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Sujet: C'était salement romantique... || Henry Dim 21 Nov - 19:55
Et moi, étendue dans ce lit, je contemple ce que je t'ai donné de ma vie
Je m'étais montrée bien curieuse. Peut-être trop curieuse d'ailleurs. J'avais profité de son sommeil, apparemment lourd, pour faire le tour du propriétaire. A croire que je l'avais épuisé. En même temps, le simple souvenir de notre nuit suffisait à me réchauffer, alors que je n'étais vêtue que d'une légère chemise. Pieds nus, j'avais quitté la chambre et je m'étais baladée dans les diverses pièces de l'appartement. Inutile de passer par la cuisine, car même si je disais qu'il suffisait d'observer le contenu d'un réfrigérateur ou encore d'un caddie de courses pour deviner la personnalité de quelqu'un, avec lui c'était inutile. Pire encore, cela ne ferait que mentir, me le montrant comme un monstre sanguinaire. Que c'était mal de faire sa petite fouine ! Mais qu'importe... Je ne pouvais pas lutter contre ça. J'avais besoin de le découvrir à travers autre chose que ce qu'il voulait bien montrer de sa personnalité. J'avais envie d'apprendre à le connaître grâce aux pièces de son appartement, grâce au milieu dans lequel il vivait et évoluait. Mes doigts se promenait sur un meuble, alors que je me trouvais dans ce qu'il semblait être un bureau. Je regardais quelques tableaux ou encore affiches qui ornaient les murs, à défaut de photos. Il n'en avait pas beaucoup, à mon plus grand désespoir. C'est alors que mon regard fut attiré par un coffre. Il semblait ancien, et ça ne faisait qu'attiser ma curiosité. M'avançant doucement, j'admirai la finesse de cet objet, et l'envie de l'ouvrir me prit. Je tendis l'oreille pour m'assurer qu'Henry ne s'était pas levé, et finit par céder. A l'intérieur, je trouvai toutes sortes de documents, que le soin et le temps avaient conservé. Je les manipulai avec soin, les sortant délicatement. Il y avait une lettre, et bien que très curieuse, je n'allai pas jusqu'à la lire. C'était déplacé. Et puis un médaillon... Ce qu'il était joli. Un peu vieillot, mais ça ne faisait qu'accentuer son charme. Doucement, je l'ouvris en apercevant une petite attache. Un magnifique portrait s'y trouvait. Une jeune femme au visage des plus doux ; vraiment très belle. Jolie à m'en rendre une nouvelle fois malade. Qui était-elle ? J'en devenais jalouse. Très vite, je rangeai le tout et fit demi-tour.
Allongée tout contre son corps chaud, je le fixais. Je m'étais glissée sous les draps, reprenant ma place initiale. Il n'avait pas bouger, toujours les bras ouverts, comme s'il avait inconsciemment attendu mon retour. J'admirais ses traits fins, et me retenais de les caresser du bout des doigts. Je ne m'expliquais pas ce revirement de situation. Moi qui détestait plus que tout les vampires, qui en avait une vraie frousse, je me retrouvais dans les bras de l'un d'entre eux, et jamais, ô grand jamais, je m'étais sentie autant en sécurité qu'à cet instant précis. Pourquoi me faisait-il un tel effet ? Je ne connaissais pas la réponse à cette question. Et à vrai dire, je ne m'interrogeais plus tellement à ce sujet. Tant d'autres points semblaient si flous dans mon esprit... Je n'avais ni la force, ni le courage et encore moins le temps de passer en revue toutes ces questions. Alors je les ciblais et je me retrouvais avec un sentiment de jalousie qui me nouait l'estomac et me donnait la nausée. Instinctivement, je vins me resserrer tout contre lui, cherchant davantage de chaleur. Son bras, passé autour de ma fine taille, me ramena à lui. Il gardait les yeux clos, visiblement ailleurs. Il semblait paisible, détendu, alors que pour ma part je me retrouvais face à mes pensées. Et ça n'était pas la joie... Je me rappelais de la conversation que j'avais eu avec Adriel, quelques jours auparavant. De ces explications, mais aussi ces doutes qu'il avait involontairement semé dans mon esprit. La relation qu'avait pu avoir mon vampire -car oui, je le considérais comme tel à présent- avec cette Maddison était un fait ; mais ce dernier perdurait-il depuis que nous avions franchis un cap ? Depuis que je m'étais littéralement offerte à lui ? Cette question me tracassait. Pire encore, elle me rongeait de l'intérieur. Je ne partageais pas, et prônait la fidélité. La découverte de cette autre femme m'avait un peu chamboulée... Je n'étais plus aussi rassurée, aussi bien. J'avais peur. Peur de le perdre à cause d'une autre femme. Peur de devoir le chasser de ma vie comme j'avais pu le faire avec Mike après avoir découvert ses infidélités.
Mon bras passa au-dessus de son torse, permettant alors à ma main de venir chercher la sienne. Avec tendresse, j'entremêlai mes doigts aux siens, et mes lèvres vinrent se poser dans son cou. Je le sentis frissonner sous mes baisers, et il commença à bouger. Je le réveillais avec une infinie douceur, me montrant des plus câlines. Il avait si bien pris soin de moi la nuit dernière que je ne pouvais que l'en remercier de cette façon. Devinant qu'il venait de revenir parmi nous sans pour autant daigner ouvrir les yeux, l'entendant soupirer doucement, le sentant s'étirer légèrement, je me montrai plus franche dans mes gestes et attentions. Me redressant, je passai à califourchon au-dessus de lui, une jambe de part et d'autre de son corps, et vint me perdre dans son cou, que je dévorai littéralement à présent. Ses mains remontèrent le long de mes cuisses et pour ma part, je vins murmurer à son oreille : « Bonjour, Mr. Fitzroy... »
Henry Fitzroy
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Sujet: Re: C'était salement romantique... || Henry Lun 22 Nov - 1:54
La soirée avait été sous le thème du romantisme et de la normalité, une repas en amoureux suivit d’une soirée tranquille à deux et d’une nuit assez agité, c’est le moins que l’on puisse dire. Moi Henry vampire masculin n’ayant pas la nécessité de dormir je me laissais aller dans les bras de Morphée afin d’être au top de ma forme le lendemain. Qui sais avec un peu de chance Kristy passerais sa journée enfermée avec moi. C’est donc tout naturellement que je sombrais dans le sommeil avec une sérénité étonnante, je ne me rappelle même plus la dernière fois ou je me suis endormi sans peur et sans angoisse. Un sommeil calme, doux et profond, était ce cela qu’on appelait une véritable nuit ? Je ne sais combien de temps après mais mon corps semblait me réclamer le réveil, mes muscles encore endormis avaient besoin d’être étirés et je sentis la douceur des caresses de Kristy. Soudain son corps s’éleva comme par magie pour se poser sur le miens, j’ouvris les yeux lorsque je sentis le corps de la belle se poser sur mon torse. Sa bouche vagabondait dans mon cou et je pouvais sentir son souffle chaud me chatouiller dans cet endroit sensible, un léger rire de bonheur s’échappa d’entre mes lèvres. Je contemplais avec admiration sa tenue du matin, elle portait une de mes chemises qui me donnait envie d’aller vérifier ce qui se cache en dessous. D’ailleurs je ne tardais pas à remonter mes mains le long de ses cuisses et les faire glisser sur ses flancs. Puis sa douce voix retentit : « Bonjour, Mr. Fitzroy... » Un large sourire fendit mon visage et mes mains glissèrent sous la chemise afin de toucher son dos. Je resserais mon étreinte et embrassais avec douceur son cou qu’elle m’offrait.
-Bonjour..ange ? Suis-je au paradis ?
Je laissais échapper un petit rire et fit rouler Kristy sur le côté, elle se retrouva sur le dos et moi à califourchon sur elle, un large sourire ornais mon visage et mes yeux brillaient de mille feu. Je glissais mes mains sur ses joues et dans ses cheveux penchant la tête sur le côté et affichant un air faussement fâché. Je lui dis sur un ton amusé :
-Oh mais… tu m’as piqué une chemise ? Tu étais jalouse de ma garde robe ?
Un éclat de rire s’échappa de mes lèvres et je me ruais sur la jeune femme. Pour ..L’attaquer ? Tenter de remettre ça ? NOOON, une attaque de chatouille. Eh oui ! Pourquoi ne pas mêler la douceur et la tendresse avec le jeu et la plaisanterie ? Je me sentais tellement bien, si léger, comme si cette nuit réparatrice m’avais lavée de tout mes maux. Ses éclats de rire sonnaient comme un carillon magique et envoutant. Je m’arrêtais brusquement fasciné par sa beauté. Elle arrêtait donc de se débattre pour me regarder d’un air inquiet. Je fis glisser mes doigts sur son visage afin d’en redessiner les contours, puis j’approchais mon visage du sien.
-Tu es magnifique..vraiment !
J’insistais sur le vraiment étant donné que la jeune femme avait du mal à croire à la sincérité des compliments. Je m’emparais alors de ses lèvres pour l’embrasser avec douceur. Mes mains emprisonnaient son visage et mon corps se colla contre le sien, je prenais soin de ne pas l’écraser tout de même ! Puis nos baisers semblaient s’intensifier, mes mains vinrent alors à glisser le long de son corps. Moi qui était plutôt du genre grincheux au réveil, je ne me reconnaissais pas. Calin doux et me voila maintenant au garde à vous. Tout aurait pu être parfait, sauf qu’il semblerait que dans ma vie rien ne se déroule comme je le voudrais. Henry était il un être maudit? Son odeur enivrante me venait aux narines, et les battements de son cœur cognaient dans ma tête. Mes gencives me démangeaient. Je tentais de calmer les ardeurs de Kristy afin de pouvoir m’éclipser boire un verre de SAP. Mais elle ne semblait pas vouloir me lâcher. C’est alors que je m’arrachais brusquement à elle et en un bond je me retrouvais à l’autre bout de la pièce, mes canines étaient elles aussi de sortie. Je crachais difficilement de l’air afin de me contrôler de ne pas lui sauter dessus (dans les deux sens du terme me semble t il) Un peu ridicule comme scène, moi nu comme un verre avec deux élements de mon corps contre moi, les canines et euh.. vous l’avez compris. Je fronçais les sourcils et secouais la tête de gauche à droite, mort de honte. Je plaquais une main sur mon entrejambe et l’autre sur ma bouche.
-Euh pardon..mais la..il y a urgence…il faut que..euh..
Je ne perdis pas de temps et filais dans la cuisine, direction le réfrégirateur. Je ne pris pas le temps de réchauffer le SAP, je me contentais de l’engloutir immédiatement après ouverture. Une fois bu le contenu de la fiole cul sec, mes canines se rétractèrent et j’affichais une grimace écoeuré. Froid c’est encore pire ! Je laissais échapper un petit grognement de dégout.
-Argh.
Il me fallait plus que cette petite fiole, mais un bol chaud était un peu trop long à préparer, je ne voulais pas que Kristy..OH Kristy ! Je soupirais et claquait la paume de ma main sur le front. Kristy la pauvre je venais de la laisser en plan. Je fis volte face et me dirigeais vers la chambre mais celle-ci venais de se lever. Raté ! Je venais de plomber l’ambiance je crois ! Je glissais une main nerveuse sur ma nuque oubliant encore une fois ma nudité. Bon je coup du Sap m’avais quelque peu refroidit, sans parler de mon état de gêne. Il fallait que je dise un truc et vite.
-Tu veux un café ? Je peux te faire des pancakes aussi ?
J’étais un peu nerveux et honteux. J’espèrais que le coup du petit déjeuner pourrait faire passer cet atroce sentiment d’humiliation. Pas terrible mais je n’ai pas vraiment eu le temps de réfléchir à mes mots.
A supprimer.
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Sujet: Re: C'était salement romantique... || Henry Lun 22 Nov - 15:45
Je me montrais douce, câline... Délicate jusqu'aux bouts des doigts, mes lèvres se voulaient d'une extrême sensualité dans le creux de son cou, taquines. C'est avec plaisir que je lui arrachais quelques légers éclats de rire. C'était la simple preuve qu'il partageait mon état, qu'il se sentait bien. Je n'en demandais pas plus pour me rassurer. Cela suffisait pour me rassurer et m'apaiser. Ca ne chassait pas pour autant ces autres femmes de mon esprit, mais j'y faisais abstraction l'espace de quelques instants, profitant pleinement de la chaleur de cette étreinte. Ses mains vagabondaient sur ma peau, remontant le long de mes cuisses, sur mes hanches, puis mon dos. Elles se faufilaient avec tendresse sous la chemise que je lui avais emprunté, froissant le tissu. Il n'y avait pas à dire, ce réveil se voulait bien romantique... Salement romantique ! Jamais je n'aurais pu imaginer en vivre un pareil à ses côtés. Je n'avais pas oublié le Henry du début, leader d'un groupe de musique, arrogant et vaniteux. Celui que j'avais fuit avant de découvrir que sous ce masque s'y cachait un coeur et des émotions. Du moins, je le croyais, je l'espérais. Mon manque de confiance en l'homme était si intense que j'avais bien du mal à faire la part des choses. Tout mon être voulait croire qu'Henry était différent, mais une part de moi restait sur ses gardes. Ma jalousie provenait sans doute de là.
Il me retourna mon bonjour, l'accompagnant d'un mot doux. Il pu probablement sentir mon sourire tout contre sa peau. Légèrement, je hochai la tête, acquiesçant à sa question. Nous avions convenu les choses ainsi la dernière fois, non ? Je pouvais être son ange, s'il devenait mon petit dieu. A moi. Rien qu'à moi. Ce que je pouvais être possessive ! Je m'en étonnais moi-même. J'avais toujours gardé le souvenir d'une Kristy indépendante, confiante, qui ne s'interrogeait pas tellement au sujet de son petit ami. C'était peut-être ce qui m'avait mené à ma perte. Inconsciemment, je craignais de me faire à nouveau avoir. J'avais changé... « Sans doute... -répliquais-je dans un murmure. En tout cas, je n'ai pas loupé le septième ciel pour ma part. » Mon sourire s'accentua doucement, puis je sentis mon corps basculé sur le côté. Henry venait d'inverser les rôles et me dominait désormais de tout son corps. Je me mordis la lèvre inférieure en baladant mon regard sur son torse. Mes mains glissèrent sur cette musculature qui me rendait dingue ; puis je relevai les yeux pour croiser son regard faussement contrarié. « Ouais, j'en étais jalouse... Je trouve ça tellement sexy ! » Ce fut à mon tour de rire doucement. Et ce ne fut qu'un début. Il venait de se ruer sur moi pour me chatouiller. J'étais sensible, peut-être trop douillette d'ailleurs ! C'est sans attendre que je commençai à me débattre, cherchant à échapper à cette douce torture. « Non, s'il te plait... Arrête... Henry... » Je riais à m'en faire mal au ventre, et mes supplications ne semblaient pas avoir d'effet sur lui. Quoique... Subitement, il se stoppa. Je le fixai, intriguée et presque inquiète. J'eus droit à une caresse, accompagné d'un compliment. Aussitôt, je m'empressai de lever les yeux au ciel. Il savait ce que j'en pensais et que selon moi « magnifique » était sans doute incompatible avec ma petite personne. Mais il insista, avant de me voler mes lèvres dans un tendre baiser.
Je l'attirais contre moi, cherchant à obtenir toujours plus de lui. J'avais besoin de sentir ce poids au-dessus de moi, ce sentiment de sécurité. Je savais que lorsque ces bras m'entouraient je ne craignais rien. Lui seul pouvait me blesser, et je me perdais dans la plus douce des folies en allant jusqu'à me persuader que jamais il ne me ferait de mal. Faisant glisser une jambe sur son flanc, je le faisais doucement prisonnier. Je ne tardai pas à sentir son désir tout contre l'intérieur de ma cuisse, et redoublai de passion dans mes gestes et mes baisers. Il voulait s'échapper, et je le retenais, pauvre inconsciente que j'étais. Jusqu'à ce qu'il s'écarte violemment et brusquement, finissant à l'autre bout de la pièce. Je me redressai, surprise et inquiète de cette réaction. Ses crocs étaient de sortie... Je ne m'y faisais pas, c'était assez déroutant. Pourtant c'était à présent bien ancré dans ma petite tête. J'avais tendance à me perdre dans l'illusion qu'il était un homme normal, et que je pouvais le provoquer à longueur de temps, sans interruption et sans mettre ma vie en danger. Erreur : il venait de me le rappeler.
Il s'éclipsa,et pour ma part, je quittai à mon tour le lit. Je pris le temps de ramener mes cheveux en arrière, les attachant en une queue de cheval haute. Puis, ramassant le boxer du jeune homme qui traînait sur le sol, je m'apprêtais à le rejoindre pour le lui rendre. Le pauvre, il devait être gêné... J'esquissai un léger sourire en l'imaginant de nouveau face à moi, et passa le seuil de la porte. Ce fut à ce même moment qu'il essaya de l'ouvrir. On se retrouva face à face, loin d'avoir rétabli l'équilibre entre nos deux tenues. Avec un sourire en coin, je lui tendis le sous-vêtement. Quand il allait s'en emparer, je ne pu m'empêcher de ramener mon bras en arrière. « Hop, hop, hop... » De ma main libre, je lui fis signe que non. C'était trop facile. Je réclamais de l'attention, de la tendresse. Encore. A croire que j'en devenais insatiable. Je cherchais en vain à calmer mes angoisses. Le boxer termina sa course dans mon dos, alors que je me rapprochais d'Henry. Ce dernier était mal à l'aise, je n'avais pas de mal à le deviner. Il en venait même à me proposer un petit déjeuner. L'attention me touchait puisque je savais qu'il n'en prenait pas. Mais je ne me voyait pas vraiment avaler un chocolat chaud quand il allait se délecter d'un bol de cette boisson rouge sang. « C'est servi avec un baiser ? » -demandais-je, d'un air faussement innocent. Ma bouche finit par se poser sur la sienne, avec gourmandise. Mes bras s'enroulèrent autour de son cou, ma main tenant toujours fermement le bout de tissu qui n'allait pas tarder à le couvrir. Prenant un léger élan, je le forçai silencieusement à me soulever, venant coller mon bassin contre le sien. Qu'avait-il fait de moi ? Mon corps parlait à ma place, mes sens étaient sans arrêt titillés et je réclamais toujours plus que ce qu'on voulait bien m'accorder. Sans se faire prier, il s'exécuta et cala ses mains sous mes cuisses. Il fit quelques pas et finit par me déposer doucement sur le haut du canapé, demeurant cependant entre mes fines jambes. Je le regardai quelques instants, puis baissai les yeux tout en lui rendant son boxer. « Dis-moi... Tu... Tu m'es fidèle ? » Hein ?!
Henry Fitzroy
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Sujet: Re: C'était salement romantique... || Henry Jeu 25 Nov - 20:13
“…I settled down, A twisted up frown , Disguided as a smile…You can't be too careful anymore, When all that is waiting for you…”
J’essai encore et toujours, mais ce n’est que me voiler la face, Kristy et moi venons de deux mondes différents et me mentir à moi-même en pensant cette relation possible était mentir à Kristy. En réalité le destin n’étais pas contre moi, le destin tentait de me montrer la voie, je ne devais pas m’unir à une humaine, les conséquences seraient désastreuses. Les humains étaient conçus inférieurs à nous dans la chaine alimentaire, avez-vous déjà vu un lion s’enticher d’une gazelle ? Si ce n’étais pas moi qui mettrais fin à sa vie, elle finirait surement dans l’estomac d’une créature de mon espèce, des ennemis j’en avais et je ne devais pas l’oublier. J’avais été égoiste à croire que ce serait une bonne chose pour nous deux, jamais je n’aurais du me lier à elle. Pourtant je n’avais pas la force de la laisser s’envoler, me voila au summum de l’égoisme, Moi Henry ne veux pas laisser cet ange vivre une vie saine et normale car moi Henry ne peux me passer de sa présence. Mais quel idiot je fais ! Je m’étais enfui de la chambre à vive allure, sous l’effet de la gêne mais c’est sans compter le retour du bâton dans la tête. Ce qui vient de m’arriver n’est qu’un tout petit avant goût de ce qui va se produire avec le temps. Si l’on y réfléchi, une longue relation demande tout un tas d’implications et d’actes que je ne suis pas en mesure de lui apporter. Je ne sais même pas si je suis capable de lui offrir ce dont elle rêve. Alors pourquoi s’acharner ? Pourquoi lui faire espérer ? Pour mieux la décevoir après ? Plus le temps passe et plus les sentiments sont forts, plus le temps passe et plus la blessure sera grande. Je me retrouvais donc dans la cuisine à avaler en vitesse la boisson de substitution qui me permettait de ne pas blesser (physiquement) Kristy, tandis que je la laissais seule dans la chambre au lieu de profiter de ces instants magiques avec elle.
“…I had it all…But not what I wanted…”
Je retournais donc la chercher, doublement nerveux je lui proposais un petit déjeuner pour faire passer la pillule. Notre relation était donc condamné aux faux semblants et aux excuses à deux balles ? La jolie brune se tenait face à moi et semblait s’amuser de la situation, elle me tendit mon boxer que je tentais d’attraper en vitesse. Mais elle retira sa main « Hop, hop, hop... » Je penchais la tête sur le côté lui faisant croise que j’étais surpris et incapable de l’attraper. Un humains plus vif qu’un vampire ? La blague ! Et hop encore un mensonge, pas bien méchant c’est sur mais cela ne fait qu’un de plus parmi tant d’autres. J’étais moi-même un mensonge ambulant, je la berçait d’illusions en tentant de jouer au normal petit humain. Après avoir caché le boxer dans son dos la jeune femme répondit à ma question sur un ton innocent. « C'est servi avec un baiser ? » Elle à le don de m’attendrir c’est hallucinant ! Un sourire étira mes lèvres et nos lèvres ne tardèrent pas à se sceller.
“…You'd make your way in. I'd resist you, just like this. You can't tell me to feel. The truth never set me free. So I did it myself…”
Son corps se colla au mien, comme si elle en redemandait, je tentais de résister mais elle m’indiqua la marche à suivre, tel un pantin je m’exécutais. Je vins à porter la jeune femme, ses cuisses enroulées autour de ma taille, nos lèvres dansaient en harmonie parfaite. Je vins déposer Kristy sur le dossier du canapé afin d’avoir les mains libres pour caresser sa peau lisse et douce. Mais tout à coup Kristy détacha ses lèvres des miennes pour baisser la tête. Je penchais la tête sur le côté en fronçant les sourcils alors qu’elle me tendit mon boxer. « Dis-moi... Tu... Tu m'es fidèle ? » Aie, bon eh bien me voila face à mes responsabilités maintenant. C’était plutôt direct. Je lui devais la vérité non ? Ou devais je me noyer dans le mensonge une nouvelle fois avant de l’épargner. J’avalais difficilement ma salive et reculait. Je soupirais et enfilais mon boxer.
-Euuh pas maintenant ou j’ai faim ou encore je dois partir, auraient été plus appropriées dans l’instant !
Lançais je d’un ton amer avant de croiser les bras. Peut être venait elle de me donner le courage de redevenir cet être froid et insensible. Peut être venait elle de me donner le courage de lui dévoiler que je n'étais qu'une illusion. Peut être que ce matin j'allais enfin nettoyer la blanche colombe de cette vie de vices et de peine. C'étais donc l'occasion d'ouvrir la cage pour la laisser s'envoler. J’avançais vers la jeune femme et la fixais droit dans les yeux.
-Demandes moi plutôt ce que tu sous entends ! Ce que tu veux savoir !
Ma voix était rauque, froide et monocorde. Mon regard transperçait le sien comme s’il était animé par le défi et destiné à anéantir son concurrent. La douceur venait de s’envoler pour laisser place à la force des émotions. Un vampire blessé est bien souvent un vampire méchant. Ma langue glissa sur ma lèvre inférieure tandis que je penchais la tête sur le côté en fixant Kristy.
-J’attends…
Chuchotais je d’une voix à vous coller des frissons. Qui à réveillé le monstre ? Merci Kristy ! Si elle voulait que je lui raconte elle devait être prête à entendre ce genre d choses peu supportables pour un humain lambda et j’imagine bien plus difficile pour un humain amoureux qui se voile la face. J’avais bien tenté de l’épargner mais si elle demandait à savoir je ne pouvais lui cacher plus longtemps.
A supprimer.
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Sujet: Re: C'était salement romantique... || Henry Mar 30 Nov - 1:07
Je devais être probablement trop gourmande... Ou était-il devenu une addiction...? Les deux sans doutes. J'en demandais toujours plus. J'étais continuellement en manque de lui, même lorsque je sentais son corps contre le miens. J'étais insatiable de sa peau et de ses baisers. C'était ridicule et pourtant si doux. J'en perdais la tête, et une fois de plus je me laissais aller dans ses bras. Je l'invitais à m'offrir un nouveau câlin, pressant mon petit corps contre le sien, ma poitrine contre son torse, mon bas ventre contre son intimité que je venais tout juste de lui permettre de couvrir. Je le faisais prisonnier de mes fines jambes et lui faisais comprendre qu'il n'avait plus qu'à me maintenir ainsi pour me faire plaisir. J'étais bien sotte, avide de ce plaisir charnel. J'étais littéralement devenue à moi seule un pêché. Sympa, non ? Et c'était de sa faute... Oui, oui... De la sienne ! Il n'avait pas à être aussi séduisant -ce qui était normal chez un être de son espèce. Il n'avait pas à me faire ainsi tourner la tête. Avec lui je perdais pieds et ce lien si étrange qui nous avait rapproché au départ n'avait fait que se développer, ne cessant jamais de croître, de le rendre si particulier à mes yeux et dans mon cœur.
Mais alors qu'il venait me déposer délicatement sur le rebord du canapé, toujours avec une infinie douceur comme si j'avais été une poupée de porcelaine fragile et précieuse ; je ne pu m'empêcher de déraper. Ça n'était pas un scoop ! Avec moi, c'était même presque une habitude. Les débordements me collaient à la peau ; à croire que j'étais incapable de ne pas faire de boulettes ! Mes lèvres avaient quitté les siennes, et avec hésitation mon regard s'était baissé. Puis j'avais laissé échapper ces quelques mots, une simple question, avec l'effet d'une véritable bombe. Je ne l'avais pas envisagé de cette façon, et pourtant ça semblait si évident. C'était le scénario qui en découlait presque naturellement. Ce que je pouvais être bête ! Il tenta de noyer le poisson comme on dit chez moi... De changer de sujet, de rebondir tant bien que mal sans pour autant répondre à ma question. Je le fixais de mes yeux clairs, insistant silencieusement. Je fonçais tête baissée dans ce qui allait être un vrai fiasco, un véritable carnage sentimental. Ce ton, ce changement d'attitude si brutal, tout cela ne me plaisait guère. J'en étais déstabilisée... Lui qui quelques minutes auparavant m'embrassait tendrement, me collait désormais la chaire de poule. Je ne supportais pas la distance qu'il venait de placer entre nous, aussi bien physiquement que par ses mots. Il se montrait si dur, si peu compréhensif. Il fallait aller droit au but visiblement. Et ce regard, cette voix, m'impressionnaient. « Bah je sais pas... Quel sous-entendu peut-il y avoir sous cette question de fidélité à ton avis ? » Elle soupira doucement en levant les yeux au ciel. Il attendait... Soit. Que voulait-il de plus ? Qu'elle lui balance un torrent de questions ? Une cascade d'interrogations en tout genre ? Et bien elle pouvait le faire si c'était ce qu'il attendait. Son regard froid avait beau quelque peu la freiner, pour lui, elle allait pouvoir faire cet effort.
Je me demandais pourquoi il se comportait ainsi. Il me fixait avec un air de défi, presque carnassier comme s'il faisait face à une proie, qu'il cherchait à me faire fuir au plus vite pour que la partie de chasse soit plus amusante. J'avalais difficilement ma salive, me sentant étrangement mal. Il fallait que je parle, et vite. Sans quoi il allait se jeter sur cette opportunité pour me déstabiliser davantage et prendre le dessus. J'en étais persuadée, même si je ne savais pas pourquoi il le faisait. « C'est simple, je pense pas que tu sois demeuré Henry... Il y en a d'autres que moi ? D'autres femmes passent dans ton lit, sous... ton corps ? » On ne pouvait pas être plus claire, n'est-ce pas ? En tout cas je jugeais personnellement qu'il était difficile de faire mieux en restant polie et en gardant une image abstraite de la chose ; qu'il n'avait pas à jouer plus longtemps avec moi. Je le fixais, et tentais de me montrer pleine d'assurance. C'était de la pure folie ! Je me levais, quittant ce canapé, et m'approchais alors de lui. Me stoppant juste en face, je le toisais, lui retournant son regard presque hautain et ampli d'un je ne sais quoi qui me restait en travers de la gorge. « Moi aussi... J'attends... » -lançais-je froidement. Il voulait me provoquer et chercher à me faire peur ? J'allais lui montrer que je me fichais -la bonne blague- en apparence de tout ça. Croissant les bras, je gardais un air sévère mais je n'en menais pas large. Il me faisais presque peur... Je faisais mon possible pour garder en tête la nuit que nous avions passé ensemble, sa tendresse et sa douceur, qui contrastaient si violemment avec ce qu'il me montrait de sa personne à cet instant précis. « Henry réponds-moi... S'il te plait... » Ce fut mes derniers mots, dans un soupir presque suppliant, alors que mes sourcils se fronçaient légèrement et que mon regard exprimait désormais un certain abattement, un désarroi indescriptible.
Henry Fitzroy
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Sujet: Re: C'était salement romantique... || Henry Mar 30 Nov - 3:12
Un crépitement se fit entendre, ce doux son était mêlé à une odeur chaude et sucrée : la peur. Kristy avait peur. Je la fixais intensemment et elle ne baissait pas sa garde, bien au contraire, elle me fixait comme pour m’affronter après avoir prit la parole. Je fronçais les sourcils et défiais du regard la petite créature qui osait me tenir tête. Elle tentait de dissimuler sa peur dans son attitude, pourtant tout cela ne faisait qu’augmenter ma haine. Je restais une créature sanguinaire qui agissait en fonction de son instinct. Et que se passe t’il lorsqu’une créature de mon genre se retrouve face à un potentiel rival ? Le combat à mort commence. J’avais bien du mal à lutter contre cette envie de sang, touts ces années d’apprentissage et d’entrainement pour vivre avec les humains, en utilisant leur « raison » pouvaient être anéanties d’une minute à l’autre. Ma mâchoire se crispait et mes doigts se serraient au creux de mes paumes. Kristy reprit la parole sur un ton froid et plein de défi : « C'est simple, je pense pas que tu sois demeuré Henry... Il y en a d'autres que moi ? D'autres femmes passent dans ton lit, sous... ton corps ? ». Ma respiration se mit à siffler, un sifflement aigu qui exprimait que la bête était prête à bondir sur sa proie. Kristy se leva et avança vers moi, le regard fixe et la tête haute. Elle parla de nouveau : « Moi aussi... J'attends... » , une voix froide, un regard dur et les bras croisés. Tout les muscles de mon corps se tendaient si bien que je peinais à rester immobile, mon corps me hurlais de dépecer cette créature et de me délecter de ce sang répandu sur le sol et les murs. Un grondement sourd s’échappa de ma poitrine, mes yeux bleu azur s’assombrissaient comme un ciel d’été menacé par l’orage. Mais mon ennemi baissa la garde sa voix indiquait sa faiblesse : « Henry réponds-moi... S'il te plait... » et ses yeux étaient emprunt au desespoir.
J’étais une de ces créatures monstrueuses, elle était mon ennemie, mais pourtant comment oublier l’homme que j’avais été en sa compagnie ? Un homme serein et heureux…le cœur léger et l’envie de sourire à la vie. Mon regard s’éclairci et je le détournais de Kristy, aspirant une grosse bouffée d’oxygène. Le monstre que j’étais laissait place à un homme désemparé. Bien plus destructeur que le monstre. Je fixais Kristy et d’une voix fanée je lui répondis :
-Dans mon lit ? Il n’y à que toi… uniquement toi..
J’avançais doucement vers Kristy et levais une main timide vers son visage, je glissais le bout de mes doigts sur sa joue. Il n’y avait plus de violence dans mon attitude, le monstre s’en était allé et l’homme faible et perdu se tenait debout face à elle. Le mensonge par omission restais un mensonge, elle ne méritait pas ça. De plus ma phrase sous entendait autre chose. Je baissais les yeux et secouais la tête de gauche à droite après avoir ôté ma main.
-Tu n’as pas besoin de souffrir.
Je soupirais une nouvelle fois. Je lui devais au moins quelques précisions, être froid et méchant n’étais pas la solution. Elle me hairait mais n’en souffrirait pas moins. Je ne savais comment m’y prendre pour qu’elle ait le moins mal possible. Pourtant il était temps de mettre fin à cette masquarade. Il était temps de lâcher mon égoisme. Si je tenais à elle je devais faire en sorte qu’elle soit heureuse. Et je n’étais pas celui qui la rendrait heureuse.
-Je suis désolé mais…bien que ce soit totalement différent..je..euh.. il y a bien une autre personne…
Je relâchais mes bras laissant mes épaules tomber mollement, comme si mon corps était si lourd que je ne pouvais le soutenir. J’avalais difficilement ma salive à cause de cette boule qui se formait dans ma gorge, elle prenait de l’ampleur à chaque seconde et était de plus en plus douloureuse. Kristy voulu se détourner de moi alors j’attrapais son poignet. Je ne pouvais pas la laisser ainsi mais lui expliquer serait certainement bien trop difficile à comprendre. Comment pourrait elle comprendre le fait que je m’offre à une autre pour une dose de sang frais ? Etre comparé à un drogué sanguinaire n’était pas ce que je craignais, ce que je craignais c’était de rajouter une autre souffrance à la liste.
-Tu me vois comme un.. comme un…enfin.. je ne suis pas celui que tu crois. Je suis un vampire Kristy et tu sembles vouloir tout autre chose. Si je t’expliquais tu ne pourrais le comprendre.
Je lâchais son poignet et baissais la tête. Après toute cette douleur insupportable pour un cœur aussi fragile que le sien, je me doutais qu’aucun mot ne serait assez bien pour la rassurer, pour apaiser ses maux. Mais je devais tenir bon, je lui devais la vérité, je devais faire cesser ce monde illusoire. D’une voix à peine audible je lui dis :
-Je suis désolé.
Je relevais doucement mon regard marqué par la tristesse et la peur. Mon cœur bien qu’il ne battait plus depuis cinq siècles était atrocement douloureux, comme si il était en train de se serrer pour mourir une seconde fois. Jamais je n’avais ressentit une si grande peine, enfin si… Cela me rapelait étrangement un tournant de ma vie. La lettre d’Aliénor à la nouvelle Orléans. Etais je donc prêt à éteindre mon cœur une nouvelle fois ? Etais je donc prêt à redevenir le monstre sanguinaire qui faisait trembler bon nombre de vampires et d’humains ? Etais je prêt à laisser s’envoler l’ange qui apaisait mon cœur et mes nuits ? Ma vision devint trouble, mes yeux me brulaient, et je sentis une lame de rasoir s’échapper de mon œil pour ciseler ma joue. Dans son sillon d’autres perles gelées et brillantes glissèrent lentement jusqu'à mon menton.
A supprimer.
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Sujet: Re: C'était salement romantique... || Henry Mer 1 Déc - 2:14
Je devais avoir un véritable petit pet' au casque... Le provoquer ainsi était un véritable coup de bluff pour moi. Je le vivais comme tel. Soit ça passait, et j'obtenais ce que je recherchais, c'est-à-dire des réponses ; soit ça cassait et j'y perdais la vie entre ses mains si puissantes et ses crocs luisants. C'était du quitte ou double et je craignais le pire. Cela se ressentais dans ma posture, dans ma voix qui désormais se voulait être plus hésitantes. Je faiblissais face à lui... Je m'étais rapprochée et je me demandais à présent si c'était finalement une bonne idée. Si proche de lui je sentais son parfum et ma carapace craquelait doucement. Je rendais les armes plus rapidement que ce que j'avais pu imaginé en soutenant son regard froid. Je m'étais ma vie en danger, tout ça pour obtenir la vérité. Je voulais un élan de franchise de sa part à mon égard ; quelques instants de sincérité qu'il voudrait bien m'accorder pour répondre à ces questions... J'en demandais peut-être trop aux vues de sa réaction. C'était pourtant si simple. Étais-je la seule à avoir droit à ces caresses, à cette douceur, à cette tendresse et à la fois à cette indescriptible passion et cette fougue ? Étais-je la seule à partager ces plaisirs de la chair avec lui, dans ses bras ? Je l'aurais tellement voulu... Et pourtant je doutais tellement ! Henry détourna le regard, ce qui me transperça le cœur. Il n'avait même pas besoin de parler pour me blesser. Son silence suffisait à me laisser deviner ce qui lui traversait l'esprit. Il cherchait probablement la meilleure façon de me le dire... Soupirant, il tentait de le formuler de façon à m'épargner. Le mal était pourtant déjà fait ; dès lors qu'il s'était laissé aller dans les bras d'une autre femme -si tel avait été le cas depuis notre première nuit ensemble...
Oui, j'avais été la seule dans ce lit... Sous-entendait-il qu'il en avait visité d'autres ? Je n'osais même pas l'imaginer tant cela me rendait dingue. L'idée qu'une autre que moi puisse balader ses mains sur ce corps et soupirer sous ses coups de reins faisait naître et croître une énorme boule de jalousie au niveau de mon estomac. Impossible, bien évidemment, d'imaginer quoique ce soit de plus, sans avoir les larmes qui me montaient aux yeux. J'étais pathétique... Mais je craignais tellement de ressentir à nouveau cette irrémédiable douleur au creux de ma poitrine ; la même qui m'était tombé dessus lorsque j'avais surpris Mike et cette nana écervelée. Je m'étais tellement attachée à Henry en si peu de temps qu'il m'était difficile, et même insupportable, de le partager. Le regard toujours triste, reflétant mes doutes et mes craintes, je le fixais. J'attendais qu'il développe sa réponse, et m'en dise davantage... Je n'avais selon lui pas besoin de souffrir, et cela ne présageait rien de bon pour moi. J'étais même tétanisée pour la suite de la conversation. Sa main glissait sur ma joue, me brûlant littéralement la peau.
Il s'excusait, annonçant alors pour moi le pire. Je serais les dents, redoutant la suite de sa phrase. Le couperet finit par tomber et ma respiration se coupa l'espace de quelques secondes à peine. Il fallait que je m'en aille, et vite... Je devais quitter cet appartement et rentrer chez moi, me terrer sous une couette sur mon canapé et fuir à jamais mon lit. Il fallait que j'oublie tout ça et que je me plonge dans mon travail. Je devais remettre en œuvre une pseudo indifférence, comme j'avais pu le faire avec mon ex petit ami... J'avais envie de le frapper, bien que je savais que mes maigres petits poings se briseraient sans mal sur son torse musclé. Je tentais de me détourner de lui, mais il me stoppa en me retenant par le poignet. Un seul contact suffisait pour me donner l'impression de brûler sur place comme on pourrait brûler en enfer... Il était mon pêché, mon fruit défendu, et il me faisait du mal... « Et alors ?! -lançais-je en me laissant porter par une vague de colère. A présent, je lui criais dessus. - Vampire ou non qu'est-ce que ça change, hein ?! La fidélité est quelque chose d'abstrait chez vous ? » Je lui lançais un regard haineux et profondément peiné, puis me dégageait de l'étreinte de sa main. Une fois libérée, je me frottais doucement le poignet comme si ce dernier avait trop chauffé et se voulait douloureux. « Bien sûre que je ne pourrais pas comprendre... Je ne suis qu'une humaine, une potiche... Depuis quand les pauvres filles comme moi comprennent quelque chose ? On se le demande ! » Sans me retourner, je pris la direction de la chambre. J'avais des affaires à récupérer, à enfiler, à ramener...
Henry Fitzroy
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Sujet: Re: C'était salement romantique... || Henry Mer 1 Déc - 3:23
Je ne doutais pas du fait que j’étais en train de la faire souffrir, probablement lui briser le cœur. Mais j’en avais suffisement fait jusqu'à présent, je devais limiter les dégâts et arrêter tout cela au plus vite. Elle courait à sa perte en restant avec moi et me voiler la face n’y changerait rien. Je n’avais pas le pouvoir de la rendre heureuse et lui offrir la vie dont elle rêvait. Sa voix s’éleva, elle criait, ce n’était pas seulement le ton de sa voix qui me faisait mal, mais aussi ces mots : « Et alors - Vampire ou non qu'est-ce que ça change, hein ?! La fidélité est quelque chose d'abstrait chez vous ? » Ma bouche s’entrouvrit sans pour autant laisser filer de l’air, comme si subitement ma respiration n’était plus en état de marche. Son regard me transperçait créant une déchirure sur l’ensemble de mon corps, elle me détestait, mais pas seulement, elle souffrait, ses yeux et sa voix trahissaient ce mal. Elle se débattait même pour m’échapper, je desserrais mes doigts de son poignet, à quoi bon la retenir de force ? De toute façon je n’avais pas la force. Et elle m’acheva avec sa dernière phrase : « Bien sûre que je ne pourrais pas comprendre... Je ne suis qu'une humaine, une potiche... Depuis quand les pauvres filles comme moi comprennent quelque chose ? On se le demande ! » sans même prendre la peine de me regarder elle fila vers la chambre. Je laissais mes bras pendre le long de mon corps, ma lèvre inférieure semblait prise de spasmes, elle tremblait légèrement. Mes yeux humides s’emplirent à nouveaux de larmes, les perles glacées coulaient en cascade sur mes joues, giflant mon visage avec violence. C’était comme si le sol était en train de se dérober sous mes pieds, tout se fissurait et m’entrainait dans une chute sans fin direction le néant. Il me fallu deux minutes pour réagir, deux longues minutes pour réussir à bouger ce corps aussi lourd qu’un building, deux minutes pour que mon cerveau se remette en marche. Je me précipitais vers la chambre, Kristy était en train de ramasser ses affaires, je la regardais avec tristesse et restais dans l’encadrement de la porte. Soudain je me décidais à parler.
-c’est pas ça…non…
Dis je d’une voix presque inaudible, Kristy continuait de m’ignorer, j’avais envie de lui hurler de me regarder et de m’écouter. Mais à quoi bon ? La faire souffrir encore plus ? Pourtant je ne pouvais pas la laisser partir sur cette idée, je ne pouvais pas la laisser me fuir avec l’idée qu’elle était inutile et que c’était de sa faute. Elle m’avait demandé la vérité, alors je devais être honnête, je devais lui avouer la vérité. Aussi difficile qu’elle puisse être. Je me raclais la gorge pour tenter de donner un peu plus d’assurance à ma voix.
-écoutes euh… comment dire… as-tu déjà entendu parler du principe de propriété ?
Je ne parvenais pas à lui dire, je voulais lui laisser comprendre cela toute seule, mais elle semblait ne pas m’écouter. Savait elle au moins ce qu’était une propriété ? Ou faisait elle parti de ces gens qui n’adhéraient pas à ces pratiques ? Comment le savoir elle ne me répondait pas ! Je désesperais, comment pouvait elle faire comme si j’étais invisible ? Je m’avançais vers elle et posais mes mains sur ses bras la forçant à se redresser et me faire face.
-écoutes moi… tu veux savoir ?
Lançais je avec une pointe d’agacement. Son visage marqué par la tristesse me blessa profondément. Je baissais un instant la tête pour me donner du courage. Les yeux plissés comme un enfant qui attend la sanction de ses parents après avoir avoué une punition, je relevais doucement la tête pour regarder Kristy.
-je …suis…euh… incapable de…euh… me passer de sang humain..et euh…je…
Son regard me fit mal, j’y voyais du dégout et de la terreur j’avalais difficilement ma salive. Et me rattrapais afin qu’elle ne cède pas à la panique. Je posais mon indexe sur ses lèvres affichant un air désemparé. Ma voix se mis à trembler sous la panique.
-Chhhuuut chuuut ! Kristy calmes toi ! S‘il te plait laisses moi finir ! NON non ! ce n’est pas ce que tu penses ! J’ai trouvé un autre moyen de m’en procurer…je…je…ne suis pas un meurtrier.
Bon passons le détail, je ne suis PLUS un meurtrier, mais ça si je pouvais éviter de le dire ça ne ferait qu’en rajouter. Elle se débattait alors je la lâchais. Je fronçais les sourcils et soupirais avant de dire d’une voix triste et basse.
-je ne suis pas certain que ce soit une réponse satisfaisante. Mais voila la vérité.
Elle sortit de la chambre et alla s’enfermer dans la salle de bain. Je restais planté devant la porte comme un imbécile, rongé par la peine et la culpabilité je collais mon front contre la porte. La paume de ma main à plat sur la porte je laissais une voix plaintive s’échapper de mes lèvres.
-Krisstttyyy parles moi je t’en supplies.. Dis moi quelque chose, n’importe quoi…
Mais je n’eus aucune réponse à ma plainte rien. Le silence était encore plus douloureux que la colère. Je décollais mon front de la porte n’essayant plus de forcer la discussion lorsque j’entendis l’eau de la douche couler. D’un pas lent et machinal je me dirigeais vers le living room et ouvrait le buffet. J’attrapais une bouteille de whisky et soupirais. Je me laissais tomber sur le sofa et contemplait le liquide ambré avec desespoir. A vouloir me prendre pour quelqu’un d’autre, voila à quoi j’en étais rendu ! Bilan des dégats : deux cœurs brisés et la solitude et le remord qui m’étranglaient avec force. Je dévissais lentement le bouchon de la bouteille et portait le goulot à ma bouche. Kristy allait probablement finir de se doucher et partir me laissant seul avec ma douleur. Elle aurait raison d’agir ainsi.
La tête appuyée contre le sofa, je me noyais dans l’alcool, trois quatre cinq gorgées de ce liquide frais qui me brulait la gorge. C’était pourtant bien plus agréable que cette douleur au fond de mon cœur. J’entendais toujours l’eau de la douche couler et me demandais combien de temps se supplice allait durer. Mais ça c’était avant que je n’entende la porte d’entrée s’ouvrir avec douceur. Je fronçais les sourcils et me relevais brusquement, laissant tomber la bouteille sur le sol. Je fixais le tapis qui aspirait le liquide ambré et soupirais. Je n’avais plus les idées claires à cause de cette douleur. Je relevais la tête en direction de l’entrée.
A supprimer.
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Sujet: Re: C'était salement romantique... || Henry Mer 1 Déc - 10:55
Comment en étais-je arrivée à me mettre dans un tel état ? Je m'interrogeais... Crier ainsi, être au bord des larmes, ça ne me ressemblait pas... Du moins, je ne me comportais pas de cette manière par le passé. Avant que toute once de confiance ne me quitte, je ne me sentais pas autant en danger et je n'éprouvais pas le besoin de hurler pour faire reculer ce qui m'effrayait. Maintenant, je n'avais plus que ça pour lutter. Sans cette colère, je pouvais bien rendre les armes, me mettre à terre et attendre sagement que l'on m'achève. Je n'avais plus la force pour me battre et encaisser ces coups bas... Je n'étais plus capable de supporter l'idée d'une nouvelle trahison. Où se trouvait donc la solution dans tout ça ? C'était le néant, mon esprit se voulait être bien confus. J'osais le ton comme si cela allait me permettre de me préserver de la douleur que m'infligeaient les mots d'Henry. Ce qu'ils pouvaient être blessant... Aussi aiguisés que des poignards, ils me transperçaient le cœur. Une autre... Je le partageais donc avec une autre femme et cela, sans même en avoir conscience. Ses mains se promenaient sur d'autres courbes avant de caresser les miennes, sa langue cajolait une autre bouche, une autre poitrine, un autre corps que le mien... Et son cœur ? Que restait-il de son cœur ? Était-elle dans ses pensées ? Je secouais doucement la tête, refusant cette éventualité. Me dégageant de son étreinte, je filais jusqu'à la chambre. Il ne tarda pas à me rejoindre, mais je ne lui prêtai aucune attention, gardant le regard au sol, sur les vêtements que l'on avait semé dans la pièce, aux pieds du lit, la veille. Quand tout était encore trop beau et trop doux... Je ne voulais plus l'affronter, lui et ses yeux d'un bleu glacial. Tout ce que je voulais, c'était me réveiller et quitter cet enfer, ce cauchemar... La douleur était si vive et lancinante dans ma poitrine que j'avais arrêté de réfléchir. J'exécutais mes mouvements machinalement, pensant simplement à la délivrance qui me serait peut-être offerte une fois cet appartement quitté.
Il ne s'agissait pas de ça, reprit-il alors que je ne l'écoutais même plus. Du moins, j'en donnais l'impression. J'avais littéralement explosé et désormais je me terrais dans un silence sans nom... Comme si mes précédents excès de colère suffisaient à lui faire comprendre mon état. J'avais pourtant tant de choses à lui dire... Rien ne parvenait à franchir le seuil de mes lèvres. Je restais paralysée par mes propres maux et ma jalousie. Il continua, amenant un sujet qui se voulait bien délicat. Les propriétés ? Je ne m'intéressais pas à son espèce tant j'en avais eu peur, mais mon statut de journaliste m'avait parfois conduit sur ce terrain. Je ne connaissais pas vraiment de quoi il en retournait, mais le principe de base m'était familier. Où voulait-il en venir ? Lorsqu'il me fit cet aveux, concernant le sang, je ne pu m'empêcher d'afficher une mine des plus surprises, si ce n'est même choquée. Ma bouche entre-ouverte, mes yeux écarquillés... Il me retenait. Voulais-je vraiment savoir ? J'en doutais à présent. J'allais me remettre à crier... Il le comprit et me stoppa, posant son index sur mes lèvres. Il m'intimait le silence, et je restais sans voix. Tout de suite je m'étais imaginée des horreurs. Il avait dû le deviner, puisqu'il se reprenait en insistant sur le fait qu'il n'était pas un meurtrier. Je ne répondis rien et me dégageai à nouveau pour aller m'enfermer dans la salle de bain.
Une fois la porte refermée, je m'appuyais tout contre et fermais doucement les yeux. Je lâchai un profond soupir et me mordit la lèvre inférieure. J'étais si mal... Il fallait que je m'en aille, mais je me doutais bien qu'il ne me laisserait pas filer sans que je ne lui ai décroché le moindre mot. Je fis couler l'eau de la douche un moment, finissant de me rhabiller. Je faisais simplement diversion, et j'espérais pouvoir passer inaperçue en me faufilant dans le couloir. Fort heureusement, j'avais toute mes affaires. Je suis restée un moment dans la salle de bain, rassemblant mon courage pour sortir et m'éclipser. Silencieuse, je voulais mes pas légers au possible. Pourtant, ça ne m'empêcha pas de me figer, la main posée sur la poignée. Je tournais la tête et croisai son regard. Il avait une sale mine, ça me faisait de la peine. Mais rien de comparable avec ce qui me rongeait de l'intérieur. Sans un mot, je m'empressais de franchir le seuil de la porte d'entrée. Je le savais bien plus rapide que moi, plus rapide que n'importe quel homme. Si bien que je me mis à courir dans le couloir, claquant la porte derrière moi. Je l'entendis s'ouvrir et mon coeur se serra. Je craignais qu'il ne me stoppe dans mon élan. Me stoppant, je fermais les yeux. Mais rien... Il ne se passa rien du tout ! Ma respiration se voulait étrangement calme malgré ma course, silencieuse. Mes poumons sifflaient très légèrement... Hésitante, j'ouvris les yeux. Personne ne se trouvait en face de moi, et pour cause, j'étais exposée en plein soleil. Je comprenais pourquoi. Faisant un demi-tour sur moi-même, je découvris Henry, qui restait dans l'ombre, appuyé contre le mur. Il avait l'air anéantis... Je ne pouvais pas m'empêcher de penser que c'était bien fait pour lui. J'étais mauvaise... A cause de mes sentiments. « Je ne te dirais plus rien Henry... » J'accompagnais mes mots d'un simple geste, qui consistait simplement à appeler l'ascenseur. Je voulais disparaître ; chasser cette douleur.
Henry Fitzroy
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Sujet: Re: C'était salement romantique... || Henry Mer 1 Déc - 15:13
Le liquide ambré était en train de se répandre sur le tapis et je restais la à regarder ce spectacle en oubliant presque le bruit de la porte. J’étais comme paralysé incapable de réfléchir hypnotisé par mon tapis qui buvait lentement le whisky. Soudain le souvenir de ce bruit de porte qui m’avait fait levé refit son apparition, je levais la tête et entendit la porte claquer. Personne ne pouvais atteindre cet étage sans avoir recours à un contrôle de sécurité, il s’agissait donc de quelqu’un qui sortait d’ici. La seule personne à part moi qui se trouve chez moi, c’est Kristy, pourtant la douche coule encore. Avait-elle fait une tentative de fuite ? Les bruits de pas lourds et rapides dans le couloir me le confirmèrent, ma révélation l’avait effrayée comme je le craignais c’en était trop pour elle. Je me précipitais donc vers la porte en avançais dans le couloir à vive allure, seulement je me stoppais net avant d’arriver au niveau de Kristy. Une barrière de lumière nous séparait et à cet instant je maudissais ce recoin de couloir inutile, ce morceau de couloir ou se trouvait une fenêtre, cette fenêtre qui éclairait la porte de l’ascenseur avec la lumière du jour. Kristy était dans la lumière et je ne pouvais rien faire pour la rattraper. Appuyé contre le mur je soupirais de soulagement, j’avais frôlé la grillade de près. Je regardais Kristy la suppliant du regard de revenir, je secouais la tête de gauche à droite pour accentuer cette envie de la faire rester. Je n’avais pas d’autre choix que d’attendre une réaction de sa part. Mais celle-ci fut le dernier coup de poignard qui acheva mon cœur en miettes. Elle me dit : « Je ne te dirais plus rien Henry... », mes yeux se plissaient laissant échapper de nouveau quelques larmes, je suivis sa main du regard lorsque celle-ci vint se poser sur le rond argenté et étincellant. C’était fini, elle allait s’enfuir à jamais. C’était bien ce que je voulais, pour son bien et sa sécurité. Alors pourquoi cherchais-je à la retenir ? Pour la simple et bonne raison que je n’en avais pas la force, il semblerait que mes sentiments avaient pris la main sur ma raison, il semblerait que mes sentiments soient bien plus fort que je ne le pensais. Une voix suppliante et faible s’échappa de mes lèvres :
-Non je t’en supplies non…
Je levais ma main tremblante dans sa direction comme si je lui tendais la main pour qu’elle s’en empare. Seulement ma main était maintenant dans la lumière du jour, elle crépita et se mit à fumer, m’arrachant un cri de douleur. Je l’étouffais en serrant la mâchoire avant de ramener ma main contre mon torse. Cette douleur n’était rien comparée à celle que je pouvais ressentir sous ma poitrine, mon cœur inactif semblait souffrir si fort que je me demandais si je ne faisait pas une crise cardiaque. Impossible il était mort. Je me laissais tomber à genoux les mains liés et serrées contre ma poitrine. Je levais mes yeux brillants vers Kristy et ajoutais d’une voix tremblante.
-Elle…elle…me sert juste… à me..nou…
Je m’arrêtais lorsque je vis ce regard qu’elle portait sur moi, inutile d’en rajouter, en essayant de me justifier je ne faisais que de la repousser un peu plus.
-ne pars pas…pas comme ça Kristy…il n’y à que toi …il n’y a que toi que j’…
C’était bien trop dur pour être prononcé, la dernière fois que j’avais prononcé ces mots mon cœur avait fini en charpi, Aliénor m’avais laissé être dévoré par la douleur et l’incomprehension, la malédiction semblait être de retour. Je posais le plat de ma main sur mon cœur et finissait finalement ma phrase.
-ici.
Mais elle ne bougeait pas, je baissais alors les yeux et posais le plat de mes mains sur le sol. Laissant couler quelques larmes supplémentaires. Quoi que je fasse, c’était bel et bien fini. Elle voulait sortir de ma vie à jamais. Grand bien lui fasse, pourtant sur ce coup la je pensais encore à moi, à cette douleur qui semblait bien plus forte et dévastatrice que celle que j’avais ressentie il y à de ça deux siècles. Je me relevais lentement et regardais Kristy. J’avalais difficilement ma salive et secouais la tête de gauche à droite avant de me donner le courage de parler une nouvelle fois.
-je ne peux pas…c’est bien trop dur de te laisser partir ainsi.
Je la regardais une dernière fois, incrustant son visage dans ma mémoire, son image serait la seule chose qui ne me quitterait pas. Je lui tournais le dos et marchais lentement tête basse vers ma porte. Je me retournais une dernière fois vers elle.
-Adieu mon ange.
Soupirais je dans un dernier murmure. Seulement la, l’ascenseur ouvrit ses portes, moi qui croyait pouvoir échapper à ce moment il se trouvait la juste sous mes yeux. J’écarquillais les yeux incapable de supporter cet instant je réagis d’une façon bien étrange. Une pulsion certainement. En une seconde je me retrouvais à ces côtés, j’attrapais ses bras et la forçais à me regarder. Seulement cette pulsion venait de me faire oublier ou je me trouvais. En plein dans la lumière, ma peau crépita et rougis, elle semblait se décoller comme du vieux papier paint, elle fumait et un cri de douleur s’échappa de ma bouche. Il me restait moins d’une minute à vivre. Je me laissais tomber sur le dos, dans l’ombre gémissant de douleur. Un dernier souffle s’échappa de ma bouche.
-Finalement, c’est bien moins douloureux qu’ici.
Je posais ma main sur mon cœur et fermait les yeux. Ma peau allait mettre du temps à se cicatriser mais mon cœur lui, je pense que c’était trop tard pour lui. Je n’avais pas la force de relever la tête vers Kristy, je n’avais pas la force de la regarder partir. Mais la j’étais incapable de la retenir.
A supprimer.
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Sujet: Re: C'était salement romantique... || Henry Jeu 2 Déc - 12:03
J'étouffais. Littéralement. Des images qui m'écœuraient et me rendaient folle imprégnaient mon esprit jusqu'à m'en rendre malade. J'avais une horrible nausée, soudaine et violente. Je ne voulais pas le percevoir ainsi, comme un animal assoiffé de sang qui va jusqu'à trahir la confiance et l'amour d'autrui pour s'abreuver d'hémoglobine. C'était au-dessus de mes forces... Pas cet homme que je pensais aimé, pas celui à qui je m'étais offerte, pas lui. Fasse à l'ascenseur, j'avais peur qu'il ne m'attrape, jusqu'à ce que je me rende compte que le soleil caressait mes traits fins et me rendait donc intouchable. Il n'était pas fou, il n'allait pas prendre ce risque, surtout pas pour moi ! Je restais donc immobile, n'osant même pas relever la tête pour croiser son regard. J'étais silencieuse comme une tombe, et aussi froide que la mort. Mes mots tombèrent comme un couperet, pour l'achever. Il m'avait mis à terre, je répliquais avec virulence. C'était dans mon tempérament, je réfléchissais bien souvent après avoir agit, sans mesurer la porter et la violence de mes propos. Je n'allais plus rien lui dire, venais-je d'avouer d'une voix fébrile. Je ne voulais plus avoir à faire à lui, si c'était pour souffrir je m'en passais volontiers. Appuyé contre le mus, Henry me fixait. Je sentais son regard bleu clair posé sur moi, et ça me brisait le cœur. A présent, il me suppliait de ne pas m'enfuir de cette manière, de rester. Je n'en avais pas le courage, le comprenait-il ?
Il leva la main vers moi l'exposant à la lumière. Grimaçant doucement en entendant le bruit de sa peau commençait à brûler, je détournais mon regard. C'était bien trop difficile. Il la ramena aussitôt contre son torse, et tenta de poursuivre son explication, de me raisonner. Sans succès, j'appelais l'ascenseur et attendait ce dernier avec impatience. Il ne voulait pas que je parte, pas sur cette dernière conversation et ces instants douloureux. Mais c'était trop tard, le mal était fait. J'avais été blessée, rabaissée et replongée dans de très mauvais souvenirs. Avec cette impression d'avoir été trompée et meurtrie, je ne comptais pas revenir sur la décision. La simple idée de le savoir tout contre cette autre femme -dont l'identité ne présageait rien de bon aux vues de mes soupçons- me tuait à petit feu. J'étais comme ça, entière et impulsive, et surtout pas prêteuse lorsqu'il s'agissait de sentiments. Les miens avaient été touchés et bouleversés de plein fouet, bousculant mon cœur trop violemment pour que ce dernier en ressorte indemne. Il n'y avait que moi disait-il... Ah bon ? Le savoir dans le lit d'une autre m'était insupportable, et quelques minutes plus tôt, ça n'était pas ce discours qu'il m'avait tenu. Bien au contraire. Il avait été franc, ce que je devais reconnaître. Il n'y avait que moi qu'il quoi ? J'osais légèrement les sourcils, comme si j'attendais une suite. Cette dernière ne tarda pas à arriver et me fendit le coeur. Une nouvelle fois. Je me mordis l'intérieur des joues, me retenant de pleurer et levai mon regard vers le petit écran digital annonçant le niveau de l'ascenseur. Pourquoi me faisait-il subir tout ça ? Je l'avais bien cherché c'est vrai... Mais n'aurait-il pas pu me laisser m'enfuir sans rien tenter pour me retenir ? N'aurait-il pas pu me laisser seule avec mes larmes ? Il se releva, m'adressa quelques mots et fit mine de rentrer. Je m'en sentis à la fois triste et soulagée, plus légère et pourtant mon coeur semblait peser des tonnes.
Le tintement de l'ascenseur se fit entendre, et les portes s'ouvrir. J'allais pouvoir m'en aller. Je me retenais de tourner la tête dans sa direction, me sachant probablement trop faible pour tenir debout très longtemps. Pourtant, en un fragment de seconde, je sentis deux mains se plaquer sur mes bras. Non. Impossible. Il n'avait pas fait ça !? Henry se trouvait à mes côtés, en plein soleil, exposé à la douleur le plus naïvement et bêtement du monde ! Je tentais de le repousser, et c'est presque trop facilement qu'il tomba en arrière, gémissant. Sa peau était brûlée, ma respiration se coupa net. Il continuait ses commentaires, comme si me perdre lui était plus douloureux que la mort elle-même. J'en doutais, mais ne laissais rien paraître. Après deux secondes d'hésitation, je me précipitais vers lui. Ca n'était pas dans un tel état qu'il allait pouvoir me retenir. « Ne bouge pas... » Je n'osais même pas le toucher tant je craignais de le blesser davantage. Pourtant, il le fallait. Lui demandant de l'aide, j'essayai en vain de le remettre sur ses deux pieds, le soutenant du mieux que je pouvais. Ainsi, j'espérais pouvoir le ramener chez lui. C'est avec beaucoup de difficultés que nous avons regagné l'entrée. Il tenait à peine debout, et pesait lourd sur mes frêles épaules. Mais têtue, je l'emmenais jusqu'au canapé. Je le déposais avec soin, et lui intimait le silence. « Je vais appeler ton agent, ou encore Adriel, et je m'en irais... Pourquoi t'as fait ça ? »
Henry Fitzroy
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Sujet: Re: C'était salement romantique... || Henry Sam 4 Déc - 21:51
Illuminée par la lumière du soleil je percevais le contour de la silhouette de Kristy se pencher sur moi. Je voyais mal son visage à cause du contre jour, je percevais l’ensemble de ma vision comme une illumination divine. Kristy était entourée par un halo de lumière qui scintillait sur elle comme des milliers de paillettes. Un sourire étira mes lèvres et mes yeux exprimaient une infinie douceur. J’étais dans la contemplation de cet être divin et je n’avais ni la force ni la capacité de lui parler. C’est alors que sa douce voix me chatouilla les oreilles « Ne bouge pas... » Etais je au paradis ? Etais je mort et face à mon rêve le plus précieux ? Kristy et moi étions réunis pour l’éternité. Le bel ange glissais ses mains sous mes bras afin de m’aider à me relever. C’est avec un sourire stupide scotché aux lèvres que je m’éxcutais. Je crois que j’avais reçu bien plus qu’un simple coup de soleil, une bonne grosse insolation me donnait des hallucinations ! Je planais à dix mille la ! Mon corps semblait flotté attiré par le pouvoir de l’ange Kristy, enfin en réalité mon corps se reposais sur le sien et la pauvre femme devait fortement en souffrir. Et moi j’étais la comme un drogué ayant pris une bonne dose complètement perché dans mon délire. Je sentis alors mon poids tomber sur un nuage qui ressemblait étrangement à mon canapé. Soudain la voix de l’ange Kristy retentit une seconde fois : « Je vais appeler ton agent, ou encore Adriel, et je m'en irais... Pourquoi t'as fait ça ? » Adriel c’est un ange lui aussi ? Oh mais tout ceux que j’aime se trouve ici alors ? Pourquoi l’ange Kristy devrait elle partir ? Qui l’y obligeais. Je répondis d’une voix faible.
-Pourquoi j’ai fais quoi ? Non ne partez pas Ange Kristy il fat que vous m’aidiez à..
Je m’arrêtais soudainement lorsque je vis la tête de l’Ange Kristy, elle me dévisageait étrangement. Elle semblait à la fois inquiète et apeurée, comme si elle se tenait devant un homme aliéné. Je trouvais cette expression fort surprenante venant de la part d’un ange. La bouche entrouverte et les yeux écarquillés je jetais un coup d’œil autour de moi. Je me trouvais dans mon appartement. C’est alors que je tendis les mains devant mon visage afin de les regarder, je les faisait tourner de gauche à droite lentement (comme le mouvement de la chanson des petites marionnettes XD). Ma peau était encore à vif et elle peinait à cicatriser. J’étais donc en vie. Je laissais tomber mes mains sur mes jambes et levais les yeux vers Kristy.
-oh… ne suis-je donc pas mort ?
Je me mis à geindre et enfoui ma tête dans mes mains. Il faut croire que je ne pouvais pas si facilement que ça me débarrasser de mes souffrances. Je n’avais pas du m’exposé suffisement au soleil, Kristy n’était donc pas montée dans l’ascenseur. Mais alors, venait elle de me sauver la vie ? J’ôtais mes mains de mon visage rosé par les brulures du soleil. Et me redressais lentement en m’agrippant à Kristy. Ce ne fut pas sans efforts, ma respiration sifflait sous l’intensité de ma douleur. Un souffle s’échappa de mes lèvres pour y poser une question :
-Pourquoi m’as-tu sauvé ?
Je plongeais mon regard triste et larmoyant dans ses yeux. Pourquoi ne m’avait elle pas laissé mourir ? Elle voulait sortir de ma vie, alors pourquoi voulait elle que je souffre ainsi ? Etait ce par vengeance ou parce qu’elle tenait à moi au point de ne pas me voir mourir ? Mes sourcils s’abattaient sur mes paupières et ma bouche se plissa en une fine ligne. Je fis glisser mes bras derrière le cou de Kristy afin de pouvoir tenir en position assise. Le fait de toucher le tissu de ses vêtements ne faisait qu’augmenter la douleur sur ma peau à vif. Je respirais profondement et lui murmurais à l’oreille.
-Ne me laisses pas…j’ai besoin de toi..
Je n’avais plus la force de me tenir ainsi, je relâchais la pression de mes bras et laissait tomber mon corps contre le dossier du sofa. Exprimant à nouveau un long gémissement de douleur lorsque la peau de mon dos toucha le cuir. Ma tête tomba mollement sur le dossier et les yeux à demi ouvert je regardais Kristy après avoir regardé mon torse. Ma voix faible retentit une nouvelle fois.
-ça ne cicatrise pas…
Cette phrase était à double sens, je parlais autant de mes blessures externes que de mes blessures internes. Les yeux plissés et le visage crispé par la douleur traduisaient mon mal être. J’étais incapable de la retenir avec autre chose que la parole. Mais si les mots que je prononçaient ne suffisaient pas ? Si je n’étais pas assez convainquant, allait elle partir ? Elle avait l’air déterminée à le faire. Comment la retenir ? Je regardais la belle brune et une question me brula les lèvres. Je n’aurait peut être plus jamais l’occasion de la lui poser.
-Je peux te poser une question ?
Je soupirais et continuait sans vraiment attendre qu’elle m’accorde ma faveur.
-Tu as peur des hommes, tu as peur des vampires…alors pourquoi venir te jeter sur le pire de tes cauchemars ?
J’attrapais ses épaules afin de m’aider à me redresser. Mon visage à deux centimètres du sien je fixais ses yeux avec intensité. Je susurrais une dernière phrase afin de peut être m’aider à faire le deuil de mes sentiments.
-Qu’est ce que tu fuis ? Dis moi…regarde moi.. et dis moi que tu me hais…
A supprimer.
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Sujet: Re: C'était salement romantique... || Henry Dim 5 Déc - 2:15
Je l'avais tant bien que mal ramené chez lui, le déposant le plus délicatement possible sur le sofa du living-room. Il était vraiment amoché, la peau rougie et brûlée, ça m'en faisait mal au coeur. Tout ça pour moi. Tout ça pour m'empêcher de partir. Mais il était inconscient ! Fou ! Jamais je ne pourrais supporter l'idée d'avoir pu, d'une quelconque manière, même indirecte, lui avoir fait du mal. Moi, la si frêle et fragile petite humaine... Je n'avais pas les moyens ni même la force de venir à bout de lui. Je ne l'aurais jamais souhaité, malgré sa nature. Alors le soleil ne pouvait le faire à ma place... Lui-même n'avait pas le droit de s'infliger cela à cause de ma petite personne. En essayant de me montrer la plus douce possible, je cherchais à l'apaiser, lui qui devait être déboussolé par cette douleur. Je lui demandais alors pourquoi il avait agit aussi stupidement... Ne tenait-il pas à cette éternité ? A cette seconde existence ? La vie lui avait été rendue par je ne sais trop quelle magie, pourquoi avait-il manqué de s'en priver pour si peu ? Je n'étais, selon moi, pas assez importante pour un tel sacrifice de sa part. J'étais même une erreur. Mon regard ne parvenait plus à ce détacher de son visage blessé et meurtri. Les larmes me venaient presque au bords des yeux tant cette vision m'était difficile. Du bout des doigts je tentais de replacer quelques mèches de cheveux sur son front et soupirai doucement. La réponse qu'il formula à la suite de ma question m'étonna. Était-ce dû à un contre coup suite à cet accident ? Il semblait délirer, m'attribuant le statut d'ange. Fronçant légèrement les sourcils je le regardais, sans un mot. Il était devenu fou ? Le soleil lui avait tapé sur le système si violemment qu'il en avait perdu la boule ! Son esprit devait être bien confus pour qu'il s'adresse à moi de cette façon. Un peu plus et il manquait de m'effrayer à nouveau.
Quand il prit conscience de sa bêtise, je hochai négativement la tête. Non, il n'était pas mort mais bel et bien là, avec moi, presque brûlé au troisième degré. Il m'avait flanqué la peur de ma vie... Et pourtant, j'étais une grande trouillarde. L'entendre se plaindre, gémir, ne m'aidait pas garder mon calme. Peut-être que c'était plus grave que ce que je pensais. Peut-être que, contrairement à ce que je m'imaginais, ça n'allait pas se guérir seul... Il se cachait à ma vue, réfugiant son visage dans ses mains. Et moi je restais là, sans bouger, jusqu'à ce qu'il se décide à prendre appuis sur moi pour se redresser un peu. Sa respiration sifflait à mes oreilles, et cela me déchirait le cœur. Il m'interrogea et me laissa sans voix. « Tu me poses sérieusement cette question ? Tu connais déjà la réponse Henry... » Pour moi ça n'avait pas de sens. C'était tellement évident, tellement logique... Que je n'avais même pas besoin de lui répondre. Il m'était inutile de le formuler à voix haute, car je pensais l'avoir suffisamment montré. Son regard était lourd et me pesait sur le cœur. J'allais m'éloigner, afin de prévenir quelqu'un pour pouvoir m'en aller l'esprit tranquille et rassuré. Mais j'eus énormément de mal à me détacher de lui, et pencher tout prêt de mon oreille, il me demanda de ne pas le laisser. Comment aller à son encontre ? Je n'arrivais pas à me relever et m'enfuir. Je restais plantée là, à sentir son souffle sur ma peau. « Chuuuut... » murmurais-je doucement. Je ne pouvais pas m'en aller. Pas tant qu'il serait remis sur pieds. Il se laissa retomber tout contre le dossier du sofa et exprima une nouvelle fois la douleur et ses effets. Je grimaçais pour lui, imaginant les maux qu'il endurait à cet instant précis. Il m'inquiétait à me dire que ça ne cicatrisait pas. J'étais tellement absorbée par l'envie qu'il aille mieux m'empêcha de comprendre le double sens de cet aveux.
« Oui, tu peux me poser une question si t'en as envie... » -lançais-je d'une petite voix, sans grande conviction, alors qu'à vrai dire il n'attendait même pas obtenir véritablement ma permission. A vrai dire, je redoutais les mots qui allaient franchir le seuil de ses lèvres abimées. J'attendais, sans un mot, et la fameuse question tomba comme un couperet. Je ne voulais pas lui répondre. Tout simplement parce qu'il venait de mettre le doigts là où ça faisait mal. Il soulevait une question qui restait probablement sans réponse. Pourquoi ? Devais-je l'expliquer de manière raisonnable ? Devais-je forcément poser des mots sur tout ça ? Je m'en sentais incapable. Je tentais à nouveau de fuir, mais il m'en empêcha en se redressant à nouveau pour venir m'attraper par les épaules. Il me fixais et me donnait l'impression que j'allais défaillir, littéralement craquer alors que j'étais en bien meilleur état que lui. Mon regard se voulait fuyant et pourtant il insistait pour que je relève ce dernier. « Je ne peux pas... » répliquais-je froidement, dans un murmure. Il ne pouvait pas me demander une chose pareille. Je ne pouvais pas lui mentir de cette manière, c'était au-dessus de mes forces. « Je ne peux pas te dire ça, car ça serait un mensonge. -Ma voix tremblotait désormais. - J'ai toutes les raisons du monde de te fuir, de te détester... Mais je crois que... Je t'aime trop pour ça. » Mon Dieu. Il fallait que j'appelle quelqu'un en renfort pour me relayer, prendre ma place à son chevet. J'allais vite partir d'ici, comme j'aurais dû le faire bien avant, et ceci en prenant des escaliers de secours !
Henry Fitzroy
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Sujet: Re: C'était salement romantique... || Henry Sam 11 Déc - 18:44
Kristy ne me répondit pas, elle lança plutôt une autre question en guise de réponse. J’aurais tout de même bien aimé savoir pourquoi elle m’aidait alors qu’elle ne voulait plus de moi. Je ne parvenais pas à comprendre la logique dans tout cela. Pourquoi me garder en vie si c’est pour me fuir ? Etait elle en phase de vengeance, alors elle décidait de me laisser souffrir plutôt qu’abréger mes souffrances ? Pourtant je doutais fortement de cette hypothèse, ce n’était pas son genre. Je plissais les yeux et sifflait entre mes dents en secouant la tête de gauche à droite. Comme elle n’avait pas répondu j’insistais en lui posant de nouvelles questions. Des questions qui me tenaient à cœur. Car si Kristy ne voulais plus de moi il fallait qu’elle me l’exprime clairement, je n’étais pas du genre a baisser les bras aussi facilement ! La jeune femme me répondit cette fois ci, elle m’avoua qu’elle était incapable de me dire qu’elle me détestait, elle m’avoua qu’elle tenait à moi elle m’avoua qu’elle ne pouvait pas me mentir. Et moi j’en étais ou avec mon honneté ? Je lui en avais fait part et voila ou nous en sommes, elle m’en veut terriblement et semble ne vouloir pardonner ce que j’ai fait. Décidemment la barrière humain/vampire était bien plus grande que je ne pouvais l’imaginer, elle ne pouvait pas comprendre mes agissements et mes besoins. Je levais les yeux vers Kristy, mes yeux étaient humides et chargés de larmes, fortement touché par ses paroles je ne pus m’empêcher d’exprimer mon ressentit. La voix chargée d »émotions et le regard encré dans celui de Kristy je me mis à lui parler.
-Si tu dois me fuir, empêche moi de t’approcher ! Si tu dois me détester fais le moi comprendre. Parce que je ne lâcherais pas mon ange, je ne te laisserais pas partir, c’est trop dur, je lutterais le temps qu’il faudra. Jusqu'à ce que tu me demande de te laisser !
Je soupirais et posais mes mains sur les siennes, seulement la brulure était si forte que je me résignais à les ôter en exprimant une plainte entre mes dents serrées. Je crachais fortement de l’air et tentais de me lever. Je du m’y reprendre à deux fois, car l’exposition au soleil avait été trop longue, en plus étant donné l’heure avancée de la matinée le soleil était plus fort. La cicatrisation n’opérait pas. J’avais besoin de sang pour m’aider. Je devais trouver quelque chose en attendant. Le SAP ne me soignerait pas alors une idée me vint en tête. Il y a de ça un mois je m’étais procuré des poches de sang humain, évidemment il s’agissait d’un traffic illégal mais cela se révèle toujours utile dans les situations d’extrême urgence. Je n’allais pas demander à Kristy d’aller me chercher cela, déjà qu’elle me prenait pour un monstre alors si on ajoutait le mot criminel à la liste des défauts, je ne ferais pas long feu dans son cœur ! J’avais donc décider d’aller me soigner par moi-même ! Ma troisième tentative fut la bonne, je me retrouvais sur mes pieds, le corps vascillant je soupirais avant de parler et de faire deux pas.
-J’ai surement quelque chose qui va m’aider à guérir, il faut que j’aille voir d...
Je n’eus pas le temps de finir ma phrase, en effet celle-ci fut coupé par un évènement pour le moins inattendu. Mon pied c’était prit dans le tapis, comme un vulgaire humain maladroit je ne parvenais pas à me rattraper, je n’en avais pas la force. Je tombais en avant et mon ventre s’écrasa violement sur le tapis. Si seulement il n’y avait que ça ! Dans sa chute mon corps plus solide que la pierre avait écrasé et explosé la bouteille de whisky qui c’était répandue sur le sol. Les débris de verres s’enfonçaient les uns après les autres dans ma peau pendant que je poussais un long cri de douleur. Je roulais sur le côté afin de me retrouver sur le dos. La bouche ouverte je crachais violement de l’air afin de tenter de faire passer la douleur. La j’étais cuit ! Je redressais la tête pour contempler l’étendue du désastre. Mon torse et mon ventre n’était plus simplement brulé mais déchiqueté et ensanglanté. Les morceaux de verres avaient transpercé ma peau et avec une main tremblante j’en ôtais quelques uns accompagnant mes gestes de gémissements plaintifs.
-AAAH la poisse !
Lançais je en laissant retomber mollement ma tête sur le sol. Elle claqua dans un bruit sourd et je posais mes mains sur mon ventre brûlé et couvert de sang. Kristy venait de se précipiter à mon secour, bien que sa présence m’appaisait elle ne m’était d’aucun secour. Ce qu’il me fallait la maintenant ? Du sang, frais, une bonne dose. Une seule personne dans ce monde était capable de me l’offrir en toute légalité : MADDISON ! Je me refusais de demander cela à Kristy, je devrais attendre qu’elle trouve une solution adaptée ou qu’elle soit tellement desespérée qu’elle me demande ce qu’il fallait faire. Etant donné que je ne voulais pas la faire souffrir je m’abstenais de toute requête. Je me contentais de la regarder.
-C’est plus grave que je ne le pensais..
Ma bouche se tordait et la douleur maquilla mon visage. Mon corps semblait craqueler de toute part et bruler de l’intérieur. Je ne me donnais pas longtemps, 24h maximum. J’étais sur le point de passer du côté des êtres mortels. Tant mieux ! Kristy ne voulais plus de moi, alors pourquoi lutter ? Kristy semblait céder à la panique, étant donné mon état elle ne devait pas comprendre que mon corps se dégrade si vite et que ces cellules ne se régénèrent pas. Je relevais légèrement la tête et attrapais alors son poignet malgré la douleur et levais ma main en direction de sa bouche. Je posais mon indexe sur ses lèvres et lui dit.
-Chuuuut….
Ma tête tomba mollement sur le sol et je fermais les yeux en lachant le poignet de Kristy. L’obscurité et le silence semblaient appaiser ma douleur. Pourtant je ne voulais pas laisser mon corps s’engourdir ainsi. Je réouvris les yeux quelques secondes plus tard.
A supprimer.
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Sujet: Re: C'était salement romantique... || Henry Dim 12 Déc - 17:46
J'en disais trop. J'étais complètement déboussolée et la situation ne m'aidait pas à me concentrer. Elle ne m'aidait en rien à peser mes mots et j'allais doucement me trahir toute seule. Je le savais et pourtant ça n'était pas ça qui m'empêchait d'exprimer clairement mes sentiments à son égard. L'avouer revenait à m'en faire prisonnière. Je scellais mon cœur en lui faisant cette déclaration si spontanée. Ma franchise allait me conduire à ma perte. J'aurais dû le repousser et lui dire que je le détestais. Pire encore qu'il n'était qu'une dose de venin qui m'empoissonnait l'existence et qui ne cessait de me faire souffrir. En permanence. J'aurais dû... Mais j'en étais incapable. Je ne pouvais pas lui mentir, surtout pas à ce sujet. Mon corps aurait sûrement trahi mes mots, au travers d'un simple regard ou d'un soupir. Je ne pouvais pas lui dire que j'en étais venue à le haïr, car j'étais rongée par une jalousie si puissante que la cruelle réalité de mes sentiments étaient indéniable. Mais pourquoi donc mon cœur s'était-il épris d'un vampire ? Il battait pour quelqu'un qui ne pouvait probablement pas me le rendre puisque le sien était mort et silencieux depuis de nombreuses années. J'étais bien sotte... Sa voix rauque retentit à nouveau dans la pièce, me décrochant quelques frissons. Il me faisait alors comprendre que je devais pour ainsi dire l'achever moralement à défaut de l'avoir fait physiquement si je désirais ne plus avoir à faire à lui. Ça me faisait mal, au plus profond de mon être. Simplement parce qu'il me demandait de mentir pour m'apaiser... Je voulais autre chose. Je voulais de la douceur et non de la solitude. De la protection et non des angoisses. Je le voulais lui, sans aucune concurrence. A croire que cela m'était interdit.
Il souffrait, terriblement. Et je me sentais si impuissante face à tout cela... Je ne savais pas quoi faire, et la lenteur de sa cicatrisation m'effrayait. N'était-il pas censé guérir rapidement ? En un claquement de doigts ? Pourquoi rien ne se déroulait comme d'ordinaire ? Je le fixais, avec des maux de cœur indescriptibles. Fermant doucement les yeux, je ne pouvais pas en supporter davantage. Il soupirait bruyamment, avait du mal à respirer... Tout ça à cause de moi. Et voilà qu'il me disait qu'il savait comment s'y prendre pour faciliter cette guérison bien tardive. J'allais lui demander de m'expliquer pour que je puisse ainsi lui venir en aide, mais il tenta de se relever par lui-même. J'osais à peine le toucher, de peur de le bousculer et de le faire chuter. Il semblait si faible... C'était tellement inhabituel pour moi. J'en étais toute chamboulée... Malheureusement avec ou sans mon intervention, il tomba, brisant la bouteille qui jonchait encore le sol. J'eus besoin de quelques secondes avant de réagir et de m'approcher pour venir l'aider. Comme si son cri de douleur avait eu l'effet d'une décharge électrique, me réveillant et m'alertant. Il eut le temps de se retourner, roulant sur le côté et me laissant afficher un rictus horrifié. Mon Dieu !
Me jetant à genoux sur le sol, je me retins de poser mes mains sur lui. Pourtant ça n'était pas l'envie qui manquait quand je gardais en tête le fait que je pouvais l'aider, le soulager en lui retirant tout ça. « Henry... » soufflais-je doucement, d'une voix presque plaintive. Je le maudissais d'avoir voulu se déplacer seul. « Bon sang, mais reste tranquille ! » Les larmes me montaient aux yeux tant j'avais peur pour lui. Jamais je ne l'avais vu ainsi et cela m'effrayais. Je craignais que ces soupirs soient les derniers tant il allait mal. Allait-il m'écouter ? Sûrement pas... Voilà qu'il retirait lui même les éclats de verres. J'aurais mieux fait de ligoter ! Il m'avouait que cela était plus grave qu'il ne l'avait imaginé. C'était censé me rassurer ?! Je fronçais doucement les sourcils, passant une main sur son front en le forçant de l'autre à ne plus bouger. La panique prenait possession de mon pauvre petit corps, mes mains tremblaient et je ne savais plus quoi faire. « Qu'est-ce que je dois faire ? Henry ? Dis-moi ce qu'il faut que... » Je venais de me stopper en le voyant fermer les yeux après m'avoir silencieusement demander de me calmer. Quoi ?! Une nouvelle vague de panique me submergea. C'était impossible. Pas maintenant... Il n'allait pas m'abandonner maintenant ! Merde ! « Henry ! Ouvre-les yeux ! Répond-moi ! » J'étais dans une galère incroyable et je sentais que j'allais craquer. Mais il ne le fallait pas ; pas maintenant. Me relevant, je mis à la recherche d'un téléphone. Je devais mettre la main sur son portable et sans plus attendre. Je fouillais dans tous les recoins, jetant les affaires un peu de partout, me moquant éperdument de l'ordre et du respect de ses effets. Je tenais à sa vie... J'étais tellement absorbée par ce que je faisais que je n'avais même pas fait attention au fait qu'il avait ouvert à nouveau les yeux. A chaque regard que je lui lançais, ils étaient clos, ce qui ne faisait qu'accroître ma peur. Commençant à jurer, je finis par le trouver. Tremblotante, je cherchais le numéro de son agent, me doutant pertinemment que les urgences ne se presseraient pas pour un vampire. Ok, ils étaient acceptés au sein de notre société mais il ne fallait pas non trop en demander des services à la personne et autres prestations sociales et médicales. J'appelais cette dernière et tombait sur la messagerie. « Bordel de merde ! » criais-je, cédant complètement à la panique et la peur. Je ne pouvais même pas m'assurer qu'il était encore avec moi puisque son corps ne battait plus depuis des lustres. La seconde personne qui me vint à l'esprit fut Adriel. Il allait savoir quoi faire lui, n'est-ce pas ?
A peine eut-il décroché que je ne lui laissais même pas le temps de lancer un simple « Allo ? ». Rapidement, je lui expliquais ce qui se passait, en essayant d'être la plus claire possible. Pourtant tout s'embrouillait dans mon esprit. « C'est Henry... Le soleil... Enfin il est mal. Il est tombé... Il y a du sang de partout... Adriel je t'en pris, aide-le ! Viens chez lui ! Je ne sais pas quoi faire... » Et voilà, je pleurais. Tournée vers le canapé, aux pieds duquel Henry était inconscient, je pleurais à chaudes larmes. Un torrent de perles salées venaient de creuser mon visage. « Vite... S'il te plait... » -lançais dans un dernier appel au secours, avant de me laisser glisser contre le sofa et de me replier sur moi-même. Je ne savais pas ce qu'il allait faire de plus, et peut-être que lui, avec les idées claires, auraient dans l'idée d'amener Maddison jusqu'ici.
Henry Fitzroy
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Sujet: Re: C'était salement romantique... || Henry Sam 18 Déc - 0:45
Me voila étendu sur le sol à gémir ma douleur, j’aurais très bien pu jouir de ce moment car je venais d’obtenir ce que je voulais : l’attention et la présence de Kristy. Mais la douleur était tellement forte et difficilement supportable. Mon cœur en décomposition me réclamais du sang pour sa guérison et jamais je n’aurais pu demander une telle chose a Kristy. Je distinguais à peine son visage tiré et ses yeux étincellants de terreur, une voile épais devant mes yeux emplissait ma vision d’un brouillard flou. Je plissais les yeux pour regarder ma belle qui me hurlait dessus. Il semblerait qu’elle était en train de céder à la panique mais j’étais inacapable de la rassurer, bien au contraire je faisais tout de travers. Mes paupières lourdes m’attiraient vers la douceur le calme et la paix. La mort douce et lente semblait m’englober avec ces bras de velour, cette douce chaleur à laquelle je ne voulais pas échapper, il était presque impossible de lutter contre ce cocon attirant. Au loin j’entendais les cris désespéré de la vie, ce bruit ces pleurs ces hurlements, non je n’avais pas envie de retrouver cette douleur persistante de jour en jour. Pourtant la voix de la vie m’était tellement familière, cette voix fluide et douce était mélodieuse, mais d’où venait cette mélodie ? KRISTY ! NON ! je ne pouvais pas l’abandonner ainsi, alors je me mis à lutter contre la mort aux atouts avantageux, je la repoussais vivement et ouvrit les paupières. Ce retour fut tellement brisque que je me retrouvais assis en crachant de l’air à pleins poumons, je posais ma main sur mon ventre recouvert de sang.
-aaaaaaaaaaaaah….
Un long cri de douleur s’échappa de mes lèvres et mon regard se posa sur Kristy. Elle se trouvait assise face à moi les genoux remontés et collés à sa poitrine, la tête enfoui dans les bras. Elle venait de sursauter et je vis son visage pointer vers moi. Je fixais la jeune femme en pleures et je lui soupirais une phrase.
-pas de panique je suis corriace.
Je regardais le téléphone portable de Kristy qui était sur le sol. Je fermais les yeux et grimaçais. Puis je tentais de me relever en vain. Alors j’optais pour le déplacement animal, genoux sur le sol, paumes sur le sol et hop à quatre pattes. Je laissais échapper un petit gémissement et crachait violement de l’air pour mieux supporter la douleur. J’attrapais le téléphone et regardais dans les derniers appels. Adriel… ET MERDE ! Je fixais Kristy affichant un air grave avant de m’assoir à ses côtés. J’appuyais alors sur le bouton vert pour appeler le dernier correspondant.
-oui..c’est moi..NAAAN calme toi… quoi ? tu l’as déjà app… t’énerve pas hein non mais c’est pas une bonne i…oui..longue histoire….euh soleil et blessure…oui je sais mais..ok..ok…bon…ouais..a ce soir…
Je laissais tomber ma tête en arrière en fermant les yeux, mes doigts s’ouvraient pour lâcher le téléphone qui tomba sur le sol. J’avalais difficilement ma salive et m’exclamais :
-c’est pas vrai !!!!
Je soupirais longuement avant de poser mon regard sur Kristy. Ma lèvre inférieure se mis à trembler sous l’effet de la nervosité. Je glissais mes doigts dans ses cheveux prenant sur moi pour ne pas exprimer la douleur du contact sur ma peau brûlée.
-écoutes Kristy…il faut que tu saches quelque chose.
Je soupirais et baissait la tête avant de reprendre.
-Adriel ne peux rien pour moi, il a appelé la seule personne qui puisse me soigner.
Je relevais les yeux vers Kristy et encadrais son visage avec mes mains. Je plongeais mon regard dans le siens. Et soupirais une nouvelle fois.
-j’ai besoin de toi mais je n’ai pas le droit de te demander ça, pas à toi !
Je fis glisser le bout de mes doigts sur son visage afin de sécher ses larmes. Comment lui révéler ce qui allait se passer ? Maddison allait arriver d’une minute à l’autre et j’avais bien peur que mon attitude stupide me fasse perdre Kristy à jamais. Mais si je ne disais rien ? Si je la laissais ouvrir à Maddison ? Ce ne serait certainement pas mieux. Je soupirais et ouvrit la bouche à cinq reprises sans pouvoir émettre un seul son. Je persistais et je finis par emettre une phrase courte avec une voix basse et tremblante.
-Maddison va arriver.
Je savais très bien que cette phrase allait couper court à cet instant de tendresse pour déclencher l’orage kristy. Mais avais-je vraiment d’autre choix que celui d’être honnête ? Je crois que pour un premier essai à l’honnêté j’avais tout foiré !
A supprimer.
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Sujet: Re: C'était salement romantique... || Henry Lun 3 Jan - 1:51
J'avais complètement craqué. J'avais tellement peur que j'étais incapable de garder mon calme. Et pourtant il nous aurait fallut un peu de sang-froid dans un moment pareil -jolie ma blague, n'est-ce pas ? Bref !-... J'étais mal, je craignais qu'il ne m'abandonne et me laisse de cette manière, allongé sur le sol, blessé et meurtri. J'avais besoin d'aide et croyant qu'il était entrain de lâché prise, je n'ai pas eu d'autre réflexe que d'appeler Adriel. Il était mon ami, mais surtout celui d'Henry. Il n'allait pas le laisser comme ça, il allait trouver une solution et une bien meilleure que moi. Recroquevillée sur moi-même, je m'étais mise à prier mentalement, moi qui n'avait jamais cru en rien. Je suppliais dans le vent qu'on ne me le prenne pas, qu'Adriel fasse vite, qu'il me le sauve et me le rende. J'étais tellement faible, tellement inquiète et apeurée que tenter quoique ce soit était mettre tout bonnement davantage en péril la vie du vampire. De mon vampire ? Je ne savais plus quoi en penser. S'il était dans cet état c'était parce que j'avais voulu m'enfuir et qu'il m'avait rattrapé. Il m'avait retenu, j'étais en partie responsable. S'il ne s'en remettait pas, je m'en voudrais à vie...
Et là, un soupire, des gémissements de douleurs. Aussitôt, je me redressai et posai mon regard sur lui. Les yeux emplis de larmes, ma vision était trouble. Pourtant je le distinguais parfaitement, relevé, et donc à présent assis, toujours en piteux état. Je n'avais pas à paniquer d'après ses propres mots. Il plaisantait là ?! Ça n'était vraiment pas drôle. J'étais quasiment morte de trouille pour lui. Coriace ou non, je m'en moquais. Je voulais qu'il aille mieux, que cette saleté d'organisme fasse son boulot et vite. Il tenta de bouger, et je mis un temps fou pour réagir et essayer de m'interposer. Il avait marché à quatre pattes pour récupérer mon téléphone. « Ne bouge pas, Henry... » Trop tard, voilà qu'il rappelait le dernier correspondant. Et il faisait une de ces têtes. Qu'avais-je fait de mal, moi qui pensais au bout du compte avoir eu le meilleur des réflexes dans une telle situation ? Il semblait prendre tout cela avec une telle légèreté... J'en étais relativement choquée. Il parlait comme si de rien était avec Adriel, ponctuant le tout par un simple « A ce soir... » alors que j'avais bien cru qu'il allait mourir sur ce fichu tapis à la con ! J'étais à bout de nerfs et je restais silencieuse. Trop silencieuse sûrement. Je le laissais parler, me demandant ce qu'il allait encore me dire. Qu'il était superman en plus d'être un vampire ? J'en doutais !
Que devais-je savoir encore ? J'en avais assez de ces révélations qui pesaient lourd sur mon pauvre cœur d'humaine. Je craignais que le pire sorte de sa bouche... Mais bêtement, je hochais la tête, lui donnant le feu vert pour continuer. Comme pour lui faire plaisir. Adriel ne pouvait rien pour lui ?! Et pourquoi donc ?! Je le fixais, les yeux grands ouverts, me demandant bien pourquoi son ami serait aussi impuissant que moi face à tout ça. Il le connaissait, il s'intéressait un minimum à son mode de vie, non ? Il connaissait les risque... Après tout, on nous enseignait bien les gestes qui sauvent lors d'une formation de secourisme. Il devait bien en être de même lorsque l'on côtoyait des vampires ! Non, parce qu'en perdre un n'était pas un mal en soi... Je me rendais compte que j'avais toujours penser ainsi. Et maintenant j'étais amoureuse de l'un d'entre eux, et j'avais la frousse de le perdre. Doucement, il prit mon visage entre ses mains, me forçant à le regarder. Il m'obligeait à le voir aussi mal, comme pour constater de l'étendue des dégâts, par ma faute. Je culpabilisais... Comme jamais. Car si j'avais eu le cran de sortir normalement, sans me planquer, tout ceci ne serait pas arrivé. Je n'aurais peut-être pas mis un seul pied dans ce fichu couloir et i n'aurait pas approché le moindre rayon de lumière. « Mais demande-moi n'importe quoi... Je veux t'aider, je veux que tu ailles bien... S'il te plait, ôtes-moi cette culpabilité. » Ma voix tremblait et j'avais à nouveau envie de pleurer. Qui pouvait lui venir en aide ? A qui allait-il demander ce qu'il se refusait de faire avec moi ? Ses mots tombèrent comme un couperet, m'assommant violemment. Mon sang ne fit qu'un tour, et d'un geste vif je retirais ses mains de mon visage. J'attrapais mon portable à la volée et me relevais, poussée par un élan de colère indescriptible. « Ton infirmière ne va sûrement pas tarder et voler à ton secours. Je serais de trop, je m'en vais sans plus attendre. » Je lui en voulais, terriblement. Et je me demandais s'il le comprenait, s'il en avait seulement conscience. Claquant violemment la porte d'entrée, je me mis à courir jusqu'à ce maudit ascenseur. Une fois à l'intérieur, je m'écroulai, pleurant à chaudes larmes. Les étages défilaient sous mes yeux et je perdais littéralement pieds. Me ressaisissant avant d'atteindre le rez-de-chaussée, je me forçai à sécher mes larmes et ne perdit pas de temps pour regagner ma voiture et m'en aller bien loin d'ici.
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Sujet: Re: C'était salement romantique... || Henry
C'était salement romantique... || Henry
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