérifier que j’étais éveillé. Puis sans demander l’autorisation je m’asseyais à côté de Kristy afin que celle-ci ne puisse pas s’esquiver car elle était entre moi et le mur. Aliénor elle, elle ne partirait pas étant donné notre entrevue de la dernière fois je voulais vérifier ce quelle mijotais (HJ : L’entrevue c’est qu’il à cru que Anne était Aliénor). Je bu le contenu de mon verre cul sec et fixais Aliénor. Puis tournais la tête vers Kristy avant de me servir un nouveau verre.

-Dites vous en faites souvent des réunions sur comme blesser Henry ? J’aimerais participer ça doit être amusant !



Je regardais mon verre et le levais.

-A la votre !
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MessageSujet: Re: Cause baby you're a firework   Cause baby you're a firework Icon_minitimeLun 7 Fév - 14:38

Je n’avais qu’une envie, lui cracher au visage. Au fur et à mesure que je parlais, elle me regardait avec tant de compassion que je ne ressentais plus qu’une envie, lui arracher les yeux. J’étais si confuse, partagée entre une étrange envie de vider mon sac, d’enfin pouvoir me confier à une oreille compatissante, et l’envie sanguinaire de lui faire passer sa propre envie de côtoyer un vampire. Peut être que, si je m’en donnais la peine, je pourrais comprendre ce qu’Henry trouvait à cette simple humaine. Mais, je ne voulais pas. Je ne voulais pas comprendre. Cela risquerait bien trop de me rappeler ma propre humanité, cela risquerait bien trop d’un peu plus fendiller mon cœur bien trop fragile. Ce cœur qui avait erré pendant toutes ces années à la recherche d’un homme qui pourrait être un compagnon pour moi, d’un homme qui pourrait ne serait ce qu’arriver à la cheville d’Henry, en vain… Mon cœur ne réclamait que lui. Mon âme me rappelait sans cesse combien il me manquait, combien sa présence m’était essentielle, combien l’éternité sans lui n’avait aucun sens. Et cette petite gourde pensait ressentir une quelconque douleur ? Mais savait elle seulement ce qu’était aimer, ce qu’était qu’être sans la personne aimée, errer sans lui comme si l’on errait sans âme, la voir avec une autre personne, une moins que rien, un morceau de viande… Je doute qu’elle puisse seulement comprendre à quel point j’avais mal. Et, elle était si piteuse, elle me faisait presque pitié avec son regard de chien battu et ses cernes, comme si elle portait toute la misère du monde sur ses épaules. Mais, elle ne savait rien de la douleur, elle ne savait pas ce qu’était être un vampire dans le monde actuel, sa situation était la plus enviable de toute… De quoi pouvait-elle bien se plaindre ? Henry avait il fini par réaliser qu’elle ne serait jamais rien d’autre qu’un jouet pour lui ? Elle me dévisageait, toujours aussi compatissante, comme absorbée par ce que je pouvais dire, par ma propre souffrance. Elle en était presque pathétique. Et, je ne valais pas mieux, à tomber dans mon propre piège, à franchir des limites que j’aurais voulu ne jamais franchir, en dévoilant bien trop de ma propre personne, de mes sentiments les plus enfouis. Elle la voila qui enfonçait le couteau dans la plaie, garce. « Vous chemins se sont séparés ? Où a-t-il provoqué tout ça ? » Je la dévisageais avec insistance, un nuage sombre passant dans mon regard, trahissant ma rage face à sa question, mon malaise à me souvenir de la douleur d’une séparation qui, malgré les années, me semblaient encore bien trop récente et vivace dans mon esprit et dans ma chair. J’étais comme piquée au vif, un rictus mauvais se dessinant sur mes lèvres. Elle dut le percevoir car, après avoir poussé un soupir, elle ajouta « Ne vous sentez pas obligée de me répondre, je dois apprendre à me taire ! ». Ma main s’était crispée sur mon verre, et je commençais à me demander ce que je devais dire, comment faire évoluer les choses sans trop en dévoiler sur moi. Comment d’avantage jouer avec mon nouveau jouet, sans pour autant me blesser. Et, sans m’en rendre compte, j’avais fini par la dévisager avec un air mauvais et plein de haine, incapable de me contrôler d’avantage, avec la simple envie de mettre un terme à ce petit jeu idiot pour la tourmenter pour de vrai, pour lui faire subir une réelle douleur, une de ces douleurs dont elle se souviendrait toute sa vie, en espérant que celle-ci soit courte, en espérant qu’elle finisse par me demander de l’achever, me suppliant à genoux… Je sentis alors une vive douleur dans mes gencives et mon regard s’assombrir alors, je tournais la tète, détournant mon regard du siens et, j’attrapais mon verre pour le boire d’une traite, le reposant tout aussi vite sur le comptoir pour demander à ce que l’on me resserve. Puis, je passais ma main gauche dans mes cheveux, comme pour me calmer, m’apaiser, ce qui ne servit pas à grand-chose et, de nouveau, je me tournais vers la rouquine, mon regard ayant soudainement retrouvé toute sa malice. Et, alors que je m’apprêtais à répondre, un petit opportun me tomba dessus.

Alors que je m’apprêtais à le saisir par les épaules pour l’envoyer valser contre un mur, mon cœur -aussi mort soit il- se serra, me paralysant presque alors que mon cerveau n’avait pas encore analysée l’information. Puis mes yeux prirent une expression mêlée de terreur et de surprise et, ma gorge se serra, devenant soudainement sèche et ma bouche pâteuse. Mais qu’est ce qu’il foutait là lui ? Il n’était pas prévu au programme, il allait tout faire foirer, il allait… Oh mon Dieu, mes lèvres se mirent à trembler le temps d’une demi seconde, le temps que mon cœur se remette à battre, comme si je me sentais enfin de nouveau vivante. Une vague de bonheur avait pris possession de mon corps tout entier, j’en aurais pleuré si les circonstances avaient été différentes. C’était tellement bon de le revoir après toutes ces années durant lesquelles je n’avais fait que penser à lui, rêver de lui, me souvenir de lui, de son regard, de ses sourires, de sa peau… Mais, je me ressaisis bien vite, espérant que cet instant de faiblesse était passé inaperçu. Mais, mon malaise était là, persistant, tandis qu’il nous regardait tour à tour avec insistance, les yeux froncés, perplexe. C’est à cet instant précis qu’un nouveau sourire malicieux se dessina sur mes lèvres tandis que j’attrapais le verre sur le comptoir, un verre de nouveau rempli dans lequel je plongeais délicatement mes lèvres tout en fixant la jolie journaliste avec insistance, une nouvelle idée derrière la tète. C’est alors qu’Henry pris place mais, je n’en attendais pas moins de sa part. Mon regard glissa alors jusqu’à lui, croisant le miens avant qu’il ne le détourne pour se servir un nouveau verre. Je n’avais pas cessé de sourire en coin, silencieuse et malicieuse quand il lâcha un « Dites vous en faites souvent des réunions sur comment blesser Henry ? J’aimerais participer ça doit être amusant ! » avant de boire son verre d’une traite.

Lentement, j’inclinais ma tète, faisant tomber mes longues boucles brunes sur mon épaule dans une mimique enfantine, puis d’une voix douce et sensuelle, je répondais « Alors, c’est tout ? Je n’ai pas le droit à d’avantage d’effusions de joie pour ces retrouvailles ? Je suis déçue Henry. Moi qui avait espéré t’avoir manqué ne serait ce qu’un petit peu durant toutes ces années… » Mon regard glissa alors doucement jusqu’à sa petite protégée « A moins que ce ne soit seulement la présence de ta fragile petite souris qui ne te retienne… » Je poussais un profond soupir, levant les yeux au plafond, amusée « Méfies toi, il y a des dates de péremption sur les humains, passant un certain temps, leur chair devient moins douce et, leur sang moins délectable… »
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MessageSujet: Re: Cause baby you're a firework   Cause baby you're a firework Icon_minitimeLun 7 Fév - 23:55


Je n'obtint aucune réponse à mes questions et devinai alors que j'avais dû aller trop loin. Il suffisait de l'observer quelques instant pour comprendre que ça l'avait plus que froissé. Elle ne semblait plus d'humeur à parler, et m'impressionnait. Un si petit bout de femme me donnait l'impression d'être tellement forte. Pleine d'assurance, elle dégageait quelque chose que j'étais bien incapable de décrire. Tout ce que je pouvais affirmer était que je n'osais plus rien dire face au regard assassin qu'elle venait de me lancer. Elle m'effrayait désormais, alors que ma compassion ne s'était pas encore estompée à son égard. Ces émotions se contredisaient, s'entrechoquaient, et pourtant ni l'une, ni l'autre ne se dissipait pour laisser la seconde s'exprimer dans son ensemble. Je n'osais rien ajouter aux vues de son attitude. Elle semblait tellement tendue. J'en venais à me demander si ses souvenirs en étaient responsables ou bien si j'étais la seule cause de ce malaise. Ma curiosité mal placée me jouait encore des tours. Plus je la détaillais et plus elle me faisait peur. Sérieusement, ce regard noir et agressif ne présageait rien de bon pour moi. L'encre qui teintait ses pupilles me rappelait des choses dont je me serais volontiers passée. Cela ne fit qu'intensifier mes craintes, mes doutes... Et si elle... ? Je restais immobile, craignant qu'au moindre geste elle ne parte en vrille. Je me faisais la plus polie possible, cherchant un prétexte pour couper court à cette conversation. Ou peut-être simplement monologue, non ? Elle était devenue muette et aussi froide qu'un iceberg. Elle siffla son verre en quelques gorgée, alors que le miens n'avait pas bougé ! Je le fixais, me perdant dans mes pensées. Noyer son chagrin dans l'alcool ne me servait à rien. Il était toujours aussi présent, et m'intéresser à la vie d'autrui ne m'était d'aucune utilité. Au contraire, j'avais désormais des éléments de comparaisons. De plus, tout ce qu'elle avait pu me dire m'avait rappeler quelque chose de douloureux, sentimentalement parlant. Il me fallait le nuancer à ma manière certes, mais ça n'en était pas moins difficile... Mon cœur pesait tellement lourd dans ma poitrine... Je soupirais, lasse... Fatiguée par ces sentiments qui me tourmentaient, m'empêchaient littéralement de vivre. Je ne dormais que quelques heures par nuit, le reste du temps je me plongeais corps et âme dans le travail. Je passais des heures entière derrière mon écran d'ordinateur, une fois la nuit tombée. Je tapais, j'effaçais, je recommençais, je supprimais... Rien ne me satisfaisait. Peut-être car rien n'avait plus de sens pour moi. A quoi allait rimer mon existence si j'étais condamnée à aimer jusqu'à en avoir mal ? La musique ne m'aidait pas à cicatriser. Elle m'entaillait de plus belle, cette garce !

Je réfléchissais... Du moins j'en avais tout l'air, alors que mon regard fixait un point dans le vague. J'avais cessé de regarder l'inconnue, cette dernière me collant désormais des frissons dans le dos ! C'en était perturbant ! Malheureusement, l'effet de surprise suite à la chute d'un type sur cette dernière me fit tourner la tête. Sur qui se posa mon regard ? Lui ! Encore lui ! Toujours lui ! J'ouvris de grands yeux étonnées, mal à l'aise. A croire que nous avions un don pour ne retrouver au même endroit quand ça n'allait pas ! Chicago n'était pas assez grand pour Monsieur la Rock Star ?! Il ne pouvait pas occuper ses petites soirées chez cette blondasse aussi fade qu'un plat de ravioli en boite premier prix ?! Il semblait complètement pété. Au moins, il arrivait à boire, pas comme moi... Je ne fis aucun commentaires, envisageant de prendre à nouveau la fuite. J'en avais marre de l'avoir en face de moi, jugeant qu'ainsi je n'étais pas prête d'être sevrée. Jamais je n'allais parvenir à guérir de cette foutue maladie d'amour s'il passait son temps à croiser mon chemin. Manque de bol pour moi, il me barra ce dernier en s'installant à mes côtés. Il avait raison, c'était peut-être un cauchemar finalement. A sa question, je ne pu que froncer doucement les sourcils. Comment ? Mais ils se connaissaient ? Moi qui avait tout d'abord commencer à me questionner au sujet du vampire et de sa présence en ces lieux, voilà que j'intégrais subitement la brunette dans mes réflexions. Lorsqu'elle ouvrit la bouche, cela m'éclaira davantage et j'en fus scotchée. Eux ? Impossible ! Mon regard allait et venait entre les deux individus. J'étais cernée, par des vampires... Des cauchemars incarnés...
« Mais... Vous... Enfin... ? » Je n'arrivais pas à aligner plus de 3 mots, qui ne formaient malheureusement pou moi aucune phrase ! Ni une, ni deux, je bu mon verre cul sec ! Clignant des yeux à quelques reprises, je retint un hoquet et donnai un coup d'épaule à Henry, pour finir par m'emparer de sa bouteille. Le goulot vint directement à la rencontre de mes lèvres et je bu deux longues gorgées. Grimaçant, je clignai des yeux à quelques reprises.
« Ça le change des rats... » -lançais-je avec une hargne insoupçonnée. Je ne devais pas réellement tenir à la vie. Tant pis, je m'en moquais ! Elle me traitait comme un vulgaire bout de viande, bonne qu'à alimenter les membres de leur espèce. Sauf qu'Henry ne m'avait jamais touché ! Il préférait se tourner vers Maddison et ses longues jambes de fille facile...
« Chicago n'est pas une ville assez grande pour déprimer en paix ! »
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MessageSujet: Re: Cause baby you're a firework   Cause baby you're a firework Icon_minitimeMar 8 Fév - 1:08

L’alcool ne m’aidait pas à avoir les idées claires et j’avais plus tendance à opter pour l’option paranoia. Je craignais qu’Aliénor ait tout manigancé, qu’elle cherche à se mettre Kristy dans la poche pour mieux la dévorer. Fort heureusement j’avais crois leur chemin, bien que la douleur serrait mon cœur si fort que celui-ci ne parvenait pas à pousser de hurlement, bien trop compressé comme si on était en train de l’étouffer. Kristy était sous le choc, elle se mit alors à balbutier des mots formant un semblant de question. Tiens donc voila qui confirmais mes craintes, Aliénor c’était bien gardée de lui dire qui elle était. Je posais un regard inquiet sur Aliénor en avalant difficilement ma salive. Celle-ci me répondit d’une façon peu agréable, certainement vexée par mes paroles.
« Alors, c’est tout ? Je n’ai pas le droit à d’avantage d’effusions de joie pour ces retrouvailles ? Je suis déçue Henry. Moi qui avait espéré t’avoir manqué ne serait ce qu’un petit peu durant toutes ces années… »
La lame dure et glacée glissais lentement dans la chair tendre et décrépie de mon cœur, mes yeux s’embuèrent tandis que je regardais le regard magique de ma belle Aliénor, elle était simplement…envoutante…comme au premier jour. Seule ma rancœur me retenais, je lui en voulais tellement pour ce qu’elle m’avait fait il y à deux siècles. Des perles glacées vascillaient au coin de mes yeux, je fermais les yeux et détournais mon visage de celle-ci, sauf que de l’autre côté il y avait Kristy.


Mais Aliénor ne tarda pas attirer mon attention de nouveau.
« A moins que ce ne soit seulement la présence de ta fragile petite souris qui ne te retienne… »
Je tournais la tête vers elle et fronçais les sourcils mais elle n’en avait pas finit.
« Méfies toi, il y a des dates de péremption sur les humains, passant un certain temps, leur chair devient moins douce et, leur sang moins délectable… »
S’en était trop surtout dans cet état j’avais bien du mal à contrôler mes pulsions me levais d’un mouvement brusque mon visage collé au sien, le regard rempli de rage et la mâchoire serrée. Mais une force puissante dont je ne connaissais pas la nature m’empêcha de lui sauter à la gorge. Je restais figé et mon visage se radoucit, c’est alors que j’entendis Kristy répliquer
« Ça le change des rats... »
J’entrouvris la bouche devant l’affront inconscient de la jolie Kristy, les yeux écarquillés je tournais la tête vers Kristy puis reportais mon attention sur Aliénor, dans un lieu publique je doutais qu’elle se jette sur elle mais il vallait mieux rester prudent. Je formais un « T » avec mes avants bras.

-temps mort un partout !
J’attrapais ma bouteille de whisky et agitais mon index devant le nez de Kristy.
-tut tut tu tu ne peux pas boire convenablement ? prend donc un verre ! pfiou…
Je tournais le regard vers Aliénor et lui dis.
-Aurais tu perdu tes bonnes manières ?


Je finissais mon verre et remplissais le contenu des verres des jeunes femmes. Tant pis j’en recommanderais une autre. J’étais tellement saoul que j’agissais comme si nous étions trois amis dans une beuverie de samedi soir. Je soupirais en m’adressant à Kristy.
-c’est exactement ce que je me disais…mais on va en profiter pour faire les présentation..je suis sure que mademoiselle ne c’est pas présentée !

Je tendais la main vers Aliénor et soupirais.
-Aliénor de bretagne, fille de la duchesse Anne de Bretagne prétendante au trône de France au 14eme siècle.
Je levais les yeux au ciel agacé par mes propres paroles. Et m’attaquais à Kristy.
-Kristy Nelson journaliste dans un magasine de rock.


Je finis mon verre d’une traite. Avant de fixer Aliénor droit dans les yeux, je décidais de lui parler en Français en espérant que Kristy ne comprenne pas le français.
-Je suppose que tu as omis de mentionner ton coup de la lettre et l’incendie de la nouvelle Orléans après ton départ ?

Je m’appuyais sur le bar, ma tête semblait si lourde, sous le poids des émotions mais aussi à cause de tout cet alcool que j’avais ingurgité. Je fermais les yeux un instant et secouais la tête de gauche à droite comme pour tenter de m’extirper de cet affreux cauchemar. Je repris la parole en anglais cette fois ci.

-Je crois qu’il va me falloir plus d’alcool que prévu.

Je ramenais ma tête dans les paumes de mes mains et frottais énergiquement mon visage. Geste sans aucune réelle utilité si ce n’est trouver quelque chose à faire face à cette situation insoutenable. La tension était palpable et je me retrouvais pris dans un étau qui me serrait si fort que mon corps tout entier allait bientôt céder et se briser comme du cristal.

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MessageSujet: Re: Cause baby you're a firework   Cause baby you're a firework Icon_minitimeMer 9 Fév - 0:31

Mes yeux rivés sur Henry, je ne prêtais plus la moindre attention à son petit animal de compagnie, ni même à ses jérémiades. Je l’aurais bien vidée de son sang sur place mais, cela aurait fait désordre et, je ne voulais pas m’abaisser à cela, préférant de loin une vengeance silencieuse. Qu’elle parle, qu’elle se plaigne, cela ne fera que me donner d’avantage mal à la tète, comme ces vieilles radios qui grésillent et crépitent en fond et auxquelles on ne prête pas vraiment d’attention, si ce n’est parce que le bruit qui s’en dégage est des plus désagréable. Elle avait tout d’abord essayé de former une phrase, ou bien une question, toujours est il que ce fut un effort en vain, il n’y eu pas la moindre cohérence dans ces propos, juste des bribes d’une idée qui se dégageaient, une surprise que l’on devinait dans le ton de sa voix et dans l’expression de ses yeux. Pauvre petit chiot, pauvre petite idiote. La seule envie qui me vint était celle de lui tapoter la tète avec compassion, ce que je ne fis bien évidemment pas, me contentant de la regarder de bas en haut, un sourcil arqué, comme si je la prenais pour une échappée de l’asile, à moitié attardée. Je m’étais alors tournée vers Henry pour le narguer, le défiant du regard, une once de malice dans les yeux, un sourire en coin sur les lèvres. Il se leva d’un bond, me sautant presque dessus, son visage n’exprimant plus que de la rage alors qu’il se tenait si près du miens. Mais, stoïque, je n’avais pas bougé, je n’avais rien fait d’autre que sourire d’avantage, bien que cette réaction ne fasse que me blesser d’avantage, m’indiquant que, comme je le craignais, il tenait véritablement à elle. Pourquoi ? On se le demande. Je le jaugeais alors du regard, le défiant presque de m’arracher la tète comme il semblait en avoir envie. Au moins ainsi, je ne ressentirais plus la douleur et ce vide au fond de mon cœur. Au moins ainsi, je n’aurais plus à me poser de questions, je n’aurais plus à essayer de me souvenir pourquoi je l’avais quitté, ou comment j’avais fait pour survivre sans lui. Des questions qui, mes yeux dans les siens, ne trouvaient plus de réponse alors qu’elles avaient semblé en avoir un jour. C’est alors que la rouquine troubla notre tète à tète improvisé par une réplique à laquelle je ne portais pas la moindre attention tandis qu’Henry se redressait pour nous faire signe de déposer les armes. Je fusillais alors l’humaine du regard, sans pour autant lui parler, elle n’avait plus le moindre intérêt à mes yeux, elle ne méritait plus que je ne lui prête d’avantage d’attention à présent que les masques étaient tombés.

J’en étais toujours à la fusiller du regard, à regarder son museau de fouine au regard hagard quand je compris qu’Henry remplissait mon verre, comme si nous avions quelque chose à fêter, comme si nous étions de vieux potes de beuverie qui nous retrouvions autour d’un verre, comme si de rien n’était, comme si la situation était des plus normales. Je reportais alors mon regard jusqu’à mon verre et le contemplais sans pour autant y toucher, silencieuse et songeuse. « …mais on va en profiter pour faire les présentations… Je suis sure que mademoiselle ne s’est pas présentée ! » C’est un regard en coin et, plein de colère que je reportais alors sur lui. Non mais, à quoi il jouait sérieusement ? Voila qu’il allait me présenter sa nouvelle copine comme si je n’étais rien d’autre qu’un vieux pote à qui il voulait faire découvrir son dernier trophée. C’était sur, il avait bien trop bu. J’eus envie de me lever, de partir, de revenir d’où je venais, de ne jamais être entrée dans ce pub tant je sentais mon cœur se déchirer petit à petit, la jalousie et la peine s’acharnant contre ce petit muscle bien inutile et déjà tellement meurtri. Dans un soupir, il fini par faire une brève description de celle que j’étais, la petite fille à sa maman qui aspirait à devenir la future reine de France, cette petite fille qui avait cru au prince charmant, à l’amour qui dur toujours, celle que j’avais un jour été, il y a des années, des siècles même, de cela, à une époque où je ne portais même pas le même nom que celui que je porte aujourd’hui « Aliénor de Bretagne, fille de la duchesse Anne de Bretagne prétendante au trône de France au 14eme siècle. » Je continuais de le fusiller du regard tandis qu’il continuait son petit monologue introductif « Kristy Nelson, journaliste dans un magasine de rock. » Poussant un profond soupir d’agacement, je me décidais à jouer le jeu, affichant un large sourire hypocrite tout en tendant la main vers la jeune femme « Alyssa Renhy, enchantée » Je lançais un regard en coin en direction d’Henry « Et le poivrot n’est autre que celui dont je te parlais il y a à peine quelques minutes de cela ! » Je plissais les lèvres tout en écarquillant les yeux dans un air à la fois gêné et contenu qui n’exprimait rien d’autre qu’un profond malaise face à cette situation qui semblait avoir tourné à mon désavantage maintenant qu’elle savait qui j’étais.

Le verre vide d’Henry se posa alors bientôt sur le comptoir et, le vampire encra son regard dans le miens, un regard plein de mépris et d’indignation. Je soutenais son regard avec cette éternelle lueur de malice qui me caractérisait mais, bientôt toute lueur disparu de mes yeux, de mon visage, celui-ci se décomposant au fur et à mesure des mots que prononçait celui que j’avais tant aimé, celui que j’aimais tant et que, j’aimerais jusqu’à ce qu’un pieu transperce mon cœur brisé « Je suppose que tu as omis de mentionner ton coup de la lettre et l’incendie de la nouvelle Orléans après ton départ ? » Je me forçais à sourire mais, ce sourire sonnait faux, ressemblant d’avantage à une grimace qu’à autre chose. Mais, je ne voulais pas qu’il voit combien le poids de ses mots écorchait mon cœur, je ne voulais pas qu’il comprenne combien je pouvais avoir mal parce que… Parce que, ce serait avouer que j’avais commis une erreur. Une erreur impardonnable. Et cela faisait trop mal. Bien trop mal d’avouer, de m’avouer que je nous avais infligé cela pour rien, pour finalement avoir envie de moi même m’arracher le cœur pour ne plus ressentir cette douleur et ce vide étouffant en moi, ce manque de lui qui m’empêcher de dormir et me donnait envie de mourir. J’étais trop fière pour cela. Trop fière pour avouer mon erreur. Alors, j’essayais de soutenir son regard mais, ma lèvre inférieure se mit à trembler sans que je ne m’y attende et, mes yeux se fermèrent instantanément, pour retenir un trop plein de larmes, un trop de douleur qui ne réclamait qu’à s’exprimer. Durant toutes ces années, j’avais étouffée cette peine, faite taire ces larmes, refusant de les exprimer, refusant de revenir en arrière… Mais ce soir, à le regarder, à sentir sa présence près de moi, comment faire taire toute cette douleur ne serait ce qu’une seconde de plus ? Je me souvenais des raisons de mon acte, du pourquoi de cette lettre, je me souvenais avoir détaché ce médaillon de mon cou dans l’espoir qu’il ne m’oublie pas, dans l’espoir qu’il se souvienne de ses promesses, de ce que nous étions mais n’étions plus… Dans l’espoir qu’il me revienne. Mais, j’avais eu tort, il semblait m’avoir oubliée, dans les bras d’une autre, d’une simple humaine, et de combien avant elle ? Une larme perla au coin de mon œil clos, s’échappant malgré l’énergie que je mettais dans l’espoir qu’elle ne glisse pas sur mes joues. En vain. Lentement, elle glissa jusqu’à la commissure de mes lèvres. Et ce n’est qu’alors que je rouvris les yeux. Que je posais sur lui un regard plein de rage et de colère, un regard plein de reproches et de rancune. « Comme si cette lettre avait un quelconque intérêt pour toi… » Lentement, je remuais la tète de gauche à droite, puis de droite à gauche, dans un signe de dénis. « Tu t’en es fichu et tu t’en fiches toujours aujourd'hui. Cet incendie, tu l’as déclenché parce que tu n’es rien d’autre qu’un être sanguinaire, ce qui était la raison même de cette lettre… Je ne voulais pas te perdre et, le jour où j’ai écris cette lettre, j’ai renoncé au bonheur, j’ai renoncé au sommeil, j’ai renoncé à un semblant de vie pour ne plus rien faire d’autre que survivre mais toi tu… » Un rire mauvais s’échappa de mes lèvres. « Tu es allé de l’avant n’est ce pas ? Ca a été libérateur pour toi. Grace à cette lettre, tu as été libre de répandre le sang un peu partout sans te poser de questions, tu as été libre de t’envoyer toutes les petites humaines idiotes qui croisaient ton chemin, tu n’as pas eu besoin de tenir une quelconque promesse d’éternité à mes cotés… Non vraiment, je ne vois pas en quoi on aurait besoin d’évoquer cette lettre puisque visiblement, à ce que je devine, le jour où tu l’as reçue à du être le plus beau jour de ta seconde vie ! » Une seconde larme avait perlé sur ma joue tandis que je répandais mon venin, tandis que les mots s’échappaient de ma bouche sans que je ne puisse plus rien contrôler, tandis que je sentais la colère bouillir dans mes veines et l’envie de hurler me prendre les tripes… Alors, à peine avais je prononcé mon dernier mot que j’attrapais mon verre pour le porter à mes lèvres et le boire d’une traite, dans l’espoir vain que cela apaiserait ma douleur.
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MessageSujet: Re: Cause baby you're a firework   Cause baby you're a firework Icon_minitimeSam 12 Fév - 15:19

Le voir ici me faisait un drôle d'effet. J'en étais presque mal à l'aise et le simple fait de comprendre que cette brunette m'avait parlé de lui jusqu'à présent me collait la nausée. J'en étais malade. Il se ramenait comme une fleur, léger et amical, alors que personnellement j'avais envie de lui administrer un coup de genoux bien senti, pour lui remettre les idées en place. Juste pour tenter de lui faire mal, physiquement parlant. Autant de douleur qu'en supportait mon pauvre cœur. Mais je restais là, figée, tentant quelques élans de provocation. Vains. Il jouait les arbitres et m'agaçait comme jamais. Je soupirais, baissant mon regard pour poser ce dernier sur mes mains, dont les doigts s'entremêlaient nerveusement. J'étais à cran et Alyssa ne m'aidait en rien à me calmer. « Arrête Henry. Je n'ai vraiment pas envie de rire, surtout avec elle. » Au moins, j'avais le mérite d'être claire cette fois-ci. Tout un tas d'interrogations se bousculait dans ma tête. Parce qu'en fouillant dans des bribes de souvenirs, je me rappelais de son visage. Je l'avais déjà vu... Mais où ? Il me fallait me concentrer, ignorant presque ce qu'il se passait à mes côtés. Et là, ce fut le déclic ! Chez Henry. La malle. La lettre. Le médaillon. Le portrait. Alors c'était... Mon cœur se fendit à nouveau. Cette femme devait compter bien plus que de raison s'il avait gardé ces objets pendant toutes ces années. Un temps qui visiblement n'avait pas ébréché leur passé. Ce que je pouvais faire tâche assise à ce comptoir, alors qu'il était indéniable que je n'étais qu'une erreur de plus dans son parcours, sur son chemin fait d'éternité. Je me sentais petite, exclue, insignifiante.

« Avec toi, je n'en ai pas besoin ! » Sous entendu qu'il n'en avait probablement pas plus que ça, et qu'en aucun cas je ne ferais d'efforts en sa présence. Un verre ? Mais pour quoi faire ? J'avais simplement envie de picoler ! Boire jusqu'à plus soif ! Boire jusqu'à oublier comment je m'appelais ! Boire jusqu'à ce que l'ivrogne à l'autre bout du comptoir ose prétendre que j'étais plus soûle que lui ! Qu'importe les bonnes manières et les codes sociaux du petit monde dans lequel j'évoluais, je n'en pouvais plus ! De plus, j'avais le sentiment d'être littéralement mise à l'écart, exclue et sous-estimée. Entendre Henry parler dans ce qui semblait être du français m'agaça comme jamais. J'avais horreur des secrets, mais quand en plus de cela ils se partageaient sous mon nez sans que je n'en comprenne le sens, les effets n'en étaient que décuplés. Je le fixais, fronçant légèrement les sourcils, à nouveau anéanti par le culot dont il pouvait faire preuve. Autant me balancer clairement que je gênais, alors que c'était bel et bien lui qui venait de taper l'incruste à mes côtés ! La dénommée Alyssa, sur laquelle j'aurais volontiers passé mes nerfs si la force m'avait été donné de le faire, répliqua. Elle ne prit pas la peine de le faire en français. Mes laisser imaginer des choses devait être tellement plaisant ! Sortons les mouchoirs ? Elle était peut-être trop directe à mon goût. S'envoyer toutes les petites humaines qui avait croisé sa route ? Merci bien, mais j'en faisais apparemment partie, donc elle allait se calmer la mémé ! J'avais l'impression que ses grandes tirades n'avaient pour simple but que de m'achever. Je soupirai, lasse, puis m'emparai de mon verre, préalablement rempli par les soins d'Henry. Je l'avalai cul-sec et reposait le verre avec violence sur la table, dans un bruit sourd. « Bon, c'est pas tout, mais je vais vous laisser ! Vous avez visiblement tout plein de trucs à vous raconter, du temps à rattraper... enfin bref ! J'ai autre chose à faire que de tenir la chandelle... » Henry me bloquait le passage. Impossible de quitter ma place, bloquée entre le mur et le vampire. Est-ce que cela allait m'arrêter ? Sûrement pas ! Il me fixait, apparemment content de lui. Je lui adressai un sourire horriblement faux et exagéré, puis je pris appui sur le comptoir pour me redresser et ainsi finir debout sur mon tabouret. Montant sur le comptoir, je sentis tout un tas de regards se poser sur moi. Le barman s'empressa de venir à notre niveau et me demanda de descendre. Je lui fis signe de patienter deux petites secondes, et m'avançais avec prudence sur le comptoir. Solide, soit dit en passant ! Et, longeant nos trois verres, je ne pu résister à l'envie de donner un léger coup dans celui de la brunette. Son contenu se renversa sur elle. « Oup's ! » Et bah alors ? Elle était trop concentrée à imaginer Henry dans le plus simple apparat pour faire preuve de réflexe aussi minables ? Même moi et mon statut d'humains, nous aurions pu mieux faire ! Inutile de préciser que je me suis empressée de descendre pour ne pas me prendre un coup. Les deux pieds à terre, je me sentais bien. Dans un dernier élan de provocation, je fis demi-tour, mimai une révérence et ajoutais : « Ce fut un réel... plaisir ? »
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MessageSujet: Re: Cause baby you're a firework   Cause baby you're a firework Icon_minitimeSam 26 Fév - 21:12

« Alyssa Renhy, enchantée » Je fixais alors aliénor en fronçant les sourcils, ainsi elle avait changé de nom peut être pour ne pas que je la retrouve. Je croisais les bras un peu agacé par sa colère, elle croyait quoi? Que j'allais l'acceuillir à bras ouverts après sa scène de l'autre soir? Je trouvais son comportement étrange, la dernière fois c'était à pin si je la reconnaissais et voila que maintenant elle semble avoir retrouvé son attitude du passé. « Et le poivrot n’est autre que celui dont je te parlais il y a à peine quelques minutes de cela ! » Quel caractère! Il n'y avait plu aucun doute je l'avais froissé. Tant mieux pour elle, vu le mal qu'elle m'a fait enduré et que j'endure encore! J’avalais le contenu de mon verre d’une seule traite et levais l’indexe pour l’agiter sous le nez de Kristy. Avec un sourire en coin et un regard pétillant je lançais sur un air enfantin, presque en chantonnant.

-Henry de Vallois héritier au trône de France mademoiselle !


Je laissais échapper un petit rire mais lorsque mon regard se posa sur Aliénor je peinais à ne pas ressentir de l’amertume au fond de ma gorge. Je ne sais pas si c’était la douleur ou l’état d’ivresse dans lequel je me trouvais mais j’en avais oublié mes bonnes manières. Dans ma langue maternelle je prenais soin de blesser intentionnellement la femme que j’avais tant aimé, je refusais d’admettre que je l’aimais encore. Lorsque je m’aperçu de mon attitude c’était trop tard le mal était fait, je contemplais avec tristesse le visage d’Aliénor se décomposer. Sa lèvre inférieure commença a trembler et moi je continuais d’être aussi cinglant, comme si la rage et le plaisir de la blesser comme elle à pu me blesser était jouissif. Pourtant je finis par m’arrêter lorsque je perçu une larme s’échapper de ses yeux, ma bouche s’entrouvrit et mon regard changea du tout au tout. Les traits de mon visage se déridaient, mon regard se radoucit si bien qu’il se voulait presque tendre. La bouche entrouverte je me retrouvais dans l’incapacité de parler mais Aliénor le fit pour moi.
« Comme si cette lettre avait un quelconque intérêt pour toi… » J’écarquillais les yeux à la fois surpris et profondement blessé par ce qu’elle pouvait penser. Comment osait-elle me dire cela alors qu’elle m’avait laissé ? Alors qu’une part de moi mourrais chaque jour de son absence, alors que jamais je n’avais réussit à me débarrasser de cette fichu lettre et de son médaillon. Les paroles qui suivaient me blessaient tout autant je sentais ma poitrine se déchirer une fois de plus et le néant venir m’aspirer de l’intérieur comme si des milliers de bestioles étaient en train de me dévorer les viscères et les pauvres miettes qui restaient de mon cœur. Je me pinçais fortement les lèvres inférieure pour retenir toute expression susceptible de trahir ma douleur, pourtant cela ne suffisait pas à atténuer la buée qui se logeait peu à peu sur mes yeux. Mais la suite des évènements pris une toute autre tournure « Tu es allé de l’avant n’est ce pas ? Ca a été libérateur pour toi. Grace à cette lettre, tu as été libre de répandre le sang un peu partout sans te poser de questions, tu as été libre de t’envoyer toutes les petites humaines idiotes qui croisaient ton chemin, tu n’as pas eu besoin de tenir une quelconque promesse d’éternité à mes cotés… Non vraiment, je ne vois pas en quoi on aurait besoin d’évoquer cette lettre puisque visiblement, à ce que je devine, le jour où tu l’as reçue à du être le plus beau jour de ta seconde vie ! » Encore ce ton accusateur, alors qu’elle m’a abandonné pour sa mère ? Sa mère tiens parlons en ce coup ci elle me sort une seconde version. Cela aurait il pour simple but de faire fuir Kristy à jamais ? Je n’en doutais pas une seconde. Mais étant donné la quantité d’alcool que j’avais ingurgité mes idées étaient confuses. Je portais une main a mon front et plissais les yeux laissant échapper un gémissement de douleur.

-tu me fais mal au crâne Aliénor…. La dernière fois c’était ta mère et la tu me sors une toute autre excu…

Un bruit sourd retentit, du verre contre du…je tournais la tête vers Kristy qui de colère venait de claquer son verre contre le comptoir. Je fronçais les sourcils lorsqu’elle parla.
« Bon, c'est pas tout, mais je vais vous laisser ! Vous avez visiblement tout plein de trucs à vous raconter, du temps à rattraper... enfin bref ! J'ai autre chose à faire que de tenir la chandelle... » Je levais les yeux au ciel en soupirant et agitant la tête de gauche à droite. Je l’empêchais de partir avec un sourire presque sadique scotché aux lèvres. Ce coup ci je ne la laisserais pas partir ! C’est alors que Kristy monta sur son tabouret puis sur le bar, moins bourré et plus intelligente que moi la p’tite ! Un sourire amusé se dessinais sur mes lèvres, même ivre j’étais toujours plus fort et plus rapide que celle-ci, mais la laisser croire à un peu de pouvoir m’amusais beaucoup. Et puis je voulais surtout voir ce qu’elle allait trouver à faire d’amusant. Rien ? Ou presque avec une habileté étonnante de la part d’une humaine elle poussa le verre d’Aliénor avec son pied pour le renverser sur elle. Tiens ça me rappelle quelque chose ça ! Kristy devais être la meilleure renverseuse de verre en territoire ennemi, elle ne râtait jamais sa cible. Seulement je savais bien qu’Aliénor serait nettement moins amusée que moi. Je posais ma main sur son bras pour qu’elle détourne son attention de Kristy. Un petit sourire compatissant je hochais la tête en regardant Aliénor droit dans les yeux.

-j’ai déjà eu le droit à ce genre de maladresse !

Je ricanais bêtement mais aussitôt que Kristy retomba sur ses pieds je vis les yeux d’Aliénor s’assombrir mon visage se déforma en une grimace. Alors qu’instinctivement mes doigts encerclèrent le poignet d’Aliénor. Je plongeais mon regard dans le siens et d’une voix grave et froide.

-je te préviens si tu…


Kristy me coupa la parole. « Ce fut un réel... plaisir ? » Je plissais les yeux et grimaçais. Elle cherche vraiment à ce que je me farcisse une ex vampire en colère ? Ou serait elle devenue tout simplement suicidaire ? Je regardais Aliénor du coin de l’œil et lâchais doucement son poignet avant de barrer la route à Kristy.

-Ton simple but serait il de finir dans l’estomac de la demoiselle ? Parce que si c’est ça c’est plutôt réussit ! Je te conseille de calmer tes provocations parce que même moi je risque de peiner à te défendre. Ton pire cauchemar désolé de te l'apprendre mais on m'a volé la première place!


J'avais pris conscience que même en rampant sur le sol ou à genoux cela ne me la ramènerait pas, mais la voir mort était insupportable, donc si les sentiments ne fonctionnaient plus la concernant je devais trouver quelque chose pour la retenir. Je devais l'impressionner, lui faire peur ou n'importe quoi pour qu'elle puisse prendre conscience que le danger était grand. J’agrippais ses épaules et lui murmurais à l’oreille.

-Reste avec moi juste pour ce soir..Je t’en supplie Kristy ! C’est elle qui m’a qui m’a….ce n’est pas un petit vampire de bas étage.. ici elle ne peut rien faire. Trop de témoins..

Je plongeais mon regard dans le siens, divisé entre la peur et l’avertissement, je finis par avaler difficilement ma salive.
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