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 Heure de pointe oblige... (Hunter)

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Lindsay S. Lexington
Lindsay S. Lexington
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MessageSujet: Heure de pointe oblige... (Hunter)   Heure de pointe oblige... (Hunter) Icon_minitimeSam 8 Jan - 14:36

Déjà dix sept heures trente, et je devais traverser la ville de Chicago. Pour une fois, cela n'avait aucun rapport avec le groupe. La voix d'une toute jeune chanteuse m'avait séduite et je l'avais confié aux soin de l'un de mes assistant. Bien entendu, je dédiais ma vie au Mystic Doll mais j'envisageais sérieusement de les convaincre de créer leur propre label une fois lorsque leur contrat avec leur maison de disque prendrait fin. Je leur cherchais donc une perle à produire. Cette petite rouquine à la voix d'or était encore bien jeune et manquait de savoir faire. Encore quelques mois de préparation et le papillon sortirait de sa chrysalide pile au moment où le groupe se verrait libéré de ses engagements. Je tenais l'adolescente à l'écart de l'agitation, des autres agents et producteurs pour m'assurer qu'elle n'irait pas voir ailleurs. Je lui trouva un professeur de chant, un autre de piano et un dernier de guitare, sans oublier le régime strict et l'entrainement draconien, afin qu'elle obtienne un corps à damner un sain. Elle finirait par devenir l'une des meilleures danseuse qui soit. Je m'assurai aussi à ce qu'elle soit bien disposé à l'égard des vampires, qu'elle comprenne où était sa place par rapport à eux. Ainsi, j'espérai la voir se comporter avec la docilité requise face à ceux qui deviendraient ses producteurs. La jeune fille n'avait que peu de temps pour réfléchir, le programme que je lui faisais suivre avait pour objectif d'en faire une artiste complète, disciplinée, endurante et surtout de l'épuiser suffisamment pour qu'elle ne prenne pas le temps de réfléchir. Un bon petit soldat en somme. Je regrettais un peu de n'avoir pas fait suivre le même programme à Madison. Son comportement à la fois irresponsable et scandaleux menaçait chaque jour un peu plus de détruire la réputation du groupe. Je craignais de la retrouver dans une situation que je ne serai pas capable de tourner à l'avantage des Mystic dolls ou simplement d'étouffer.

Le métro bondé me donnait la nausée, je ne supportais pas de me retrouver avec autant de monde. Impossible cependant de prendre ma voiture ou un taxi si je désirais arriver rapidement à destination. La sacro sainte heure de pointe, les embouteillage et les accrochages qui provoquaient des accidents. J'avais un peu plus confiance en la sécurité et la ponctualité des trains. En particulier lorsque les rues se trouvaient dissimulées par un manteau de neige. La rame arriva, les portes automatique s'ouvrirent et déversa son flot d'usager. Quelques secondes passèrent et nous pûmes enfin monter... moi et un nombre incalculables d'inconnus. Coincée entre un grand brun et viel homme chauve et édenté je fermais les yeux révulsés? Une main se posa sur ma cuisse... Bon... au vue de la concentration de personne dans un lieu aussi étroit, ce n'était pas forcément intentionnel. Je pris sur moi pour ne pas me montrer désagréable. La vilaine main décida de remonter un peu, jusque se poser sur mon fessier. Là, peu m'importait de bousculer le grand brun à ma droite, je m’emparais de la main baladeuse et y enfonçais mes ongles aussi profondément que possible. Interdiction de me toucher, cela concernait l'ensemble de l'humanité, je ne faisais pas de préférence. Mon corps était à moi et si je refusais de partager cela ne regardait que moi seule. Un sourire éclaira mon visage lorsque je sentie la vilaine main m'échapper rapidement. L'homme poussait un petit cri sous la douleur que je venais de infliger.

"Vous devriez vous estimer chanceux que je ne dispose pas de l'espace necessaire pour écrabouiller autre chose."



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MessageSujet: Re: Heure de pointe oblige... (Hunter)   Heure de pointe oblige... (Hunter) Icon_minitimeLun 10 Jan - 16:29

J'avais pris ma veste rapidement, avant de sortir du poste de police, j'avais bossé pendant 48h sur une sombre affaire qui au fond n'avait même pas attiré mon intérêt. Quand j'avais commencé à faire ce boulot, j'éprouvais le frisson que provoquait l'adrénaline de coincer un suspect, mais cela faisait longtemps que je faisais mon boulot que dans un automatisme. Depuis que ma vie avait été bousculée, brisé et que la seule chose qui m'importait était de sortir de mon uniforme, non pas pour me glisser sous une bonne douche chaude comme la plupart de mes collègues, ou retrouver une famille qui m'avait été sombrement arraché. Non, mon anticipation de pouvoir être libre provenait du fait qu'une fois, ma plaque rangeait dans un des tiroirs de ma commode, je pouvais ressortir, l'esprit fixé sur ma vendetta personnelle. Je devais admettre que les choses étaient devenues beaucoup plus dur pour moi, depuis que ces fichus suceurs de sang avait décidé de sortir de l'ombre, mais cela ne m'empêchait guère de continuer à opérer tout en discrétion pour ma part. Je m'engouffrais dans la première bouche de métro, pour rentrer dans mon appartement délabré, récupérer les armes nécessaires et retourner arpenter les rues avec une autre mission que celle de protéger les innocents, ou peut être que mes deux boulots étaient semblables. Sauf que ces stupides humains vénéraient pratiquement ses démons et ne comprenait pas qu'ils n'étaient que des jouets dans leurs dernières façons de se divertir. Je jetais un coup d'oeil, grognant intérieurement, je n'aimais pas beaucoup les gens, mais apparemment j'allais me retrouver coincé au milieu de la foule, vu l'heure. Je ne faisais pas vraiment attention à ce qui m'entourait pour être honnête, mon esprit focalisait sur mes projets pour la soirée. Me demandant si j'arpenterais les sombres ruelles de Chicago, ou si j'allais m'attaquer à un de ses paons qui vivaient dans la gloire et le succès. Ces derniers étaient beaucoup moins faciles à neutraliser, mais cela ne m'empêchait guère d'apprécier le challenge que cela représentait. J'avais conscience d'avoir perdu une bonne partie de mon humanité dans cette guerre que j'avais décidée de livrer.

Je ne sortis de mes pensées qu'en entendant un râle sourd provenant d'un homme près de moi, je posais mon regard assombri par la nuisance pour voir une petite brune qui se tenait à mes côtés s'en prendre à un vieil homme. Probablement un pervers et j'aurais probablement du endosser mon costume de policier pour régler cette histoire. Faire un peu justice, mais elle semblait bien se débrouiller toute seule et pour être honnête, je m'en cognais un peu. J'émis seulement un reniflement moqueur, à sa remarque. Elle n'était décidément pas commode et son assaillant allait probablement regretter de s'en être pris à elle, si la façon dont il crispait les mâchoires sous la douleur était une quelconque indication. Je ne pouvais réprimer le sourire narquois qui apparut sur mon visage. Après tout, la situation avait une certaine ironie tordante, la jeune femme n'était pas vraiment grande et n'avait pas une carrure des plus impressionnantes. Je sentais que d'autres regards que le mien se posait sur la scène cocasse et avec un petit soupir lasse, je me résolvais à intervenir, même si cela ne faisait pas vraiment parti de mes plans.

" Je doute qu'une émasculation publique soit permise, trésor " Le ton de ma voix avait cette consonance sarcastique qui m'était habituel " Je peux peut-être aider ... Même si j'ai des doutes sur lequel des deux, je me dois d'aider à cet instant précis."
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Lindsay S. Lexington
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MessageSujet: Re: Heure de pointe oblige... (Hunter)   Heure de pointe oblige... (Hunter) Icon_minitimeSam 5 Fév - 3:30

    Mon agresseur, car je considérais à juste titre cette caresse non désirée comme un acte d'agression, n'était pas très loin de moi. En deux pas j'aurai pu être sure lui mais un grand brun nous séparait. J'ignorai les expressions amusées, blasées, outrées des autres usagers. L'opinion des masses importaient peu sur un sujet si personnel. Un petit malin daigna s'incruster dans mon affaire. Comme si Lindsay Lexington pouvait nécessiter l'assistance d'un homme. Toute concentrée sur mon envie d'écrabouiller les phalanges et orteils de mon adversaire un à un à l'aide d'un casse noisettes. Un coupe cigare aurait pu être utilisé aussi mais la souffrance n'aurait pas été aussi grande. Quelque part tout au fond de moi je réalisais bien combien ma réaction était disproportionnée mais c'était comme cela et pas autrement. Je ne supportais pas la promiscuité, haïssais les hommes et la moindre idée que l'un deux puisse me toucher me révulsait. Dire que je ne pouvais même pas rentrer chez moi prendre une douche et jeter cette jupe avant un bon moment m'irritait encore plus. Impossible de prendre une profonde inspiration pour me calmer, mon visage était pile à hauteur d'aisselle d'un jeune homme. Aucune chance de me voir vérifier s'il était l'un des rares hommes capable d'utiliser à la fois un gel douche, un déodorant et en prime de changer de vêtement chaque matin. Je n'osais pas rêver qu'il sache en plus faire usage de la machine à laver, on ne pouvait décemment pas trop exiger non plus. Les miracles n'existait pas dans mon monde. Je décidais de répondre à ce bon samaritain, il semblait perdu incapable de savoir s'il allait devoir jouer la carte du chevalier blanc ou celle de la solidarité masculine.

    "Je pensais lui écrabouiller un pied mais votre idée est bien plus alléchante." J’appuyais ma phrase d'un sourire savamment travaillé. Celui de l'innocente se découvrant subitement un jeu. "Personne n'aura besoin de vous s'il lui reste un minimum de matière grise."

    Mon ton froid ne laissait aucun doute planer sur la confiance que j'avais en ma capacité à lui faire ravaler sa cravate si l'envie me prenait. Je ne pouvais pas réellement voir l'homme qui s'en était pris à moi, il disparaissait presque derrière le bon samaritain. Ce grand brun aux épaules carré ne m'inspirait pas confiance, il était trop homme pour que je relâche mon attention. L'idée qu'il puisse intervenir en ma faveur me dérangeait, je refusais d'avoir une dette envers un mâle si ce n'était pas un vampire. Cependant, je ne désirai pas me retrouver contrainte à me battre contre lui. Vue sa carrure je doutais fortement de ma capacité à l'inquiéter. Ma bombe au poivre ne serait pas pratique dans le métro. Certes, elle le neutraliserait mais je n'y échapperai pas non plus. Me tirer une balle dans le pied serait tout aussi brillant. Mon agresseur ne répondait pas, ne s'excusait pas et cela m'irritait. Je pouvais apercevoir son profil, son long nez lui donnait l'air d'un corbeau. Des mèches blondes dépassaient de son bonnet rouge vif. La rame s'arrêta à une station peu fréquentée et quelques personnes sortirent de notre wagon. Par bonheur, personne ne monta et nous étions un tout petit peu moins collé les uns aux autres. Assez pour me permettre, de me faufiler derrière le bon samaritain dans l'espoir de coller une bonne gifle au tripoteurs de ces dames. Je dérangeais quelques usagers en le cherchant du regard. Plus de bonnet rouge, ni de long nez ridicule. Un gémissement de frustration m'échappa.

    "C'est pas juste ! Je n'ai même pas pu le gifler !"

    J'entendis un ricanement sur ma droite et prit violemment sur moi-même pour ne pas me défouler sur son auteur. Le métro fit une embardée et je perdis l'équilibre, ne me tenant à rien du tout je tombais dans le vide. L'angoisse me submergea d'un seul coup. Tout ce monde, si je tombais je serai irrémédiablement piétinée... Ce genre de chose arrivait parfois lors de grands rassemblements. Mon coeur décida que le moment de faire des bonds était venu. Ma respiration accéléra son rythme... Une crise de panique, encore une... Malheureusement, j'allais mourir écrabouillée par des dizaine de paires de pieds sur le sol crasseux du métro. Je comprenais ma crise de panique, d'habitude, elles venaient et j'avais un mal fou à en comprendre la raison. Je faisais la fortune du meilleur psy de la ville... Mince, cette crise de panique-là je saurai très bien l'expliquer à mon psy. Mais, je devrai patienter, avant ma prochaine consultation, il faudrait qu'il meurt lui aussi afin que l'on se réunisse dans son futur cabinet au ciel. Chance, malchance ? Un bras s'enroula autours de moi, me ramenant vers le haut. Mon coeur, mes poumons ne reprirent pas leur rythme normal sur-le-champs, pourtant j'étais sauve, je ne risquais plus rien. Je me raccrochais à celui qui m'avait empêcher de me retrouver au sol. Du moins j'espérais pour lui qu'il était homme... Une femme avec un torse aussi plat et dur... tout en muscle, rien en poitrine je ne pouvais que la plaindre. Même moi, j'aurai eut l'air d'une pin-up à côté c'est dire... Je peinais à me sortir de cette crise de panique...

    J'avais tellement de phobie incompatible avec le métro, pour commencer, la mysophobie. J'avais presque complètement éradiquée cette peur de la saleté et des microbes en tout genre. Ma claustrophobie ne me causait des problèmes que dans le cas où l'on associait l'obscurité au confinement... Je contrôlais assez bien mon ochlophobie... c'était d'ailleurs plus un dégoût des gens en général qu'une peur. Doucement, je reprenais le dessus mais c'était trop long. Mon coeur battait trop fort et cela empêchait mes poumons de reprendre le bon rythme. Je devais agir. Je fis glisser ma main tremblante le long de nos deux corps pour la plonger dans mon sac à main et j'en sortis un petit sac en papier. Je le plaquais sur mes lèvres et soufflait dedans. Après plusieurs minutes et une station passée de plus je me sentie assez bien pour arrêter.


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MessageSujet: Re: Heure de pointe oblige... (Hunter)   Heure de pointe oblige... (Hunter) Icon_minitimeMar 8 Fév - 20:28

Comme je l'avais pressenti, la petite brunette semblait se débrouiller parfaitement dans l'art de la torture en règle. J'en aurais presque frissonné, si je n'avais pas été au contact de choses bien plus terribles au quotidien. Elle avait beau être menue, elle dégageait une aura terrifiante, et je comprenais vite pourquoi son agresseur semblait avoir fui sans demander son reste. Je ne désirais pas spécialement le protéger mais il s'était servi de moi comme d'un mur, en attendant que la rame ne se stoppe. La situation me laissait légèrement indifférent, mais l'ironie d'une telle retraite honteuse m'arracha un rire moqueur. Qui doubla légèrement en entendant la présumée victime de l'histoire, émettre une protestation. Je me retournais presque, finalement laissant derrière moi la distraction temporaire, mais avant que ma tête ne regarde dans une direction complètement différente, mon œil capta la chute de la jeune femme. Mes réflexes parlèrent avant même mon cerveau, et je la rattrapais avant qu'elle ne s'écrase au sol. Les gens autour de nous, la fixant avec une expression vide, ne cillant même pas un œil. L'indifférence me laissa une vague amertume dans l'estomac. Avais-je vraiment envie de sauver les fesses d'humains si égoïste, et égocentrique. Seuls leurs nombrils semblaient les préoccupés. Putain, qu'est-ce que je déteste les humains. Stupides créatures sans la moindre trace de neurones. J'avais par moment honte de faire partie de cette race de mouton stupide. Mon attention finit néanmoins par se reporter sur la jeune demoiselle qui se tenait à présent dans mes bras, son visage remplit d'une panique qui contrastait avec son attitude précédente.

Je ne me préoccupais pas réellement de savoir si elle allait bien ou pas, elle faisait partie des mêmes gens stupides qui avaient regardés la scène sans bouger. Mais le corps frêle se trouvant dans mes bras réveillait des instincts que je préférais taire à cet instant précis. Pas la luxure et l'excitation de formes rondes et douces mais plutôt la compassion et le besoin de protéger. Je n'aimais guère cette sensation, j'aimais être à même de contrôler parfaitement la moindre de mes émotions. Même si il m'arrivait de désirer de protéger une personne ou deux dans ma lutte personnelle, c'était juste une excuse pour assouvir mes envies morbides. Mais ces pensées désagréables furent vite chassé quand je sentis sa main glissaient le long de nos corps, et les pensées habituelles de ce genre de contact prirent le devant de la scène, à mon grand soulagement. Je finis cependant par la lâcher quand je la vis enfouir son joli minois dans un sac en papier. Chassant du regard, un homme d'une quarantaine d'année pour la forcer à s'asseoir. Mon sourire cynique diminua, elle m'emmerdait cette gonzesse, me faisant agir comme ci, le bien être de quelqu'un m'importait réellement. Elle avait montré qui plus est qu'elle était assez grande pour se débrouiller par elle même. Foutu réflexe qui me faisait agir comme l'être humain que j'avais pu être, à une époque lointaine. Une époque où ma femme et ma fille étaient encore vivantes. Une époque où je pensais que rentrer dans le droit chemin était la meilleure chose à faire.

" Merde, fait qu'elle tombe pas dans les pommes " les mots pas vraiment aimables sortirent de mes lèvres sans que je les contrôle vraiment " J'ai d'autres choses à foutre que de m'occuper de ce genre de ... truc "

Je n'étais pas naïf, et je savais que le dégout qu'une telle corvée faisait naitre en moi n'était pas transparent. Mais je préférais encore qu'elle m'en retourne une pour mon manque de savoir vivre, et me signale ainsi qu'elle allait se reprendre en main. Plutôt que de devoir veiller sur une inconnue dont je ne connaissais rien, et que ma conscience professionnelle me ferait emmener jusqu'à l'hôpital, le plus proche. J'avais foutrement envie de hurler de dépit. Je m’abaissai légèrement pour lui faire face, me courbant presqu'en deux pour pouvoir parvenir à la hauteur de ses yeux maintenant que je ne lui avais pas laissé le choix et fait asseoir. Elle ne semblait pas mourante, une profonde inspection n'était pas vraiment nécessaire pour constater ce genre de faits. Je passais une main sur ma nuque, l'agacement diminuant un peu, après tout je n'aurais peut être pas besoin de m'abaisser à jouer les anges gardiens pour la donzelle.

" Faudrait voir à revoir tes techniques de drague, trésor " Le son sortit de mes lèvres avec tout l'ironie qui me qualifier. Je savais parfaitement qu'il ne s'était agit nullement d'une technique de séduction. Mais la provocation était la carte que je jouais le mieux " Et puis, pourquoi se donner tant de mal, ma jolie, je ne suis pas le genre d'homme à cracher sur un joli petit lot. Non, rectification, je suis un homme donc tout opportunité de s'envoyer en l'air est prenable "

J'étais réaliste, et j'avais parfaitement conscience des défauts que je pouvais avoir, mais je savais aussi que toute cette testostérone qui sommeillait au creux de mes organes était ce qui me poussait vers des filles qui croisaient ma route, et qui me permettait de soulager des besoins naturels. Je n'avais aucune envie de me lier à quiconque, juste le besoin d'oublier que je ne supportais pas ma propre existence, dans la jouissance temporaire d'un moment de chair. Je ne savais pas ce qui poussait l'être humain à ce genre de geste. Et je détestais par dessus tout que la faiblesse de ma nature soit révélé par ce même besoin que la plupart de ses gens que je détestais avec tant de haine. Mais au moins, j'avais conscience que ces relations n'avaient aucun sens profond, contrairement à ces êtes naïfs qui pensait y trouver le sens de leur vie que ce soit le faux reflet d'un amour utopiste, que ce soit le mâle désillusionné qui pensait y renforcer sa masculinité. Que se soit la fausse promesse d'une connexion intime avec quelqu'un d'autre. Toutes ses théories, au final se révélait une immense fumisterie. Je finis par reposer mon regard sur la femme, face à moi, qui l'espace d'un instant passé juste au simple stade de réceptacle de me frustration. J'aurais pu avoir des remords de ne penser à elle qu'en termes d'objets mais la réciproque au final été souvent là. Et puis, elle me faisait perdre mon temps, autant qu'elle se rende d'une façon ou d'une autre utile, et j'avais conscience de la façon tordu dont mon cerveau justifié l'intérêt momentané que j'avais eu pour un autre humain sans arrière pensée.
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MessageSujet: Re: Heure de pointe oblige... (Hunter)   Heure de pointe oblige... (Hunter) Icon_minitimeMer 9 Fév - 1:57

J'entendis très vaguement une personne me parler, je me sentie déplacée comme un vulgaire sac, me retrouvant assise. Détachée de tout le sens des mots m'échappait car je ne leur portais pas la moindre attention. Si c'était vital, on me re répéterait plus tard de toute façon. Pour le moment, j'étais trop concentrée... deux mots en alternance, inspirer, expirer, inspirer, expirer. Lentement, je reprenais le contrôle de ma respiration et portait de nouveau mon attention sur le reste du monde. En crise d'angoisse je ne me concentrais plus que sur moi-même, mes émotions, mes sensations. La perte de contrôle prolongée provoquerait une autre crise, plus importante plus grave et je ne pouvais le permettre. Je me maîtrisais en toute circonstances et je fis une nouvelle fois preuve de ma détermination. Ma crise passa... du moins en apparence. Mon teint restait pâle mais mon attitude, mon regard, mes expressions tout redevenait normal. Mon coeur battait toujours très fort et mettrait plus de temps à revenir à la normal mais ma respiration ne me posait plus le moindre soucis. Je réalisais que j'étais assise, je n'osais pas jeter un oeil à ma montre pour réaliser combien de temps avait durer ma crise. Le train marqua un arrêt et je constatais que nous en avions passer au moins quatre depuis la dernière fois que j'avais vérifié. Nous serions bientôt en bout de ligne mais la rame ne désemplissait pas. Les joies des heures de pointe... tous parqués les uns contre les autres comme du bétails. La nouvelle phrase de mon sauveur me remit totalement d'aplomb. Le remercierais-je ?

"Pardon ? Moi vouloir vous séduire ? Parce qu'il y a quelque chose de séduisant en vous peut-être ?"

Même pas en rêve. Mon sang ne fit qu'un tour et je me redressais de toute ma hauteur pour lui faire face. Oui, j'étais la naine et lui le géant. Ou plutôt, l'ogre... pas de savoir vive, cet horrible sourire défigurant son visage. La suite me coupa le souffle, me déstabilisant l'espace d'une fraction de seconde. La scène m'apparu fugitive mon bras s'enfonçant loin dans son torse, mes ongles acérés déchirant la chair... Je sentais les os craquer sur mon passage. Son regard surpris, horrifiés alors que mes doigts enserraient délicatement son foie. Étrange et agréable sensation, j'aurai tant aimé détenir la force nécessaire. Mon statut d'humaine me contraignait à fantasmer sa mort...

"Que les choses soient claires entre nous. Le seul et unique moyen qu'un homme aurait de me prendre ma virginité serait de me violer. Et croyez-moi il finirait eunuque bien avant d'atteindre ma petite culotte ! Maintenant si vraiment vous êtes en manque je vous suggères de vous masturber."

Mes paroles soulevèrent des sourcils, je ne me démontais pas. Je n'étais pas none et ne le serais probablement jamais. La simple idée qu'un homme puisse penser à moi de cette façon me donnais envie de les plonger tous dans un bon bain d'acide sulfurique. J'appuyais chaque paroles d'un coup de sac à main. L'espace réduit m'obligeait à frapper aussi les autres usager, par chance j'étais entourée par des hommes. Certes, un seul portait la responsabilité de m'avoir mise dans un état de colère, je soupçonnais, car cela m'arrangeait les autres d'être forcément coupable de quelque chose. Après tout, un homme restait un homme. Une machine programmée pour mentir, tricher, manipuler, violenter dans le seul but de satisfaire la zone située entre leurs cuisses. Ils méritaient tous de pourrir six pieds sous terre. Malheureusement, on en avait besoin pour perpétuer l'espèce. Sans, eux les vampires manqueraient de nourriture assez rapidement et mon groupe mourraient de soif. Concernant la destruction totale de l'humanité, ce qui me dérangeait le plus c'était la pénurie de sang qui suivrait pour les vampires. Heureusement, on avait inventé le sap. Dans ce cas de figure, la chose se révélerait utile. La situation inquiéta les usager du métro. Personne ne se décida à nous séparer, à prendre parti pour l'un ou l'autre mais la rame se vida à l'arrêt qui suivit. Il ne restait plus que quelques personnes à l'autre bout trop loin pour venir nous déranger. J'eus alors assez d'espace. Je cessais de lui donner des coups de sac pour lui coller une gifle cinglante. Je concentrais toute la force que je pouvais trouver en moi dans ce seul geste.

"Je vous ordonne de vous taire, si vous tenez à votre micro-virilité."
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MessageSujet: Re: Heure de pointe oblige... (Hunter)   Heure de pointe oblige... (Hunter) Icon_minitimeJeu 10 Fév - 19:24

La réaction de la brunette face à moi, ne se fit pas vraiment attendre et ressemblait en tout point de vue à celle que j'attendais, il suffisait de voir son air de bonne petite catholique pour comprendre l'air outrée qui ornait son visage, mais errr, au moins elle semblait sur pied, et j'allais pouvoir retourner vaquer à mes occupations. Cependant ses propos suivants qui sortirent de sa bouche me figèrent sur ma place. Le choc balayant tout sur son passage, comme les coups de ce sac sur mon corps, j'étais comme aspiré dans une autre dimension. Bon sang, est-ce qu'elle venait réellement de dire ... J'étais tellement surpris par ses propos, tellement décontenancé que je ne notais même pas les alentours être désertaient avec rapidité quand nous fîmes un nouvel arrêt. Je ne sortis de ma torpeur que lorsque la chaleur soudaine du coup sur ma joue s'imprima dans mon cerveau. Je lui jetais un regard de nouveau légèrement atterré, avant que finalement sans que je ne le contrôle vraiment, un rire presque hystérique ne s'échappe de mes lèvres. Un rire fort qui exprimait toute mon incrédulité de la situation. Je ne riais pas souvent, c'était un de ses réflexes que l'on perdait quand on apprenait les joies du cynisme, mais ce dernier était un réflexe tel que je n'avais même pas pu le réfréner. Je finis par lui saisir le poignet, sans délicatesse prévenant une nouvelle attaque avant de parvenir à taire mon rire, et articuler avec difficulté, le souffle court par ce brusque accès d'hilarité.

" Putain ... Tu viens vraiment de me dire que t'es pucelle ? Dans le genre, vraiment pucelle ? "

De nouveau, mon rire échappa à mon contrôle, je n'étais pas vraiment amusé par ses propos, mais plutôt par le fait. Est-ce qu'une telle chose existait encore à notre époque de débauche et de luxure ? Elle avait au moins, la vingtaine. Et elle était en train de dire qu'elle n'avait jamais couché avec un mec ? Non, la pensée me perturbait légèrement. Elle avait beau montré un caractère loin d'être séduisant, elle avait plutôt un emballage pas vraiment dégueulasse. Et honnêtement, avec un bon bâillon sur la bouche, je ne connaissais pas un homme qui refuserait de se livrer à ses fantasmes avec ce corps entre les mains. Mais le choc ne pouvait empêcher une curiosité malsaine, alors que je savais moi même au vu de ses précédentes réactions que c'était une très mauvaise idée. Mais je chassais des vampires pour le plaisir, j'avais vu des choses beaucoup plus terrifiantes que le visage au bord de l'asphyxie du à la rage qui dévoraient ce regard noire qui se posait sur moi.

" Non, parce que je veux dire, sérieusement, ca existe encore ce genre de trucs ? Je veux bien que tu laisses voir un côté bonne sœur, mais ... On parle de sexe là ? Quoique, réflexion faite si t'es pucelle, tu ne sais même pas de quoi je parle. Quel dommage que tu meurs sans avoir gouté au moins, une fois à ce genre d'expérience."

Parce qu'à la voir ainsi, elle avait le profil idéal de la future victime dans un vampire sanguinaire. Le sang d'une vierge en plus devait probablement avoir une saveur inestimable. Soudain, elle attirait sur elle, non pas ma compassion, j'étais pratiquement sur de ne pas pouvoir ressentir ce genre d'émotion. Non sérieusement. Mais elle attirait indéniablement ma pitié. Mais elle semblait finalement une distraction amusante. J'avais appris de mes proies, un art de la cruauté moqueuse des propos. J'étais devenu un être que j'avais du mal à regarder dans un miroir, mais cela ne m'empêchait pas d'agir avec autant d'indélicatesse que je m'en sentais capable. Je laissais un sourire narquois s'imprimer sur mon visage, avant de reprendre la parole, ne parvenant pas à effacer, encore totalement le choc que je venais de me manger.

" Je connais deux ou trois types qui je se suis sur serait ravi de t'aider avec ton petit problème. Moi et ma virilité qui n'a rien de micro, tu peux toujours vérifier si tu mets en doute ma parole, on ne donne pas dans la pucelle, je préfère les femmes faciles et expérimentées. Les vierges sont des pleurnicheuses qui s’attachent un peu trop. Mais je connais deux ou trois fétichistes qui paierait chair pour de la chair vierge "

Je le faisais encore, dire tout ce qui me traversait l'esprit sans prendre le temps de filtrer, mais la tentation était tellement forte que je n'avais pas eu d'autres choix que d'y céder. Je laissais mon regard dérivait sur les alentours et les pauvres énergumènes qui étaient encore avec nous dans le métro. Peut être que je pourrais rendre service et lui trouver une victime sur le champ pour l'aider à se débarrasser de son handicap. Mieux fallait un humain aux tendances légèrement perverses qu'un de ses vampires qui la violenterais sans scrupule au creux de son intimité avant de se repaitre de son sang. Et merde, j'étais presque sympa pour le coup, non.
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