Après le boulot tard le soir [PV MICHAEL]

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Après le boulot tard le soir [PV MICHAEL] Sa63

Toujours et encore en plein boulot. Il fallait vraiment qu'elle se calme, elle en faisait de trop ces derniers temps. C'était comme si elle préférait s'enfoncer sous une masse de travail plutôt que de s'encombrer avec les joies de la vie de tous les jours. Pourtant, cela ne lui avait pas retiré sa propre joie de vivre, non, loin de là, mais il était clair que beaucoup trop de questions lui trottaient dans la tête afin qu'elle parvienne à avoir les idées claires. Ce fut donc à minuit trente environ, que le patron du Bloody Mary accepta de libérer sa barmaid qui n'en faisait qu'à sa tête et qui refusait de stopper son travail. Il avait même du la menacer de la virer si elle ne daignait pas rentrer plus tôt chez elle. Bien évidemment la jeune brune avait fini par céder bien qu'elle se doutait qu'il ne l'aurait certainement pas renvoyée, mais il avait raison, elle devait penser à se reposer un peu. Cependant, l'idée de rentrer chez elle toute seule à cette heure ne l'emballait pas spécialement. Suite à un accident créé par un crétin sans nom, sa voiture se retrouvait coincée en réparation et de son côté, elle se retrouvait à prendre le métro à une heure si tardive. C'était bien la pire idée qu'elle avait eu, mais que vouliez-vous, elle n'allait pas rentrer à pieds ce serait encore pire ! Quand à Josh, s'il osait venir lui reprocher son manque de prudence, elle ne se gênerait pas pour lui dire ce qu'elle avait sur le coeur. Après tout, il l'engueulait souvent car elle avait la fâcheuse manie de se coller dans des situations pas possible, mais il ne faisait rien pour essayer de la comprendre. Marchant donc les mains dans les poches de son long manteau noir, la brunette cacha son nez dans le col de celui-ci afin de se protéger du vent glacial qui balayait la ville cette nuit. Elle accéléra ainsi le pas, se retrouvant dans le métro en quelques minutes. C'était vide, il n'y avait pas âme qui vive, la dernière personne assez folle pour utiliser ce moyen de transport à une heure si tardive venait de s'engouffrer dans le métro qui partait au moment même où elle pénétrait dans l'endroit. Un frisson plus tard, voilà qu'elle s'avançait vers un panneau qui indiquait le numéro qu'elle devait prendre et elle partit se prendre un ticket. Vous me direz, à cette heure c'était un peu débile, mais elle n'avait pas très envie de se prendre une amende. Une fois fait, elle descendit plusieurs escaliers qui menaient à ce qui lui permettrait de rentrer chez elle, et ce fut avec une grimace qu'elle remarqua le temps d'attente. Quinze minutes avant le prochain. Soupirant, elle regarda autour d'elle de façon pas très rassurée, tandis qu'elle venait s'adosser à un mur. Quitte à être prudente, autant l'être complètement. Personne ne pourrait sortir d'un mur et ainsi elle n'avait que ce qui se passait devant elle qui devait la préoccuper.

C'était bien la première fois qu'elle se rendait compte à quel point ces endroits étaient flippant. Elle n'était pas le genre à avoir peur très facilement, mais les bruits du vent s'engouffrant dans les tunnels avait le don de la rendre particulièrement anxieuse, et puis en même temps il y avait de quoi. Elle termina par sortir son portable pour regarder à nouveau l'heure. Qu'est-ce que ça ne passait pas vite. Les minutes étaient beaucoup plus rapide quand on attendait pas avec impatience. Des bruits de pas se firent alors entendre et elle observa ainsi une famille passer juste devant elle en riant, tout en se dirigeant vers un escaliers qui les faisait sortir dans la rue. Elle pouvait dire ce qu'elle voulait, la nuit était peut-être sa période préférée durant une journée, et les vampires avaient beau être sa passion, elle n'oubliait jamais que certains avaient bien du mal à se contenter de cette boisson infâme selon les dires de son vampire adoré. Ils avaient des lois à respecter, mais comme les humains, il y en avait toujours quelques uns qui ne les respectaient pas et elle savait qu'en général, il s'agissait des plus dangereux.

Depuis cette révélation qui avait ébranlé le monde, les gens vivaient tous plus ou moins dans la peur, personne ne pouvait le nier, elle-même encore moins. Après tout, dans ce genre de moment, on ne pouvait reprocher à personne d'avoir une boule au ventre. Elle avait beau avoir son protecteur attitré, il ne pouvait pas toujours être là pour elle et elle en était bien consciente. Mais c'était quand même paradoxal, elle côtoyait des vampires tous les soirs dans son bar et voilà que seule dans un métro elle s'inquiétait. D'un côté, ceux qui se trouvaient au bar n'était pas totalement dérangés non plus. Secouant ainsi la tête, elle préféra arrêter de penser à tout ça sous peine de faire une crise cardiaque si une feuille venait lui passer sous le nez.

FAITH :: « Bon, tu y es métro de mes deux... »

S'avançant légèrement, elle s'approcha du bord afin de regarder dans le tunnel si par hasard des phares ne seraient pas visible, mais toujours rien. Elle qui n'était pas vraiment patiente, on pouvait dire qu'elle avait tous les bols ce soir.

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Savannah Bradford avait disparu. Celle sur qui il comptait éventuellement pour infiltrer la secte d'Hélios s'était évanouie dans la brume. Oh cela fait parti de la vie, il n'en était ni choqué, ni étonné, mais disons que cela vient compliquer les choses, faisant presque en sorte que tout était à recommencer. Il devait donc porter ses espoirs sur un autre être humain. Son choix se portait d'instant sur quelques uns, dont une certaine Faith. Elle a déjà été en contact avec un vampire, dont elle est même la protégée et la propriété par le fait même. Un jeune vampire prétentieux, trop sûr de lui, qui prend le monde pour acquis. En plus de faire un bon usage de sa propriété, et du vampire, il lui donnera une bonne leçon d'humilité et de "non-vie". À savoir qu'il ne faut rien prendre pour acquis.

Faith n'était pas bien difficile à trouver. Elle travaillait au bar Bloody Mary. Parfois, elle était surveillé par son vampire bien aimé, mais d'autres fois, elle était seule. Michael de son côté se plaisait parfois à discuter avec elle, de tout et de rien. En tant que client du bar, c'était bien normal après tout. Le vampire millénaire déployait un peu de son charme, histoire de se montrer agréable, mais aussi, de tâter le terrain avec la belle humaine. Patiemment, il attendait le bon moment pour passer à la prochaine étape.

La nuit était tombée depuis un moment sur Chicago et Faith rentrait chez elle par le chemin habituel, empruntant le métro. Lieu obscur et froid, surtout à cette heure tardive. Michael ne la suivait pas, il savait déjà quel chemin elle emprunterait. En se moment, il l'attendait non loin de où elle débarque habituellement. Il était vêtu assez simplement, arborant un veston de cuir, une tuque par ses temps d'hiver, une chemise à carreau bleu et un shirt verdâtre, sans oublier la bonne paire de jeans et des souliers pour marcher sur les trottoirs en hiver, sans nécessairement faire une culbute. Pour le reste, il avait son apparence soignée habituelle.

Il était avec trois hommes, peu recommandables au premier coup d'oeil. Du genre qu'on évite dans les ruelles. Des camés, des gens désespérément en quête d'argent pour payer des dettes ou s'acheter plus de drogues qui iront ruiner leur vie. Des rebuts de la société utile à des êtres comme Michael. Leur tâche été simple. Pour un bon montant, déjà reçu en moitié, ils devaient agresser la fille dont il leur donna une photo et devinez de qui il s'agissait: Faith. Si cette nuit était exceptionnelle, c'est parce que pour une rare fois, Josh était à l'extérieur de la ville, pour une raison inconnue, alors impossible pour le jeune vampire d'intervenir en cas de problèmes.

Le plan mis en branle, Michael attendait dans l'ombre, s'y terrant, observant la scène qui suivit. Les trois gars vérifièrent tous qu'ils étaient armés de couteau et blaguait sur la longueur du plus petit des trois. Puis, des bruits de pas se firent entendre et ils devinrent comme des hyènes à l'affut. Deux d'entre eux laissèrent passer Faith devant eux, le troisième attendait un peu plus haut. D'ailleurs, il se mit devant elle à l'avance, bloquant le passage, les deux autres la suivant peu subtilement, de quoi se sentir aux pièges. Le cercle des trois se refermaient peu à peu sur leur proie. Les individus sortirent leurs couteaux, ou plutôt, le canif dans un cas et celui devant dit:

-Ton sac à main, et vite, avant qu'on te découpe en morceau.

Michael observait toujours la scène dans l'ombre, guettant la réaction de Faith. Soit elle leur donne, soit elle résiste un peu, mais dans tout les cas, à trois contre un, malheureusement, ses chances de s'échapper son mince. Surtout que les trois malfrats sont maintenant très près d'elle.

-Une jolie fille comme toi qui est toute seule la nuit, ce n'est pas bien ça...

Les couteaux se faisaient de plus en plus menaçant, tout comme le regard de ses hommes, aussi bestial que les hommes peuvent l'être. Il n'y a pas que les vampires qui soient dangereux après tout. Un autre dit alors:

-Je paries qu'elle est humide de peur en se moment. Et si on prenait plus que son sac à main hein?

Les trois ricanent, comme des vrais hyènes. C'est alors qu'ils sautent pratiquement sur elle. Sans doute qu'une bataille s'en suit, une lutte à tout le moins. Peut-être qu'il y aura des blessures de part et d'autres, mais au bout du compte, on se doute bien que les trois auront le dessus sur elle, un d'eux la blessant peut-être même légèrement de son couteau, si jamais elle se débat trop. Ils la couchèrent au sol, commençaient à la déshabiller de force, leur langue goûtant la peau de la jeune femme, comme des prédateurs goûtent leur proie. Ce n'est qu'au moment où tout devait semblé être perdu, dans se métro vide, en pleine nuit, que Michael intervint et joua au héros. Belle mise en scène non?

Le gars qui avait le couteau sur la gorge de Faith disparu soudainement, emporté dans l'ombre par on ne sait trop quoi. Un bruit sourd, puis, un cors inerte glisse sur le plancher. Aussitôt, c'est la panique. Les hyènes se lèvent, apeurées et somme à la chose, l'enfoiré comme il l'appelle, de venir se battre. Souhait réalisé, puisqu'un deuxième homme voit sa tête être saisi par une main surgissant de l'ombre et être percuté contre le mur. Deux tombés, il n'en restait plus qu'un. Michael sort enfin de l'ombre. Il avait agit avec vitesse, c'est se qui jusqu'ici, lui avait permis d'agir plus comme une ombre que comme un humain. Aussitôt, le regard de l'homme s'agrandit, mais avant qu'il ne dise un mot, Michael se jette sur lui, reçoit un coup de couteau dans l'épaule, mais il suffit d'un coup de poing pour que l'autre s'effondre au sol, inerte, le nez visiblement cassé. Le vampire grimace et enlève le couteau de son épaule. Il le laisse tomber au sol et se penche auprès de Faith. La pauvre devait croire qu'elle était "encore" dans les emmerdes.

-Ça va aller? Tu es blessée?

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Attendant ainsi le métro, la jeune brune commençait à désespérer et ce fut avec un air peu joyeux sur le visage qu'elle prit la décision de rentrer chez elle à pieds. De toute évidence, le simple fait de la remettre à l'air libre lui permettrait sans doute de se sentir mieux qu'à cet instant précis. D'un pas visiblement décidé, la jeune femme entama un retour sur ses pas afin de rejoindre l'escalier de sortie. En entendant des pas derrière elle, elle serra ses poings, ceux-ci se trouvant cachés dans les poches de son manteau avant d'accélérer à nouveau. Pour une fois, elle n'était pas parano, elle était suivit, seulement voilà, elle percuta un peu tard que l'homme qui entrait dans son champ de vision, faisait partie de cette attaque qui allait avoir lieu. Tournant légèrement la tête derrière elle, elle n'eut pas le temps d'éviter le choc qui se produisit entre les deux personnes. A savoir entre elle et l'un des premiers agresseurs. Elle se stoppa alors soudainement, faisant un pas en arrière brusquement avant de le voir sortir un canif. Commençant à reculer la jeune femme ne tarda pas à rencontrer ses collègues de travail qui lui bloquèrent ainsi le passage. Elle était morte de trouille et même si elle tentait désespérément de le cacher, elle se doutait bien que ça ne ferait pas long feu. Son regard se posa alors sur la main du jeune homme qui devenait menaçante avant d'avaler difficilement sa salive tout en sentant son coeur se mettre à battre à une vitesse qu'elle pensait jusqu'alors impossible. Cependant voyez-vous, s'il y avait bien une chose que ce cher Josh lui reprochait, c'était de ne jamais faciliter les choses, elle avait ce côté têtu qui lui attirait d'avantage de problème... et puis elle ne pouvait pas donner ce sac, il y avait le collier de sa mère dedans. Elle se fichait pas mal qu'on lui prenne son portable où son argent, mais ce bijou, elle ne pouvait le concevoir.

Elle voulu donc tenter de le dépasser, mais ils firent un pas sur le côté, resserrant d'avantage l'emprise qu'ils avaient sur elle. Elle savait se battre, mais face à trois hommes armés, elle savait qu'elle ne ferait pas le poids et que l'un d'entre eux aurait le temps de la poignarder le temps qu'elle fasse quoique ce soit. Un vrai dilemme une jeune femme qui tenait tête à tout le monde. Depuis toute petite on lui avait appris qu'il ne fallait jamais s'avouer vaincu et qu'aucune cause n'était perdue tant qu'on y croyait un minimum. Néanmoins c'était toujours quand on affrontait la mort que l'on savait qu'il suffisait d'un seul faux pas pour la rejoindre... mais encore une fois, cela ne semblait pas la démoraliser. Relevant alors les yeux vers celui qui se trouvait devant elle, elle lâcha sur un ton à la fois agressif et tremblant.

FAITH :: « C'est hors de question, foutez-moi la paix ! »

Un ricanement plus tard et elle savait déjà qu'elle avait fait une erreur. Baissant à nouveau le regard vers le sol, elle serra les dents tandis que la lame du 'couteau' arrivait soudainement pour longer sa joue, cette deuxième phrase lui parvenant aux oreilles. Elle ferma les yeux un instant, prenant alors une profonde inspiration tandis qu'elle venait le fixer. Pourquoi Josh était toujours absent quand elle avait de vrais problèmes qu'elle ne créait pas elle-même hein ? Si elle parvenait à s'en sortir en un seul morceau elle jurait qu'à l'avenir, elle obéirait à la moindre des requêtes de McAllister. Après tout il avait raison, si à cet instant elle n'avait pas tenue tête, peut-être qu'elle se serait évité d'avantage de problème ?

La faisant ainsi reculer encore, elle ne résista pas, ses yeux se portant sur le canif toujours placé sur sa joue. C'est alors qu'elle sentit deux mains l'agripper et elle commença à se débattre, venant loger son genoux dans les parties sensible du premier qui fit alors tomber son arme au sol pour s'occuper de son précieux trésor... mais voilà que les deux autres se jetaient sur elle, la faisant tomber lourdement sur le dos tandis qu'elle continuait de se débattre, lançant pieds et poings devant elle jusqu'à ce que le premier, après avoir repris ses esprits, eut l'ingénieuse idée de les lui clouer au sol avec, dans un premier temps, ses propres mains, et enfin, son corps quand il se coucha sur elle en entamant un déshabillage qui était loin de plaire à Faith.

FAITH :: « LACHEZ-MOI ! »

Son cri de rage résonna dans tout le métro jusqu'à ce qu'une main vienne se plaquer brutalement sur sa bouche. A trois sur elle, elle ne voyait pas trop comment s'en sortir alors qu'ils venaient tenter d'enlever son haut après s'être débarrassé de son manteau et de sa veste. Elle cherchait par tous les moyens à sortir de ce mauvais pas, mais lorsqu'elle se retrouva avec la lame du couteau juste sous la gorge, elle arrêta de bouger comme par enchantement. Rigolant et se lançant des regards amusés, mes trois hommes semblaient prendre un malin plaisir. Seulement voilà, elle était bien loin de s'imaginer que quelqu'un allait lui venir en aide et encore moins que cette personne serait celle en qui elle avait le moins confiance. Et un, et deux, et trois... ils se firent tout simplement démolir sur place alors que la jeune femme remettait son tee-shirt correctement tout en se relevant pour allé se blottir contre un mur contre lequel elle se laissa glisser. Seule dans son coin, elle se rendit compte à ce moment là qu'une entaille était visible sur son ventre et elle grimaça face à la douleur qu'elle avait eu suite à un geste qui avait du ouvrir d'avantage sa blessure.

Est-ce que de nouveau problèmes s'amenaient à elle ou bien s'agissait-il du contraire ? Lorsque le jeune homme arriva vers elle, se penchant ainsi pour être à sa hauteur, la miss sembla vouloir s'encastrer d'avantage dans le mur, chose difficilement réalisable sauf si on avait joué dans X-men et qu'on possédait un quelconque pouvoir, ce dont elle doutait fort. Elle ferma les yeux durant un instant, sa phrase lui parvenant aux oreilles. Elle eut sur le moment du mal à comprendre le sens de ses questions, plus en état de choc qu'autre chose. Ses yeux vert se rouvrirent donc pour se déposer sur son sauveur du moment. Pour ça, elle lui en serait longuement reconnaissante, il n'y avait pas de doute à ce sujet. Ouvrant la bouche pour dire quelque chose, tout d'abord, aucun son ne fut audible tandis que son regard se détournait vers un des hommes gisant sur le sol. Elle avait bien failli y passer cette fois...

FAITH :: « Heum... oui.. ça va.. aller, je crois... enfin merci... je.. j'ai juste une petite égratignure, rien de... grave, même si ça fait mal... »

Lança-t-elle avec un faible sourire qui se retira tout aussi rapidement qu'il était venue, toujours recroquevillée dans son coin, elle ne semblait pas décidée de bouger... elle avait du mal à savoir ce qui l'avait pousser à l'aider et même s'il venait clairement de lui sauver la vie, on ne pouvait pas lui en vouloir d'être méfiante après ce qu'elle venait de vivre.

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Faith était courageuse. C'est une qualité qu'il avait déjà pressenti chez la jeune femme. Courageuse et déterminée oui. Comment et pourquoi était-elle ainsi, sans doute pour mille et une bonnes raisons. Se qui importe pour lui, c'est qu'elle ait ses qualités et se moment était un petit test en soi, voir si elle les possédait, ou à quel point elle les possédait. La pauvre tentait de résister aux hommes engagés par Michael et ceux-ci reçurent quelques coups bien placés, avant de finalement la maîtriser. Faith criait de rage, d'impuissance. Elle devait craindre se qui devait arriver dans les instants qui auraient suivi: le viol, peut-être même le meurtre, de sa personne. C'est une perspective qu'on ne peut réaliser vraiment que dans un moment pareil, bien réel. À quel point la vie est une chose éphémère.

Et là, le preux chevalier intervint. Il n'alla pas jusqu'à les tuer, mais il les mit k.o. pour un bon bout de temps. Des meurtres n'auraient attiré qu'un peu trop l'attention sur la scène. Ce n'est pas la première fois qu'il sauve la vie d'une jeune femme et il faut avouer qu'à moins de ne plus avoir de cœur, se qui est peut-être son cas, c'est toujours attendrissant de voir une femme en détresse, le regard perdu, paraissant supplier le monde de l'épargner. Non, ce n'est pas aujourd'hui que Faith Howell connaitrait son trépas. Accroupit près d'elle, il devait maintenant prendre grand soin d'elle, car se qu'elle vient de vivre est souvent une expérience traumatisante. La prochaine fois, elle prendra sans doute un taxi...

Baissant les yeux vers le ventre de la jeune femme, il aperçoit son vêtement, taché de sang. Elle avait été blessée, comme il le redoutait. C'était le risque à courir. Reportant son attention sur ses yeux, elle lui disait qu'elle allait bien, alors que visiblement, ce n'était pas le cas. Quant à la blessure, il faudra voir cela de plus près pour voir s'il s'agit d'une égratignure. Il esquissa un petit sourire aussi, qui se voulait rassurant. Plongeant son regard dans le sien, il se rapproche un peu, mais faisait bien attention à ne pas la toucher.

-Faith, écoutes moi. Je sais qu'en se moment, tu dois avoir bien des questions dans ta tête, mais crois moi, la dernière chose que tu souhaites, c'est te retrouver seule. Alors laisses-moi t'aider d'accord, fais moi confiance. Crois-moi, je ne te veux aucun mal. Je ne suis pas de ses hommes. Bon sang, j'ai mes limites.

Il tapote le genou de la jeune femme. Il avait l'air sincère, parce qu'il l'est, en grande parti. C'est vrai qu'il ne lui veut pas de mal. Ce n'est pas un plan pour la manger toute crue ou des trucs du genre, sinon, il ne se compliquerait pas la vie ainsi. De toute façon, vue qu'il passe des soirées au Bloody Mary, elle est bien placé pour savoir qu'il boit du sang synthétique, comme beaucoup de ses congénères.

-Tu habites près d'ici? Sinon, j'habite tout juste à cinq minutes à pied d'ici. Laisses moi au moins te raccompagner d'accord?

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Sa soirée avait pourtant bien commencer, mais la tournure des évènements avaient eu tendance à la refroidir légèrement. Elle avait beau avoir ce courage suicidaire dans les veines, parfois elle se disait qu'elle devait penser à être moins téméraire et plus prudente. Mais d'un côté, elle ne se voyait pas fuir. Elle passait son temps à vivre la nuit alors elle avait tout intérêt à se renforcer et à avoir ce qu'il fallait sous la main lorsque ce genre d'agression se présentait à elle. Au moins on pourrait dire qu'elle pensait un peu aux risques. A ce moment là, la colère qu'elle éprouvait face à ce sentiment d'impuissance était particulièrement grandissant et si ce couteau ne s'était pas retrouvé sous sa gorge, elle sentait qu'elle aurait fait une grosse bêtise. Cependant voilà, elle avait eu la sensation que c'était la dernière soirée qu'elle passait sur terre jusqu'à ce que Michael fasse son apparition. Au début, elle s'était demandée qui pouvait vouloir lui venir en aide, et étant donné que Josh était hors de portée... ça ne pouvait pas être lui. Il avait agi avec une précision et une rapidité qui lui était inconnue. Le peu de vampire qu'elle connaissait était vif, mais à ce point ? Elle avait donc opter pour un 'recroquevillage' préparé tout en ayant observer la scène avec attention et peur. Quand le jeune homme fut donc arrivé à sa hauteur, elle releva les yeux sur lui tandis qu'elle voyait que son regard se portait sur sa blessure qu'elle cacha en plaçant ses mains dessus. Elle n'avait pas besoin qu'on la prenne en pitié pour une petite blessure de rien du tout. Enfin ça c'était ce qu'elle disait. Elle avait toujours eu cette tendance à refuser les aides qu'on lui offrait, pas par supériorité ni même par prétention, c'était juste qu'elle avait toujours tout fait toute seule. Elle avait grandit seule, elle avait du se forger sa personnalité elle-même sans personne pour l'y aider. Elle travaillait depuis qu'elle avait quinze ans, sa vie se résumait à du travail et à des passions, pas vraiment à des amitiés fiables et à tout ce qu'une jeune femme de son âge devait vivre.

Elle plonga alors son regard dans le sien avant de baisser à nouveau les yeux vers le sol lorsqu'il s'approcha d'elle. Elle avait toujours trouvé qu'il avait quelque chose de mystérieux, comme si il agissait avec les gens comme ils voulaient qu'on soit avec eux... elle n'arrivait pas trop à le cerner mais malgré cette méfiance qui restait ancrée dans sa tête, elle n'avait pas de raison de refuser son aide, après tout il était venu de lui-même la sauver. Et puis le mal ne pouvait pas être partout, elle croyait en ces personnes qui pouvaient et qui savaient se montrer compréhensives. Des questions ? Ça oui alors, elle en avait et pas qu'un peu, mais elle était bien trop occupée à fixer le sol vert gris sale qui se trouvait sous ses fesses. Il avait raison, la seule chose qu'elle ne voulait pas s'était se retrouver toute seule... reportant alors son attention sur lui, la jeune brune semblait réfléchir à vitesse accélérée. De toute façon, ça ne lui coûtait rien de lui faire confiance pour une fois, surtout que prendre la métro toute seule, ou même rentrer chez elle, seule...ça ne la tentait pas particulièrement. Le mot confiance était chez elle un mot de son vocabulaire qui était difficilement trouvable, elle ne croyait que ce qu'elle voyait comme elle le disait si bien, et elle se fiait la plupart du temps à son instinct, car depuis son plus jeune âge, c'était lui qui l'avait guidée qui lui avait permis de rester en vie.

Seulement voilà, de temps en temps, ça ne pouvait pas faire de mal de se laisser guider par autre chose que sa petite voix dans sa tête qui disait que telle ou telle chose n'était pas une bonne idée. Posant alors une main sur un des rebords froid du mur, elle se releva doucement tout en venant le fixer, ajoutant sur un ton calme, bien qu'il y avait tout un tas de sentiments qui se baladaient en elle, et que le calme n'en faisait pas vraiment parti.

FAITH :: « En même temps, tu viens de me sauver la vie, je me vois mal t'envoyer chier en te disant que je ne te fais pas confiance... ce serait un peu mal placé quand même... et je t'avoue que oui, je n'ai pas vraiment très envie de me retrouver toute seule, pas après... ça... »

Lança-t-elle tandis que son regard accompagnait ses paroles, celui-ci allant instantanément se déposer sur un de ses agresseurs. Elle termina alors par contourner le jeune homme, afin d'aller récupérer son sac et son manteau, toujours à terre, et une fois fait, elle se retourna vers lui, ayant écouté ses paroles par la même occasion.

FAITH :: « J'habite à environs 30 minutes de marche, d'où mon besoin de prendre le métro.. mais j'ai le sentiment que c'est la dernière fois qu'une idée aussi bête me traverse l'esprit.. J'avais bien conscience que c'était une mauvaise idée, mais l'espoir fait vivre comme on dit. Je vais rentrer chez moi, je ne vais pas abuser de ton hospitalité et de ton temps sous prétexte que je ne suis pas assez prudente... »

Elle lui voua alors un faible petit sourire avant de replacer son manteau sur ses épaules, il faisait super froid en plus, elle avait beau adorer l'hiver, y'avait des moments où on se mettait à rêver d'une plage au sable fin avec un soleil qui vous ferait cuir comme une saucisse. Après un moment de blanc et certainement en guise de vengeance, la jeune femme fit un tour sur elle-même afin de se diriger vers le premier homme qui avait osé la menacer de son canif et ce fut avec discrétion qu'elle se baissa afin de le ramasser. Certains ce serait demandé ce qu'elle mijotait encore, mais après tout, là, on ne pourrait pas lui en vouloir. Restant tout de même à distance du jeune homme encore KO elle lui enfonça la lame de son canif dans la main, laissant l'objet lui transpercer la paume de la main. Qui avait dit qu'elle n'était pas sadique ? Se reculant alors lentement suite au cri de douleur qui venait de s'ajouter, elle ajouta d'un ton énervé.

FAITH :: « Ça c'est pour m'avoir attaquer et lui avoir planté un couteau dans l'épaule ! »

Le lui étant bien évidemment destiné à Michael, tandis qu'elle revenait vers lui, laissant son agresseur se battre avec son canif cherchant à le retirer... ça devait faire mal.

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Ça ne serait pas très logique que Michael la tue après s'être donné tout se mal. Les idiots de service avaient bien joué leur rôle, c'était à lui de prendre le relais maintenant. Michael arpente cette Terre depuis plus de deux milles ans. Il dit sans prétention connaître pas mal le genre humain, dont la principale caractéristique reste sans doute son imprévisibilité, mais n'empêche, disons qu'il y a quand même des réponses classiques à un stimuli donné.

Un des meilleurs moyens de savoir la valeur d'une personne, c'est de la mettre dans une situation de survie et de voir comment elle réagit. Nul besoin de concevoir tout un plan machiavélique du genre comme on voit au cinéma dans des films aussi mauvais que ridicules, Décadence étant roi en la matière. Non, souvent, plus l'élément est probable, relevant du quotidien, plus il est traumatisant. Il avait donc voulu secouer quelque peu l'univers de Faith et lui faire réaliser aussi qu'on a beau avoir un vampire comme protecteur, on ne peut pas être éternellement à l'abri de tout non plus. Depuis la Révélation, beaucoup de gens compte sur les vampires et beaucoup de vampires se prennent pour une nouvelle sorte d'anges-gardiens. C'est pathétique. Aucun vampire ne peut prétendre protéger un humain contre la mort. La mort fait partie de la vie. Après bien sûr, qui ne rêve pas d'avoir son preux chevalier? En échange de son âme par contre? Car on aurait tord de croire qu'à chaque morsure d'un vampire, il boit seulement le sang de la victime. D'ailleurs, qu'est-ce que le sang, sinon la vie en elle-même.

Faith était secouée, bien normale, mais tentait de prendre sur elle. Elle avait un historique différent de Savannah. Elle avait grandi seule, se débrouillait seule. Sa détermination lui venait de sa persévérance, de sa ténacité et de son instinct de survie en quelque sorte. Qualités bien utiles, parce qu'elle est capable de supporter bien plus que ceux qui ont une vie douillette. C'est vrai, aujourd'hui, les humains vivent dans de telles conditions qu'ils ne savent plus vraiment se que c'est que d'avoir mal, souffrir, en arracher jour après jour, ne serait-ce que pour espérer vivre jusqu'à quarante ans. Et parce que la vie est rendue si facile, les gens vivent n'importe comment et dans bien des cas, la gâche aussi. Elle est loin son époque aujourd'hui, où la valeur des humains dépendaient de leurs actes, où les gestes qu'ils posaient, avaient pour ambition de résonner dans l'éternité. Aujourd'hui, les gens n'ont dans l'ambition que pour eux-même et avoir une vie encore plus confortable.

Il acquiesce à se qu'elle dit et se redresse quelque peu, l'aidant à se lever aussi au passage, puis qu'elle semble vouloir se lever. Alors qu'elle va récupérer ses affaires, il lui demande où elle habite, puis va au-dessus du corps inerte d'un des hommes et lui enlève le vieux foulard qu'il porte. Il revient ensuite auprès de la demoiselle, ayant bien entendu tout se qu'elle vient de lui dire. Ils iront donc chez elle. Un ou l'autre, ça ne faisait pas de différence.

-Il ne faut pas croire que c'est le genre de choses qui arrive tout les jours. Tu as été malchanceuse et... enfin, je sais que c'est encore trop tôt, mais tu vas devoir essayer de ne pas vivre dans la peur sinon, tu donnes raison à ses types qui sont au sol... Lèves tes bras s'il te plait, trente secondes.

Il passe derrière elle et entoure son ventre, au niveau de sa blessure, avec le foulard, qu'il transforme en pansement, sans trop de mal. Déjà, il y a fort longtemps, il avait appris à se soigner lui-même. Chose plus ou moins utiles comme vampires, sinon qu'en des occasions comme celle-là. En tout cas, il ne lui laisse pas vraiment le choix d'accepter se bandage improviser, puisque s'il le faut, il lève doucement ses bras lui-même.

-Est-ce que c'est trop serré?

Il avait sa tête proche de la sienne en se moment, le regard attendrissant, l'air assez sérieux. Il fit un petit sourire, puis s'éloigna d'elle un peu, pour reprendre une distance normale. Il allait se diriger vers les escaliers, qu'il se retourna pour constater qu'elle ne suivait pas, mais qu'elle avait en main le canif.

-Faith...

Il mettait sa main devant lui, comme une mise en garde. Il ne fallait pas qu'elle tue quelqu'un. Elle plante plutôt le couteau dans la main du type. Hey bah ça, elle a du mordant. Se Josh avait peut-être encore plus l'oeil qu'il ne le croyait finalement, ou bien c'est un autre narcissique qui ignore le potentiel de ses propriétés. Il revient près d'elle et passe doucement un bras autour de sa taille pour la rapprocher de lui et l'éloigner du pauvre type qui vient d'avoir droit au pire réveil de sa vie.

-Viens, il faut s'en aller d'ici.

Et vite avant qu'elle n'en tue un pour de bon. Déjà qu'ils ne sont pas très en forme en se moment... Ils montent donc les escaliers et la lâche dès qu'il sent qu'elle a repris sur elle et qu'elle n'irait pas courir pour aller en achever un. Il marchait donc à ses côtés et cette fois, on se doute bien que si les ennuis leurs tombent dessus, avec Michael à ses côtés, les chances que ça tournent mal sont minces. En fait, il laisse même dégager une certaine aura en se moment, éloignant tout vampire jeunes ou affamés. Qui s'approcherait d'un vampire dont la puissance et le charisme qui en émane signifie qu'il a 1000 ans? En effet, Michael ne se dévoilait même pas complètement.

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Elle était la première à dire qu'il ne fallait pas toujours se fier aux apparences et c'était exactement ce qu'elle faisait avec le jeune homme. Ils s'étaient déjà croisés plusieurs fois dans son bar et bien souvent elle s'était demandée à qui elle avait vraiment à faire. Après tout, elle se passionnait tellement des vampires et des légendes qu'elle pouvait devenir terriblement redoutable à ce sujet. Bon d'accord il y avait encore pas mal de choses qu'elle ignorait sur leur monde, mais ce qu'elle savait c'était qu'elle les voyait non pas comme des ennemis, mais comme ceux qui lui avait permis un espoir dans sa jeunesse et qui l'avait fait rêver en ces périodes où elle ne croyait plus en rien. Vous savez, lorsque vous vous retrouvez seule à devoir gérer votre vie, le moindre petit truc qui pouvait vous raccrocher à la vie, vous le preniez au creux de votre main sans jamais le laisser s'échapper, c'était un principe chez elle. Un événement ou un élément ne pouvait pas être dit «d'inexistant» tant que rien ne l'avait prouvé. Et même si pour certaines personnes elle paraissait un peu dérangée, elle s'en fichait royalement car elle croyait en ses principes et en ses rêves de gamine. Au final, qui avait raison hein ? La gamine perdue au milieu de nul part ou ces p'tits bourgeois assis tranquillement chez eux ? Et bien il s'agissait de la gamine. Elle n'avait jamais laissé personne guider sa vie, ni même tenter de lui marcher sur les pieds et les gens qui pouvaient prétendre la connaître le savait. Elle se doutait même que Josh la connaisse si bien qu'il le prétendait. Il était toujours à droite à gauche, sans doute afin de s'amuser... et même si cette pensée ne l'enchantait absolument pas, que pouvait-elle y faire ? Rien du tout, car au fond, elle n'était rien de plus qu'une petite humaine enfermée dans son travail et dans ses valeurs. Valeurs qui ne correspondaient qu'à elle étant donné qu'elle n'avait pas eu la chance d'avoir des parents pour lui faire prendre conscience que la vie était dangereuse.

On pourrait aussi très bien dire qu'elle était hystérique ou encore même tarée... mais encore une fois, et comme le dit si bien le proverbe : ne juge pas si tu ne veux pas être jugé. Car la vengeance, voilà un mot que Faith connaissait et appliquait très bien pour son âge. Elle ne savait pas trop ce que la vie vampirique signifiait, mais de toute évidence, quand elle voyait Adriel ou encore même Henry, elle se disait que c'était toujours mieux que d'être humain. Une vie limitée, des peurs récurrentes, des cauchemars, un passé... c'était tout de même un vrai calvaire d'être cette race. Race ? Voilà qu'elle parlait comme Josh. Lors de cette fameuse révélation sur les vampires, elle avait senti que sa vie prendrait un nouveau tournant. Bon d'accord, donner son sang et offrir ses... services à un vampire... c'était un peu dégradant à tout bien réfléchir, et même si elle se réconfortait en se disant que l'homme en question en valait le coup, ça faisait toujours mal de voir qu'il préférait s'éloigner plutôt que d'être franc avec elle. Mais bon que vouliez-vous la vie était ainsi désormais, et soit on vivait avec, soit on se faisait une raison et on se disait que les vampires n'étaient que des créatures horrible à éradiquer. De toute manière vous pouviez être sure que lorsque l'être humain se retrouvait face à l'inconnu il paniquait et ce, peu importe les circonstances.

Elle se releva donc lentement, appréciant l'aide du jeune homme, tout en partant récupérer ses affaires en lui expliquant qu'elle ne voulait pas abuser de son temps. C'était tout de même la moindre des choses. Se redressant alors à nouveau son sac et son manteau à la main, elle se le sentit passer derrière elle tout en lui demandant de lever ses bras. Sur le moment, elle se montra quelque peu réticente, mais elle termina par le faire, tout en regardant devant elle tandis qu'il passait le foulard autour de son ventre, celui-ci se posant ainsi sur sa blessure. Ses paroles la faisait cogiter en fait...

FAITH :: « Je ne vis jamais dans la peur car j'ai la fâcheuse manie de m'attirer moi même des problèmes... je sais pas, on a beau me dire d'arrêter, mon caractère reste plus fort que ma raison, c'est dingue, parfois on pourrait presque penser que je suis suicidaire... mais ce n'est certainement pas ce genre de chose qui me fera arrêter de vivre. Non, hors de question...»

Lâcha-t-elle en haussant légèrement les épaules, tandis qu'il finissait son bandage improvisé. En sentant sa tête proche de la sienne, elle aurait facilement pu avoir un geste de recul si elle ne s'était pas retenue. Tient, c'était bien la première fois qu'un truc pareil lui arrivait. Elle lui jeta alors un petit regard avant de détourner simplement les yeux à sa question.

FAITH :: « Non c'est bon, merci. »

Ils allaient donc pour s'en aller lorsque Michael se rendit compte qu'elle ne suivait pas. A l'entente de son prénom, la miss se tourna vers lui, comme pour le rassurer : elle ne tuerait personne. Enfin, normalement. Son couteau planté dans la main du pauvre homme, elle semble plutôt fière d'elle bien qu'encore en colère. Qu'est-ce qu'elle aurait bien pu lui faire pour l'humilier d'avantage ? C'est au moment même ou une idée lui venait en tête que le vampire l'attrapa au vol, passant un bras autour de sa taille pour l'attirer hors du métro. Elle le suivit donc sans trop de résistance, montant ainsi les escaliers.

Quand il la «libéra» finalement, après avoir sans doute sentit qu'elle s'était calmée, la brunette lâcha un long soupire afin d'essayer de se détendre, venant par la suite sortir le collier pour lequel elle avait failli se faire tuer, de son sac, le plaçant autour de son cou avant de commencer à marcher dans les rues sombres à ses côtés.

FAITH :: « Et toi, qu'est-ce que tu faisais dans le coin ? J'ai pas pour habitude de voir beaucoup de vampire prendre le métro... »

Détournant son regard vers lui, elle lui souria de façon amusé, glissant ses mains dans les poches de son manteau qu'elle venait de remettre.

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Faith avait l'air bien pensive pendant qu'il appliqué le foulard devenu un bandage. Il essayait de convaincre celle-ci de ne pas vivre dans la peur, mais apparemment, ce ne serait pas nécessaire, elle s'était remise bien vite de cette attaque. Si tout à l'heure, elle était recroquevillée sur elle-même, encore tremblotante, blessée aussi, maintenant, elle était bien droite, pensive, ne tremblait plus et prétendait ne pas être très blessée non plus. Il devra vérifier la blessure plus tard, mais pour l'instant, le faire dans le métro au beau milieu de la nuit n'était ni le lieu, ni le bon moment choisi

Elle explique donc qu'elle ne vit jamais dans la peur. Le mot jamais est fort, puisqu'il y a deux secondes, elle se jurait de ne plus reprendre le métro. Après, la peur est un sentiment normal. Même les vampires ont peur d'ailleurs, on aurait tord de croire le contraire. Certains vampires tiennent encore plus à leur existence que certains humains. Parce qu'ils sont immortels justement. On s'attache beaucoup à cette immortalité. Michael lui-même s'est déjà demandé si la mort ultime pouvait être une délivrance finalement, mais il préférait vivre au bout et voir se que les "Dieux" lui ont réservé comme fin ultime, s'il meurt un jour. Après, elle parle de son caractère plus fort que sa raison et il esquisse un petit sourire, parce qu'il avait bien remarqué se déséquilibre oui. Elle refusait de s'empêcher de vivre parce qu'elle venait d'être agressé. Le "hors de question" semblait des plus déterminé et il demanda plutôt, en guise de réponse à tout cela si le foulard était trop serré, la regardant un petit instant. Elle finit d'ailleurs par détourner le regard et à lui dire que non, c'est bon. Il esquisse un petit sourire, puis s'écarte d'elle.

Ensuite, Faith décide de s'attarder un peu trop au goût du vampire auprès des hommes inertes. Elle se permet même un geste particulièrement violent envers l'un d'eux. Après, ils ont sans doute se qu'ils méritent, mais ça ne devait pas aller trop loin quand même. D'abord, la vue de tout se sang qui coule commence vraiment à devenir appétissante en plus. Heureusement qu'il s'est nourri avant de sortir se soir, il avait le pressentiment que le sang coulerait à flot cette nuit. Il dut même ramener Faith quelque peu de force avant qu'elle n'en ajoute d'avantage, comme castrer un de ses hommes ou un truc du genre. Elle se calme assez rapidement, encore une fois, mais Michael restait aux aguets de ses réactions, mais pour tout dire, il sentait qu'elle se méfiait surtout de lui maintenant. À lui de gagner sa confiance alors. C'est comme un défi, une sorte de jeu. D'ailleurs, elle semble vouloir lui faire passer le petit interrogatoire d'office.

-Ah non? Peut-être que tu ne les remarques tout simplement pas. Après, c'est certain qu'il n'y avait pas de vampires dans la petite famille que tu as croisé tout à l'heure.

Il fait un sourire amusé et ajoute alors, en guise d'explication avec se qu'il venait de dire:

-Je t'ai vu au bar aujourd'hui et je t'ai épargné mes sarcasmes pour une fois. Je n'étais pas vraiment d'humeur à ça... Après, j'ai senti que tu étais... en danger. Le seul moyen de savoir si je me trompais, c'était de te suivre, alors c'est se que j'ai fait. L'idée que tu meurs ne me plaisait pas beaucoup. Qui est-ce que je pourrais taquiner au bar, durant ses longues soirées?

Il marchait tranquillement, l'air bien paisible et tranquille. Michael n'avait vraiment pas l'air menaçant. Au bar, il existe toutes sortes de rumeurs à son sujet, surtout depuis qu'une lycan y a débarqué et semblait craintive rien qu'à le regarder. De son côté, c'est toujours la même chose. Il vient d'Allemagne, se qui est évident à son accent, c'est un jeune vampire d'une cinquantaine d'années et il a quitté son pays natal pour aller voir le monde, se qui l'a mené à la quatrième ou cinquième plus grande ville des États-Unis, Chicago. Une des rumeurs voudraient que Michael est un vampire expert dans l'art de tuer des lycans et qu'il est à Chicago pour faire le ménage. D'autres disent qu'il est ici pour affaire, sûrement pour le compte de son maître, puisqu'il est vendeur d'immeubles, principalement dans le loop d'ailleurs et en très peu de temps, il a fait parmi les plus grandes ventes de l'année.

-C'est surprenant que Josh ne soit pas encore là. Habituellement, les vampires liés à leur propriété ressentent quand elle est en danger et arrivent en moins de deux.

**Invité** Invité .........................

Désolée s'il y a des incohérences, j'avais pas les yeux en face des trous quand je l'ai tapé ^^"

Jamais était un bien grand mot pour elle, mais disons que c'était sa façon de se dire qu'elle ne se laissait pas abattre par ce qui l'entourait. Elle avait beau avoir eu terriblement peur, elle jouait toujours sur les apparences. Cette carapace qu'elle se forge au fur et à mesure des années lui permet de dire que tout va bien quand ce n'est pas obligatoirement le cas. En fait les gens ne parviennent jamais à savoir lorsqu'elle prononce un : tout va bien, réel ou qu'il est caché par un tas d'autres sentiments qui sont beaucoup plus forts et puissants que ce qu'elle annonce. A cet instant précis elle n'allait pas spécialement bien, mais c'était l'air qu'elle donnait. Après tout, comme venait de le faire si bien remarquer Michael, il ne fallait pas qu'elle donne raison à ses hommes, alors à quoi bon rester dans un choc psychologique qui ferait plus de mal que de bien. Elle était en vie pas vrai ? Autant en profiter plutôt que de se lamenter. De toute manière, elle passait son temps à se relever. Les seuls moments où elle baissait les bras et qu'elle perdait espoir c'était quand elle se retrouvait devant Josh. Il faisait comme si elle n'existait pas. Parfois même, il l'appelait juste pour... pour avoir ce qu'il voulait et après il disparaissait. Imaginez un peu à quel point ça pouvait être frustrant, surtout pour elle. Mais la vie était ainsi faite, et elle s'en contentait. Comme toujours. Elle n'était pourtant pas à plaindre, il y avait pire qu'elle et elle en était consciente.

Pendant qu'il plaçait donc le foulard, la jeune femme se posait encore pas mal de question sur le vampire. Pas par question de confiance non, mais le hasard était franchement le bienvenue ces derniers temps. Elle baissa donc les bras, lui souria et en deux temps trois mouvements ils sortirent. Sans doute qu'il voulait lui éviter de faire une bêtise qu'elle aurait pu regretter... ou pas. L'idée de la castration aurait pu être intéressante, mais elle n'avait pas eu suffisamment de temps pour tenter une approche pour l'opération. Autant elle avait cette gentillesse et cette douceur quand elle vous portait dans son coeur, autant bizarrement lorsque vous deveniez ennemi avec elle, vous découvriez soudainement des facettes de sa personnalité que même elle ne connaissait pas particulièrement. C'était sans doute du au fait qu'elle côtoyait beaucoup trop le monde de la nuit. Et puis après tout, le vampire qu'elle voyait le plus n'était pas vraiment une image de l'ange Gabriel et encore moins une icône de pureté et d'amour parfait, loin de là. Peut-être qu'au fond il avait tendance à lui déteindre dessus même si elle faisait attention à ce que ce ne soit pas le cas. Chose sure, il n'y avait pas de risque quand au fait que quelqu'un parvienne un jour à lui faire avoir une opinion différente de celle qu'elle s'était fixée. Elle ne croyait que ce qu'elle voyait, elle était loin d'être naïve comme certains le pensaient. Bon d'accord, elle n'était pas invincible loin de là, et heureusement, mais elle avait ses points forts... tout comme ses points faibles qu'elle s'arrangeait pour ne jamais dévoiler.

Il ne fallait pas vivre sur ses acquis et encore moins sur le fait qu'on se croyait plus fort que tout le monde. Si on se mettait à se prendre pour superman, c'est sure qu'il y allait avoir un problème. Surtout si quelqu'un se mettait à sa fenêtre pour sauter, tout en disant «je vole», non ça aurait plutôt eu l'effet d'inquiéter les gens. A sa première phrase, elle eut un bref petit rire. De toute manière elle ne se posait même plus la question de savoir si ce qui l'attaquait était humain ou vampire ou tout ce que vous vouliez... le temps de se poser la question elle avait le temps de mourir. Elle reposa donc son regard sur lui avec amusement tout en ajoutant d'un ton calme.

FAITH :: « Et toi, ça t'arrives de prendre le métro ? Sincèrement. Et puis arrête de me casser mes espoirs, c'est assez dur comme ça de se balader sans son protecteur pour se dire que même le métro peut devenir un lieu de chasse pour certains.»

Sa phrase avait été bien entendu dite sous le ton de l'ironie. Ou pas, allé savoir. Il enchaina alors en lui expliquant qu'il l'avait suivi après avoir eu la sensation qu'un danger pesait sur sa tête. La fin de sa phrase la fit d'ailleurs arquer les sourcils avant d'avoir une petite moue.

FAITH :: « Oui, c'est vrai que je t'ai pas beaucoup vu ce soir, c'était... reposant. Lança-t-elle pour le taquiner avant de poursuivre. Mais c'est vrai, je serais bien ennuyée de ne plus pouvoir combler tes petites soirées en t'envoyant balader ou en te pétant des vents. »

L'avantage avec Faith c'est qu'elle avait un sens de l'humour... assez vaste (XD). Continuant donc de marcher, elle eut un nouveau soupire tout en observant les alentours étrangement calme. Elle lui jeta un regard en coin, plus discret que ça tu meurs, avant de sourire.

FAITH :: « Enfin... ça doit faire la troisième fois que je prononce ce mot, mais merci, tu m'as sauvée la vie. Et tu m'as empêchée de faire des conneries, c'est encore mieux. Tu mériterais un nouveau merci, mais je voudrais pas que tu prennes la grosse tête non plus.»

C'est alors que sa question lui arriva aux oreilles et la jeune femme perdit son sourire. Un sourire qui avait réussi à revenir peu à peu sur son visage. Voilà l'effet Josh sur miss Howell. Elle ne savait pas vraiment quoi lui répondre... le vampire était partit en la laissant en plan, sans réellement se préoccuper de ce qui pourrait lui arriver durant ce temps là. Il avait sans doute mieux à faire. Elle laissa alors un léger blanc s'installer entre eux, avant qu'elle finisse par reprendre la parole bien que peu convaincue par ce qu'elle était en train de lui dire.

FAITH :: « Il est... occupé, un truc d'affaire, des comptes à régler, quelque chose dans le genre je pense. Enfin, il est pas en ville... et puis, je ne suis plus en danger t'es avec moi. »

Elle lui voua alors un sourire qui voulait dire en gros : il fait ce qu'il veut, mais ça ne faisait pas très réel, surtout quand elle se doutait qu'il avait du partir avec une autre vampire ou avec des potes pour des soirées «sympa».

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Michael ne voit pas pourquoi les vampires ne prendrait pas le métro. Bon, lui, personnellement, il préfère la voiture, parce que ça lui permet d'aller où il veut et Chicago la nuit n'est pas trop chargée niveau trafic. Cependant, le métro est un endroit intéressant. C'est le moyen de transport des plus humbles, mais en même temps, c'est mieux que le réseau d'autobus quand même. Un bon moyen de visiter une ville est sûrement de s'arrêter à chaque station de métro, d'explorer les alentours, puis d'embarquer pour la prochaine station. Sourire en coin, si elle fait de l'humour de son côté, c'est qu'elle a repris contenance. Il faut dire que si elle côtoie un vampire, elle a dû en voir des vertes et des pas mûres et Faith n'a pas l'air du genre à s'apitoyer sur son sort. Tant mieux, parce que c'est un comportement qui énerve Michael.

-C'est drôle, à t'entendre, on dirait que ce sont les vampires la menace, alors que tu viens de te faire attaquer par trois êtres tout se qu'il y a plus humains. Le problème, ce n'est pas le vampirisme ou l'humanité... Mais pour te répondre, oui, je prends le métro, à l'occasion et je sais que je ne suis pas le seul à le prendre non plus.

Du côté vampire, on s'entend, parce que du côté humain, ça va de soi. Il ne voulait pas faire tout un débat sur la question, mais il ne voit pas pourquoi Faith s'obstine à croire que les vampires, un, ne prenne pas le métro, et deux, qu'ils attaquent systématiquement les humains. Officiellement, ne sont-ils pas sensés se nourrir uniquement de sang synthétique ou bien ce n'est pas la première attaque qu'elle subit, d'humains ou de vampires. Marchant maintenant les deux mains dans les poches, comme s'il avait froid aux mains, il garde un petit sourire alors qu'elle lui dit que c'était reposant se soir, sans lui et que c'est bien vrai que sans elle, il s'ennuierait, ne manquant pas de le taquiner au passage.

-Décidément, il faudrait que je me trouve mieux à faire que me faire coller des vents ou bien sauver des demoiselles en détresse...

Il faisait dans l'ironie lui aussi et il tourna la tête vers elle un petit instant. Il serait curieux de savoir à quoi elle pense en se moment, quelles questions habitent son esprit et aussi, si le charme habituel que Michael dégage opère, même subtilement ou bien s'il est complètement inefficace. Après, le pouvoir naturel des vampires ne fait pas tout non plus. M'enfin, il serait surpris de constater qu'il laisse Faith complètement indifférente. Un vieux dicton dit que tant qu'une fille rit de vos blagues, vous avez une chance de la charmer. Toujours en chemin vers l'appartement de la citadine, elle le remercie à nouveau, et "gros" cette fois. Il arrête de marcher un instant, sort sa main de sa poche et touche le bras de Faith pour qu'elle arrête de marcher elle aussi, geste qu'il fait en douceur pour ne pas lui faire peur ou un truc du genre.

-Hey, c'est rien, t'inquiètes. Je suis certain qu'un jour, tu me le revaudras et puis si ça peut faire en sorte que désormais, tu m'envoies des vents avec le sourire au visage, ça me va.

Il utilise l'index de la main sortit de sa poche pour le poser au coin des lèvres de Faith, comme s'il voulait susciter chez elle un sourire. Après quoi, il reprend sa marche, mine de rien et commençait à se demander à combien de temps se trouver l'appartement de Faith. Il ne va pas jusqu'à accélérer le pas, mais enfin, il se demande juste où c'est. Toujours en chemin, il apprit se qu'il savait déjà, mais il devait poser la question. Les mots "compte à régler" l'intrigue un peu par contre. Se petit blanc-bec aurait des ennemis donc? Ça l'étonne un peu. Après, ça peut être n'importe quoi et il n'a pas l'impression que sa propriété en sait bien bien plus. Quand elle termine en disant qu'elle n'est plus en danger parce qu'elle est avec lui, il baisse la tête un petit instant, sourire au visage, l'air presque gêné ou touché par le commentaire.

-M'ouais... je suppose que tu préférais Josh quand même. C'est drôle... c'est souvent quand on est le plus dans le besoin d'une chose, que cette chose se fait manquante. Après, il faut saisir les occasions que la vie nous donne.

**Invité** Invité .........................

Elle se collait souvent des préjugés ou des idées pré-conçues dans sa petite tête, ça lui permettait de se rassurer parfois.. bien qu'elle mettait tout ça malgré tout de côté afin de se fixer sur ce qui lui semblait le plus réel. Un vampire prenant le métro, ça pouvait foutre la trouille oui. Car même si la plupart n'était pas de véritable menace il y en avait toujours un qui dérogeait à la règle. Un peu comme les humains en fait, les vampires ressemblaient à la partie noir de chaque être humain en quelque sorte. Si les gens voyaient les choses ainsi peut-être qu'ils auraient moins de problème à vivre en société... même s'il était évident que certains étaient totalement contre le fait d'avoir des êtres supérieurs à eux dans leur vie. Étrangement, Faith ne les voyait pas comme des créatures supérieures. Bon honnêtement, face à un vampire qui aurait perdu la tête combien de chance aviez-vous de vous en sortir mais au fond, sans leur pouvoir et avec de simple canine prête à s'enfoncer dans votre gorge, ils pourraient presque passer inaperçu. Enfin, j'ai dis presque hein. Quand tous voyait le monde en noir elle était sans doute une des seules qui réussissaient à retourner les choses à sa convenance. Façon bien elle, et certainement vulgaire, de dire : je t'emmerde et si ça te plais pas c'est comme ça ! Oui et c'était bien cette façon de penser qui lui attirait aussi souvent des problèmes à tout bien y réfléchir, mais bon ça en valait la peine. Elle ne se fiait pas à Josh, elle se doutait bien qu'il ne serait pas toujours là pour lui venir en aide, la preuve ce soir. Mais devait-elle se changer radicalement juste pour rester en vie, et s'écraser devant le moindre faits et gestes ? Non, autant la tuer maintenant, car sa vie serait bien monotone sinon. Et puis elle avait ses principes, ils valaient ce qu'ils valaient, mais ils étaient ce qu'ils étaient et parfois ça pouvait vous être bien utile.

A la remarque de Michael, elle eut un petit sourire. En même temps, avec le métro ça allait si vite, et c'était plus discret surtout, c'était aussi une bonne façon pour les vampires avec de bonnes intentions de se faire accepter en douceur. Elle ne doutait pas que tous les vampires n'étaient pas dangereux, elle ne serait pas la propriété d'un des leur sinon. Propriété, elle ne supportait pas ce terme, elle n'appartenait à personne sauf à elle, ce qui était paradoxal étant donné qu'elle faisait tout ce que le vampire lui demandait ou lui ordonnait. Elle se demandait même si à certains moments il n'avait pas un peu abusé de son pouvoir de persuasion sur elle... après tout ça ne l'étonnerait même pas. Mais il avait raison sur un point. Maintenant, quand on parlait d'une attaque ou d'un problème quelconque on accusait tout de suite ceux que l'on pensait coupable. Entre penser et être sure y'a quand même une sacrée nuance et rien que ça, ça pouvait avoir des conséquences néfaste sur la vision des choses. C'était pas comme si chaque jour un humain mourait avec des petits trous dans le cou, fallait pas exagérer non plus. Et puis, s'ils ne s'étaient pas révélés, humains et vampires auraient continué de se côtoyer en toute innocence c'est pas plus pour ça que la vie aurait été plus simple.

Mais de son côté, elle s'en fichait pas mal, car selon ses préjugés et ses idées du moment, à quoi bon dire humain ou vampire puisque l'un comme l'autre avait tendance à agir de la même façon. Bien évidemment il y avait des facilités dans l'un des deux camps, néanmoins, lorsqu'il fallait tuer, ce n'était pas votre 'race' qui vous personnifiait mais votre passé, votre culture, votre caractère. Et si on arrêtait un peu la philosophie ?

FAITH :: « Non loin de là, j'ai tendance à ne même plus chercher à faire la différence. Tu sais, je trouve que certains humains agissent comme des vampires, et inversement alors ce serait idiot de ma part si je venais à juger comme ça. Et comme tu le dis, ce soir il ne s'agissait que de trois humains complètement dérangés. »

Après tout elle s'en fichait pas mal, lui parler de vampire, c'était comme si on lui parlait d'une personne chinoise ou d'une personne handicapée, elle la voyait exactement comme les autres. La différence était une chose qu'elle n'avait jamais apprécié, bon après il y avait des circonstances aussi, mais pour des choses générales, elle trouvait ça raciste de juger quelqu'un sur ce qu'il est, sans le connaître. Il ajouta alors qu'il se demandait bien pourquoi il ne trouvait pas d'autres occupations et la demoiselle déposa son regard sur lui avec amusement. Elle était persuadée qu'il devait avoir du succès auprès des autres filles. Il était plutôt mignon, classe et... pfiouuu il avait un regard qui aurait pu plonger n'importe quelles miss dans ses bras.

FAITH :: « C'est bizarre, je te vois mal faire autre chose. C'est pas une critique hein, mais jouer le héros te va si bien, ne prive pas toute ces personnes de ton talent de superman. »

Souriant donc avec amusement, elle le remercia à nouveau. Sans doute une façon pour elle d'exprimer son stress et sa peur. Au moins, ça ne faisait de mal à personne et c'était utile. Il vint finalement toucher son bras pour la faire s'arrêter, ce qu'elle fit donc tout en se tournant vers lui tandis qu'il reprenait la parole. Penchant légèrement sa tête sur le côté, elle l'écouta calmement. Il était vraiment différent des autres, même de Josh. Dans ces coups de temps là, elle se faisait engueuler ou alors la personne se vantait, elle savait de quoi elle parlait dans ce domaine là.

FAITH :: « Je vois pas trop comment moi je pourrais te rendre la pareil, mais si je trouve l'occasion de le faire, tu peux en être certain. Et puis, maintenant que j'ai vu une autre facette de ta personnalité, qui sait, peut-être que tu auras même le droit à des verres gratuits mais chut. »

Il déposa alors son doigt au coin de ses lèvres ce qui eut instantanément l'effet de la faire sourire. En le voyant baisser la tête, elle n'arriva pas à savoir si c'était plus par gêne ou par.. en fait elle ne savait pas trop. Mais en tout cas, ils arrivaient juste en face de son appartement alors que ses dernières phrases lui arrivaient aux oreilles. Sortant le clé électronique qui ouvrait la première porte, elle se tourna vers lui en soupirant doucement.

FAITH :: « Honnêtement, non. Il a beau être... protecteur,la plupart du temps j'ai le droit à un savon, et puis je sais bien qu'il le fait car il a besoin de moi pour ses doses quotidiennes. »

Suite à cette phrase, elle ouvrit la bouche pour ajouter quelque chose, mais elle préféra se taire, visiblement un peu malheureuse par sa propre phrase, elle ouvrit donc la porte, avant de la maintenir tout en tournant la tête vers le jeune homme.

FAITH :: « Viens, entre, je te dois au moins ça, sauf si tu as d'autres personnes à sauver pour la soirée. »

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Faith prétend ne plus chercher à différencier les humains des vampires. C'est sans doute la bonne chose à faire quand on est une humaine et qu'on côtoie les prédateurs de la vie. De se dire que les humains et les vampires sont du pareils au même, avec des qualités et des défauts qui sont propres à chacun. C'est surtout une bonne façon de simplifier la réalité. De son côté, il distingue fortement les deux et un vampire n'a rien à voir avec un humain et il est mille fois plus dangereux que n'importe quel humain, mais il n'a pas le monopole de la violence non plus. De toute façon, de nos jours, celui qui possède le monopole de la violence légitime, c'est l'État.

Il acquiesce donc tout simplement et n'aborde plus cet aspect de la conversation. Il agit ainsi, non pas pour être froid, mais c'est inutile de prolonger une discussion qui a vu être dit tout le nécessaire. Son côté "on parle quand c'est utile et on ne radote pas", il le tient sans doute de se qu'il aime appeler avec un brin d'ironie: ses racines germaines. Si ça se trouve, dans son cas, ce n'est peut-être pas une racine, puisqu'il est pratiquement le fondateur d'une partie de cette peuplade qui aujourd'hui, voit ses vestiges garnir les livres et les musées d'histoire. Inutile de dire que cela fait toujours un peu étrange à Michael, qui a quand même su bien évoluer avec son temps. La transition la plus difficile a été celle qui a suivi la chute de Rome. Le monde avait été si bouleversé. Aujourd'hui par contre, se tenir à jour n'est pas chose aisée non plus.

Déjà de son vivant, Michael, alias Mickaelus était un beau jeune homme, dont les origines romaines et germaines semblaient avoir créer un mélange surprenant et efficace. Les filles du village rêvait de lui, mais il n'était pas juste beau, il était aussi un excellent chasseur, le fils du chef, bref, il incarnait tout les espoirs et n'avait pas le droit de décevoir. Il a donc appris à vivre avec la pression sur ses épaules et le fait qu'être beau ne peut suffire à quelqu'un. Après, comme vampire, sa beauté et son charisme se sont amplifiés, d'une certaine façon et sont devenus des armes redoutables.

Qu'elle le voit comme un héros l'étonne, elle qui semble si méfiante envers lui. D'abord, Josh lui a bien dit, et il le sait, de se méfier de lui. Il faut dire que les jeunes vampires se passent le mot et quand un nouveau spécimen arrive en ville, tout le monde veut d'abord protéger la part qu'il a et les petits coqs se font territoriaux aussi. De son côté, il a l'habitude. Il a quand même un doux rire amusé. Il n'a rien d'un héros, on s'en doute bien et le terme est flatteur. Il fait le modeste et il l'est dans un sens. Il ne fallait pas tout lui donner le mérite et il ne vient pas de trouver le remède contre le cancer, juste d'aider une pauvre fille dans une pauvre situation.

-À grands pouvoirs, grandes responsabilités. J'essaie juste de me rendre utile et de rappeler à tout le monde que les méchants ne sont pas toujours ceux avec des crocs.

Il en profitait donc pour boucler la boucle du sujet précédent. Parlant plus sérieusement ensuite, il marque un instant d'arrêt et Faith l'écoute avec attention, admettant ne pas voir comment elle pourrait lui rendre la pareille et Michael sourit, intérieurement. Elle ne devrait pas se faire de soucis pour se point.

-Ça restera entre nous.

Il se permet un petit geste de douceur, se à quoi Josh ne l'a peut-être pas habitué. D'ailleurs, à entendre Faith, être la propriété du vampire implique d'être sujet de ses sautes d'humeur. Ainsi, quand même, le vampire n'a pas complètement soumis la demoiselle, qui ne prend pas son propriétaire pour un dieu, loin de là même. Elle parle de ses doses quotidiennes et il affiche alors un air surpris, presque inquiet même, lui jetant un petit coup d'oeil. Il avait déjà remarqué les marques qu'elle a sur le corps par contre. Tout à l'heure, quand elle ne portait pas son manteau, c'était légèrement évident pour un oeil aguerri comme le sien.

-Des doses quotidiennes? Et moi qui pensais que les vampires raisonnables se contentaient de sang synthétique. Chassez le naturel et il revient au galop.

Ils étaient maintenant chez elle, visiblement, et Michael détaillait l'endroit du regard, reportant son attention sur Faith qui l'invite à entrer un peu, puisqu'après tout, il lui a bien sauvé la vie. Souriant à se qu'elle dit, il hausse des épaules.

-Une, c'est assez pour se soir. Je dois commencer doucement hein.

Il se permet donc d'entrer, suivant l'invitation de Faith et une fois à l'intérieur, il enlève sa tuque et se passe une main dans les cheveux. Il se passe aussi la main sur les épaules, faisant tomber un peu neige de sur celles-ci. Il reste dans l'entrée, polie, attendant qu'elle l'invite peut-être à visiter. Si elle enlève ses souliers, il fait de même. Bref, il se comporte comme une personne bien normale et bien élevée aussi, semblant aussi à l'aise que naturel dans se milieu. Il constate la déchirure au niveau de son veston, sa chemise et son shirt, dû au coup de couteau qu'il a reçu.

-Faudra que je fasse arranger ça. Tu connais une bonne couturière?

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Elle ne donnait jamais sa confiance à personne, les vampires avaient beau paraître parfois menaçant, il y en avait envers qui on avait envie de se montrer tout de suite accueillant et amical. Pour sa part elle n'avait de toute manière pas le choix étant donné qu'à son travail, elle en côtoyait déjà pas mal. Josh passait le plus clair de son temps à lui répéter qu'il fallait se méfier de tout et de tout le monde, et en particulier du jeune homme avec qui elle discutait en ce moment même. Mais voyez-vous, s'il y avait bien encore quelque chose qui la différenciait des autres propriétés, c'était sa manière inconsidérable de préférer se fier à son instinct plutôt qu'à des préjugés qui ne lui disait rien qui vaille. De toute façon, s'il avait envie de la tuer, il l'aurait déjà fait, alors dans le pire des cas, soit il cherchait juste à avoir sa confiance pour je ne sais quelle raison, soit il était franc avec elle, et dans les deux cas, elle ne perdait rien de vue, même si elle parvenait à se montrer agréable avec lui. Après tout, elle n'avait aucune raison de lui en vouloir pour quoi que ce soit, et Josh se refusait de lui expliquer pourquoi il tenait tant à ce qu'elle reste loin de lui. Encore une tactique pour montrer à son cher vampire qu'elle existait et pas juste quand il avait besoin d'elle ? Certainement, mais encore une fois, ça ne changeait pas grand chose à ses problèmes, malheureusement.

Elle ne doutait pas non plus une seule seconde du ravage qu'il devait faire lorsqu'il passait à proximité d'un groupe de jeune femmes. Il avait ce charisme et cette présence qui faisait automatiquement tourner les yeux vers lui, et de son côté ça lui était déjà arrivé un paquet de fois. Mais elle ne savait pas si elle devait le voir comme un ami ou un comme quelqu'un qui se servait d'elle d'une manière ou d'une autre. On aurait pu dire qu'elle était parano, mais même si elle avait tendance à n'en faire qu'à sa tête, elle savait écouter les deux «partis» et en attendant, la personne qui lui était venue en aide était celle que Josh lui demandait d'éviter, alors quoi, elle allait devoir lui dire qu'elle était désolée mais qu'elle ne pouvait pas lui parler pour des raisons inconnues ? Non, ça, certainement pas. Et puis bon, comme elle le disait, il avait ce charisme et ce truc qui vous obligeait à garder votre regard sur lui. Cependant, ça ne lui empêchait pas de le lâcher de temps à autres. Elle le sentait si mystérieux, c'était peut-être ça aussi qui l'intriguait... mais bon, à cette vitesse elle aurait pu se poser beaucoup de question à son sujet, et sans jamais avoir la moindre réponse, alors bon, autant faire avec et se faire sa propre opinion du personnage qu'il était. A ses paroles, elle eut un sourire, mais elle se contenta de se taire, se disant qu'il n'était pas nécessaire de lui jeter des fleurs, elle avait peur pour ses chevilles après. Comme quoi, elle aussi s'inquiétait pour lui (=P).

Tout en continuant donc de marcher, il lui annonça que cette petite soirée, ou qui plus est, ce sauvetage, resterait entre eux, et elle eut un air amusé qui vint automatiquement s'afficher sur son visage. De toute façon, mis à part lui servir ses boissons au bar ou.. tout autre chose, il n'y avait pas de façon plausible à une quelconque aide de sa part. C'était bien ce qu'elle n'aimait pas chez les vampires. Comment vouliez-vous leur venir en aide étant donné que les humains étaient moins fort qu'eux ? Au fond, on se sentait vite inutile dans ce genre de moment. Elle lui jeta alors un regard tout aussi amusé avant de diriger ses yeux vers ses pieds, et vers le sol en même temps, logique. Leur conversation se tourna ainsi sur Josh et la demoiselle semblait beaucoup moins à l'aise, et beaucoup moins souriante aussi. Elle était toujours là pour lui, c'était presque impensable autrement, même si elle se retenait, elle serait incapable de ne pas faire ce qu'il lui demandait. Tout du moins avec certaines limites car elle n'était pas non plus complètement stupide. Il buvait son sang certes, mais il jouait avec ses sentiments et ça, elle en bavait sacrément en fait... Elle eut donc un petit rire tandis qu'elle venait lui répondre en reportant son attention sur lui.

FAITH :: « Ça c'est la version officielle, tu serais bien surpris d'apprendre que de façon officieuse les choses sont un tantinets différentes. »

Entrant finalement dans son appartement, ce fut en retirant son manteau et en invitant le jeune homme à entrer à son tour qu'elle lui avait répondu. Refermant ainsi la porte derrière eux, elle posa son sac sur un buffet qui se trouvait dans le petit hall, avant de le mener au salon.

FAITH :: « Oui je comprends bien, faut pas trop en faire d'un seul coup non plus, ce serait dommage.»

Lui souriant, elle sortit son portable qu'elle venait de sentir vibrer avant de le lancer visiblement vexée dans son canapé. C'est alors que la question de Michael, lui arriva aux oreilles et elle se tourna vers lui enjouée. Bah la voilà sa manière de le remercier. S'approchant donc de lui, elle tendit la main.

FAITH:: « Il paraît que je me défend bien, et puis comme ça, j'aurais mon moyen de te remercier complètement. »

Lâcha-t-elle donc tout en venant lui sourire à nouveau.

**Invité** Invité .........................

Il était maintenant chez Faith et en apprenait un peu plus sur sa relation avec Josh. Michael n'était pas au courant des détails et s'imaginait naturellement tout se qui caractérise les relations entre une propriété et son maître. Habituellement, les rapports ne sont pas vraiment d'égal à égal. L'humain est sous mis à l'humeur de son maître. En échange, il a quand même droit à certains avantages, mais tout dépend du vampire que la propriété a choisi en quelque sorte. Bien sûr, il feigne son choc quand il mentionne que les mauvaises habitudes reviennent au galop. Lui le premier se plairait bien à avoir au moins une propriété disons, se qui lui permettrait de se nourrir de sang humain tout chaud et qui lui ferait de la compagnie d'un certain type disons. Seulement, être la propriété de Michael Mans est quelque chose qui se mérite. Ça ne serait pas son genre de prendre la première venue. Parce qu'avoir une propriété peut être utile, mais cela peut aussi être un véritable boulet. Faith n'avait pas l'air d'être le boulet de Josh en tout cas. Elle l'intrigue d'ailleurs en parlant de se qui est officieux entre elle et son vampire.

-Je me doute bien que beaucoup de vampires ne se passent pas de sang humain. Je trouve ça navrant. On va continuer à passer pour des monstres à cause d'une minorité qui ne veut pas abandonner une mauvaise habitude. Après, je reconnais que le sang synthétique n'a pas aussi bon goût que le sang humain, mais bon... L'idée de laisser mon existence être dirigée par une simple question de goût ne me plait pas.

Il s'était donc permis d'élaborer beaucoup plus sur se qui le frustre dans le fait que les vampires se nourrissent de sang humain. En fait, quand il était au Danemark, suzerain reconnu de toute une communauté, il prônait lui-même la consommation de sang synthétique, mais dans les couloirs et discrètement, il encourageait tout le contraire. Les vampires tirent leur force du sang des humains, il n'y a aucun doute là-dessus. "Le sang est la vie, et j'en ferai mienne", c'était le crédo d'un certain Mickaelus. Impossible pour lui de se détacher du sang. La consommation de sang humain fera la différence entre les vampires de seconde zone et les véritables dignes des lignées sanguinaires.

Enlevant sa tuque, il regardait un peu partout l'appartement de Faith, mais sans être indiscret non plus. Il la suivait aussi et la vit d'ailleurs projeter son portable quelque part, visiblement mécontente. Un soucis de moins quand même. Il déteste être interrompu par se genre de truc et d'ailleurs, il avait éteint le sien. Les trucs importants laisseront des messages dans sa boîte vocale, voilà tout. Elle dit alors un truc plutôt banal en regard à ses actions et il eut un petit hochement de tête. Ensuite, elle parle du moyen de le remercier et vue se qu'elle dit avant, il a un peu de mal à suivre.

-Tu veux recoudre mes vêtements abîmés ou bien tu connais une bonne couturière?

À moins qu'il n'est pas du tout compris où elle voulait en venir. En tout cas, si elle veut lui prendre son veston, sa chemise et son shirt pour les recoudre, il n'a rien contre et même, il se laissera faire si elle veut le faire maintenant. C'est pas se retrouver torse nu devant une demoiselle qui le mettra mal à l'aise. Vue le nombre de fois où s'est arrivé...

**Invité** Invité .........................

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