......................... MESSAGES : 1100 AVATAR : Ian Somerhalder COPYRIGHT : (c) SO = moi ENVIE(S) : Chasser mes tourments, noyez mes angoisses, appaiser ces douleurs. GOUTTES DE SANG : 929
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Sujet: Now you're gone (PV: Mike, Kristy, Adriel) Mer 19 Jan - 19:59
Adriel était venu me chercher chez moi pour me trainer dehors, une vraie loque, je ne me reconnaissais plus vraiment c’est derniers temps et pourtant c’était le cadet de mes soucis. Agressif limite depressif et en panne de créativité je me noyais dans le boulot et l’alcool pour oublier Kristy. Mais rien n’y faisait je la voyais partout, tout autour de moi, sans compter la douleur qui rongeait un peu plus mon cœur chaque jour qui passait. La nuit était tombée sur Chicago et une soirée « de folie » comme disait Adriel nous attendait. Une promenade pédestre et nocturne avait pour but de bavarder et de se détendre, je du me forcer à rire aux blagues d’Adriel, ce qui n’était pas dans mes habitudes. Sa compagnie m’était toujours agréable et amusante mais la j’étais tellement vide que chaque sourire était un déchirement et mon cœur me hurlait des plaintes à chaque faux semblant. Adriel faisait comme si de rien était, soit j’étais très fort soit son plan était de me laisser croire que j’étais crédible pour que je finisse par me laisser aller. Dieu merci il ne m’avait pas trainé dans un boite, j’aurais été capable de décapité la première jeune femme tentant de me draguer. Non ce soir une soirée beuverie entre mec était de rigueur ! Les rues défilaient au rythme des paroles et blagues du jeune vampire. Je finis tout de même par décrocher un sourire sincère devant une de ces singeries habituelles.
Mais mon espoir de passer une agréable soirée fut de courte durée. Je me retrouvais immobilisé devant une vitrine de restaurant, à fixer la tragédie qui se déroulait sous mes yeux. Je cru tout d’abord à une hallucination de mon esprit torturée, je fermais les yeux et secouait la tête pour me persuader que ce que je voyais était faux. Mais ce n’était pas le cas. Kristy Nelson qui arborait une coiffure naturelle et merveilleuse, elle avait fait bouclé sa chevelure et portait une robe de princesse pour l’occasion… Quelle occasion ? Elle était assise face à un homme, dont le visage ne m’était pas inconnu. Son collègue de travail me semble t il. Mais ce rendez vous n’avait en rien l’apparence d’un rendez vous d’affaire. Je m’avançais sur le trottoir et posais ma main sur la vitrine. Mon cœur semblait se déchirer de toutes parts et une vague d’émotions me secoua. Ma vision troublée par une voile de larme, la bouche entrouverte et un air autant béat que suppliant ornait mon visage. La voix d’Adriel me sortit de ma rêverie. « -HENRY ! Qu’est ce que tu fou !!!! » Sa main vint se poser sur mon épaule alors que j’ôtais la mienne de la vitrine. Il soupira et je tournais mes yeux brillants vers lui. Il me tapotta l’épaule et agrippa mon bras. « -euh..allez viens… » Je hochais mollement la tête et tel un zombie me laissait entrainer par Adriel, jetant un dernier regard à travers la vitrine avant que celle-ci ne soit totalement sortie de mon champs de vision. Il m’entraina dans un bar tout proche du restaurant, il c’était tu pendant quelques secondes avant de changer de conversation et de m’enchainer d’un flot de paroles. Je n’avais pourtant rien entendu, mon ouie était en sourdine trop occupée par les hurlements de mon cœur.
Nous nous retrouvâmes assis à une table, quelques shooter de tequila dans le nez je commençais à me persuader que je devais profiter de cette soirée. A agir ainsi j’allais finir par faire déprimer Adriel. Le pauvre ne méritait pas ça. Au bout d’une vingtaine de minutes je me mis à rire lorsque Adriel défia une bande de jeunes à un concours de celui qui tiens le plus l’alcool. Nous avions toutes nos chances contre des humains. Je me levais fortement amusé par ce concours et en levant mon verre je dis.
-Allez les mecs…celui qui me tombe aura le droit à une tournée gratos demain soir !
Un attroupement c’était formé autour de nous, encouragements huées et applaudissement, un premier type parti en courant vomir son trop plein d’alcool sous nos rires amusés. Une voix masculine tentais de se faire entendre dans ce carfanum, un homme cherchai de la place pour passer et aller se mettre à une table dans le fond. Un autre mec lui criait. « ouais ouais..c’est bon le rabat joie.. mate un peu Adriel et Henry ces mecs sont une tuerie ! » Encouragé par ces mots Adriel monta sur la table en hurlant de monter la musique il me tendis la main sous mon rire amusé. Je m’aggrippais à ces hanches en bougeant mon corps tandis qu’une jeune femme bien alcoolisée hurlait. « woouuuhouuuuu…. Faites tomber les tee shirt » Pris au jeu Adriel ôta mon tee shirt lentement avant de le lancer dans la foule. Et moi j’attrapais un verre qu’on me tendais. Apres trois ondulations de bassin je me mis à hurler.
-A mon tour ?.
C’est alors qu’en regardant la foule je vis Kristy accompagnée par le mec du restaurant. Ils cherchaient une place, et Kristy attirée par la curiosité avait levé les yeux vers moi. Je me donnais en spectacle mais la pour le coup j’en avais nettement moins envie. Mon regard se plongea dans le sien jusqu'à ce que celle-ci baisse les yeux. Ma main crispée autour de mon verre le fit exploser en mille morceau. L’attroupement criait, certains me demandait ce que j’avais, d’autre me disaient que j’étais malade et certains se contentaient de se couvrir la tête pour ne pas recevoir des éclats de verre. Adriel dissipa la foule tandis que je descendais de la table. Les gens étaient mécontents que nous stoppions cette petite fête qui avait plutôt bien commencé. Mais je n’avais plus la force de continuer. Je me laissais glisser dans le fond de mon fauteuil fixant du coin de l’œil le type qui accompagnait Kristy avec un regard noir. C’est alors qu’une ravissante brunette vint s’assoir sur mes genoux et posa mon tee shirt autour de mon cou pour me dire. « tiens henry…je ne voudrais pas que tu prennes froid.. » Je fixais la jeune femme avant de la repousser violement, elle tomba sur le sol et je me levais. -Me touches pas tu veux !
Adriel attrapa mon bras pour me calmer et s’interposa entre moi et un type venu pour m’insulter sur le fait que j’avais poussé cette femme.
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Sujet: Re: Now you're gone (PV: Mike, Kristy, Adriel) Mer 19 Jan - 23:05
Les sourcils froncés, assis sur mon fauteuil, je contemple le brin de soleil qui entre dans la pièce et qui trace un trait lumineux sur le sol s’arrêtant juste devant mon pied. Les coudes appuyés sur mon ventre, les mains croisées tel un patriarche qui désire punir ses enfants, j’observe. Cette lumière m’aveugle presque, pourtant il n’y a qu’un trait fin, je n’aime pas le soleil. Il parait que si l’on s’y expose trop, nous autres vampire, nous nous transformons en torche humaine. Drôle de comparaison. Je dis il parait car je n’ai jamais vraiment essayé. A quoi bon. Il est tellement plus facile et amusant de se promener la nuit. Ca n’a rien de comparable avec le jour, du moins de ce que j’en m’en rappelle. L’horloge affiche dix-sept heures et cinq minutes. Ce que le temps passe lentement, c’est affreux. Je me fais royalement chier. Je passe une main dans mes cheveux, avant de me lever tout en contournant la raie lumineuse, je m’approche du rideau comme un gamin sur le point de faire une connerie. Me rappelant de ma mère qui me disait un sourire sadique sur le visage : « Non Adriel ne joue pas avec le feu tu vas te bruler. » La elle dirait plutôt : « Non Adriel, n’ouvre pas le rideau tu vas mourir. » Ahah, bonne façon d’empêcher une connerie. Hésitant, je reste devant, fixant ce rayon de soleil qui me nargue. On croirait qu’il me parle, vas y touche moi qu’il me dit. Tu vas voir ! On ne me lance jamais un défi, je les relève toujours ! Oui, je m’en lance un tout seul là. Mes doigts s’approchent doucement de la raie jaune, je me crispe quelques secondes, avant d’y aller franc jeu. Une douleur atroce me ronge les bouts des doigts, un cri de colère s’échappe de ma bouche. J’enlève mes doigts, les secouant comme un imbécile. Connerie. Un petit brin de lumière et on flambe, mortel ! Vexé de ne pas avoir combattu le soleil, je retourne m’assoir sur mon fauteuil, les mains croisé sur mon ventre, je fini par m’endormir laissant une mine en colère se dessiner sur mon visage si doux d’habitude. Enfant capricieux.
Je me réveille d’un bond, déjà debout près à foncer dehors. M’apercevant que je ne suis que peu habillé, je file dans ma chambre pour enfiler une tenue que nous qualifierons de correcte. Un jean slim, sans trou pour une fois ! Un t’shirt col en V gris, mon caleçon bleu ciel dépasse légèrement. Pas besoin de veste, surtout aucune envie d’en chercher une dans tout ce fouillis. Mes doigts passent dans mes cheveux, leur donnant cette allure désinvolte qu’elles aiment toutes. J’attrape mon portable, composant le numéro de Henry je le mets à mon oreille. Ca sonne, ça sonne, mais ça ne répond pas. Technologie à la con. En quelques minutes à peine, je me retrouve devant sa porte, je ne sonne pas, j’ouvre –il ne ferme jamais la porte à clé. Je beugle dans l’appartement, avant de le trouver affaler sur son canapé. A moitié mort. Hm. Je ne supporte pas voir ma star dans cet état. Je l’attrape pour le relever, avant de lui dire. « Allez ! Reprend toi, ce soir on fait les beaux ! » Tel le parfait petit frère, je l’emmène à sa chambre, l’aide à se choisir des vêtements, il sourit, pour me faire plaisir je le sens. Une fois mon beau gosse de frère frais comme un gardon, nous nous prenons congé de son appartement pour aller nous engouffrer dans la jeunesse de Chicago. Je marche au coté d’Henry, lui parlant de tout et de rien. Racontant surtout des âneries comme à mon habitude, il sourit, rigole quelques fois. Sans que je m’en aperçoive Henry était resté derrière moi, je me retourne le regardant. Sa main est appuyé sur une vitre, il regarde, triste. Je m’approche de lui e secouant par mes paroles, quand il se retourne est que j’aperçois ses yeux embué de larmes je pose ma main sur son épaule la serrant avant de lui dire de venir. Mon regard croise celui de Kristy une demi-seconde. Les peines de cœur, sans doute la chose la plus dure à réparer.
Dans un bar à présent. Assis dans un fauteuil des plus confortables, à une table. Des shooter de Tequila plein devant nous, d’autres vides. Une dizaine, une vingtaine même. Mon regard se posa sur un troupeau de jeune mâle voulant faire les malins en nous lançant des regards. Je m’exclame : « Allez les mecs venaient ! C’est moi qui invite, on va voir si vous tenez face à moi, nous ! » Henry se mit à rire avant d’en rajouter une couche, pour les inciter à venir. Les jeunes hommes se mirent en face de nous. Faisant signe au serveur, celui-ci nous emmena une bonne trentaine de shooter. Les humains commencèrent. Un, deux, trois !
« Tu crois vraiment que tu fais le poids mon petit ! » Me dit-l’un d’entre eux, tout les autres se mirent à rire. Un sourire plus que fier sur le visage, je leur répondais en enchainant quatre des petits verres. Henry fit de même, six pour lui ! Eh ouais ! C’est pas une star pour rien ! Les verres s’enchainent encore, et encore ! Voyant qu’un de la troupe hésite à prendre son verre, je bois le mien cul sec avant de dire tout en fixant mon verre. « Verre vide je te plaint ! Verre plein je te vide ! »J’attrape le verre du jeune homme le vidant cul sec alors qu’il s’enfuit en courant pour aller vomir sans aucun doute. Encourager par les demoiselles je monte sur la table, ordonnant qu’on augmente la musique Henry attrape ma main et monte également, commençant à se dandiner contre moi, je souris amusé Ses mains se posent sur mes hanches, toujours avec autant d’encouragement j’ôte avec la sensualité d’un mec bourré son t’shirt, avant de le faire tournoyer au dessus de ma tête et de le jeter dans la foule. C’est comme ça qu’on fait un spectacle ! Alors qu’Henry allait faire de même, il se stoppe. Descend de la table. J’aperçois Kristy et comprend tout de suite ce qu’il lui arrive. Je dis aux gens que le spectacle est terminé, je descends m’asseyant près du chanteur. Une jeune femme vient s’assoir sur ses genoux, lui rendant son t’shirt. Il la pousse assez violement, elle tombe. Henry se lève le ton de sa voix se fait agressif, je me lève à mon tour, attrapant Henry par le bras.
[color=IndianRed] « Calme-toi… » Dis-je d’un ton doux. Je ne le reconnais plus. Il serait le dernier à faire du mal à une femme. Un homme arrive, il relève la demoiselle. Son regard se fait dur. « Il a un problème celui là ? Il veut que je lui apprenne à toucher aux femmes ? Je me met face à lui, mes yeux ont perdue leur couleur bleu ciel, pour laissait place à des prunelles d’un noir sombre. La colère a pris le dessus, pour une fois que ça m’arrive à moi ! Les raisons ? Henry triste, et les gens qui n’ont rien d’autre à foutre que chercher la merde. Mon front quasiment collé au sien, je lui réponds d’un ton froid. « Passe ton chemin. » Les hommes dégagent trop de testostérone, c’est sans doute pour ça qu’ils ressentent le besoin de se battre en permanence. L’homme me pousse en arrière, je ne réagis pas, me contentant de ricaner, amusé par sa bêtise. Je ne ferai rien, je ne veux pas que les Mystic Dolls est encore des ennuis par ma faute.
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Sujet: Re: Now you're gone (PV: Mike, Kristy, Adriel) Jeu 20 Jan - 2:11
Le soleil s'était levé depuis une bonne heure lorsque j'émergeais du sommeil mon réveil ne sonnerait pas avant une autre heure... Je me redressais surpris de me réveiller aussi tôt. Pour une fois, j'avais dormi seul. Ce soir, je sortais avec Kristy probablement mon unique chance de lui montrer que je n'étais plus le même homme. Je voulais que cette journée commence comme elle l'aurait souhaité. Sans une inconnue dans mes bras... une femme sans importance dont le souvenir s'effacerait en quelques heures. Si j'espérai avoir une chance il me faudrait me plier à ses règles jusqu'au bout cette fois. Ne plus céder à mes pulsions malsaines. Je me laissais tomber sur mon lit, fermant les yeux, aucun effort à faire pour rappeler son visage, son sourire, son regard le goût de ses baisers, la chaleur de son corps. Aucune femme ne m'apportait autant de bonheur que ma douce Kristy. Si je prenais un certain plaisir de mes aventures, le bonheur, la passion je ne l'avais connu qu'en elle. Loin d'être employé modèle en dépit de ma passion pour le journalisme, si j'étais toujours à l'heure c'était uniquement pour la voir le plus tôt possible.
Un simple regard et ma journée s'illuminait. Son humeur influait facilement sur la mienne... lorsqu'elle me repoussait, je devenais insupportable, imbuvable... rejetant ma frustration sur les autres. Dans ces moments là nos collègues m'évitaient et elle était forcée de jouer les intermédiaire car je ne m'emportais pas avec Kristy. Hautaine, méprisante ? Peu m'importait, elle me parlait, j'existais pour elle cela me suffisait. Nos collègues avaient trop vite compris qu'elle pouvait faire de moi son pantin bien heureux. Puis les choses évoluèrent un peu, elle restait froide mais l'espoir de la retrouver naquit en moi. A force de lui envoyer des fleurs chaque matin, des lys, des tulipes blanches, des orchidée, des roses, jamais les même fleurs bien qu'elles furent toujours blanches. Le fleuriste avait fini par devancer mes appels, lui réservant les plus jolies fleurs, celles qui venaient à peine de lui être livrées. Lentement mais sûrement je savais que je finirai par la reconquérir. Tel l'océan dont l'éternel va et vient érodait les côtes, peu à peu je fissurerai ses murailles. Des murailles battues autours de son coeur par ma seule faute. Jamais, je n'aurai dû la trahir. Jamais, je n'aurai dû craindre de me perdre en elle. Je n'avais pas compris, que je ne vivais pas sans elle. J'existais simplement, mais cela ne me suffisait pas.
Les beaux jours revenaient. Ma bien-aimée avait enfin accepté une invitation à dîner ce soir là. D'excellente humeur, le temps passa à une vitesse hallucinante pour moi. Jogging, douche petit déjeuner. Je passais la matinée à interroger une chanteuse montante flirtant avec elle comme à mon habitude. Pour une fois, l'envie de la séduire ne pointait pas le bout de son nez. Je notais en marge de mon calepin quelques-unes de ses tentatives pour me séduire. Des petites anecdotes amusantes à ajouter à mon article la concernant. Le sourire aux lèvres je la quittais. Le reste de ma journée fut partagée entre une réunion et la rédaction de mon article. Autant dire, que je ne fus pas tellement surmené. Mes pensées pointèrent toutes en une seule direction... ce diner ce soir, Kristy... mon avenir entier dépendait de l'impression que je lui donnerai. La pression montait tout doucement. Je devins nerveux en fin d'après midi et me proposais mon aide à une collègue en difficulté afin de détourner mon esprit de mes inquiétudes. J'avais tout le temps de finir mon propre article plus tard, je rendais toujours mes papiers avec un peu d'avance, cette fois je le rendrais pile poil dans les temps. On ne me reprocherait pas de manquer d'organisation. Enfin, l'heure de rentrer chez moi... j'avais soigneusement évité Kristy toute la journée et me réjouissais de ne pas l'avoir croisé. Pourquoi prendre le risque de commettre un impair si près du but ? Ne pas la voir signifiait ne pas la décevoir... et je désirais lui offrir une soirée de rêve. La surprendre de bout en bout. Sa curiosité aurait tout gâché. Une fois à la maison je pris une couche et me glissais dans un costume... manquais de m'étrangler en tentant de mettre une cravate. J'oubliais l'idée de la dite cravate et ajustais simplement mon col. Je n'avais pas la classe de James Bond, c'était un fait. Mais j'étais loin de la dégaine de King-Kong ce qui n'était déjà pas mal.
J'arrivais devant sa porte avec cinq minutes d'avance. Encore un progrès car avant j'avais toujours une quinzaine de minutes de retards. Chose qu'elle ne me reprochait jamais car Melle Nelson n'était jamais prête dans les temps. Toujours égale à elle-même ma princesse m'ouvrit nu pied, trempée jusqu'aux os et enroulée à la va vite dans une serviette trop courte. Bon... de toute évidence, je l'avais extirpée de la salle de bain. Cette fois, pas de fleur dans mes mains. Un simple petit sac contenant une boite de ses chocolat favoris. Bien que je fus tenté de le lui offrir... la forçant ainsi à lâcher sa serviette je n'en fis rien. Chaque chose en son temps... Difficile de ne pas la détailler du regard, surtout pour un pervers dans mon genre. Moi qui pouvais passer des heures à espionner mes voisines à l'aide de mon télescope. Elle me fi t entrer et j'attendis qu'elle finisse de se préparer. Naturellement, une fois habillée, peignée, chaussée, ma princesse me demanda mon avis sur les boucles d'oreilles qu'elle devrait mettre. Les petites pierres discrètes ou les pendants ? J'ignorais quoi répondre... je me fichais de ses boucles Kristy serait aussi toujours magnifique sans.
"Les petites, elles ont la même couleurs que ta robe."
Fier de moi, je déchantais vite. Les petites impliquaient de changer de chaussures, donc de pochette et finalement de robe car du coup l'autre pochette n'allait plus avec celle qu'elle portait. Une fois changée, je cru à tort que nous allions partir mais non. Sa coiffure ne s'accordait plus à sa tenue et elle n'arrivait plus à mettre la main sur la veste, le boléro, le châle, ou que sais-je encore ? Les femmes avaient vraiment trop de choix ! De mon côté, je me glissais dans un costume, j'avais l'air d'un pingouin mais au moins j'avais mis trois minutes... et Kristy passait un temps fou à choisir ce qu'elle mettrait, se faire belle... Moi tout ce que je désirai c'était savoir à quelle vitesse je pourrais la lui retirer cette robe... Bizarrement, je ne me souvenais pas qu'elle mettait si longtemps à se préparer. J'ignorais par quelle miracle cela avait bien pu se produire mais nous arrivâmes à temps au restaurant. Je savais bien que dans ce genre de restaurant on s'attendait à voir monsieur passer commande pour mademoiselle mais je n'aimais pas cela. Je me souvenais de ses mets favoris tout en sachant pertinemment que Kristy n'appréciait pas que l'on décide pour elle. J'attendis qu'elle passe sa commande puis, j'ajoutais ce que je voulais. Le dîner se déroula dans la bonne humeur, charmeur, curieux, je lui posais des questions sur sa nouvelle vie. Commençant par les petites choses insignifiantes avant de m'intéresser à des choses plus privées sans prendre le risque d'aborder sa vie amoureuse. L'idée qu'un autre homme goutte ses délices me dérangeait. La suite de la soirée, je la conduisis dans un bar branché où l'on pouvait découvrir les artistes de demain.
J'aurai nettement préféré la conduire chez moi, prendre un verre et refaire le monde à moitié ivre blotti contre sa poitrine... Les bons souvenirs ont la vie dure. J'optais pour le bar, un lieux public pour ne pas la prendre au piège. De la bonne musique car nous étions tous deux mélomanes. La découverte des futurs talents rejoignait un peu notre travail, si nous tombions sur une perle pourquoi ne pas lui donner un coup de pouce via le journal ? J'espérai que cet aspect plus professionnel, moins intime lui donne un sentiment de liberté. Je ne voulais pas lui donner l'impression que j'en avais seulement après son corps ou son coeur. Je lui offrais la possibilité de décider quel sens elle donnerait à notre relation. A Kristy de voir si ce soir, elle se concentrait sur moi ou sur les nouveaux talents. Même si elle me mettait de côté, rien ne m'empêcherais de continuer à la poursuivre de mes ardeurs. J'avais déjà fait un grand pas en gagnant ce dîner. En entrant nous eûmes la surprise de voir deux imbéciles faire un strip tease sur le bar. Autant pour le côté classe... Je fis signe au chanteur sur la petite scène... Il devait jouer la chanson favorite de Kristy en nous voyant arriver mais une altercation menaçait de se produire. Je ne désirais pas que notre soirée gâché aussi, je fendis la foule lorsqu'une femme fut malmenée. J'espérais clamé les esprit et j'arrivais à temps pour voir un homme se prendre pour le défenseur de ses dames. Je lui pris le bras et le forçait à reculer.
"Pas de bagarre. Prends ta copine et va au bar. Dis à la rouquine que Perkins vous offre un verre."
A supprimer.
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Sujet: Re: Now you're gone (PV: Mike, Kristy, Adriel) Jeu 20 Jan - 15:22
'Cause you can't jump the track
J'avais accepté l'invitation. J'avais fini par lui céder, le voyant insister, encore et encore, m'offrant sans cesse des fleurs et se montant attentionnée à mon égard. Mike n'avait pas tellement changé à vrai dire. Du moins de ce côté-là, de ce que je pouvais constater. Il s'était toujours montré plutôt agréable et bienveillant, prenant soin de moi lorsque nous étions ensemble. C'était sans me douter qu'il fait plaisir à d'autres femmes lorsque j'avais le dos tourné. Aujourd'hui, j'avais tout fait pour effacer cette trahison de mes souvenirs, en vain. C'était trop difficile, car trop dur à encaisser. C'était malheureux à dire mais il m'avait fait perdre toute confiance en moi concernant mes sentiments et mes relations avec la gent masculine. Plus rien n'était certain selon moi, je ne pouvais m'appuyer sur rien d'autre que ma propre petite personne. Impossible de faire confiance à qui que ce soit. J'avais un besoin permanent d'être rassurer. J'avais besoin de savoir si m'était fidèle, si on m'aimait et me désirait. Moi et uniquement moi. Cela avait eu raison de ma relation avec Henry, puisque lui non plus ne pouvait pas garder sa braguette fermée en mon absence. Comme la majorité des hommes en l'absence de leur compagne, non ? Je le croyais de plus en plus. Et si ça n'était pas le cas, je devais être la femme la plus mal chanceuse de tout Chicago !
En rentrant chez moi, je refusais de réfléchir à ce sujet. Si je me mettais à y penser, Mike pouvait dire adieu à ce dîner car je ne prendrais même pas la peine de lui ouvrir. Je me connaissais, moi et mon sale caractère. Mieux valait ne pas ressasser le passé. Et puis, je me répétais depuis ce matin que ça n'avait rien d'un réellement rendez-vous. J'avais mis une barrière de façon à ce que ça n'en soit pas concrètement un. Non, il s'agissait seulement d'un repas entre collègue de travail. Ni plus, ni moins. L'eau coulant sur ma peau alors que je m'étais enfermée dans la cabine de la douche, je le chuchotais à voix basse, à plusieurs reprises. Concentrée sur ce que je faisais, je ne pris pas de suite conscience qu'on sonnait à ma porte. « Et merde ! » Encore trempée, m'enroulant rapidement dans une serviette, j'allais ouvrir. Mike ? En avance ? Voilà pourquoi moi, j'étais soudainement en retard ! Je m'excusais rapidement et filait me sécher pour finir de me préparer. Enfilant une robe d'une couleur crème, coiffée avec soin, j'avais inconsciemment fait de gros efforts. Je prenais soin de moi, mais ces derniers temps je me rendais aux divers évènements qu'on me collait sur le dos en jeans et baskets, pas de quoi me décerner un prix pour ma féminité. J'en venais même jusqu'à lui demander son avis concernant mes boucles d'oreilles. S'il y a bien une chose à ne pas faire, c'est demander l'avis d'un homme. Il me conseilla les plus petites, je suis repartie me changer. J'avais mis un temps fou ! Et mon dressing était à présent dans un piteux état ! Mais avec ma petite robe grise, j'étais fin prête ! J'avais finalement chaussé des escarpins, glissé mon bazar dans une pochette noire, relâché mes cheveux simplement par agacement car rien ne semblait aller. J'étais compliquée, je n'avais pas changé. Ce n'est qu'une fois avoir mis la main sur mon manteau que nous avons pu partir, sans qu'il ne veuille me dire où il m'emmenait.
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Un restaurant... Chic qui plus est ! Il n'avait pas fait les choses à moitié et cette attention me touchait autant qu'elle pouvait me mettre mal à l'aise. Ma petite phrase fétiche ne passait plus en boucle dans ma tête. Elle sonnait trop faux pour que je puisse encore espérer y croire. Ça n'était pas pour autant que je manquais de naturel, bien au contraire. Détendue, je restais moi-même, parlant de tout et de rien. S'en même m'en rendre compte, je me ramenais souvent les sujets à celui du travail, comme s'il ne me restait plus que ça. Ça n'était pas tellement faux d'ailleurs. Je me fermais au monde doucement, et je ne parvenais à voir réellement ce dernier qu'au travers de mon boulot ! Par bonheur il ne me parla pas de sentiments et d'histoires de cœur, à mon plus grand soulagement. Les plats furent un régale et l'ambiance étrangement délicieuse ; si bien que le temps passa à une vitesse incroyable. Quittant le restaurant, Mike me proposa de terminer la soirée dans un bar branché, dont le nom ne m'était pas inconnu. J'acceptai avec plaisir, le suivant sagement. En entrant, je fus immédiatement plongée dans une ambiance des plus festives. Jusqu'à ce que mon regard se pose sur les deux hommes responsables de ce joyeux boucan. Non. Eux. Ici. Je ne disais rien, gardant une expression des plus neutres, jusqu'à baisser la tête et me retourner. En l'espace de quelques instants, le ton changea du tout au tout. Sans comprendre ce qu'il venait de se passer, je vis Mike fendre la foule pour stopper ce qui semblait être le début d'une bagarre. Me rapprochant, je vins me positionner juste derrière lui, lançant des regards à Adriel et Henry. Jamais ils n'allaient s'arrêter de se faire remarquer ? Levant les yeux au ciel, je fini par donner un coup de main à l'inconnue afin qu'elle se relève. Elle m'en remercia rapidement, bien que très froide à mon égard. Elle devait être vexée et honteuse d'avoir attirer l'attention de la clientèle malgré elle. Se dégageant, elle s'éloigna, ne manquant pas de laisser échapper quelques noms d'oiseaux à l'égard d'Henry. Reculant, je n'avais qu'une envie, aller m'asseoir en compagnie de Mike.
Henry Fitzroy
Admin † Déjanté
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Sujet: Re: Now you're gone (PV: Mike, Kristy, Adriel) Jeu 20 Jan - 22:10
Comment croire qu’après avoir vu Kristy diner avec son nouveau mec m’aurait permis de passer une bonne soirée? J’avais eu une demi heure voir une heure de répit tout au plus. L’arrivée de Kristy et son connard de mec, dans le bar avait plombé l’ambiance, si bien que lorsque la petite allumeuse ivre vint se plaquer contre mon corps après s’être assise sur mes genoux je ne pus m’empêcher prendre ça comme une offense, je repoussais la femme qui s’étala sur le sol. Je n’avais pourtant pas cru pouvoir en arriver la un jour, Adriel lui prit ma défense si bien qu’une bagarre manquait d’éclater. Mais il fallut que l’espèce de prince charmant qui accompagnait Kristy intervienne évidemment ! Quoi de mieux pour impressionner Kristy. Je regarde le spectacle pathétique se dérouler sous mes yeux et enfilait mon tee shirt. D’une voix grave et forte après avoir fixé Kristy avec tristesse je dis à Adriel. -Viens Ad’ on se casse ! La serveuse paniquée me regardait avec des yeux triste, elle posa ses deux mains sur mes bras et me dis d’un air suppliant. « non non non !! Monsieur Fitzroy je vous apelles le patron je vous en prie rester ! » Je croisais les bras en soupirant et levais les yeux au ciel en tournant la tête vers Adriel. -Ils sont trop peur pour leur clientelle ou quoi ?
Un nouveau soupire et mon regard se posa sur le type qui accompagnait Kristy qui me fixait avec béatitude. Bah oui mec on a pas tous les mêmes droits ! Toi t’es un minable, un misérable petit humain sans interêt et moi le vampire star du rock ! Ainsi va la vie ! Je m’approchais de lui et penchais la tête sur le côté , un sourire en coin se dessina sur mon visage tandis que je lui tapotais l’épaule. -Eh bien le seigneur de ces dames ne va-t-il pas s’assoir ?
Le gérant du bar arriva à la hâte et me salua, après s’être confondu en excuses il m’offra une tournée de son meilleur champagne. Adriel m’attrapa par le bras pour m’indiquer de m’assoir à notre table. Je lui adressait un clin d’œil en m’asseyant. Kristy et son mec étaient assis à la table d’a côté super ! je posais mon coude sur la table affichant une moue boudeuse tandis qu’Adriel cet idiot déposa un baiser sur ma joue et me fit une grosse léchouille sur toute la joue. Je grimaçais et laissait échapper un rire amusé en m’essuyant la joue. Je posais ma main sur sa cuisse en pouffant de rire. Et en le fixant avec des yeux brulants. -Oh oui ma coquine! Je laissais échapper un éclat de rire. Puis le patron revint avec la bouteille de champagne en nous promettant qu’il ferait sortir tout les fauteurs de troubles. Il me demanda également l’autorisation de passer notre nouveau CD. Je tournais la tête vers Adriel et haussait les épaules. Je le laissais répondre et il ne manqua pas de faire un trait d’humour dans sa réponse. J’enroulais mon bras autour de son cou et frottais vigoureusement sa chevelure avec mon poing sous le regard amusé du directeur. Lorsqu’il tourna les talons je me levais pour le rattraper. -Vous boirez bien une petite coupe avec nous ? Un peu gêné il déclina, il y avait beaucoup de monde ce soir et le travail ne manquait pas. Je hochais la tête et lui proposais de nous rejoindre une fois le rush calmé. Il accepta en souriant.
-Ah et oui…Vous offrirez une tournée à Mademoiselle Nelson et son euh…nouveau petit ami. Je plissais les yeux et fixais l’homme en lui adressant le plus large et le plus hypocrite des sourires forcés. Je trinquais avec Adriel pensant pouvoir rire avec lui et tenter d’ignorer la scène écoeurant qui se déroulait à la table d’à côté. Ce type avait bien prévu son plan finalement, un diner, un bar pour finir de la souler et pouvoir profiter d’elle. Charmant ! C’est alors que le musique retentit, elle se fit plus forte. Le gérant n’avait pas tardé à lancer le tout nouveau CD, celui que je lui avais précédemment offert. Il avait l’exclusivité sur ce CD qui ne sortait que demain dans les bacs. Adriel ne put s’empêcher de se mimer en train de jouer ce qui m’arracha un éclat de rire, il me gratifia d’un : « -t’es sexy quand tu chantes ! » Je laissais échapper un éclat de rire manquant de m’étouffer avec le liquide plein de bulles que j’étais en train d’ingérer. Mais mon bonheur fut de courte duré, je crois que j’avais la poisse. La seconde chanson de l’album était la chanson que j’avais écrite pour Kristy, tant de romantisme et tant de peine était soit disant bon pour les fans d’après Lindsay et bon pour faire passer ma douleur. Mon cul ouais ! J’aurais voulu que Kristy l’entende seule chez elle ou dans sa voiture. Je levais un regard timide sur Kristy qui avait totalement décroché de la discussion avec son chevalier servant. Sa bouche entrouverte marquait la surprise et ses yeux trahissaient une profonde tristesse. Elle posa son regard sur moi, sous la panique je détournais le mien pour le poser sur la table. Adriel lui….il chantais…. Avait il cru que faire le pitre sur cette chanson aurait pu apaiser l’ouragan de blessures qui m’attaquait de toutes part ?
« Because you know, you know, you know That I love you I have loved you all along And I miss you Been faraway to far too long I keep dreaming you'll be with me and you'll never go Stop breathing if I don't see you anymore” Les yeux dans le vide, le regard noir et fixe je serrais les poings, ma voix rauque s’échappa d’entre mes mâchoires serrées faisant fois d’avertissement.
-ADRIEL ARRETE !! Rares étaient les fois ou je prononçais l’intégralité, et mon ptit frère savais très bien que lorsque je le faisais c’est qu’il se faisait réprimander! Il ne manquerait plus qu’il me sorte une réponse du genre « ooh c’est bon elle s’en fou de toi toute façon ! » Ou autre stupidité dont il avait l’habitude de balancer dans les moments délicats. Le clown l’innocent et inconscient Adriel ! Mais bon c’est pour ça aussi que je l’aime.
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Now you're gone (PV: Mike, Kristy, Adriel)
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