Divine Madness
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilDernières imagesS'enregistrerConnexion
-39%
Le deal à ne pas rater :
Pack Home Cinéma Magnat Monitor : Ampli DENON AVR-X2800H, Enceinte ...
1190 € 1950 €
Voir le deal

Partagez | 
 

 Amies, ennemies, l'implication, c'est tout ce qui nous différencie (Lindsay)

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage

Invité
Anonymous
Invité
.........................



Amies, ennemies, l'implication, c'est tout ce qui nous différencie (Lindsay) _
MessageSujet: Amies, ennemies, l'implication, c'est tout ce qui nous différencie (Lindsay)   Amies, ennemies, l'implication, c'est tout ce qui nous différencie (Lindsay) Icon_minitimeDim 19 Déc - 23:14

    La musique est assourdissante. Comme à mon habitude je suis de sortie ce soir. Pas mon genre de passer une soirée tranquille chez moi entre des bouquins, j'aime lire, la presse People ! Au bord d'une piscine, sur un transat et un cocktail à la main. Oh on ne va pas se leurrer, le luxe, c'est tout ce pour quoi on vit. Je jette mon dévolu sur ce club, vêtue de rien de plus qu'un bustier, une jupe très courte voir à la limite de la ceinture, et une cravate nouée en vrac autour du cou. Mes cheveux blonds retombent en cascade sur mes épaules, mes portes jarettelles se devinnent sous cette jupe plissée et des bottes en cuir viennent terminer ma tenue plus que provocatrice. Mon maquillage n'arrange rien, en même temps je suis connue pour mon scandale et mon talent dans le groupe des Mystics Dolls, je ne joue pas pour l'orchestre symphonique de Barbie, et j'assume totalement la réputation de nympho que je me traîne, ça me permet d'emmerder profondément mon père et de savoir que je plais.

    Mais encore une fois je fais très fort, et le succès est au RDV, à tel point que je finis par me retrouver à danser sur le bar, coupe de champagne en main, cheveux aux rythme de la musique, je suis assez fière de l'effet que je peux avoir sur la gente masculine. J'ai toujours su que j'étais faite pour plaire, j'ai adopté certaines attitudes pour parvenir à mes fins.
    Mais rapidement la situation dégénère, et la testostéronne commence à opérer. Un beau gosse en frappe un autre parce qu'il a eu le malheur de froller ma jambe. Ne vous battez pas les garçons ! Je m'amuse de tout ça, les hommes se battent pour moi, c'est tripant non ? Je n'ai pas besoin de m'inventer une vie, la mienne est géniale ! Enfin surtout quand j'ai bu...
    La bagarre ne se fait pas attendre, et le premier coup part, puis deux, puis trois, puis une émeute. Inutile de prendre part, le patron du bar fait tout de suite intervenir le staff. Tous virés ! Et moi qui comptait filer en douce, le patron en personne m'agrippe le bras et m'enferme dans son bureau en me menottant, non mais je suis pas une criminelle ! Je tente de me lever de la chaise et de la pousser jusqu'à la porte, il a vérouillé ce con !
    Je ne peux même pas tourner en rond, je vais devenir dingue. La porte fini par s'ouvrir, une bonne heure plus tard, enfin chez moi le temps paraît compter double quand je n'ai pas le droit de bouger. Lindsay entre.

    Putain c'est pas trop tôt ! Enlève moi ça, j'ai une autre soirée là.

    Bonsoir, merci de t'être déplacée... Un jour j'apprendrais !
Revenir en haut Aller en bas

Lindsay S. Lexington
Lindsay S. Lexington
Admin Ecrivain

.........................

MESSAGES : 450
AVATAR : Leighton Meester
COPYRIGHT : Blushpink
ENVIE(S) : d'un manoir sur les hauteurs de San Francisco, d'un hôtel particulier à Paris... et accessoirement d'un certain vampire mélomane.
GOUTTES DE SANG : 250


More & More
ÂGE: 25 ans
*RP & PERSO'*FAN DE:
:
TAUX DE CRIMINALITÉ:
Amies, ennemies, l'implication, c'est tout ce qui nous différencie (Lindsay) Left_bar_bleue0/0Amies, ennemies, l'implication, c'est tout ce qui nous différencie (Lindsay) Empty_bar_bleue  (0/0)

Amies, ennemies, l'implication, c'est tout ce qui nous différencie (Lindsay) _
MessageSujet: Re: Amies, ennemies, l'implication, c'est tout ce qui nous différencie (Lindsay)   Amies, ennemies, l'implication, c'est tout ce qui nous différencie (Lindsay) Icon_minitimeLun 20 Déc - 0:36

Il faisait bon ce soir alors je trouvais sur ma terrasse confortablement installé sur un transat un verre de vin rouge à ma droite mon ordinateur portable sur le ventre à observer les cours de la bourse. Si les bourses américaines étaient déjà closes, les européennes étaient encore en plein boulot. Éternellement à l'affût de la moindre opportunité mon rituel de la nuit, passer de temps à autres sur les listes financier, étudier les futures tendances pour placer mon argent intelligemment. Une fois assurée que je ne manquais rien, je me leva, emportant l'ordinateur avec moi pour le ranger dans mon bureau. Je vérifiais que mes fenêtres et mes portes étaient parfaitement verrouillée, abaissait les volets roulant et gagnait ma chambre. Je me préparais tranquillement, démaquillage, douche bien chaude puis je me glissais dans une petite nuisette de coton, blanche très fonctionnelle. Prête à me coucher. Mais pas sans relire quelques pages de l'un de mes livres favoris "Protéger et faire fructifier son patrimoine".

J'achevais mon chapitre lorsque mon portable sonna. Je me précipitais, à une heure pareille ce devait être un problème... L'un de ceux qui se terminent généralement en première page d'un magasine à scandale. Au bout du fil Klaus, le patron d'un night club réputé pour sa bonne musique et les substances illicites circulant dans son bar. Bien qu'il ne soit ni responsable ni fier de ce dernier point cela me donnait une très mauvaise opinion de lui comme de son établissement. Maddison avait provoqué une émeute en dansant sur le bar. Cela lui ressemblait bien, je ne doutais pas de la sincérité de l'homme. Je lui demanda une faveur, s'assurer que Maddy reste à l'écart, éloignée de tout le monde jusqu'à ce que je passe la prendre. Une fois mon portable raccroché, je lâchai un long soupir de lassitude. Je ne pouvais pas reprocher à Maddy d'être elle-même, si libre, si vivante, humaine... c'était la seule du groupe à l'être vraiment. Même si ma batteuse n'aspirait qu'à devenir une vampire à son tour. J’espérai tout simplement qu'elle s'assagirait avant de réaliser son souhait. Pour cela je devais la garder en vie et en un seul morceau si seulement la jolie blonde pouvait me faciliter un peu la tâche.

Je revêtis un inconfortable pantalon de cuir noir. Trop serré pour moi, bien qu'il épousa mes formes à la perfection, je n'arrivais quasiment pas à respirer dedans. J'enfilais ensuite une chemise blanche à jabot aux longues manches froufroutantes et des bottines. Pas tellement, habituée à me promener dans les night club, je jugeais donc ma tenue adéquate. Je pris le temps de coiffer mes longs cheveux et de les attacher en une longue natte. Parfaitement tirée, pas un cheveux qui dépassaient. Je m'observais d'un oeil critique dans mon miroir et haussait les épaules. J'avais l'air ridicule. Je troquais cette tenue contre quelque chose de plus discret, sobre. Un tailleur pantalon, des chaussures de ville et mon sac à main. Cette fois, je me satisfaisais du résulta. J'avais l'air de la femme d'affaire que j'étais et non pas d'une fêtarde ratée. Il ne me fallut pas plus de quelques minutes pour rejoindre ma voiture, y prendre place et la démarrer. Je pris la route prenant garde à la limitation de vitesse et rejoignis ma protégée la plus vulnérable.

Inutile de faire la queue, je me dirigeais d'un pas sûr vers le videur. Il m'observa et refusa tout d'abord de me laisser entrer avant de vérifier sa liste. Mon nom y figurait en bonne place. Répondant à ses excuses par un sourire méprisant j'entrais, dirigeant mes pas vers le bureau du gérant. Il m'y attendait et après avoir échangé les civilités d'usage, il me fit l'inventaire des dégâts et je dû lui signer un chèque avant de récupérer les clefs des menottes de ma blonde écervelée. Ce fut une surprise pour moi, je la pensais surveiller par des gardes du corps et non menottée à une chaise et enfermée dans la réserve. Je n'appréciais pas qu'elle soit reléguée au rang d'animal et le fit sentir par une remarque cinglante. Maddy faisait peut-être n'importe quoi, n'importe quand mais c'était le privilège des stars et la traiter de cette manière ne faisait pas du tout hommage à son statut. J'ouvris doucement la porte et m'approchait d'elle d'un pas rapide. Me connaissant, elle devait voir combien j'étais furieuse. Peut-être s'attendait-elle à ce que j'en ai après elle. Cela ne serait pas étonnant. Mais, non.

"Je ne veux pas que tu reviennes ici Maddy. je leur ai demandé de te garder à l'abris pas de te parquer comme une vulgaire chienne."

Je la détachais avec précaution. Observant ses mains pour m'assurer qu'elle ne souffrait pas de la moindre blessures. Puis je lui massais les poignets. Ces imbéciles avaient trop un peu serrés les menottes laissant des marques rouges sur sa peau si délicate.

"Tu rêves si tu crois que je vais te conduire ailleurs que dans ton lit Maddy."

Revenir en haut Aller en bas

Invité
Anonymous
Invité
.........................



Amies, ennemies, l'implication, c'est tout ce qui nous différencie (Lindsay) _
MessageSujet: Re: Amies, ennemies, l'implication, c'est tout ce qui nous différencie (Lindsay)   Amies, ennemies, l'implication, c'est tout ce qui nous différencie (Lindsay) Icon_minitimeLun 20 Déc - 1:32

    Je n'aspire pas à devenir vampire, j'ai bien trop peur de perdre Henry si c'était le cas. Je ne vis que pour lui depuis deux ans, depuis que je l'ai rencontré, depuis que je l'ai vu derrière son micro dans ce bar. Le groupe n'était alors pas grand chose, juste trois potes qui faisaient les cons sur une boite à rythme, et puis j'ai fais mes preuves, la musique c'est toute ma vie, et je compose beaucoup, j'ai réussis à les séduires, avec mon talent, mais aussi avec autre chose. Et j'en suis arrivée au point où je me suis scrupuleusement tapé chacun des membres du groupe. Bon ils ne sont que trois, ça va ! J'ai tué personne ! Il ne me reste plus qu'à finir par notre agent finalement ^^ Mais les femmes ce n'est pas ce que je préfère. J'ai une relation différente avec chacun des garçons. Ashton est le contraire du mec calme et posé, c'est le bon pote, celui avec qui je fais la con et passe les meilleures soirées débauches. Adriel est la force tranquille, je discute beaucoup avec lui et c'est d'ailleurs un des rares avec qui j'arrive à composer aussi bien, c'est sans doute le plus droit dans sa tête, et Henry... Henry je monnaie mon sang contre du sexe, ça clarifie la situation là ?

    Je me retrouve vulgairement attachée à une chaise, je ne suis pas une sérial killeuse mais une sérial loveuse, et même ça c'est répréhensible par la loi, tu parles d'un pays libre toi ! Je ne suis pas sure que ce soit très déontologique comme méthodes mais je ne pense pas non plus être en position de force. Ce n'est pas le moment que les flics se ramènent, parce que les flics, c'est mon père ! Et moins je le vois, mieux je me porte. Il ne me comprend pas, ni moi, ni mes choix.
    Lindsay fini par me rejoindre, me sortant de ce trou à rat. Je me demande pourquoi elle est souvent si aimable avec moi, je ne le lui rend pas toujours très bien, mais elle n'hésite pas à arrondir les angles et elle me sort toujours d'affaires. Elle a 6 ans de plus que moi, ce n'est pas grand chose, mais elle me protège, je ne saurais pas expliquer comment ni pourquoi, toujours est il que je suis bien trop butée pour l'accepter et le conçevoir. Je relève alors les yeux vers elle et tend mon poignet.

    Ouai ben t'as pas du faire passer le message en bonne et due forme. Là j'avais plutôt l'impression d'être un rat de laboratoire, j'attendais de voir combien de temps le vieux mettrait avant de tous les virer pour venir me rejoindre et en profiter à sa manière. Viol sur une star de la chanson ça serait vendeur non ?

    Maddie ferme ta grande gueule ! Je sais que je devrais apprendre à le faire plus souvent mais en même temps une marge des bénéfices se fait grace à moi et à ma grande bouche, mon physique de rêve aussi. Modeste, j'avais oublié de le préciser.

    J'ai pas de lit à moi, je le partage toujours avec quelqu'un, tu pourrais être ce quelqu'un...

    J'ai bu, je drague tout ce qui bouge... Je n'ai jamais nié être un boulet non plus !
Revenir en haut Aller en bas

Lindsay S. Lexington
Lindsay S. Lexington
Admin Ecrivain

.........................

MESSAGES : 450
AVATAR : Leighton Meester
COPYRIGHT : Blushpink
ENVIE(S) : d'un manoir sur les hauteurs de San Francisco, d'un hôtel particulier à Paris... et accessoirement d'un certain vampire mélomane.
GOUTTES DE SANG : 250


More & More
ÂGE: 25 ans
*RP & PERSO'*FAN DE:
:
TAUX DE CRIMINALITÉ:
Amies, ennemies, l'implication, c'est tout ce qui nous différencie (Lindsay) Left_bar_bleue0/0Amies, ennemies, l'implication, c'est tout ce qui nous différencie (Lindsay) Empty_bar_bleue  (0/0)

Amies, ennemies, l'implication, c'est tout ce qui nous différencie (Lindsay) _
MessageSujet: Re: Amies, ennemies, l'implication, c'est tout ce qui nous différencie (Lindsay)   Amies, ennemies, l'implication, c'est tout ce qui nous différencie (Lindsay) Icon_minitimeLun 20 Déc - 3:03

D'un oeil inquisiteur, j'observais rapidement le lieux où ma protégée s'était retrouvée emprisonnée. Une pièce étroite, des cartons des caisses... diverses boissons alcoolisées ou non. Une rangée d'étagère pleine de bocaux d'olives ou d'oignons... Il avait simplement rangée, une star au milieu des cartons. Maddy, batteuse d'un groupe composé aux trois quarts de vampires ligotée dans une vulgaire réserve. Je ne comprenais pas comment il avait pu passer de "Mettez-là en sécurité." à "Séquestrez-la dans un lieux glauque." mais je savais combien cela m'irritait. Je fis signe à ma nymphe de se lever et retirait ma veste, j’avais avoir froid en sortant mais peu importait. Cela n'avait pas d'importance si j'attrapais froid. Maddy en revanche donnait une représentation le lendemain dans la soirée. Il était important qu'elle soit en forme. Je ricanais brièvement en entendant la célèbre batteuse raconter ses bêtises habituelles. Maddy ne réussirait pas à me faire culpabiliser pour la simple et bonne raison, qu'elle n'avait à aucun moment couru le moindre risque pour son intégrité physique. Je passais ma veste autours de ses épaules et replaçait l'une de ses mèches afin de dégager son beau visage.

"Maddy, il préfère les hommes. Je savais qu'il ne te ferait pas de mal, sinon j'aurai appeler Henri. Tu sais bien qu'il serait arrivé bien plus vite que moi."

Je m'attendais à voir la presse arriver. Mais ce n'était pas ce qui m'inquiétait le plus. Une voiture de police pouvait arriver à tout moment. N'importe lequel des hommes s'étant battue ce soir pouvait avoir passer un appel dérangeant. Service de police, paparazzi... Rien que des ennuis en perspective. J'administrais une petit tape à l'arrière du crâne de l'Aphrodite écervelée suite à une bêtise échappée de ses lèvres. Je doutais de son sérieux au moins autant que je le craignais lorsqu'elle me débitait ce genre d'invitation à me glisser dans ses draps. Soit, si elle refusait de rentrer chez elle, se coucher sagement dans son lit, nous irions chez moi. je disposais d'une belle chambre d'ami très confortable. Une fois la porte de mon duplex verrouillé, elle serait forcé de prendre son mal en patience et donc de dormir.

"Si tu n'as pas de lit, j'en ai plusieurs à la maison, tu pourras choisir celui qui te plaîra le plus.'"

Un sourire engageant, maternelle sur les lèvres je tentais de la convaincre sans la contraindre à me suivre dans mon raisonnement. Lentement je fis passer ses bras dans la veste et la boutonna. Je m'étonnais du résultat sur elle. Nous avions presque la même taille, je devais en faire une de moins et cela simplement parce que sa poitrine était plus généreuse que la mienne. Même avec ma veste passe-partout, terne, Maddy resplendissait. Je cessais de l'observer, physiquement tout était parfait, tellement parfait que j'avais envie de devenir invisible. Ironiquement, je le serai, les regards se braqueraient sur elle alors, mon souhait se réaliserait. Quelle femme ne serait pas éclipsée par le sex-appeal d'une telle créature. Je détachais mes cheveux ayant subitement envie de me cacher derrière eux, une manie que j'avais depuis l'enfance.

"Maddy, est-ce que c'est impossible de te demander d'avoir l'air banal juste le temps d'aller dans ma voiture ?"

Mon ton agacé n'était pas feint. Il ne transmettait cependant pas de colère ou d'irritation, peut-être un peu d'envie mais cela n'importait pas vraiment. je me repris rapidement, occultant ce que je ressentais. Pour moi, les choses se révélaient toujours plus simple à froid. Sans émotion, sans sentiment, les solutions apparaissaient plus vite et on les appliquait libre de toute contrainte émotionnelle. Pas de culpabilité, pas de remords ni de regret. Logique implacable, solution drastique la notion de sacrifice s'effaçait lorsque l'on ne perdait rien. Pour ne rien perdre, il faut être libre de toute attache et je m'assurais toujours de l'être. C'est ce moment qui fut choisit par le directeur des lieux pour nous annoncer qu'une poignée de photographe faisait le pied de grue devant l'entrée du club. Heureusement, j'avais eut l'intelligence de me garer à l'arrière avant de faire le tour à pied.

"Les vampires n'aiment pas passer pour des idiots dans la presse. Si on apprenait que la batteuse de "The Mystic Dolls" a été rangée avec les conserves cela pourrait te coûter plus que ton club."

Blême, il se confondit en excuse auprès de Maddy, de moi. Il promettait de garder le silence sur ce qu'il venait de se dérouler. D'un regard sévère je le gardais à bonne distance de ma protégée. Jouer sur les préjugés pour manipuler les choses à mon avantage n'était peut-être pas politiquement correct. Oui, bon, cela ne l'était même pas du tout. Cependant, je m'amusais beaucoup à le voir effrayé, inquiet à l'idée qu'il pourrait sentir sa vie lui échapper dans les jours à venir.
Revenir en haut Aller en bas

Invité
Anonymous
Invité
.........................



Amies, ennemies, l'implication, c'est tout ce qui nous différencie (Lindsay) _
MessageSujet: Re: Amies, ennemies, l'implication, c'est tout ce qui nous différencie (Lindsay)   Amies, ennemies, l'implication, c'est tout ce qui nous différencie (Lindsay) Icon_minitimeLun 20 Déc - 19:51

    Je m'étais toujours demandé comment cette femme, qui paraît être encore une post adolescente, pouvait se montrer si protectrice envers moi. Je ne lui rendais pas bien du tout. J'étais même odieuse par moments, bon ça faisait parti de mes coups de blues mais je dois avouer que je pourrais me montrer plus aimable par moments, parce que ça se fait, un minimum. Je ne suis pas le genre à me confondre en excuses et au lieu de pleurer je hurle. Chacun son truc, c'est ma barrière, mon blason. Même si c'était son boulot d'agent de veiller à notre bien être, elle donnait bien trop d'elle même pour que ça ne fasse simplement parti de son job. Elle était bien payée certes, mais ses petites attentions étaient des extras. Elle était toujours là pour nous sortir des situations les plus cocasses, et dieu sait si je lui donnais du taf, au moins elle savait que si elle pouvait résister à ça, elle résisterait à tout, des nerfs en acier trempé, c'était limite un sujet à complexer ça !
    Elle déposa sa veste sur mes épaules, je n'étais pas très couverte, ma micro jupe, parce que mini ça ferait rigoler tout le monde, ne couvrait pas grand chose de mes jambes, mon décolleté non plus.

    Arf... Permets moi de pleindre la cause gay pour une fois...

    Je suis méchaaaaante ! Mais je dois avouer que d'habitude les plus beaux mecs sont gays, j'appelle donc ça du gâchis, là c'est un juste retour des choses mais tellement juste que je me permets de les soutenirs moralement. Remarque il a du fric, ça doit marcher comme chez nous, le fric chez un homo attire les mecs plutôt que les gonzesses. Logique.
    Elle m'administra ce que j'appelle une "claque pédagogique" que je n'avais sans doute pas loupée, mais d'habitude c'est moi qui la met aux garçons, mais effrontée comme je suis, ça ne m'a fait que rire.
    Encore une fois je me demandais ce qui la poussait à agir de la sorte avec moi, elle était si calme, si altruiste... Elle vivait carrément pour le groupe et je me doutais que ce n'était pas pour l'argent, du fric elle aurait pu s'en faire dans la mode, je connais le milieu et elle y serait aisément rentrée.
    Presque de façon maternelle, elle boutonne sa veste sur moi, et détache ses cheveux, je me sens bien dans ses fringues, quoi qu'un peu serrée là ! Ca doit être ma féminité qui pour une fois est mise en avant et ne rentre pas entre les coutures de sa veste.

    Banale ? Achève moi tout de suite !

    Moi et mon théâtre. Je suis une vraie calamitée mais je le sais. Le seul mec qui veut bien me garder c'est Henry et encore c'est par intérêt, je ne suis pas la fille d'une vie, mais la fille d'un soir. Je ne parle de ça à personne, parce que je dois garder cette image de fille forte et qui ne se prend pas la tête, mais c'est tout le contraire, je cache tout simplement très bien mon jeu. Et puis la banalité me fait peur, c'est l'oubli, l'inaperçu, je ne veux pas qu'on m'oublie, et je ne parle pas du succès du groupe ni de la gloire qui s'y rapporte, je parle de moi, de ma personnalité. Je veux prouver au monde que j'existe, j'ai des tas de trucs à prouver mais me comporte comme si je n'en n'avais rien à foutre, c'est le talent !

    Lindsay remit en place le bonhomme de la boite quand elle le croisa, il n'avait jamais du prendre une teinte aussi cramoisie, il blémissait à vue d'oeil, j'aurais été tentée de rire mais ça n'aurait rien arrangé, et puis je n'étais certainement pas en état. J'haussais les sourcils quand nous le dépassâmes, puis nous rentrâmes dans sa voiture. Je me laissa alors choir sur le siège avant, ma tête posée contre la vitre, le souffle haletant d'une future gueule de bois.

    Je vais être malade...

    Le contrecoup. Je ne tenais pas l'alcool à partir du moment où j'arrêtais d'en boire. J'éliminais en me déhanchant sur la piste ou tout bêtement en faisant l'amour. Et bien là je ne ferais ni l'un ni l'autre alors j'avais des raisons de ne pas être bien ! Souvent les garçons m'emportaient dans leur délire, oubliant que je n'étais non seulement qu'une femme, mais aussi une humaine.
Revenir en haut Aller en bas

Lindsay S. Lexington
Lindsay S. Lexington
Admin Ecrivain

.........................

MESSAGES : 450
AVATAR : Leighton Meester
COPYRIGHT : Blushpink
ENVIE(S) : d'un manoir sur les hauteurs de San Francisco, d'un hôtel particulier à Paris... et accessoirement d'un certain vampire mélomane.
GOUTTES DE SANG : 250


More & More
ÂGE: 25 ans
*RP & PERSO'*FAN DE:
:
TAUX DE CRIMINALITÉ:
Amies, ennemies, l'implication, c'est tout ce qui nous différencie (Lindsay) Left_bar_bleue0/0Amies, ennemies, l'implication, c'est tout ce qui nous différencie (Lindsay) Empty_bar_bleue  (0/0)

Amies, ennemies, l'implication, c'est tout ce qui nous différencie (Lindsay) _
MessageSujet: Re: Amies, ennemies, l'implication, c'est tout ce qui nous différencie (Lindsay)   Amies, ennemies, l'implication, c'est tout ce qui nous différencie (Lindsay) Icon_minitimeMar 21 Déc - 13:59

"Tu devrais pourtant apprécier la compagnie de ces personnes Maddy. On peut leur faire confiance pour ne pas avoir d'arrières pensées envers nous. Les autres en revanches ne méritent pas que tu leur prêtes attention. Ce ne sont que des outils à jeter après usage si vraiment tu ne peux pas t'en passer."

Je ne goûtais pas vraiment le sous entendu dans sa réplique. Son opinion n'était pas la mienne, je m'attendais à ce que ma réponse la surprenne un peu. Quelque part, j'espérais qu'elle ait trop bu pour enregistrer la phrase qui m'échappa. Quelques mots qui en dévoilait un peu trop sur ma petite personne. Je n'étais malheureusement pas capable de retenir mes lèvres en cet instant. Un fait assez rare pour être souligné. On ne connaissait pas cette partie de moi et j'adressais un sourire terriblement gêné à Maddy. Mon opinion ne lui importait certainement pas.

"Je ne supporterai pas d'être le centre de l'attention et toi tu n'aimerais pas être invisible. Nous avons trouvé nos places."

Je ne trouvais pas l'attitude de ma protégée anormal. Elle était une star et si ses caprices, ses frasques me donnaient beaucoup de travail je m'en accommodait, bien obligé... Sa liberté d'action la rendait plus prolifique, plus attirante. De plus, elle avait une réputation sulfureuse qui la rendait virtuellement accessible. Chacun de ses fans rêvait du jour où il la rencontrerait s'imaginant que la belle Maddy ne dirait jamais non. Ce faible espoir suffisait à faire d'elle l'une des femmes les plus désirées de nos jours. Je ne la voyais pas ainsi, rien de surprenant mais ce qui pouvait paraître plus curieux restait ma vision d'elle. Une ado un peu perdue, fantasque et irresponsable. je la trouvais attachante et désirait lui mettre un peu de plomb dans la cervelle. La sermonner franchement ne servirait qu'à la braquer davantage, je perdrai mon, gaspillerais salive et énergie pour rien. La douceur, la gentillesse voilà qui finirait bien par payer un jour ou l'autre. Mon effort s'inscrivait dans la durée, je ne m'illusionnais jamais. Maintenant qu'elle était relativement couverte, je l'avais mené à mon véhicule, installé, attachée sa ceinture ne m'attendant pas vraiment à ce qu'elle y songe.

"Tu trouveras un sac dans la boite à gant, ne salit pas ma voiture s'il te plaît.

J'oubliais qu'il s'agissait d'un sac d'une grande maison de la mode mais à choisir je n'aurai de toute façon pas hésité. La boite à gant contenait aussi un petit sac avec des petites boites de cadeaux. Les paquets contenaient des petites bouteilles d'alcool comme celle que l'ont trouvait dans les mini bar d'hôtel. Un cadeau que l'on venait de me faire et qui finirait très certainement à la poubelle. Encore un reliquat de soirée... le groupe et certains membres du staff recevaient des tas de cadeaux inutiles. Vêtements, chaussures, cigares, montres, bijoux, téléphone et j'en oubliais. Le tout bien entendu pioché exclusivement dans les réserves des maisons de grands luxe. Grandes marques confirmées, jeunes marques espérant un coup de pouce. L'objectif était qu'on voit les plus célèbres les porter et faire ainsi une pub gratuite. Choses qui m'ennuyait. Utiliser mon groupe pour faire sa pub d'accord, mais uniquement des marques qui les mettaient en valeurs et payeraient le prix fort pour les avoir. Je fis une halte dans un drive-in histoire de lui remplir pour l'aider à absorber et éliminer tout cet alcool. D'après ce que j'en savais, c'est à dire pas grand chose. Je pouvais tout aussi bien la gaver pour rien...

"Je prendrai un soda sans sucre et Maddy que veux-tu ? Je t'invite."
Revenir en haut Aller en bas

Invité
Anonymous
Invité
.........................



Amies, ennemies, l'implication, c'est tout ce qui nous différencie (Lindsay) _
MessageSujet: Re: Amies, ennemies, l'implication, c'est tout ce qui nous différencie (Lindsay)   Amies, ennemies, l'implication, c'est tout ce qui nous différencie (Lindsay) Icon_minitimeMar 21 Déc - 14:44

    Ouh... Ca sent les confidences qui t'échappent ça. T'aurais pas bu toi aussi ? On aurait pu faire ça ensemble, ça aurait été plus fun, et j'avais des TAS d'outils à mes pieds.

    Je pars d'un rire lourd et carrément pas féminin. Je suis parfois comparable à un vrai camionneur, même moi ça me fait peur alors imaginez ! Quand j'ai bu je n'ai plus de limites, déjà que je n'en n'ai pas beaucoup à la base... Mais le rôle que je me donne n'en n'est que plus renforcé et puis après tout si je ne le fais pas maintenant, si je ne vis pas maintenant ce n'est pas à 40 balais et 120 kg que je le ferait. Je n'ai rien contre la cause Gay, moi même je couche avec ma meilleure amie, c'est pour dire la morale qui me définie. Mais je dois avouer qu'un homme reste un homme, et les femmes restent le graal du cerveau masculin.
    Je ne sais pas pourquoi Lindsay ne se confie pas plus, après tout moi je le fais avec Adriel, chacun de nous a son confident dans le groupe, je suis la seule fille et étant donné mon entente avec la gente féminine, il m'est difficile de me confier à Lindsay et puis comme un jeu, nous entretenons une relation en apparence conflictuelle, sauf que nous ne ressentons pas ça, ni l'une, ni l'autre. C'est pour le fun, la beauté du jeu ou du combat.
    Elle me confie cependant qu'elle ne supporterait pas d'être le centre de l'attention, alors je lève un index avisé avant de rentrer dans le véhicule.

    Ca c'est parce que tu n'y as jamais goûté, c'est mieux qu'une douzaine de bouteilles de champagne, ça n'a même rien à voir. Tu devrais... Essayer un jour. Ouai, essayer...

    Discours plus ou moins décousu, il serait temps que je me reprenne moi. J'adore faire la fête mais le problème c'est que quand je m'arrête au milieu je suis malade. Je n'ai pas eu le temps d'éliminer l'alcool, et croyez moi ce soir j'en ai bu pas mal. Je ne suis pas une accro de l'alcool, je sais faire la fête sans, mais il me faut une ambiance et puis quitte à faire la fête avec les autres autant les imiter. Je ne touche pas spécialement à la drogue, de temps en temps, en soirée, pour se déshiniber, bien que je n'en n'ai pas besoin. Mais je ne suis pas une de ces accros notoires et anorexiques pendues à leur carte de crédit pleine de poudre ou encore du traditionnel joint. Je fume, des cigarettes, on ne peut pas avoir toutes les qualités non plus. Mais ça fait déjà un soucis en moins à Lindsay et ce n'est pas du luxe. Quand je serais un peu moins con et imbue de moi même, je penserais à la remercier, sincèrement.

    Je vais être malade, elle m'indique aimablement sa boite à gant, d'où j'en sors un sac Gucci, le dernier de la collection, le genre de truc qu'on traîne comme une relique et que n'importe quelle New-Yorkaise serait prête à tuer pour l'avoir, j'ai tout de même un minimum d'intégrité !

    Même avec toute la bonne volonté du monde je ne sacrifierais pas un truc de ce genre, j'ai un minimum de respect... Un minimum...

    Mes connaissances en matière de mode me viennent de ma mère. Alors effectivement je n'en suis pas une accro, j'ai plutôt tendance à me faire mon propre style et tout le monde a pu le voir. Mais la raison profonde pour laquelle je fais venir Lindsay en plein milieu de la nuit pour me faire sortir d'un placard miteux dans lequel je suis menottée, la raison pour laquelle elle doit sans cesse faire la com de crise pour le groupe, qu'elle vole à mon secours pour tout et rien, c'est bel et bien ma mère. Si je suis comme ça, cette attitude, cet apparent je m'en foutisme, cette carapace de bimbo sexy et prête à tout, c'est sans doute à cause d'elle. De son départ. Je n'ai jamais comprit pourquoi je me suis retrouvée seule avec mon père, avec qui je n'ai plus aucun moyen de communiquer, parce que je ne trouve plus la force. Ma mère est partie pour vivre son rêve, aujourd'hui elle est le mannequin le plus respectée de la marque Chanel, depuis plusieurs années, je n'avais pas 3 ans quand elle est partie, et parfois je l'envie, je me dis qu'elle a bien fait, parce qu'au moins elle a une vie de rêve, alors moi je me détruit dans l'espoir de trouver une raison de me raccrocher à la vie. Depuis toute petite je nourri le fantasme du mystère et des choses sombres, je ne l'explique pas, peut être une façon de me protéger, chacun réagit différement. Je suis tellement fière du parcours de ma mère que je complexe sans pouvoir l'éviter, même si ça ne se voit pas.
    Dans la boîte à gants se trouve des petites fioles, j'en sors quelques unes que je fait rouler sur la paume de ma main.

    Et ben tu caches plutôt bien ton jeu, tu vas boire ça toute seule ou bien t'as planqué ton amant dans le coffre ? Fait gaffe, s'il meurt d'asphixie ce sera meurtre avec circonstances agravante.

    Maddie ferme là... T'es lourde. T'as pas d'humour et t'es bourrée ! Je fini par reposer les bouteilles dans la boite à gant, y remet le sac et referme le tout pour m'appuyer contre l'appuie tête. Nous nous arrêtâmes dans un Drive in. Elle proposait de m'inviter, trop aimable ! Ce serait l'occasion de la convier à une de mes soirées pour la remercier, je n'ai pas d'arrêts, je sais.

    Un grand café, salé. Et trois ou quatres Donuts.

    Quand je manque de sommeil je mange, mais parfois ça fait flipper tout le monde, je suis capable d'engloutir plus de hot dog qu'Henry et Adriel, je les ai battus à plate couture la dernière fois, et je n'en suis pas peu fière ^^

Revenir en haut Aller en bas

Lindsay S. Lexington
Lindsay S. Lexington
Admin Ecrivain

.........................

MESSAGES : 450
AVATAR : Leighton Meester
COPYRIGHT : Blushpink
ENVIE(S) : d'un manoir sur les hauteurs de San Francisco, d'un hôtel particulier à Paris... et accessoirement d'un certain vampire mélomane.
GOUTTES DE SANG : 250


More & More
ÂGE: 25 ans
*RP & PERSO'*FAN DE:
:
TAUX DE CRIMINALITÉ:
Amies, ennemies, l'implication, c'est tout ce qui nous différencie (Lindsay) Left_bar_bleue0/0Amies, ennemies, l'implication, c'est tout ce qui nous différencie (Lindsay) Empty_bar_bleue  (0/0)

Amies, ennemies, l'implication, c'est tout ce qui nous différencie (Lindsay) _
MessageSujet: Re: Amies, ennemies, l'implication, c'est tout ce qui nous différencie (Lindsay)   Amies, ennemies, l'implication, c'est tout ce qui nous différencie (Lindsay) Icon_minitimeJeu 23 Déc - 22:20

"J'espère que tu es trop saoul pour t'en souvenir demain."

Son rire m'étonna. Je la connaissais plus délicate et je posais un regard étonné sur elle. Maddy parvenait à me soutira l'un de mes rares sourires de bonne humeur. je me repris très vite, j'attachais une grande importance à mon flegme. ne rien laisser paraître, présenter un air éternellement digne et distingué. On pourrait me prendre pour une véritable britannique et j'aurai probablement fait un maître d'hôtel parfait. Pour cela il m'aurait fallut avoir moins d'ambition. L'être aux dents les plus longues de mon entourage n'étaient pas forcément l'un des buveurs de sang. Sa tirade au sujet de l'importance du regards d'autrui me laissa pantoise. Je gardais le silence quelques secondes le temps de la méditer et de formuler une réponse qui ne serait pas trop révélatrice. Je n'en trouvais malheureusement pas.

""Ce n'est pas un sujet dont je souhaite débattre avec une adolescente ivre."

Sur la défensive, je me montrais un peu agressive das ma formulation comme dans mon ton. Maddy jouait avec un point très sensible chez moi et je ne voulais surtout pas qu'elle gratte plus que la surface. Il ne restait plus qu'à croiser les doigts pour que ma batteuse ait une nouvelle idée dont on pourrait discuter. Personnellement, je me sentais un peu trop irritée pour en chercher un. Nous roulions depuis quelques minutes déjà lorsqu'un panneau publicitaire attira mon attention. Maddy et deux autres célébrités sur un écran géant vantant les mérites d'une crème de beauté. Voilà qui me rappelait qu'une nouvelle marque voulait ma magnifique étoile.

"Maddy on en reparlera demain quand tu auras les idées claire, mais une marque de sous-vêtements de luxe vous aimerait beaucoup comme égérie, Henry et toi. Tu serais partante ?"

Je me demandais quelle serait la réponse d'Henry, je ne lui proposerais certainement pas l'idée en présence des deux autres mâles car j'imaginais déjà les réflexions auxquelles il aurait droit. Le rouge me monta au joues alors que j'imaginais mon chanteur en boxer. Déstabilisée par cette image choquante qui n'était certainement pas à la hauteur de l'original... du moins je l'espérais pour lui car mes connaissance en anatomie masculine se limitait au petit copain de la célèbre "Barbie" ainsi qu'à quelques schémas survolés en cours d'anatomie. Un coup d'oeil à ma protégée me remit les idées en place. Une bonne nuit de sommeil lui serait bénéfique. Je m'inquiétais tout de même de la voir ainsi. Trop d'alcool risquait de nuire à sa santé et pour ce que j'en savais à celle d'Henry. Il se nourrissait aussi bien de Maddy que de sap. Mes connaissances en matière d'anatomie vampirique étaient vraiment très limitées. Je tâcherai d'interroger le principal intéressé plus tard.

"Si ce sac te plaît tellement je te le donne."

Surprenante blondinette, elle m'arrachait un petit rire à la fois moqueur et franchement amusée. Ne pas sacrifier un vulgaire sac. Je n'ignorais pas son prix, ni l'image de grand luxe et de réussite qu'il dégageait mais pour moi, il ne signifiait que ça. Une image, un amas de tissus plus ou moins précieux sans importance. J'aimais mille fois rouler par dessus ce sac que voir Maddy malade d'avoir trop fait la fête. Je haussais les sourcils en la voyant tripoter les bouteilles espérant qu'elle n'allait pas les boire et se plonger un peu plus dans les méandres de la Maddy complètement saoul. Il lui restait encore assez de lucidité pour tenir une conversation et j'apprécierais vraiment qu'elle la conserve.

"Un cadeau, elles finiront encore pleine dans une poubelle. Tu sais que je n'aime pas l'alcool Maddy."

J’ignorais royalement sa tirade au sujet d'un probable amant dans le coffre. Une chose impossible me connaissant bien que cette idée me déridait encore un peu. Décidément, ce soir j'étais plutôt bien disposée. Peut-être que j'allais daigner passer la soirée en compagnie de la demoiselle et faire la fête avec elle au lieu de la parquer dans une chambre et me coucher. Bien entendu, une fête selon mes règles. pas trop bruyante, pas d'alcool et en conservant tous mes vêtements sur le dos. Un tout petit effort pour lui rendre les choses plus facile. Une nuit sans homme lui serait un vrai supplice, une petite soirée sortant de ma routine ne serait pas nécessairement un désastre.

"Si tu es sage, on fera une petite fête toutes les deux chez moi. Dans la mesure où cela reste bon enfant et que cela ne désorganise pas mon intérieur."
Revenir en haut Aller en bas

Invité
Anonymous
Invité
.........................



Amies, ennemies, l'implication, c'est tout ce qui nous différencie (Lindsay) _
MessageSujet: Re: Amies, ennemies, l'implication, c'est tout ce qui nous différencie (Lindsay)   Amies, ennemies, l'implication, c'est tout ce qui nous différencie (Lindsay) Icon_minitimeJeu 23 Déc - 23:23

    Quand j'ai bu on peut me confier n'importe quoi, j'oublie tout, je suis une vraie tombe une fois que le sommeil m'est tombé dessus et je peux vous assurer que ce n'est pas un avantage négligeable. J'avais dû entendre de tout, sans jamais relever. Et le lendemain j'oubliais tout, on pouvait me croiser en toute sérénité, je n'étais de toute façon pas du genre à tout balancer à la presse pour me venger ou quoi que ce soit. Je n'avais jamais utilisé les confidences qui m'avaient été faites, ni pour me venger, ni pour la reconnaissance, et encore moins pour de l'argent. De l'argent je n'en n'ai de toute façon pas jusqu'à mes 21 ans, majorité ici. Merci papa ! Des fois je me demandais à quoi servait le fait d'avoir une vie de star sans pouvoir en profiter, c'est vrai, après tout le succès est éphémère non ? Ca peut s'arrêter du jour au lendemain. Et on n'est à l'abri de rien avec deux vampires sur 4. [Maddie ignore encore qu'Adriel en est un aussi]
    Même si Lindsay se donne corps et âmes pour faire tenir le groupe et surtout le faire connaître encore plus que celui des Sex Pistols, il n'en demeure pas moins que le goût du public est aléatoire. Un peut être des superstars un jour et plus rien le lendemain. Je suis assez lucide dans la vie de tous les jours pour le savoir. Et puis je ne suis pas née avec une petite cuillère en argent dans la bouche, ma mère s'est faite toute seule et mon père ne roule pas spécialement sur l'or.
    Lindsay se démenait pour nous faire de la pub, et de la bonne pub, moi je ne lui facilitait pas la tâche avec le reste de mes conneries, mais bon apparemment ça ne la mettait pas plus en colère que ça, une patience de fou. J'aurais peut être dû en prendre de la graine finalement.

    Une campagne avec Henry ? On pourrait aussi la faire SANS les sous vêtements...

    J'haussais les sourcils en jaugeant sa réaction avant d'éclater de rire, miss provoqu' était de retour. Je n'étais de toute façon pas en reste pour emmerder mon monde et voir cette tête désespéré que Lindsay faisait à chaque fois que je daignait répondre à ses questions.

    Ca me va, fais moi passer le contrat.

    Puis je reposa ma tête sur l'appui tête en regardant par la fenêtre, avachie dans mon siège. J'étais pensive. Henry et moi on faisait vendre, c'est bien que le scandale devenait lucratif non ? Encore plus ici, dans cette ville. Ils sont tous à l'affut du moindre scoop, et bien nous on leur en donne des scoops ! Toujours en couverture des magazines people, on fait gagner leur vie à un tas de gens ! On devrait peut être nous être un minimum reconnaissant maintenant. Mais Lindsay sait comme moi qu'aujourd'hui, un petit groupe sympa, mignon et innofensif ne fait pas vendre.
    Elle me proposa de me donner le sac à main. Elle jetait ça comme un vulgaire cadeau de casino ! Pas que je sois accro du shopping mais je dois avouer que ce genre de petites faveurs la faisait grandement remonter dans mon estime.

    J'essaierais de l'assortir à une tenue habillée.

    N'importe quelle robe est habillée du moment que j'en porte une ! Je suis rarement beaucoup vêtue quand je fais la une. Et ça ne les rassure pas toujours. Après tout je suis la seule fille, autant que je profite de mon statut non ? Je dois toucher à moi seul le public masculin. Les garçons se mettent à trois pour attraper le public féminin. Bon OK un homme est facile à attirer du moment qu'on a une paire de sein et le nombril à l'air, mais tout de même.

    Maintenant correctement installées dans le drive in, je m'affalais sur ma chaise, alors que Lindsay se tenait bien droite, des fois on se demandait comment une fille aussi classe pouvait coacher un groupe de notre genre. Dans le genre débauche et déprave on faisait fort, moi la première. Mais elle restait classe, digne, Paris XVIème.

    T'en en train de me proposer une soirée pyjama là ? T'es sérieuse ?

    Je relevais les yeux vers elle, mes mains entourant le gobelet brulant de café que je tenais sur la table, ma corbeille de donuts à côté de moi.
    Elle était pleine de bonnes intentions envers moi, je le reconnais, mais me proposer une soirée tranquille chez elle en appelant ça une fête non, ça ne marchait pas ! Elle ne cautionnait jamais nos petites sorties avec les garçons, il fallait dire que nous n'étions pas les derniers pour faire la fête. Mais elle ne nous accompagnait jamais pour danser, encore moins pour boire. Elle venait faire du baby-sitting. Et la seule vraie irresponsable ici c'était moi. Parce que la seule qui avait réussit à se planter en bagnole c'était moi également !
    Mais quelques questions me taraudait tandis que je tapais dans les donuts, je mangeais beaucoup par rapport à ma corpulence, je suis une rente, on me l'a toujours dit.

    Dis moi Lindsay... Pourquoi tu te préoccupes de moi comme ça ? Enfin de nous avec le groupe. C'est vrai, t'aurais pu finir ta nuit tranquille et me laisser là bas jusqu'à demain matin. Je t'aurais tapé un scandale mais ça t'en a l'habitude, alors pourquoi ?
Revenir en haut Aller en bas

Lindsay S. Lexington
Lindsay S. Lexington
Admin Ecrivain

.........................

MESSAGES : 450
AVATAR : Leighton Meester
COPYRIGHT : Blushpink
ENVIE(S) : d'un manoir sur les hauteurs de San Francisco, d'un hôtel particulier à Paris... et accessoirement d'un certain vampire mélomane.
GOUTTES DE SANG : 250


More & More
ÂGE: 25 ans
*RP & PERSO'*FAN DE:
:
TAUX DE CRIMINALITÉ:
Amies, ennemies, l'implication, c'est tout ce qui nous différencie (Lindsay) Left_bar_bleue0/0Amies, ennemies, l'implication, c'est tout ce qui nous différencie (Lindsay) Empty_bar_bleue  (0/0)

Amies, ennemies, l'implication, c'est tout ce qui nous différencie (Lindsay) _
MessageSujet: Re: Amies, ennemies, l'implication, c'est tout ce qui nous différencie (Lindsay)   Amies, ennemies, l'implication, c'est tout ce qui nous différencie (Lindsay) Icon_minitimeJeu 30 Déc - 4:06

J'avais une pleine confiance en mon groupe et ses membres, je veillais sur eux comme si ma vie en dépendait et quelque part j'avais la sensation que c'était le cas. Depuis, que je les avais rencontré je ne me définissais plus d'une autre manière. Il faut dire qu'être leur agent était un travail à plein temps. La journée je me chargeais des tâches administratives, de l'organisation et préparait leurs nuits. Et la nuit... ils prenaient un plaisir sadique à mettre en pièce le programme que je leur avais soigneusement préparé. Leurs gaffes ou pire coup d'éclat me demandaient de toute mon attention. Finalement, je me retrouvais trop fatiguée pour m'occuper d'autre chose que de me détendre et de me reposer. Là encore, une fois sur deux je devais différer pour me précipité au secours de l'un d'entre eux. Une chose normale pour un agent. Nous avions à la fois le rôle de gestionnaire, négociateur, nounou pour nos artistes. La célébrité était si éphémère... bien qu'elle puisse devenir durable si on parvenait à saisir les bonnes opportunité à l'instant optimal. C'était cela mon rôle le plus important. Repérer les meilleures options et savoir les faire accepter par mes artistes puis m'assurer qu'ils se comportent correctement.

"Nous verrons ce qu'en pensera Henry. Mais si cela devait se faire, j'apprécierai que tu restes sensuelle et professionnelle pendant la séance photo. Cela ne pose pas de problèmes que tu... dormes avec Henry mais j'aimerai que cela reste privé."

Tranquillement posé sur mon bureau, chez moi le contrat n'attendait plus que Maddison et Henry. Pour le lui faire signer, j'attendais de les réunir tous les deux afin de le leur lire de la première à la dernière ligne. je savais bien à quel point cela les irritais mais je trouvais indispensable pour eux de savoir avec exactitude dans quoi ils s'engageaient avant de se lancer. L'ayant déjà bien étudié, je ne doutais pas que l'accord ne poserait pas de problème sur sa formulation mais tout de même.

"Cette fois encore, tu ne vas pas échapper à la lecture ma jolie."

La pauvre semblait complètement abattue. Je me demandais ce qui provoquait cet état d'esprit. Peut-être, était-ce la perspective de passer une quinzaine de minute m'écouter lire plusieurs pages de jargon juridique. sachant que je m'arrêterai parfois vérifier qu'elle suivait toujours et surtout, qu'elle comprenait chaque terme de son contrat. Peut-être était-ce simplement dû au fait que je l'emportais chez moi et qu'elle ne s'y amuserait probablement pas autant que lors de l'une de ses soirées déjantées. Un pointe de culpabilité naquit en moi et je décidais de faire un pas dans sa direction.

"Je te fais confiance pour être toujours séduisante."

Un léger compliment, même s'il sonnait comme ordre. Pas du genre sensible, loin d'être habituée à me montre amicale je faisais un effort. Une fois servie nous prîmes place à une table éloignée des rares personnes présentent. Ma batteuse pas encore reconnues et je croisais les doigts pour que cela dure assez longtemps pour qu'elle soit un peu remise de gueule de bois. Contre toute attente je me sentie vexée par son ton, ses paroles. c'était vraiment si atroce que cela de passer une soirée en ma compagnie. Me fermant aussitôt je rétorquais sans douceur.

"Je fais un effort pour te rendre la soirée agréable. Je ne pouvais pas deviner qu'une soirée pyjama te serait si désagréable, j'en ai jamais faites."

Agacée, je mordillais nerveusement la paille que je venais de retirer de mon gobelet. Finalement, je n'avais plus soif. ne désirant plus qu'une seule chose, rentrer chez moi et reprendre ma lecture avant de m'endormir paisiblement. J'ignorais superbement ma batteuse et ses questions un peu trop personnelles. Nous n'avions pas les mêmes centres d’intérêts, ni les mêmes motivations et encore moins les mêmes buts. Je ne désirai que prendre soin de mon groupe, et elle comme la plus part des propriétés devait rechercher la vie éternelle. Voilà l'opinion que je me fis. Nous n'avions rien en commun, hormis notre humanités et c'était bien là que les choses coinçaient. Je savais bien pourtant que cette espèce-là ne me réussissait jamais. Je ne souhaitais pas lui répondre, les mots glissèrent de mes lèvres formuler par mon esprit en désaccord avec moi-même une chose qui m'arrivait de temps à autres.

"Henry est la seule personne à m'avoir donné une chance. Je ne peux pas le décevoir. Travailler pour lui, pour le groupe c'est tout ce je veux. cela m'apporte la fortune, une position, des relations."

Bien sûr, j'omettais de dire une chose tout aussi importante. J'avais trouvé trois personnes en lesquelles placée toute ma confiance. Trois vampires pour lesquels j'aurai sacrifié ma vie si cela me permettait de les protéger eux ou leurs intérêts.
Revenir en haut Aller en bas

Invité
Anonymous
Invité
.........................



Amies, ennemies, l'implication, c'est tout ce qui nous différencie (Lindsay) _
MessageSujet: Re: Amies, ennemies, l'implication, c'est tout ce qui nous différencie (Lindsay)   Amies, ennemies, l'implication, c'est tout ce qui nous différencie (Lindsay) Icon_minitimeJeu 30 Déc - 13:54

    La naïveté apparente de Lindsay lui portait défaut, je sais qu'un jour ou l'autre elle se fera avoir comme toutes les filles de la planète. Moi la première. Mais buter tous les hommes sur terre n'est pas un bon plan, l'erreur juridique serait toujours à portée de main. On ne peut pas éliminer la moitié de la surface de la terre sur un coup de tête. Heureusement que je ne suis pas au pouvoir, j'aurais fais des boulettes ^^ Toujours est il qu'en ce qui concerne nos erreurs à nous, Lindsay était toujours là pour les réparer, sans broncher, heureuse de le faire même, enfin c'est ce qu'elle nous inspirait. Je ne sais pas pourquoi elle consacrait autant de temps à notre groupe, elle vivait pour lui, et ça j'avais un peu de mal à le comprendre. Se couper du monde pour 4 abrutis qui n'en font qu'à leur tête, je suis au moins lucide sur ce qu'on est ^^ C'est peut être ça le fond du problème, je sais qu'on se conduit mal mais je persiste. Je suis têtue, bornée, indisciplinée, pire que les cheveux de l'assistante qu'on a eu une fois en remplacement. C'est pour dire !
    Les mises en garde de Lindsay me faisaient rire. Je suis toujours sensuelle ! C'est sûrement pour ça que je plais tant au public masculin, parce que pour le féminin on peut faire confiance aux garçons, il y en a pou tous les goûts. Brun, blond, réservé, extraverti, macho...

    Que je dorme ? Tu es vraiment si naïve que ça Lindsay ? Allons... On sait toi comme moi que ce qui transparaît dans la presse est souvent très proche de la réalité.
    Et puis en quoi ça pose problème qu'un couple se forme dans le groupe ? Je veux dire c'est pas justement ce qui permet aux fans de s'identifier ?

    Je suis moins con que j'en ai l'air. J'ai étudié à la fac, un an. Juste pour voir comment se passaient les soirées étudiantes. Et là c'est un énorme paradoxe parce que les étudiants en médecines font les plus belles soirées ! Pourtant je les croyais bornés avec leurs bouquins, ben non, ils savent faire la fête. Toujours est il que moi j'étais dans la branche communication. Etudier l'impact d'une campagne de pub, les points sensibles des consommateurs et ce genre de bordel. C'était du marketing plus qu'autre chose, il faut être réaliste. Enfin ce n'est pas mon boulot, c'est celui de Lindsay et elle s'en sort déjà à merveille je trouve.

    Oh non Lindsay... Arrête de nous bassiner avec ton jargon juridique, ça va, on a une entière confiance en toi et tu le sais très bien. Laisse nous simplement signer, et basta.

    On ne pouvait pas lui reprocher sa transparence, qui nous prenait la tête, il fallait le dire, elle ne rechignait jamais à la tâche mais parfois ça nous aurait facilité la vie. Elle ne laissait jamais tomber, nous faisait lire les contrats jusqu'à la dernière ligne. C'était toujours la même chose, plus ou moins les mêmes clauses et puis c'était le genre redoutable en affaire, elle nous faisait toujours signer des trucs bétons. Je l'admirais en partie pour ça, une femme d'affaires, une vraie. Etonnant de ne jamais la voir avec un mec, pourtant ça doit les attirer ce genre de femmes.

    Mais je suis toujours séduisante...

    Pour le lui prouver, je défi légèrement la fermeture éclair qui tenait mon bustier entre mes seins. Provoqu' quand tu nous tiens... J'adorais provoquer, ça faisait parti de moi, de ma façon d'être, de vivre, et je me faisais remarquer en tant que telle. Le sourire en coin comme une ado qui fini dans le bureau du directeur après avoir déclenché l'alarme à incendit pour épater son petit copain, je regardais tout autour de moi, personne ne semblait me reconnaître, et ça rassurait Lindsay au plus haut point.

    Pour être honnête moi non plus, je suis directement passée aux Skins Party.

    Et je ne plaisantais pas. Mes soirées pyjama se résumaient à quelques cigarettes piquées par ci par là, une bouteille d'alcool et une guitare. Alors vous voyez le topo... Les activités de petite fille gentille et sans soucis n'étaient pas pour moi. Je n'avais jamais été sans soucis, toujours inspirée, toujours angoissée, toujours pleine de questions, mais maintenant je les refoulais. A 13 ans j'avais découvert les skins, et ce n'était que le début de ma longue descente aux enfers, enfin pour mon père ça s'approche de l'enfer mes soirées groupe ^^ On n'est pas de la même génération, moi j'appelle ça s'amuser.
    Elle m'expliqua pourquoi elle s'impliquait tant dans le groupe, elle éludait la question là ou c'était une simple impression ??? Je me pencha alors un peu plus sur elle pour rendre légèrement plus confidentielle la conversation.

    On sait toi comme moi que ce ne sont pas les seules raisons Lindsay. La gloire, la reconnaissance tu aurais pu l'avoir rien qu'avec ton corps. Le groupe ne fait pas de toi une star, mais une bosseuse acharnée. Si tu voulais vraiment les paillettes tu serais avec nous, sur scène. Alors pourquoi t'impliquer autant ?

    Je glissais quelques billets dans la soucoupe prévue à cet effet, pour les cafés et les donuts. Je n'arrêtais pas de manger, j'allais exploser, mais je pouvais manger ce que je voulais, j'éliminais d'une façon ou d'une autre.

    Tu me connais, je suis coriace et je t'empêcherais de dormir toute la nuit s'il le faut, mais je veux une réponse.

    Elle commençais déjà à me tirer à l'extérieur du Drive In, pour reprendre la route. Je suis têtue, mais j'aurais une réponse !
Revenir en haut Aller en bas

Lindsay S. Lexington
Lindsay S. Lexington
Admin Ecrivain

.........................

MESSAGES : 450
AVATAR : Leighton Meester
COPYRIGHT : Blushpink
ENVIE(S) : d'un manoir sur les hauteurs de San Francisco, d'un hôtel particulier à Paris... et accessoirement d'un certain vampire mélomane.
GOUTTES DE SANG : 250


More & More
ÂGE: 25 ans
*RP & PERSO'*FAN DE:
:
TAUX DE CRIMINALITÉ:
Amies, ennemies, l'implication, c'est tout ce qui nous différencie (Lindsay) Left_bar_bleue0/0Amies, ennemies, l'implication, c'est tout ce qui nous différencie (Lindsay) Empty_bar_bleue  (0/0)

Amies, ennemies, l'implication, c'est tout ce qui nous différencie (Lindsay) _
MessageSujet: Re: Amies, ennemies, l'implication, c'est tout ce qui nous différencie (Lindsay)   Amies, ennemies, l'implication, c'est tout ce qui nous différencie (Lindsay) Icon_minitimeVen 31 Déc - 1:35

Je ne comprenais pas vraiment ce qui pouvait se dérouler dans la tête de cette fille. Cela me dépassait, comment pouvait-elle s'imaginer une seconde que je puisse être naïve ? Je savais parfaitement comment fonctionnaient la presse et l'avis des masses. Ma piètre opinion de leur capacité de réflexion restait il est vrai un secret pour tous. Je la taisais sur ce point, ainsi je pensais pouvoir la manipuler plus facilement. J'observais Ma batteuse un sourire amusée aux lèvres.

"Il est important que certaines choses soient découvertes d'une certaine manière si l'on désire garder le contrôle."

Mon regard se fit plus mystérieux, j'avais un objectif à atteindre. Je ne lui demandais pas de garder des distances apparentes dans le but de l'embêter. La mesquinerie, la méchanceté ne comptait pas dans la liste de mes défauts. Pour cela il fallait d'abord que j'en ai quelques-uns chose que je ne reconnaîtrais certainement pas.

"Je doute que beaucoup de femme s'identifient à toi Maddy. Tu es un bien trop belle, sexy, sensuelle pour être perçue comme autre chose qu'une menace. Imagines-tu un instant qu'elles aimeraient te voir près de leur copain ou de leur mari ? Non ! Tu attires le publique masculin et si tu es en couple tu deviens ennuyeuse. Tu perdras une partie de tes fans. ceux qui ne désirent qu'une seule chose, te mettre dans leur lit."

Je connaissais le parcourt universitaire de Maddy elle avait pris une branche similaire à la mienne. Seulement, j'étais sortie première de ma promotion contrairement à elle je n'avais pas décroché au bout d'un an. Encore moins manqué un seul court, ou passez mon temps à faire autre chose qu'étudier. L'université m'avait coûté cher, en dépit de ma bourse, j'avais été contrainte de travailler dans un vulgaire fast food pour subvenir à mes besoins. Moi qui ne supportait pas le contact avec les hommes j'avais dû supporter la promiscuité et même certains gestes déplacés. Un diplôme pour faire un agent artistique plus crédible, je ne désirais rien d'autre.

"C'est mon travail, m'assurer que vous avez ce que vous désirez et que vous sachiez ce que vous êtes libre ou non de faire. On fera ça ce soir, j'appellerai Henry en partant. Comme ça on la fera à trois cette soirée pyjama. Mais tu ne dors pas dans la même chambre qu'Henry."

J'avais bien deux chambres d'amis mais je craignais fort d'en retrouver une dans un état pas possible. Ma maison, mon petit sanctuaire, tout était parfaitement ordonné. Je regrettais déjà l'invitation que j'avais lancé et celle que je lancerai dans une dizaine de minutes tout au plus. les connaissant ils chambouleraient mon petit monde. Le fil de mes pensées menaçant de m'étrangler, la diversion offerte par la provocatrice ultime fut la bienvenue. Levant les yeux au ciel je remontais sa fermeture éclair jusque son sommet en soupirant agacée. Maddy me rendrait folle un de ces jours.
Son aveux ne m'étonna pas, je la connaissais assez pour savoir à quel moment me fier à ses paroles. Étrangement, elle ne me mentait pas souvent, quand ma batteuse me menait en bateau cela concernait souvent un moment passé avec Henry à quelques minutes d'un show. Ce qui m’énervait prodigieusement. Qu'elle s'épuise à satisfaire les caprices d'un vampire infatigable juste avant de jouer n'était pas ce que je trouvais de plus malin.

"J'ignore ce qu'est une skins party et je doute d'avoir envie de le savoir."

Enfant, adolescente, étudiante... on ne m'invitait jamais aux soirées, aux anniversaires. Je passais le plus clair de mon temps libre chez moi à étudier. Il m'arrivait aussi d'écrire des contes qui n'avaient rien de féerique. Plus terre à terre mes princesses, finissaient toujours par étriper leur prince charmant et copiner avec le dragon voir la méchante sorcière. Les bonnes fées piétinées par les chevaux tirant le carrosse conduisant la princesse droit dans un précipice. Je me félicitais de n’avoir jamais parlé de mes histoires, ainsi on ne me prendrait pas pour l'être pétris de pessimisme que j'étais réellement. Je m'amusais ainsi en lisant ou en écrivant, nourrir mon esprit, développer ce monde imaginaire où je me sentais enfin épanouie. Qu'il ne soit qu'une illusion douce amère ne me dérangeait pas, car je voyais la vie de cette façon.

"Je ne cherche pas la gloire. Je veux le pouvoir. Et il se résume en trois mots : argent, relations, détermination. Je suis née déterminée, j'ai grandi en me faisant des relations et aujourd'hui je m'enrichie grâce à vous. Bientôt, je serai dans une position ou plus personne ne me marchera sur les pieds."

Mon corps, comme si j'étais aussi jolie qu'elle. Maddy était vraiment complètement cuite. Il était temps de rentrer, lui donner un bon bain glacé et ensuite de la coucher. L'attirant près de moi, je passais mon bras autours de sa taille et nous dirigeais vers la sortie quand un jeune homme s'approcha pour lui demander de poser sur une photo avec lui. Je la lui lançais presque, il me tendit son téléphone et je pris deux jolies photos veillant du coin de l'oeil à ce qu'il ne profite pas de la situation pour la tripoter. Gentleman il ne se le permit pas et resta bêtement plantée devant la femme qui hantait ses fantasmes.
Je m'excusais poliment, expliquais que nous devions partir et j’emportais la jolie blonde avec moi. Une fois à l'extérieur, nous gagnâmes la voiture et nous y installèrent. Avant de démarrer la voiture, je pris quelques minutes pour appeler Henry et lui demander de passer chez moi dans la nuit.

Revenir en haut Aller en bas

Invité
Anonymous
Invité
.........................



Amies, ennemies, l'implication, c'est tout ce qui nous différencie (Lindsay) _
MessageSujet: Re: Amies, ennemies, l'implication, c'est tout ce qui nous différencie (Lindsay)   Amies, ennemies, l'implication, c'est tout ce qui nous différencie (Lindsay) Icon_minitimeVen 31 Déc - 12:25

    Le contrôle ça c'est le truc de Lindsay, personnellement même si j'essaie de contrôler un maximum de choses j'en reviens vite, je suis bien trop désorganisée, brouillonne et bordélique pour ça. Je suis incapable de gérer les choses, certains psy diraient que c'est parce que j'ai manqué de ma mère, d'autres parce que je m'en fous, mais la réalité c'est que je ne sais pas. Alors s'il faut faire 15 ans d'études pour en arriver à des conclusions différentes autant abandonner tout de suite, voila mon raisonnement, et j'ai même pas eu besoin de faire autant d'études que les autres. Finalement je m'en sors bien, et puis Lindsay sait mieux que personne ce qu'elle a à faire. Tout le monde s'accorde là dessus. Elle est peut être un peu trop pointilleuse mais ça nous sert dans toutes les situations. Elle ne laisse rien au hasard et surtout pas les retombées médiatiques. Elle n'a pas été engagée pour rien, pourtant je doutais des capacités de discernement d'Henry voyez vous, le genre pas super regardant sur la qualité du moment que le cul lui convient. Et ben Lindsay a tout ce qu'il faut mais étonnement je n'ai jamais eu à être jalouse d'elle, je sais qu'elle tient à son job mais encore plus à son intégrité, il y a des gens bien sur terre finalement !

    On peut filmer nos parties de jambes en l'air et en faire un clip aussi...

    Simplement proposition ! Je m'empresse de lever les mains en l'air en signe d'apologie quand elle s'approche dangeureusement de mon visage. J'aime choquer, encore une fois ça ne loupe pas puisqu'elle s'empourpre comme une none. Ca me fait rire, je ne la pensais pas si innocente au début. Mais elle me surprend, je dois l'avouer, elle est beaucoup plus lucide que ce qu'elle veut bien faire penser.

    Ils me veulent vraiment tous dans leurs lits ? J'aime bien la banquette arrière aussi...

    OK ça va j'arrête ! Je sais que je dépasse facilement les bornes, mais elle ne s'en fait plus. Je suis sans doute l'électron le plus libre du groupe, tout du moins en apparence. Les autres sont vraiment libres, de par leur pouvoir et leur condition. Moi je suis une humaine et au combien fragile, mais je m'y fais. Devenir vampire ne m'intéresse pas, pour la simple et bonne raison que si je le deviens je perds Henry, tout ce qui l'intéresse chez moi c'est mon sang. Forcément je perdrais l'essentiel de ma valeur en me transformant.

    Quoi, t'as peur qu'on ruine la chambre ? On sait se tenir tu sais. Enfin je crois... De toute façon depuis qu'il a Kristy il me regarde à peine...

    On sait se tenir. Si vraiment il fallait faire ceinture et bien on le ferait ! Difficilement, je l'admet, quoi que depuis qu'il y a Kristy il a tendance à m'oublier et à me prendre pour un thermos. Ca j'admets moyen mais c'est la seule façon de rester près de lui. Alors l'image de la fille impressionnante, forte et sûre d'elle en prend un sacré coup, j'en suis consciente, toujours est il que je dois garder cette image, c'est mon faire valoir. Lindsay sait à quel point mon amour pour Henry est dangeureux et maladif, mais j'en suis sérieusement amoureuse et ça n'a pas dû lui échapper. Rien ne lui échappe, elle nous connaît mieux que nous même.

    Une Skins Lindsay ! Sex, Drogue and Rock'n'Roll, ne me dit pas que ça te parle pas. Quand même, t'es dans l'évènementiel non ? Tu regardes jamais la télé ?

    Des fois on se demande si elle n'était pas autiste ou un truc du genre. Brillante dans ce qu'elle entreprenait mais alors ce qui se passait à côté... Elle avait un côté rat de laboratoire. Très raisonnable, sans doute un peu trop, qui avait le don de contrecarrer avec nos talents à nous. A savoir dépasser les limites et faire la fête jusqu'à pas d'heures. Nous n'avions pas un train de vie très sain. Les concerts, les répètes, la promo, les soirées... Et encore, qu'elle s'estime heureuse qu'aucun de nous ne soit accro à autre chose qu'à un membre du groupe. Moi ma drogue c'est Henry mais les garçons c'est le sang, encore heureux que ça reste dans leur nature vampirique. Mais nous n'avions pas d'addiction particulière.

    Tu me permets de ne pas y croire une seconde ? Je te connais peut être pas autant que toi tu me connais, mais je sais qu'il y a un peu plus qu'une histoire de fric derrière tout ça. Sinon tu nous laisserais nou ridiculiser, ça fait vendre ça. Mais non, tu prends soin de nous, de nous en tant qu'être humains avant de nous en tant que musicos. Et ça c'est pas rien.

    Discution profonde même bourrée, vous noterez ! Des fois je me surpasse. Comme je suis capable de le faire dans mes conneries, au fond je crois sans sans Lindsay tout partirait à la dérive. Nous sommes un peu comme liés par elle. Bien sûr il y a l'amitié, mais ça ne suffit pas toujours, rien qu'à voir les histoires de couples. De toute façon une nana au milieu de trois mecs est déjà un pari risqué !
    Nous sortîmes et rencontrâmes un fan. Il demanda une photo, très intimidé et surtout très respectueux. Naturellement, j'entoura son cou de mes bras pour prendre la pause avec un grand sourire innocent, je sais faire ça aussi ! Je ne jouais pas mon allumeuse gratuitement devant quelqu'un qui se conduit bien. Surtout qu'il avait l'air super timide ! J'étais contente qu'on s'intéresse à moi, normal non ? Je suis très à l'aise en société. Surtout avec les hommes, je n'ai pas ce rapport de forces étonnement.
    Puis nous prîmes la route. Il ne me fallu pas plus de quelques minutes de voiture pour me bercer et m'endormir. Le poing contre ma tempe, écroulée contre la vitre, je dormais paisiblement, je n'étais pas seule et passer du temps avec une fille me changeait. Les garçons étaient géniaux mais épuisants !
    Nous arrivâmes chez Lindsay sans que je ne m'en rende vraiment compte, je comptais sur elle pour me réveiller. Elle était même plus délicate que mes parents alors vous voyez...
Revenir en haut Aller en bas

Lindsay S. Lexington
Lindsay S. Lexington
Admin Ecrivain

.........................

MESSAGES : 450
AVATAR : Leighton Meester
COPYRIGHT : Blushpink
ENVIE(S) : d'un manoir sur les hauteurs de San Francisco, d'un hôtel particulier à Paris... et accessoirement d'un certain vampire mélomane.
GOUTTES DE SANG : 250


More & More
ÂGE: 25 ans
*RP & PERSO'*FAN DE:
:
TAUX DE CRIMINALITÉ:
Amies, ennemies, l'implication, c'est tout ce qui nous différencie (Lindsay) Left_bar_bleue0/0Amies, ennemies, l'implication, c'est tout ce qui nous différencie (Lindsay) Empty_bar_bleue  (0/0)

Amies, ennemies, l'implication, c'est tout ce qui nous différencie (Lindsay) _
MessageSujet: Re: Amies, ennemies, l'implication, c'est tout ce qui nous différencie (Lindsay)   Amies, ennemies, l'implication, c'est tout ce qui nous différencie (Lindsay) Icon_minitimeVen 31 Déc - 13:29

Revenir en haut Aller en bas

Contenu sponsorisé


.........................



Amies, ennemies, l'implication, c'est tout ce qui nous différencie (Lindsay) _
MessageSujet: Re: Amies, ennemies, l'implication, c'est tout ce qui nous différencie (Lindsay)   Amies, ennemies, l'implication, c'est tout ce qui nous différencie (Lindsay) Icon_minitime

Revenir en haut Aller en bas
 

Amies, ennemies, l'implication, c'est tout ce qui nous différencie (Lindsay)

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Divine Madness :: NORTH SIDE :: Logan Square :: Nigth Club-
Créer un forum | ©phpBB | Forum gratuit d'entraide | Signaler un abus | Forum gratuit
Ne ratez plus aucun deal !
Abonnez-vous pour recevoir par notification une sélection des meilleurs deals chaque jour.
IgnorerAutoriser