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| | Deux électrons libres au royaume de l'ordre...(Pv Maddy et Heny) | |
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Lindsay S. Lexington
Admin † Ecrivain .........................
MESSAGES : 450 AVATAR : Leighton Meester COPYRIGHT : Blushpink ENVIE(S) : d'un manoir sur les hauteurs de San Francisco, d'un hôtel particulier à Paris... et accessoirement d'un certain vampire mélomane. GOUTTES DE SANG : 250
| Sujet: Deux électrons libres au royaume de l'ordre...(Pv Maddy et Heny) Ven 31 Déc - 13:27 | |
| - Spoiler:
Une furieuse envie de la gifler me montait à la tête. Je me retenais, pour commencer c'était une batteuse, donc ses bras devaient être plus musclés que les miens. ensuite, si je laissais une marque sur son joli visage, je m'en mordrai les doigts. Pour finir, à l'instar des autres membres du groupe, Madison était qui elle était et je ne pourrais pas la changer. Une fois cet état de fait accepté ma vie était devenue bien plus facile à vivre. Je les appréciais tous les quatre, je ne le leur dirai probablement jamais. Néanmoins ma vie sans eux... je ne l'imaginais même pas. Je ne pouvais pas empêcher Madison et Henry de faire des folies de leur corps, je ne voyais pas la nécessité de toute façon. Madison était une source de nourriture plus saine que le sap pour lui aussi je considérais la chose d'un bon oeil. Cela ne limitait pour autant pas mes champs d'action. "Si je tombe sur une sexe tape de vous deux je jure de te remplir de verveine Maddy. Et si la presse tombe dessus, c'est lui que je remplirai."La voilà qui s'énervait pour une stupide série télé. Je haussais un sourcil dépassée par sa bêtise. hé bien, ce devait être sacrément corsé pour qu'elle apprécie autant. Je me souvenais vaguement d'une série avec de jeunes déchets totalement inutile à la société. J'en avais entendu parlé mais jamais regardé. D'une part ma mère décidait de ce que je regardais à cette époque là. En bonne fille obéissante, je ne regardais que des émissions éducatives, les infos. Le reste de mes loisirs se partageaient entre la pratique du violon, la musique et la lecture. L'écriture vînt un peu plus tard. "Je ne sais pas comment c'était pour toi mais je n'avais pas de temps pour des futilités. Ma mère n'avait vraiment pas le temps de s'occuper de moi. Elle cumulait trois boulot sous payé. J'avais à me charger de tout chez moi en plus de mon travail scolaire, du violon et de l'athlétisme. Je n'avais pas une seconde à moi pour regarder la télé en dehors des horaires autorisée."Mon sourire crispé me rappelait que je haïssais toujours ce passé. Je me sentais pitoyable, une enfant adulte, voilà ce que j'avais été. J'espérais ne pas attirer la pitié de Madison. Je ne supportais pas ce genre de regard compatissant comme si nous n'avions pas tous des zones d'ombres. Je ne regrettais pas cette vie, plongée dans la réalité dès le départ, pas d'illusion, pas de déception. J'étais née dans une situation particulière, sous la responsabilité d'une femme exceptionnelle. J'y puisais ma force et je n'aimais pas qu'on s’apitoie sur le passée qui m'avait forgée. Je m'en sortais bien mieux que mes camarades de classes. Eux qui se vantaient d'avoir trouvé un job sympas dans une firme minable. Ils m’enivraient tous s'il découvrait quel poste j'occupais. J'en tirais une très grande satisfaction. La demoiselle décortiquait mes paroles. Ainsi ma batteuse usait de sa matière grise pour me mettre la sellette et tenter de m'arracher une information que je refusais de lui donner ? Je lui répondis par un simple sourire neutre, pas le moindre sentiment, pas une once d'émotion ne l’imprégnais. Mon masque d’indifférence de nouveau sur le visage. Ce fan me retira une belle épine du pied et en partant je glissais un pass pour les coulisses du concert à Chicago dans la poche arrière de son jeans. Il serait contraint d'acheter un billet s'il voulait revoir la jolie batteuse sont il rêvait probablement. On ne laisse pas passer une opportunité de se faufiler dans les coulisses d'un concert lorsqu'on a la possibilité de le faire n'est-ce pas ? "On rentre ma batteuse timbrée."Un simple coup d'oeil dans le rétroviseur et j'eus la satisfaction de voir un petit ange endormi. Les yeux clos, les lèvres entrouvertes diffusant de la buée sur mes vitres. Je la trouvais adorable ainsi. Silencieuse, plus de questions indiscrètes qui me mettaient un peu trop mal à l'aise. Je ne lui en voulais pas d'essayer de me connaître c'était dans sa nature. J'appréciai l'attention qu'elle me portait bien que je m'en serai passée sans problème. J'aimais qu'on m'ignore, qu'on ne se pose pas de question sur moi et encore plus qu'on évite de me les adresser. Contrairement à ce qu'elle s'imaginait, je n'avais pas de profondeur. Je n'étais qu'une surface lisse. Si on grattait on ne trouverait rien que du vide. Une absence de sentiment, une absence d'âme. Voilà comme je me définissais, comme je voulais être. Sans émotion, on ne pouvait pas souffrir. J'estimais que le bonheur n'avait pas lieu d'être et ne méritait pas que l'on fasse des efforts particuliers pour l'obtenir. On devait le vivre là où il se trouvait, le mien était de prendre soin des membres de mon groupe et de m'enrichir. Je ne rêvais de rien d'autre, je ne rêvais même pas c'est pour dire combien j'étais comblée. "On est arrivé Maddy."Je garais mon véhicule dans le parking sous terrain et posa une main sur l'épaule de ma musicienne. Une fois le moteur coupé, je descendis de ma voiture et en fit le tour. M'approchant de la belle au bois dormant collée à ma portière. Avec douceur, j'ouvris la porte et réceptionna Madison dans mes bras. Je la secouais tout doucement pour la réveiller sans lui faire peur.
Dernière édition par Lindsay S. Lexington le Sam 1 Jan - 17:49, édité 1 fois |
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| Sujet: Re: Deux électrons libres au royaume de l'ordre...(Pv Maddy et Heny) Sam 1 Jan - 17:24 | |
| J'aime les angoisses de Lindsay parce qu'elles sont tout à fait fondées ! Et je dois dire qu'à sa place je ne serais pas beaucoup plus tranquille. Mais au fond qu'elle s'estime heureuse, je suis humaine, ça fait un problème de moins à gérer bien que je sois un problème en moi même. Mais ça elle ne s'en fait plus, elle a juste l'habitude, réparer nos erreurs et mes débordements c'est ce pourquoi elle est si bien payée. De toute façon il est hors de question que je ne change, je ne pourrait pas le faire, et puis encore faudrait-il que j'en ai l'envie. Si une sexe tape était sortie de nous deux Lindsay, elle serait déjà sur tous les blogs des fans. Je suis sûre que ça ne choquerait personne que nous soyons ensemble avec une sexualité pour le moins débridée. Nous ne sommes pas vraiment un couple, ou alors un couple libre... Cette liberté qui fait que j'ai une vie à côté, petite cependant, je ne suis pas le genre très pudique, de toute façon les hommes fantasmes sur les femmes non libres. Ca donne un côté plus innaccessible, et ça fait vendre, encore une fois tout est question de marketing. Ben moi je prenais le gauche. Ma mère était plus connue pour ses talents d'actrice Hollywoodienne ou de mannequin New-Yorkais que pour ses talents maternels et mon père est Commandant dans la police de nuit... J'avais pas les mêmes priorité, l'école ça me passait au dessus du moment que je pouvais jouer de la musique ou emmerder mon monde. On ne nés pas tous égaux ! Et puis je dois dire que j'avais pour moi le fait d'avoir une tendance autodestructrice assez développée, je ne sais pas vraiment si je m'en sortirais un jour, je crois que ça fait parti de moi. Il paraît que ça fait parti de mon sentiment profond d'abandon. En même temps je ne pense pas être la seule à me sentir seule parce que ma mère a eu des opportunités en or et mon père est gardien de la paix plus que de sa propre baraque. M'enfin je n'aide pas non plus les relations que j'ai avec mon paternel, conflictuelles jusqu'au bout alors qu'il ne cherche qu'à me protéger, je vois en ces interventions un moyen de me pourrir la vie. Je sais qu'en me voyant moi il voit ma mère. En même temps quand on connait la star on voit très bien de qui je tiens. Je n'ai strictement rien en commun avec mon père si ce n'est ces quelques années de vie commune parce que nous n'avions pas le choix. Il m'aime, ce n'est pas le soucis, il est juste super maladroit et on comprend pourquoi ma mère a préféré privilégier sa vie d'artiste, j'aurais sans doute fait la même chose, sauf que je n'aurais pas fait de gamin. Et c'est d'une façon presque maternelle que Lindsay me réveilla en arrivant. Je m'étais écroulée, l'alcool, la drogue, bien que ce ne soit qu'un peu d'herbe, et tout le reste m'avait liquidées. Je m'étais assoupie sans autre forme de procès. J'aimais cette fille pour ça, bien que je ne m'abaisserais pas à le lui dire. Je sorti péniblement de la voiture. J'ai mal au coeur... J'avais bu et tant que je ne dors pas ça passe très bien mais ensuite c'est fini. Je parle d'expérience de toute façon. Appuyée contre la voiture je fonça un peu plus loin dans l'allée pour rendre à mère nature ce qui lui appartenait. J'avais mal à la tête, la nausée, enfin les symptômes d'une gueule de bois. Ca ne parraissait pas comme ça, mais j'avais bu tous les verres que l'on m'avait proposé. Petite chose fragile que je suis, ma condition humaine en prenait un coup quand j'essayais d'égaler les vampires.
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| | | Lindsay S. Lexington
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| Sujet: Re: Deux électrons libres au royaume de l'ordre...(Pv Maddy et Heny) Dim 2 Jan - 1:40 | |
| Cette histoire me mettait mal à aise, je désirai changer de sujet. J’apprécierais aussi beaucoup que le sujet ne revienne jamais sur le tapis. Nos points de vue concernant les soit disant plaisir de la chair divergeait. Pour Maddy c'était une discipline olympique pour moi un simple moyen de perpétué l'espèce. Une perte de temps donc, car j'estimais qu'on était suffisamment nombreux pour ne pas en rajouter. "Je ne veux plus entendre parler d'une éventuelle sextape dévoiler à la presse. D'ailleurs si vous filmez vos épuisantes pertes de temps je ne veux pas le savoir." La vie familliale de Maddy était aussi un sujet que je n'aborderai pas. Inutile de porter de jugement chois que serait probablement déplacé. Aucune de nous n'avait eut une vie idylique cela je n'en doutais pas une seconde. Pour que nous soyons aussi atteinte chacune à notre façon il fallait avoir des parents complètements fracasser. Dans mon cas c'était mon père, ma mère ayant fait de son mieux avec les éléments dont elle disposait. Chez Maddy je pensais que le problème venait de sa génitrice, son père comme ma mère avait dû patauger en eau trouble pour éduquer sa fille tout en menant une carrière exemplaire dans une branche particulièrement contraignante. Bien sûr, ni ma mère ni son père n'étaient parfaits. Le monde n'était pas divisé en deux partie monochrome, la couleur les nuances l'envahissait pour former un tableau aussi complexe que les êtres le façonnant.
Plus ou moins éveillée Maddy se précipita dans un coin et je lui emboîtais presque immédiatement le pas. Je la rattrapais juste à temps pour lui mettre les cheveux en arrière et la soutenir tandis qu'elle me donnait une nouvelle raison de ne jamais boire plus que de raison. Ce genre d'expérience ne me tentais franchement pas. Je ne voyais vraiment pas ce qui valait le coût de se faire retourner les entrailles à ce point-là. Fidèle à moi-même je la sermonnais gentiment. Oui, je me comportais de manière plus coulante avec elle qu'avec les trois vampires composant le groupe. Mais je ne me privais pas de lui faire la morale de temps à autres. Je ne choisissais pas souvent le bon moment pour cela, comme en cette seconde où Maddy risquait de ne pas m'écouter ou de vraiment mal le prendre.
"Maddy... tu ne devrais pas boire autant."
Je décidais de la faire monter rapidement. je la redressais doucement, enroulant l'un de ses bras autours de mon cou, et l'un des miens autours de sa taille. Nous passâmes près de ma voiture je profitais de l'occasion pour refermer la portière passager d'un coup de hanche et nous continuâmes notre chemin jusque l’ascenseur. Une fois dedans, je l'enlaçais avec douceur pour lui éviter de s'écrouler. Je vivais dans un immeuble parfaitement sécurisé. Il le fallait bien, une femme seule devait s'assurer un minimum de ce côté là. Ici, pas de clefs, pour ouvrir ma porte, passer ma main au scanner suffisait. En cas de coupure de courant les portes seraient alimenté par un générateur de secoure. Le must en matière de sécurité. Personne ne m'ayant dit ce qu'il arriverait dans le cas où le générateur aussi tomberait en panne... J'étais donc la seule personne de l'immeuble à disposer aussi d'une serrure normale. Prévention, préparation, voilà mes maîtres mots. Une fois à mon étage nous traversâmes un couloir et enfin, nous nous retrouvâmes devant ma porte. je la fis entrer et la déposais dans la salle de bain à deux mètres de l'entrée.
"Je vais te préparer un café et de l'aspirine."
Je filais en cuisine et préparais le café comme j'avais l'habitude de le boire. J'emplissais le filtre à ras bord, le tassant bien et remplissant encore jusqu'à ce qu'il ne soit plus possible de réitérer. Je buvais un café particulièrement corsé, au point que personne ne me demandait jamais de lui en refaire une seconde fois. Cela m'arrangeait plus qu'autre chose, je n'appréciais pas de jouer les sous-fifres. Le temps que le café passe, je diluais une aspirine et retournais auprès de ma grande malade.
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| Sujet: Re: Deux électrons libres au royaume de l'ordre...(Pv Maddy et Heny) Dim 2 Jan - 18:44 | |
| Bon ben j'te le dis pas alors ! J'adorais jouer la provocation. Henry et moi ne nous étions filmés qu'une fois. Je ne sais même pas ce que j'ai fais de la vidéo, c'est pour dire à quel point ça m'avait marqué... Je préférais le vivre réellement que par procuration. Je n'étais pas très fan de moi même dans un film du genre. Le cinéma m'attirait, mais je ne me verrais pas jouer dans des pornos, je n'étais pas spécialement axée sur le fait de me mettre en scène sur un film, plutôt sur des photos, qui rendaient un filnal beaucoup plus suggestif. Quoi qu'il en soit je n'étais pas aussi con, je savais que j'avais peu de limites mais pas à ce point là. L'image du groupe m'importait aussi, j'avais une vie grâce à la musique, peut être pas super équilibrée mais je m'étais trouvée une famille. Les garçons, Lindsay, l'équipe technique... Je n'étais pas difficile à la socialisation. Je sais... Boire autant est un peu malgré moi. Je ne me rendais pas compte de la quantitée ingurgitée tant que je ne la faisais pas ressortir. Vous connaissez ses soirées où on vous fait goûter un peu à tout, où on vous ressert avant même que vous ayez bu la moitié du votre. Un jour il faudra que je pense à sortir avec quelqu'un de raisonnable. Henry n'est pas ce genre là et puis la plupart du temps on finit dans un coin et l'un dans l'autre pour être polie ! Avec Adriel ça risquerait de passer, encore qu'il ne faut pas le pousser, mais alors Ashton c'est incroyable l'influence négative qu'on a l'un sur l'autre en soirée. En à peine une heure nous en sommes aux shooters de tequila paf ! Et Lindsay vient nous chercher... On ne précisera pas dans quel état. Elle releva mes cheveux, je pouvais compter sur elle comme une amie dans ces moments là, moi je trouve qu'à ce stade là, c'est presque un geste intime. Celle qui aura l'honneur de me tenir les cheveux pour pas que je ne vomisse sera déjà promue importante ! Au lycée déjà ce n'était pas donné à tout le monde. Il en faut toujours une dans une bande. Un peu comme celui qui ne bois pas, là c'est celui qui tolère le plus possible de verres. Je me retrouva dans la salle de bain. Me laissa glisser le long de la faillance, appuyée en boule contre la baignoire. La main sur le front, les cheveux trempés de sueur, j'étais en nage. Frigorifiée, bourrée quoi ! En train de cuver tout du moins. Heureusement que je ne me shootais pas, je n'aurais pas fait long feu. J'avais tendance à abuser, beaucoup trop. Toujours trop de toute façon. Je peux pas boire ça... Je tenais le verre entre mes doigts comme si un challenge allait s'opérer entre lui et moi. Lequel viendrait à bout de l'autre ? Si je buvais encore un verre je risquais de le rendre aussitôt. Promis je ne boirais plus... Jusqu'à demain ! Me tenant le front, tremblottant, je tenais le verre, le jaugeant, lui et ce qu'il contenait, me posant encore la question de combien de temps il allait me falloir pour l'engloutir.
Dis, tu crois qu'un jour je serais raisonnable ? Un... Un peu comme toi ? Rêve toujours ma grande ! Et décuve !
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| | | Lindsay S. Lexington
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| Sujet: Re: Deux électrons libres au royaume de l'ordre...(Pv Maddy et Heny) Ven 7 Jan - 11:11 | |
| Comment ça, elle ne le me disait. Je n'en croyais pas mes oreilles. Ce ton, cette formulation ne pouvait laisser entendre que l'inverse de sa phrase. Je plongeais un regard inquisiteur dans ses grands yeux bleus. Sérieuse, paniquée à l'idée qu'Henry et elle aient pu se permettre un comportement aussi... Je n'avais pas les mots pour décrire l'horreur que je ressentais en cette seconde. Ils disposaient de leur moment de détente comme cela leur chantaient mais de là à en faire vidéo... Bien trop risqué, j'avais hâte de voir Henry pour lui passer le savon de sa vie. Si un vampire de cinq cents ans en colère se montraient aussi redoutable qu'effrayant je m'en moquais. J'accomplirai mon travail comme il se devait et cela passait par me procurer cette vidéo et la détruire qu'ils le veuillent ou non. Et si pour cela il me fallait botter un arrière train royal il fut une époque aujourd'hui révolu, je n'hésiterai sûrement pas. La suite des évènements ne me donna pas l'occasion de passer ma colère sur la jolie blonde. Ses démons la rattrapaient et j'estimais qu'elle ne perdait rien pour attendre. Inutile pour le moment d'ajouter mes reproches à sa gueule de bois. Je la réprimanderai plus tard, trois valeur sûres dans la vie, la mort, les taxes et ma mémoire. Quoique pour le premier avec nos amis vampires ce n'étaient plus aussi sûr.
Chaque secondes qui passaient, elle me rappelait combien j'avais raison de ne pas boire d'alcool. Comment cette pauvre petite aurait terminé la soirée si je n'avais pas été là pour elle ? Complètement ivre, dans le lit d'un parfait inconnu. Je ressentais de la tristesse pour elle. Se mettre dans un état pareil, permettre à des mains inconnues de parcourir son corps... Il ne fallait vraiment pas être heureuse et équilibrée pour mener une vie d'une telle débauche. Je l'encerclais de mes bras caressant doucement son dos pour l'aider à se détendre. J'ignorais toujours comment agir dans ce genre de situation. La laisser en paix ? L'entourer ? Je ne tenterai pas l'expérience par moi-même pour comprendre ce dont les autres besoins une fois dans cet état. Je l'encourageais doucement, en poussant le verre en sa direction. Devrais-je la forcer à le boire une fois de plus ? Cette fois, je commencerai par lui enfoncer un entonnoir dans la bouche... cela m'éviterais de tout renverser à côté comme à chaque fois. Voyant qu'elle était un peu plus lucide cette fois-ci, je tentais de la convaincre gentiment. "Fais un effort Maddy, c'est contre ton mal de tête, au pire, le goût t'aidera à rejeter un peu plus d'alcool. Essaies de voir le bon côté, sois tu auras moins mal à la tête, sois tu seras moins pleine.'
Je me détachais un peu d'elle, sans m'éloigner pour autant mais je voulais lui permettre de bouger plus librement au cas où cela s'avérerait nécessaire. Observant ma protégée je m'efforçais d'avoir l'air le moins réprobateur et déçue possible. Une chose difficile pour moi. Si j'avais eut l'un des trois autres dans cet état-là je ne me serais pas gênée pour leur montrer combien ce laisser aller me répugnait. J'attendais avec une certaine impatience qu'Henry change Maddy en vampire. Car, j'étais vraiment persuadée que la jeune batteuse désirait devenir sa compagne pour l'éternité. Une fois vampire, il lui serait possible de se noyer dans un océan d'alcool sans finir avachis sur le carrelage. Aussi pitoyable que lamentable. J'exagérais peut-être la capacité des vampires à lutter contre l'alcool... mais je ne voyais pas les trois autres ivres morts. Leur résistance était supérieur à celle des humains. La cafetière signala qu'elle était enfin pleine mais pour le moment je n'y prêtais pas attention. Je me penchais vers la batteuse de mon groupe et passait ses cheveux derrière ses oreilles.
"Je ferai peut-être mieux de te les attacher."
Aussitôt dit, aussitôt fait. Je me me mis en quête d'une brosse et d'un chouchou. Puis j'entrepris de la coiffer. Inconfortablement installée sur le bord de ma baignoire, j'étais un peu trop haute pour cela. Je devais rester pencher et je craignais de lui tomber dessus en glissant. N'étant pas la femme la plus adroite de la pièce cela aurait très bien pu arriver. Aussi, une fois ma blondinette coiffée, ses cheveux nattés et attachés je me réinstallais sur le sol. D'un regard je défiais ses si beaux cheveux de faire n'importe quoi. L'odeur du café éveilla ma mémoire et je l'abandonnais quelques minutes pour me rendre dans la cuisine. Là, je m’emparais de mes plus gros mug et les remplissais. La nuit s'annonçait longue, je doutais d'avoir une vraie possibilité de dormir mes huit heure complète sachant que je me levais tôt le lendemain matin. D'expérience, je savais qu'une nuit blanche me causerait bien moins de tort qu'une nuit incomplète. Je revins vers elle les deux tasses de café fumants sur un plateau.
"Tu sais ce que c'est ça, le café qui te réveille toujours. Je sais que tu ne l'aimes pas, bien qu'il soit délicieux."
Personne n'aimait mon café, tout le monde le trouvait bien trop fort et trop amer. mais, il avait le mérite de couper les gueules de bois de Maddy lorsqu'elle daignait en boire. Cela n'arrivait malheureusement pas systématiquement. Mais, cette nuit, j'avais un argument de taille. Henry allait bientôt arriver et peut-être qu'elle aimerait éviter de lui vomir dessus. Personnellement, à sa place j'aurai tout fait pour que cela ne se produise pas. Mais, je ne me trouverai jamais à sa place, oh que non. Je me demandais à quelle distance de mon appartement se trouvait Henry. Il n'avait pas besoin de s'annoncer, en prenant cet appartement je l'avais fait enregistrer comme personne de confiance. Il était aussi le seul des trois vampires que j'avais déjà laisser entrer chez moi. Je n'imaginais pas qu'il puisse me causer le moindre tort un jour, remettant ma vie entre ses mains s'il le fallait sans me poser de question. Sa simple présence me donnait à penser que rien tout irait forcément bien.
"Henry ne devrait plus tarder."
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| Sujet: Re: Deux électrons libres au royaume de l'ordre...(Pv Maddy et Heny) Ven 7 Jan - 11:43 | |
| Cette histoire de vidéo n'est qu'un concours de circonstance ridicule, nous avions bu Henry et moi, remarque c'est ce qu'on fait souvent en soirée. Mais là on fêtait notre premier disque d'or, et nous avions voulu prendre une vidéo de nous deux dans la caravane pour un genre de concert improvisé façon vocalises à la vodka si vous voyez ce que je veux dire, et puis finalement la vidéo avait continué à tourner, tout vas très vite entre nous, il suffit que l'un des deux allume l'autre et il en est fini du reste. Mais je dois reconnaître qu'on est plutôt pas mal dans notre genre. Des conneries d'adolescents un peu turbulants, rien de plus. Nous n'avions pas spécialement l'intention de la diffuser, en tout cas pas moi ! Ou alors sans avoir toutes mes capacités mentales. Je n'étais pas complètement irrespectueuse de moi même, pas complètement... Il fallait savoir me prendre, me comprendre, j'avais une personnalité très border line qu'il fallait canaliser et Lindsay mieux que personne faisait un travail remarquable. Elle ne cédait pas au moindre de nos caprices, elle réparait la moindre de nos conneries, c'est dire si nous ne lui laissions pas de répit ! Glauque... Mon front appuyé contre le rebord de la baignoire, je tentais de capter le maximum de froid contre la faillance, le froid me faisait frissonner et oublier mon envie de vomir à nouveau. J'ai toujours eu pleins de techniques comme ça pour me contrôler, le contrôle c'est tout ce que je voulais, seulement j'en étais incapable, Lindsay savait faire ça beaucoup mieux que moi, des fois on se demande si elle n'était pas venue d'une autre planète, pas comme les vampires, mais le genre V, visiteurs vous voyez ? Dépourvue de toute émotions humaine. Elle abordait toutes les situations avec un tel sang froid que c'en était flippant. Serrant mon poing autour du verre, je pris une grande inspiration avant de le boire cul sec ! Ah ça passait moins bien qu'un shooter de tequila paf mais fallait que ça passe quand même. Je serrais mes lèvres l'une contre l'autre pour éviter d'avoir à tout rendre, une minute de concentration et c'était passé. Elle attacha mes cheveux en deux nattes, je n'avais jamais dû paraître aussi innocente, elle est où la femme sexy là dedans ? Remarque dans mon comportement on retrouve surtout la petite fille paumée qui appelle à l'aide. Je suis paumée, je le conçois, mais de là à m'en donner la tête ! Pour sûr, Henry ne voudra plus jamais de moi s'il me voit comme ça. Ca reflétait tout à fait ce que Lindsay attendait de moi, une petite fille modèle, sage comme une image. Mais derrière une batterie censée donner le tempo au groupe Néo Rock de l'année ça le fait moyen ! Ah non pas ton café Lindsay, il est... On dirait un concentré d'arsenic ou je ne sais pas quoi. Même celui du commissariat est plus buvable... Sans vouloir te vexer. Ma manager avait cette tendance très froide et ça se répercutait partout chez elle. Dans son intérieur, sobrement décoré mais avec une certaine classe, dans sa façon de s'habiller, élégante mais discrète et surtout dans son café ! Quand elle proposait de le faire pendant une répétition on se sentait toujours obligés de l'en empêcher. On reconnaît la personnalité d'une personne à sa façon de boire son café, et bien là je peux vous dire qu'il est bien court, bien noir et qu'il a surtout tendance à vous décoller la tête ! Même un Whisky me laisse plus de marge pour réagir. Lindsay... Signe ces contrats pour nous, t'as notre bénédiction ! Et puis je sais pas pour lui mais moi je suis pas en état ce soir. On te fait confiance, alors arrête de nous prendre la tête avec tes notions de droit ou je ne sais pas quoi. Si tu veux qu'on pose à moitié nus tous les deux pour les besoins du groupe on le fera, on est dociles tu sais... Je prend une tarte maintenant ou j'attend un peu ? Disposant à présent d'assez de forces pour me lever seule, je pris appui contre la baignoire, puis contre le lavabo et tituba jusqu'au canapé de son salon que je prenais soin de ne pas froisser ni salir. Je passa une main sur mon front pour le rafraîchir.
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| | | Henry Fitzroy
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MESSAGES : 1100 AVATAR : Ian Somerhalder COPYRIGHT : (c) SO = moi ENVIE(S) : Chasser mes tourments, noyez mes angoisses, appaiser ces douleurs. GOUTTES DE SANG : 929
| Sujet: Re: Deux électrons libres au royaume de l'ordre...(Pv Maddy et Heny) Ven 7 Jan - 20:25 | |
| J’étais en train de siroter tranquillement un cocktail de SAP alcoolisé lorsque mon téléphone sonna, Lindsay… elle qui d’ordinaire prévoyait les choses en avance je m’étonnais de la voir appeler ainsi pour me dire de venir chez elle. Il devait y avoir un problème la ! Je finissais donc cul sec le contenu de mon verre avant de partir à pied en direction du loft de mon agent. De toute façon en ce moment j’étais plutôt du genre demandeur ! Eh oui plus je passais du temps à bosser moins je pensais à Kristy ! Le travail était un peu comme ma dose de morphine atténuant la douleur durant quelques heures. A pied, en courant ça irait bien plus vite qu’en voiture car à Chicago la circulation de nuit était déplorable, moins d’embouteillages mais des boulets provoquant des accidents ou des chauffeurs de taxi ivres, rien de bien bon lorsqu’il s’agissait d’une urgence. J’arrivais dans son quartier sans être essoufflé être vampire ça à ses avantages ! Une fois dans l’ascenseur j’écoutais attentivement tout ce qui se déroulait autour de moi, mais il y avait bien trop d’habitants pour que je ne puisse mon concentrer, des bruits de télévisions, des ronflements, une scène de ménage, un couple qui s’envoyait en l’air sans compter le bruit du mécanisme de l’ascenseur. Une fois dans le hall une voix qui ne m’était pas inconnue attira mon attention c’était Maddison j’en mettais ma main à couper « Lindsay... Signe ces contrats pour nous, t'as notre bénédiction ! Et puis je sais pas pour lui mais moi je suis pas en état ce soir. On te fait confiance, alors arrête de nous prendre la tête avec tes notions de droit ou je ne sais pas quoi. Si tu veux qu'on pose à moitié nus tous les deux pour les besoins du groupe on le fera, on est dociles tu sais... » Qu’est ce que Lindsay traffiquait ? Ce n’était pas le genre à inviter des filles comme Maddi’ pour une soirée pyjama. Et Maddi’ qu’est ce qui lui prenait de parler de moi, de nous ainsi ? Je fronçais les sourcils en avançant vers la porte d’entrée, je passais mon doigt sur le détecteur d’empreinte digitales, la diode verte s’alluma et un petit bip retentit, en passant la porte je fis cogner doucement mon poing sur celle-ci afin d’indiquer ma présence. Je ne tenais pas à apparaitre dans le salon face à deux femmes au sol car je venais de leur provoquer une crise cardiaque. C’était le genre d’habitudes à prendre lorsque l’on fréquentait des humains, ils sont tellement lents et sourds ! Je laissais échapper un mot d’une voix guillerette et innocente, comme si je n’avais pas entendu la conversation avant d’entrer.
-Bonsoiiir !
Lindsay était debout les bras croisés et Maddi’ affalée sur le sofa à cuver l’alcool et je ne sais quel autre substance. Je croisais les bras en la fixant d’un regard noir avant de tourner le regard vers Lindsay. Je mimais le mec qui réfléchi en se grattant la tête et d’une voix chargée d’ironie je lançais :
-Attends.. laisses moi deviner…Tu as ramassé la demoiselle sur un trottoir alors qu’elle baignait dans son vomi ?
J’étais méchant je dois l’avouer, j’avais peut être un peu abusé, mais je n’étais pas d’humeur ces derniers temps, qu’on m’appelle pour bosser ok, mais qu’on m’appelle parce que Maddi’ est pour la je ne sais combien de fois raide bourrée ça non ! Je peinais déjà à m’occuper de moi ces temps ci alors me farcir la nympho aux effluves de vodka c’était hors de question ! Connaissant le caractère de Maddi’ elle n’allait pas tarder à s’énerver de cette reflexion assez rabaissante. Mais je décidais de la prendre de cours. Je posais mon index sur sa bouche et maintenait la jeune femme au fond du canapé en faisant pression sur son épaule.
-Je pense qu’on a eu la dose de scandales ces derniers temps ! Je serais toi j’éviterais de la ramener.
Mon regard sévère et mon ton ferme semblaient suffir (pour le moment) à faire taire Maddison mais je n’étais pas sur que cela suffise à calmer la tempête Maddi’, elle qui ne supportait ni les ordres, ni l’autorité n’avais pas dit son dernier mot. Je me tournais vers Lindsay en soupirant et agitant la tête de gauche à droite. J’affichais un air boudeur et d’une voix las et monocorde je lui lançais.
-Je ne la ramène pas chez moi hein !
Je n’étais pas d’humeur à supporte les assauts de charme de Maddi’ envers moi. Non je n’en avait vraiment pas envie. D’ailleurs de quoi avais je envie ces derniers temps ?
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| | | Lindsay S. Lexington
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| Sujet: Re: Deux électrons libres au royaume de l'ordre...(Pv Maddy et Heny) Ven 7 Jan - 23:58 | |
| Maddy cédait enfin, elle avala le contenu de son verre, l'aspirine limiterait le mal de crâne dû à sa situation. Bien sûr cela ne l'empêcherait pas d'avoir quand même mal à la tête mais bon... en ce qui me concernait, j'estimais qu'elle l'avait tout de même bien cherché en buvant autant d'alcool. je me montrais plus conciliante, envers elle qu'envers nos collègues vampires car je savais que notre nature humaine nous rendait bien plus faible. Néanmoins, si j'étais capable de me contrôler pourquoi n'essaierait-elle pas ? Je me fichais bien qu'on se dise que je puisse être ennuyeuse, irritante, frigide, autoritaire... à quoi bon se soucier de l'avis des autres s'il nous déplaît ? Je pouvais faire preuve d'humour et d'originalité lorsque je le souhaitais. Parfois, même accidentellement. Coiffer une batteuse rock complètement saoul à la mode "Laura Ingals" ne viendrait pas forcément à l'esprit de tout le monde. Je la suivis mon plateau dans les mains jusque mon salon et le déposa sur la table basse en verre. Je m'installais ensuite sur le sofa en cuir noir alors que ma chatte faisait le tour de la jolie petite blonde affalée. Méfiante, Athéna approchait en catimini, elle attendit patiemment que Maddy ferme les yeux avant de se risquer à la renifler. S'enfuyant comme si elle avait la mort aux trousses dès que la batteuse esquissa un mouvement. "Athéna, tu ne fais vraiment pas honneur à ton nom ma douce. Maddy ne représente pas le moindre danger." Je pris ma tasse de café et en avalait une généreuse gorgée. la nuit serait longue, j'aurai plusieurs points à débattre avec Henry. D'abord ce contrat et ensuite cette histoire de vidéo. Jetant un oeil à l'horloge j'estimais qu'il serait là d'une minute à l'autre. Je me levais du sofa et pour aller chercher un plaid et couvrir ma grande malade. Il ne faisait pas froid mais elle était si peu couverte. Je me réinstallais non loin d'elle, lui caressant maternellement les cheveux pour lui procurer un sentiment de réconfort. La pauvre, je n'enviais vraiment pas sa vie. Je souhaitais ne jamais me retrouver dans une situation pareille. Je l'avais souvent dis aux autres d'ailleurs... si jamais ils me voyaient assez ivre pour ne plus tenir debout, j'exigeais qu'ils me tuent séance tenante. Je ne supporterais jamais de vivre avec le souvenir d'un tel laisser aller. Vive comme l'éclair, je vis Athéna passer en trombe devant moi. Le temps de me retourner je pu reconnaître Henry
"Bonsoir."
Il était apparemment de bonne humeur. Athéna se frottait à ses mollets lui réclamant des caresses comme à son habitude. Je lui répondis par un simple sourire, observant son visage se décomposer alors qu'il remarquait l'état de Maddy. Bon, il prenait autant de plaisir que moi à voir la pauvre jeune femme dans un sale état mais je le trouvais bien trop dure. Je plissais des yeux devant sa réflexion puéril. Ma mère m'avait inculqué un certain savoir vivre. Dans ma famille les ancienne règles régissant l'hospitalité avait toujours cour. Une offense faite à l'encontre de l'un de mes invités m'étaient aussi bien adressé que l'intention y soit ou non.
"Pas du tout. Elle était encore lucide quand je l'ai récupérée. Le patron d'un club l'avait menottée à une chaise avant de m’appeler. Melle est la cause d'une bagare générale. Mais ceci n'est pas la raison de ta venue. Maddy est mon invitée et je te prierai de ne pas te montrer discourtois envers elle."
Maintenant que j'estimais avoir mis les points sur les i avec lui j’espérais que Maddy aurait au moins la sagesse de ne pas se remarquer. La connaissant, je doutais fort de voir mes espérances se réaliser. Cependant je préférai la croire au moins un tout petit peu plus maligne qu'elle ne le montrait. Je me levais alors pour l'accueillir plus convenablement même s'il devait déjà connaître mon petit appartement comme sa poche. Je lui fis signe de prendre un siège et de se mettre à l'aise tandis que je me dirigeais vers le bar de mon salon. Je pris un jolie verre à pied et une poche de sang frai prélevé le jour même dans le stock de l'hôpital. Je le passa quelques secondes au micro-onde avant de le ressortir. Le temps que je lui porte son verre, le sang était à température corporelle. Ce petit buffet discrètement dissimulé renfermait tout ce que je ne buvais jamais. Toutes sortes d'alcool et des poches de sang de chaque type. même si je recevais peu, par choix, j'estimais important d'être une hôtesse hors pair.
"J'ai reçu une proposition pour une marque de sous-vêtement de luxe. L'offre s'adresse à toi et Maddy. Je pensais t'en faire part demain mais finalement... j'ai pensé qu'Ashton et Adriel auraient pu ne pas conserver leur sérieux. Ou se sentir laissé de côté. Je tiens à te lire le contrat ce soir. Maddy m'a fait savoir que cela ne la dérangerait pas."
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| Sujet: Re: Deux électrons libres au royaume de l'ordre...(Pv Maddy et Heny) Dim 9 Jan - 16:16 | |
| Mon image de ce soir, je m'en remettrais, enfin je crois, les nattes me donnaient cet air de petite fille de tout juste 12 ans... Mes tâches de rousseur n'y étaient pas innocente, je détestais ça d'ailleurs. Du haut de mes 19 ans j'avais encore un visage très juvénile. Je n'étais pas un gros morceau non plus, ce qui n'aidait pas à rendre ma personne plus crédible. Mais le comble était sans doute mes frasques. Je n'étais pas une alcoolique notoire, j'aime faire la fête, mais je ne bois qu'en soirée, et jamais avant une répétition ou un concert, toujours après ! Malgré tout j'avais un professionnalisme assez poussé. Je tenais à respecter les horaires quand il y en avait, pour une séance photo par exemple. Pour les répétitions, je voulais toujours donner le meilleur de moi même, parce que ma seule addiction c'est la musique. Et Henry, mais parfois je me demande si je fais bien, parce que ce n'est pas le genre à me le rendre comme il faut. Il se fout de moi, il a Kristy et il ne voit que par elle. Il sait se prostituer à moi quand il a besoin de sa dose de sang. Mais ça il comprendra bien vite que je ne suis pas une fille de joie. J'en ai marre de me laisser faire. Après tout je ne suis peut être pas très respectable mais je reste un être humain, MOI ! Et quand je vois l'humanité que met Lindsay dans ses relations avec nous tous, je pense qu'on pourrait en prendre un peu de la graine. Mais on ne contrarie pas les fous sous peine de les rendre dingues ! Le plaid sur les genoux, je remercia mon ôte d'un mouvement de lèvres, me blottissant en dessous. J'avais froid, second signe de l'alcool chez moi. Certains ont chaud, moi je rends à mère nature ce qui lui appartient et je me tape une petite hypothermie, juste pour le fun ! Henry fini par arriver, il ne me surprenait plus avec ses entrées fracassantes, je vivais la plupart du temps entre trois vampires alors vous savez, les bruits bizarres et soudains, on s'y fait... Comme les portes qui se fracassent en deux parce qu'ils "jouent" à la bagarre comme des gosses de 4 ans. Ca peut être sympa si on n'est pas d'une nature parano... Son bonsoir fut accompagné d'un sarcasme que je devais apparemment prendre pour moi. Grande classe Henry... Ma moue dégoûtée lui était destinée. Des fois je me demande s'il a vraiment quelque chose d'humain. Bien sûr que non mais mon attirance si puissante pour lui me force à me poser des questions. Il n'a rien pour lui dans ces moments là, il est odieux, sarcastique, de mauvaise foi, injuste même. Je n'y suis pour rien moi si entre Kristy et lui ça devient foireux. A part une crise de jalousie en interne je n'ai jamais rien fait. Remarque je ne la portait pas dans mon coeur, mais une humaine doit s'attendre à n'être pas la femme d'un seul vampire. Je ne vais pas dire que je le vis bien mais je n'ai pas le choix. Alors je la ferme et je le laisse faire ! Lindsay me fit comprendre de ne pas en rajouter, docile, parce que tout ce qu'elle avait fait pour moi ce soir me surprenait agréablement et surtout me confirmait qu'il y avait encore des gens bien en ville, je ne pipa plus mot. Elle avait sûrement raison, je vaux mieux que ça ! Et puis sa provocation attendait surement une réponse. Quoi qu'il en soit je n'eus le temps de rien, il me plaqua sur le canapé et posa son index sur mes lèvres. Lâche moi tu me fais mal ! D'un coup sec d'épaule je me dégagea. Le regardant dans les yeux. Je lui en voulais, il me prenait comme un vulgaire objet, prenait sa dose, tirait son coup et me rappelait quand il avait besoin d'une seconde tournée. Moi j'acceptais, par amour, par obession, j'en étais accro et c'est bien ça qui me faisait peur quand je retrouvais un peu d'objectivité, chose rare je dois l'avouer. Henry n'aurait peut être pas été capable de la moitié de ce que Lindsay avait fait pour moi ce soir. Ce sont des gestes tout simples, mais une attention particulière, une petite dose de tendresse ou d'attention qui font toujours qu'on va mieux. Mais il n'a jamais connu que son propre intérêt et jusqu'à présent je me retrouvais là dedans. Ce soir je n'étais pas d'humour avec ses discours machistes, il me prenait pour une gamine écervelée, certe, mais ça n'avait pas l'air de le déranger plus que ça jusqu'à présent. Il prévint tout le monde qu'il ne me ramènerait pas chez toi. Oh on ne te demande pas tant, on te connais Henry tu sais. Grand sourire insolent. Je sais que parfois je peux être odieuse, tout comme lui ! Remarque je ne sais pas lequel des deux est le plus mature dans l'histoire, mais je m'en contrefous. Pour un mec qui montrait du dégoût à mon égar je le trouvais plutôt réceptif en temps normal. C'est le boulot, je sais faire la part des choses. Et puis pour être honnête j'avais besoin d'argent ! Mon père avait cru bon de bloquer tous mes cachets sur un compte jusqu'à ma majorité. Dans deux ans je pourrais toucher l'intégralité de mes contrats. Mais jusqu'à présent j'étais bien obligé de négocier avec l'autre partie contractuelle pour obtenir une petite partie de mon dû en liquide. Sans quoi je me retrouvais sans vraiment de quoi m'éclater, sortir, ou changer inlassablement de garde robe ! Et l'argent quand on est une star devient une part importante. Mon père pensait encore qu'il me fallait garder la valeur de l'argent, mais avec ce que je me retrouvais tous les mois je ne risquais même pas de la trouver ! Je releva les yeux vers Henry, attendant sa réponse, mais s'il avait décidé de jouer sa tête de con je nous plaignais toutes les deux !
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| | | Henry Fitzroy
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| Sujet: Re: Deux électrons libres au royaume de l'ordre...(Pv Maddy et Heny) Mar 11 Jan - 23:03 | |
| Je m’étonnais toujours devant l’attitude du chat de Lindsay à mon égard, pourquoi cet animal ne me crachait pas dessus et venais me voir comme si j’étais sa mère ? Je regardait l’animal toujours avec une certaine méfiance et agitait la jambe pour la faire partir, mais non, elle continuait de me coller ses poils contre le pantalon. J’avais finis par me résigner à lui offrir une caresse. Mais mon attention ne resta pas bien longtemps sur Lindsay ni sur son chat non plus, lorsque je vis Maddi’ ici et surtout dans cet état, cela devint insupportable et je ne pu garder mon sang froid, je manquait également de tact. Lindsay m’étonna fortement par sa réplique « Pas du tout. Elle était encore lucide quand je l'ai récupérée. Le patron d'un club l'avait menottée à une chaise avant de m’appeler. Melle est la cause d'une bagare générale. Mais ceci n'est pas la raison de ta venue. Maddy est mon invitée et je te prierai de ne pas te montrer discourtois envers elle.»Je grimaçais, Maddi’ ne se retint pas non plus de me montrer à quel point j’avais été odieux la concernant. Mal ? je lui faisait mal ? Pff tout de suite alors Lindsay se met à inviter chez elle une fille qui est son total opposé et en plus elle la défend eh bah bien ! Je me redressais et détournais mon regard de Maddi’ après lui avoir adressé une grimace digne d’un enfant de primaire. Vexé je croisais les bras et soupirais en regardant Lindsay. Celle-ci m’indiqua d’un mouvement de la main et avec une sérénité qui me dépassait de prendre un siège. Je ne pu m’empêcher de faire une moue boudeuse tout en m’asseyant, je me mis à gromeler. -ouais..bah ouais…une soirée pyjama youpiii… Je levais les deux mains mimant un enfant content, enfin vu ma mine décrépie on pouvait facilement deviner que c’était ironique. Lindsay me jeta un de ces regards noirs et autoritaires. Je soupirais et baissais les yeux gêné. Allez savoir pourquoi cette femme à une emprise sur moi c’est assez impressionnant. Mais une fois qu’elle se retrouva dans la cuisine je me tournais vers Maddison pour lui lancer une nouvelle provocation. Elle n’allait pas s’en sortir comme ça ! Avec un petit sourire en coin et un regard sombre je me penchais vers elle pour lui dire. -Hey Laura Ingalls , tu cherches quoi? À te mettre Lindsay dans la poche en jouant la fille sage?Je me redressais sur mon siège et détournais le regard comme si de rien était, je me raclais la gorge après avoir étouffé un rire. Lindsay arrivait donc avec un verre de….sap…non non, du sang, du vrai, mon groupe préféré en plus. Je regardais le verre à vin et souriait avec des yeux brillants. Elle savait très bien comment me rendre doux comme un agneau. Après un remerciement, un large sourire je plissais les yeux et dis à Lindsay. -Tu devrais faire attention quand même! D’un mouvement de tête je désignais le contenu de mon verre. Car se procurer du sang à l’hopital , même pour le chanteur des Mystics dolls restait illégal. Je ne tenais pas à ce que mon agent se retrouve derrière les barreaux, ce serait un beau gâchi ! Elle m’exposa alors la raison de son appel. « "J'ai reçu une proposition pour une marque de sous-vêtement de luxe. L'offre s'adresse à toi et Maddy. Je pensais t'en faire part demain mais finalement... j'ai pensé qu'Ashton et Adriel auraient pu ne pas conserver leur sérieux. Ou se sentir laissé de côté. Je tiens à te lire le contrat ce soir. Maddy m'a fait savoir que cela ne la dérangerait pas." »Oui je voyais très bien Ashton et ces remarques désobligeantes et Adriel pouffer de rire. Je soupirais et haussais les épaules. -Je supposes que c’est une bonne idée. Je jetais un coup d’œil à Maddison qui m’avait fortement agacée. Alors je bu trois gorgées de mon verre en fixant Maddi’ droit dans les yeux, puis je soupirais de plaisir en laissant le liquide tiède couler dans ma gorge. Comme pour montrer à Maddi’ que je pouvais me passer d’elle, de son sang. En réalité c’était faux mais ça elle n’avais pas besoin de le savoir ! Je fit glisser ma langue sur mes lèvres afin de ne pas perdre une goutte de sang et tournais les yeux vers Lindsay. Je me grattais le dessus de la tête et fronçais les sourcils. -mais…. Avec toutes ces histoires de marchandising et de pub. Je me demande, quel est le rapport entre les sous vêtements et notre musique ? Je laissais échapper un rire amusé. Les humains avaient parfois des idées bien étranges et je me demandais d’où ça leur venait. [hj: si vous avez appuyé sur lecture vous avez écouté les Mystic Dolls ] |
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| | | Lindsay S. Lexington
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| Sujet: Re: Deux électrons libres au royaume de l'ordre...(Pv Maddy et Heny) Jeu 13 Jan - 17:06 | |
| Athéna ne tolérait pas qu'on l'ignore et se retrouva d'un bond sur les genoux du vampire, appuyant sur le ventre du chanteur avec sa tête. Des grattouilles sur le haut du crâne voilà ce que la gracieuse boule de poil désirait. Un simple regard, un petit câlin suffisait toujours à ce qu'on lui cède mais lui s'obstinait à jouer les rebelles. L'animal reniflait le chanteur au passage des fois qu'il lui aurait apporter une friandise comme sa maîtresse le faisait toujours. Mais, rien... dépitée, le félin agita sa queue sous le nez d'un Henry, trop occupé ailleurs pour s'occuper d'elle. Un autre bond et elle quitta ses genoux pour se chercher une place confortable. Un bond sur le buffet, un autre sur la dernière étagère de la bibliothèque, elle fit tomber quelques livres et se roula en boule à leur place. De là, la chatte avait une vue imprenable sur les occupants de la pièce.
"Maddy, économises tes forces tu auras droit à ta part de remontrances dès demain matin. Toi, laisses-la en paix pour ce soir. Mais demain... tu pourras te lâcher, si ça peut lui mettre du plombs dans la cervelle..."
Je n'allais pas la laisser s'en tirer comme ça. Je devais lui faire comprendre que ses habitudes la mettaient en danger. N'importe quel sociopathe, ou homme après tout je ces deux mots étaient synonymes. Je ne pu m'empêcher de ricanner intérieurement en l'entendant à son tour comparer cette soirée à une pyjama party. Henry et Maddy étaient vraiment fait l'un pour l'autre. Les mêmes conclusions totalement idiotes. Je devinais facilement que Maddy n'écouterait pas forcément nos conseils et recommandation quelque soit le ton et les formulations. Notre batteuse agissait comme bon lui semblait, j'admirai un peu cela chez elle. Sa liberté, contrairement à moi, elle ne s'enfermait pas dans des règles aussi strictes qu'étouffante. Maddy vivait sa vie pleinement, stupidement aussi selon mon point de vue. Moi, je ne faisais qu'exister. Plus tard on se souviendrait de la batteuse des Mystic Dolls, moi on ne saurait même pas j'avais existé. Cela, ne me dérangeait pas. ce qui m'ennuyait un peu dans les rares moments où je m'autorisais à y réfléchir restait que la vie que je menais n'avait pas vraiment de but. En tout cas plus maintenant, j'avais tout ce que j'avais toujours voulu mon existence, était vide de sens à présent. Je n'évoluais plus... Maddy au contraire n'était qu'au début de sa vie alors que j'avais le sentiment d'être à la fin de la mienne. Elle devait se chercher, se connaître, se choisir un objectif et tout faire pour l'atteindre.
"Heureuse d'apprendre que notre compagnie t'ennuie à ce point."
Henry m'avait irrité. Je préparais sa boisson tandis qu'il se plaignait. Une fois que je l'eus servit mmes pas me dirigèrent automatiquement vers la bibliothèque. J'en délogeais ma chatte, récoltant une vilaine griffure sur l'avant bras. Si habituée à me chamailler avec elle, je ne m'en rendis pas compte sur le moment, la blessures n'était pas assez profonde pour me faire mal. Ensuite, je ramassais mes livres et les replaçais dans l'ordre exacte où ils se trouvaient. Athéna fila se réfugier sous le fauteuil d'Henry sa cachette favorite lorsqu'elle me mettait en colère. Pourtant, en cette seconde je ne l'étais pas. Je pris ensuite place dans le second fauteuil, face à Henry. Ma tasse de café dans les mains j'en savourais une longue gorgée. J'encourageai Maddy à boire le sien en dépit de ce qu'elle disait je savais bien qu'il la réveillerait complétement.
Je levais les deux mains mimant un enfant content, enfin vu ma mine décrépie on pouvait facilement deviner que c’était ironique. Lindsay me jeta un de ces regards noirs et autoritaires. Je soupirais et baissais les yeux gêné. Allez savoir pourquoi cette femme à une emprise sur moi c’est assez impressionnant. Mais une fois qu’elle se retrouva dans la cuisine je me tournais vers Maddison pour lui lancer une nouvelle provocation. Elle n’allait pas s’en sortir comme ça ! Avec un petit sourire en coin et un regard sombre je me penchais vers elle pour lui dire.
"Je l'ai natté dans la salle de bain. Elle est tellement mignone. on dirait une petite fille."
Je me redressais sur mon siège et détournais le regard comme si de rien était, je me raclais la gorge après avoir étouffé un rire. Lindsay arrivait donc avec un verre de….sap…non non, du sang, du vrai, mon groupe préféré en plus. Je regardais le verre à vin et souriait avec des yeux brillants. Elle savait très bien comment me rendre doux comme un agneau. Après un remerciement, un large sourire je plissais les yeux et dis à Lindsay. Henry me recommanda ensuite d'être prudente avec le sang. Comme si j'étais du genre à faire une chose à la règle. Je levais les yeux au ciel clairement amusé par sa remarque. Pourtant, depuis le temps que l'on se côtoyait, il devait avoir compris que chacune de mes actions étaient planifiées. Je ne laissais pas de place à l'improvisation. J'agissais toujours avec prudence, me préparant minutieusement à toutes éventualité. Voilà, encore une chose qui m'empêchait de vivre. Je passais trop de temps à prévoir les choses.
"Ne t'en fais pas Henry, je suis prudente."
Il se concentra ensuite sur mes paroles, oubliant un peu Maddy. j'espérais qu'il cesserait ses enfantillages. Je n'aimais pas les disputes et les chamailleries. L'idée de devoir jouer les arbitres au milieu de la nuit me fatiguait d'avance. De plus si Maddy décidait de lui répondre nous n'étions pas prêt d'en finir. La connaissant je savais bien qu'elle ne se laisserait pas faire sans broncher. Preuve en était, ses répliques acerbe à l'encontre du leader des Mystic dolls. Je ne choisissais de ne pas prendre partie pour le moment. Pourquoi des sous vêtements ?
"Vous ne tournerez pas une simple publicité, mais votre prochain clip. Ils en utiliseront des extraits pour leur campagne publicitaire. Ce qui nous permet de tourner un clip à l'oeil. Vous allez donc tourner le clip le plus sulfureux de votre carrière."
Je savais déjà quelle chanson leur conseiller, celle qui parlait de leur relation, elle correspondait parfaitement à nos besoins. Bon, vue la chanson... Henry serait peut-être même forcé de mordre Maddy mais je n'en étais pas sûre. Ce passage là, je l'aurai éludé au profit d'un plan sur le corps sur leurs deux corps étroitement enlacés. tout en suggestion. |
| | | Invité
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| Sujet: Re: Deux électrons libres au royaume de l'ordre...(Pv Maddy et Heny) Jeu 13 Jan - 18:51 | |
| Ils se liguaient contre moi ou c'était une impression là ? Je ne supportais pas d'avoir à rendre des comptes, chose que j'avais arrêté de faire après avoir prit conscience d'avoir l'âge de faire ma crise d'ado. Fabuleux prétexte pour jouer la rebelle de base sans qu'on ne me condamne au buché. Quoi qu'il en soit j'avais toujours plus ou moins fait ce que j'avais voulu, par manque de temps, mon père était passé sur la superficialité de mon éducation. J'avais les bases, c'était déjà pas mal. Pour un flic responsable de toute une brigade, célibataire et avec une gamine à charge, récemment largué par une des nanas reconnus comme une des plus belles femmes du monde, il s'en sortait plutôt pas mal. Je ne me suis jamais servie du succès de ma mère pour me faire valoir, s'il y a bien une chose que je veux pouvoir m'accorder c'est de m'être hissée au top toute seule. Grâce à moi, mon talent, et parfois mon physique, il ne faut pas cracher dessus. La position que j'occupais en ce moment ne me plaisait absolument pas. J'avais la vague impression d'être la gamine du lot à qui il fallait taper sur les doigts parce qu'elle avait cassé le jouet de son grand frère. Remarque gamine je l'étais. J'étais bel et bien la plus jeune, et de loin de tout le groupe. Lindsay abordait facilement ses 25 ans de responsabilités, et les trois autres étant des vampires, leur vie était déjà beaucoup plus longue que ce n'elle ne paraissait. Je me contentais d'écouter leurs plaintes, leurs mises en garde, mais je sais que demain, n'ayant plus l'excuse du manque de lucidité, j'en prendrais pour mon grande. De toute façon qu'est-ce-que je risque ? Une engueulade ? Mais je ne vis que ça depuis que j'ai l'âge d'aller à l'école ! Une de plus ou une de moins... Je me contenta alors d'un regard assassin à l'égard des deuxx protagnistes. J'observais le manège du chat, les yeux dans le vide. Il est loin d'être con ! Même lui mène à la baguette notre manager. Personnellement, les bouquins seraient restés par terre, bordel ou non. Je m'étais enfermée dans une sorte de mutisme depuis quelques minutes. Parce que oui, quelques minutes de silence pour moi alors qu'Henry et moi sommes potentiellement en train de nous engueuler, ça s'appelle du mutisme chez moi ! Et c'est toujours grandement apprécié, je ne saurais dire pourquoi ^^
Mais j'étais sûre d'en prendre pour mon compte pour les nattes, il n'y a pas plus moqueur qu'Henry, je me demande comment le mal peut s'insérer aussi profondément en un corps aussi parfait. En fait il avait presque la parole en trop. Comme moi. On se ressemblait beaucoup trop pour avoir une entente ou une relation linéaire. Nous on a besoin de conflit, d'action, de jalousie, de sang même pour évoluer. Après le relooking Laura Ingals qui ne me plaisait pas des masses, j'eus droit aux moqueries niveau CP de mes deux camarades, et je suis la plus jeune ??? Vous me faites tous chier. Voila. Ca ne fait pas avancer le débat outre mesure mais au moins c'est dit ! Je n'ai pas pour habitude de garder ce que je ressens pour moi. Si je meurs un jour, ce ne sera certainement pas d'un ulcère à l'estomac ! Voila au moins de quoi rassurer Lindsay. Elle qui a toujours peur qu'il ne nous arrive quoi que ce soit. Restait le problème de nourriture pour les trois quart de mon groupe. Ils se nourrissaient de sang, moi de pizza... Ce qui en soit est relativement accomodant dans notre société actuelle n'est-ce-pas ? Je devrais être la plus facile à gérer, mes besoins devraient être anticipés puisque j'ai les mêmes que Lindsay, mais je m'en invente toujours de nouveaux. En tout cas celui du sang est bien réel pour Henry. Le piquer à l'hôpital était très fin de sa part, surtout qu'elle avait une certaine aversion quant au fait qu'Henry ne se nourrise sur moi. De toute façon c'est comme une crise de couple. Les femmes font la grève du sexe, moi non, mais je fais la grève du sang, je ne sais pas si ça ne l'emmerde pas encore plus. Si, j'en suis même sûre au fond. Et ça me plait ! Quoi qu'il en soit, même si l'hôpital venait à la choper, des milliers de fans seraient prêtes à donner leur sang pour nourrir leur fantasme. Dieu que ça m'énerve ! Mais j'ai au moins le monopole du millésime de tout ça. Je suis le must du must sur cette terre pour lui. Et je le revendique. Le plus sulfureux ça m'étonnerait. Mais ce sera le plus dénudé de nous deux diffusé à ce jour. Mon café en main, j'en bus une gorgée avant que les traits de mon visage ne se crispent en une grimace mitigée. Je devais le boire, j'avais toute la nuit remarque... Un sourire en coin, je regardais Henry, lui même savait que notre passé vidéo n'était pas beau à voir. Remarque dans l'ivresse du moment on ne fait pas que des choses bien et tout le monde le sait. Je me demande la tête que ferait Lindsay si elle venait à tomber sur un de ces trucs là. Et elle commencerait quand cette campagne ? N'oublie pas qu'on a la sélection de l'album à finaliser et un gros travail de répétitions pour voir si tout colle comme on le voulait. Ca c'était mes élans de professionnalisme, je m'impliquais beaucoup dans le groupe et je ne comptais pas mes heures, en tout cas je voulais un rendu parfait.
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| | | Henry Fitzroy
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| Sujet: Re: Deux électrons libres au royaume de l'ordre...(Pv Maddy et Heny) Sam 15 Jan - 2:29 | |
| Un sourire narquois scotché aux lèvres je regardais Maddi’ se faire remonter les bretelles par Lindsay, finalement il y avait une justice. Mais lorsque la jolie brune posa son regard sur moi pour me lancer d’une voix glaciale : "Heureuse d'apprendre que notre compagnie t'ennuie à ce point." Je ne pu m’empêcher de laisser échapper un hoquet de surprise. Désarmé face à sa remarque je me contentais de mettre le nez dans mon verre de sang. Je scrutais du coin de l’œil les déplacements de Lindsay, tel un enfant en faute. Elle alla chercher son animal de compagnie le félin qui était en train de faire une bêtise comme à son habitude ! J’avais une sainte horreur de ces bestioles, elles avaient tout au long de ma vie trahie ma véritable nature, on dit que ces félins ont un sixième sens, pour une fois les ont dit se révèlent être vrai. Etrangement celui la ne me crachai pas dessus comme un vampire en colère, il semblait ne pas résister à mon charme et cela m’arrangeait, car tuer la boule de poil de mon agent aurait été assez gênant. Le félin ne semblait pas vouloir se laisser déloger de cet endroit qui semblait confortable et se défendit comme elle pouvait en assignant à Lindsay un coup de griffe avant de venir se réfugier sous mes pieds. Un sourire se dessina sur mes lèvres jusqu’à ce que j’entende ce crépitement.
Je tournais vivement la tête vers Lindsay, mes yeux firent une sorte de zoom sur son avant bras. Je le fixais sans décrocher et écoutais avec attention sa peau fragile se déchirer doucement tandis que de microscopiques perles couleur carmin glissaient sur son épiderme, un fruit si fin et si doux que celui du sang roulant sur la peau, comme un papier de soie que l’on déchire lentement. J’écarquillais les yeux comme si je venais de prendre conscience à quel point ce bruit mélodieux et cette odeur m’étaient alléchantes, je finissais mon verre d’une traite, peut être qu’atténuer ma soif rendrait cette attirance un lointain souvenir. Je tentais alors de me concentrer sur les paroles de Lindsay : "Je l'ai natté dans la salle de bain. Elle est tellement mignone. on dirait une petite fille." Et la réplique agacée de Maddi’ « Vous me faites tous chier. Voila. » En temps normal j’aurais bien rit de cette situation mais la j’en était incapable. Ces derniers temps j’avais beaucoup de mal à m’apaiser et laisser mon instinct sous contrôle. Je luttais contre moi-même et peinais à reconnaitre le Henry de ce dernier siècle. Je me contentais de sourire bêtement, lorsque Lindsay me répondit que je ne devais pas m’en faire qu’elle était prudente je hochais la tête et souriait bêtement. Lorsque Lindsay levais les bras et s’agitait de façon ironique pour faire sourire Maddi’ je souriais bêtement. J’avais le regard vide, le teint livide, la bouche entrouverte et une seule pensée en tête, l’avant bras de Lindsay. Le crépitement si doux semblait d’un niveau supérieur que celui des paroles des deux jeunes femmes. A la phrase de Lindsay : "Vous ne tournerez pas une simple publicité, mais votre prochain clip. Ils en utiliseront des extraits pour leur campagne publicitaire. Ce qui nous permet de tourner un clip à l'oeil. Vous allez donc tourner le clip le plus sulfureux de votre carrière." Je souriais bêtement et répondais d’une voix morne.
-oui..
Lorsque Maddi’ se mis à parler : « Le plus sulfureux ça m'étonnerait. Mais ce sera le plus dénudé de nous deux diffusé à ce jour. » Je souriais bêtement et répondais d’une voix morne. -Oui
Tel un pantin sans vie je baladais mon regard de Maddi’ à Lindsay de Lindsay à Maddi, sans réellement les écouter. J’avais la sensation que leurs voix étaient éteintes, en sourdine, comme si on m’avait enfermé dans une bulle et que je fonctionnais au ralentit. Incapable de décider ou faire quoi que ce soit. Et c’est ainsi que pour la dernière fois que des paroles furent prononcé et dont j’étais complètement incapable de distinguer l’auteur de ces paroles. « Et elle commencerait quand cette campagne ? N'oublie pas qu'on a la sélection de l'album à finaliser et un gros travail de répétitions pour voir si tout colle comme on le voulait. » Je répondit d’une voix morne.
-Oui
Les deux paires d’yeux étaient rivés sur moi, je faisais face à quatre billes et deux bouches entrouvertes c’est alors que j’entendis une voix lointaine m'interpeller. Comme si cette voix m'était inconnue, comme si elles étaient si loin de moi que je ne parvenait pas à distinguer à qui appartenait la voix. « Henry? » Je plaquais mes poings serrés contre mes tempes en fermant les yeux, mon visage crispé de douleur ma poitrine laissa échapper un grognement sourd qui semblait venir d’outre tombe. En un instant je me retrouvais debout tenant l’avant bras de Lindsay entre mes mains. Un voile noir semblait avoir envahi le bleu azur de mes yeux et mes lèvres se retroussaient. Je levais les yeux vers Lindsay et lorsque je croisais sont regard je fermais les yeux et secouait la tête de gauche à droite. Après un profond soupire et d’une voix anormalement calme,je réouvris les yeux.
-Tu devrais aller désinfecter ça…
Un sourire angélique ornait mon visage tandis que je fixais Lindsay avec mes yeux noircis par mon instinct meurtrier. Cependant mes crocs luisant venaient de se rétracter, comme si malgré tout je me contrôlait un peu. Je lâchait vivement le bras de Lindsay et reculait de deux pas avant de lui tourner le dos. Je portais mon poing à ma bouche et respirais fortement avant de dire.
-Mets un pansement tu veux ? Je pourrais peut être me concentrer après.
Je me mis à marcher dans la pièce tandis que Maddi’ me fixait. Quoi ? Elle veut ma photo ? Je soupirais et levais les yeux au ciel et lançais sur un ton agacé.
-Oh c’est bon hein ! Me fixe pas comme ça! Vous êtes si fragile vous avez qu’a faire attention à ce que vous faites!
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| | | Lindsay S. Lexington
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| Sujet: Re: Deux électrons libres au royaume de l'ordre...(Pv Maddy et Heny) Dim 16 Jan - 21:27 | |
| L'attitude d'Henry était devenue étrange depuis que j'avais délogé le chat de ma bibliothèque. Ma petite boule de poil ronronnait tranquillement sous le fauteuil d'henry, se sentant bien à l'abri. Installée sur mon fauteuil j'écoutais Maddy, observais mon chanteur. Il ne riait pas quand il l'aurait dû, ne répondait pas vraiment se contenait de d'acquiescer comme s'il ne se trouvait pas vraiment là. Je passais une main dans mes cheveux et senti une petite douleur très légère sur mon avant bras. Comme si j'étais blessée et qu'une entaille s'élargissait à cause de mon mouvement. N'ayant pas le souvenir de m'être fait mal j'ignorais cette douleur bénigne. Peut-être un bleu, il m'arrivait parfois de me cogner dans le feu de l'action. Et je me souvenais bien avoir eut une altercation dans le métro ce jour là.
"Une jeune femme ne doit pas proférer d'obscénité Madison. Cela nuit à son charisme."
La jolie blonde jurait comme un charretier et je trouvais cela très déplaisant. On me trouvera probablement dépassée, prude mais je me faisais une idée précise de ce que devait être une femme. Séduisante, douce, charmante, intelligente mais assez fine manipulatrice pour laisser croire à son homme qu'il était plus malin qu'elle. La beauté à mes yeux passait autant par l'apparence que par l'attitude. La politesse, le respect de la bienséance... Je savais Maddy intelligente, même si ce n'était pas une lumière, elle était loin d'être bête. Il lui manquait ce que j'appelais la classe. Je doutais qu'Henry finisse par tomber amoureux d'elle sans qu'elle ne change de comportement avec lui. Je devais absolument lui faire confiance de cela. Pas cette nuit, Maddy avait besoin de repos. Henry était à trois mètres... pour la discrètion on pouvait mieux faire. Nous revenions sur le sujet du clip. Je tentais de donner une vague idée en décrivant à l'aide de grands gestes. Mon bras me fit un peu plus mal et je continuais de l'ignorer. Je ne prenais pas vraiment soin de moi et cela ne commencerait pas cette nuit. Pas question que j'abandonne mes invités pour un rien.
"Non, ce clip devra être vraiment sulfureux Maddy. Les parties les plus softs devront être les extraits pour la pub. Je prévois qu'il soit censuré à la télévision comme ça, vos fans seront obligés d'acheter le single pour l'avoir en entier."
Encore un oui... une petite phrase toute bête, inutile. Je voulais son opinion, lui qui ne manquait jamais de faire savoir ce qu'il désirait ou pas. Le professionnalisme de Maddy me soutira un large sourire. Même malade elle restait une artiste disciplinée et travailleuse. C'était la raison principal qui m'avait donné envie de l'avoir comme batteuse. Venait ensuite sa beauté et l'opinion d'Henry. S'il venait à changer d'avis sur sa place au sein de notre groupe je suppose que je tenterais de le faire changer d'avis. Mais au final, je suivrais ses ordres. S'il nous imposait un remplaçant incapable de la surclasser nul doute que je leur imposerais à tous les deux un train de vie infernal pour lui faire regretter sa mauvaise décision. Heureusement, nous étions bien loin de cela. Je confirmais ses dires d'un simples hochement de tête. Inutile d'en rajouter, elle venait de tout décrire. De son côté Henry restait bloqué sur un seul mot et je m'inquiétais sérieusement pour sa santé mentale. Je posais un regard surpris sur lui. Non, je ne laisserai pas transparaître mon inquiétude.
"Tu vas bien Henry ?"
Je me levais et me dirigeais vers lui aussi rapidement que mon corps d'humaine me le permettait. Henry me devança. J'avais fait un demi pas qu'il se trouvait sur moi. Il tenait mon bras entre ses mains, serrant juste assez fort pour que je ne puisse lui échapper. Je suivis alors son regard et découvris une toute petite entaille trois fois rien. Relevant la tête vers lui j'eus un petit sourire crispé. Je ne lui montrais pas que son regard m'effrayait. Ses veines violacées..., son regard voilé de noir. Son calme... semblable à celui qui devance une tempête me glaçait les sangs. Un vampire... quelques gouttes de sang...
"Saleté de sap ! Si tu étais libre de te nourrir comme bon te semble tu ne perdrais pas le contrôle pour si peu."
Docilement, je me détachais de lui et filais dans la salle de bain. Voir à quoi les vampire étaient réduits de nos jours me mettaient dans une colère noire. Comment pouvions-nous oser nous montrer aussi arrogant envers eux ? Autant accepter l'évidence, nous étions leur bétails, leur nourriture, leur jouet. Les humains devraient se sentir honorer de servir les vampires. Quelle mort plus belle que celle de s'offrir à un vampire, lui permettre de prolonger sa vie en absorbant la nôtre ? J'aimais être utile, travailler pour des vampires, veiller à ce qu'ils ne manquent de rien m'apportait une grande joie. Je n'aurai jamais pu obéir à un humain. Trop stupide, indigne de confiance... Les vampires étaient des dieux. Je ne cherchais pas à comprendre leur raison d'agir, cela me dépassait. En moins de cinq minute mon bras se retrouva désinfecter et pansé. Revenant vers eux, je pris le temps de faire un détour par le mini bar. Je sortie une poche entière de sang, mon sang. Je faisais rarement prélever un peu de mon sang en allant chercher les poches à l'hôpital. Mais assez souvent pour que j'en ai une bonne réserve depuis deux ans. Je le mis à chauffer et lui porta directement la poche. Inutile de lui dire d'où il venait, pour celui-là il n'aurait pas à se faire le moindre soucis. Je devinais qu'il ferait le rapprochement entre l'odeur de mon sang et son goût. Probablement le seul goût qui revenais assez souvent dans le sap spécial que je leur donnais.
"Comme tu le vois, je sais me montrer prudente et je ne me fournis à l'hôpital que lorsque cela devient difficile pour moi."
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| | | Invité
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| Sujet: Re: Deux électrons libres au royaume de l'ordre...(Pv Maddy et Heny) Dim 16 Jan - 23:34 | |
| Tu sais ce que je lui dis à mon charisme ? Foutu caractère ! Je sais que je n'ai rien de la petite modèle et encore moins le caractère. C'était peut être la classe qu'il me manquait, celle des grandes actrices Hollywoodienne. Mais je ne perdais pas espoir, vous avez vu le parcours d'Angelina Jolie ? Elle est passée de déesse de la provoque à une icône du glamour. Personnellement une carrière comme la sienne je signe tout de suite ! J'ai le temps d'être raisonnable, et de belles années devant moi. Je veux pouvoir dire que j'ai tout essayé, que je suis une chieuse mais que ça m'a servit. Je veux pouvoir ensuite profiter de ma vie de femme, d'épouse et de mère, mais encore faut-il trouver un mec plus tard, ce n'est pas dans mes priorités, je suis juste lucide sur le fait que je ne pourrais pas mener cette vie là jusqu'à la fin des temps. Sulfureux OK, mais est-ce-qu'on ne pourrait pas faire quelque chose de plus suggestif pour une fois ? Des gros plans, sur nos visage, nos lèvres, les produits de la marque, une musique suggestive mais quelque chose de très soft au fond. On est dans l'air de la suggestion, on devrait en profiter. Non pas que je désaprouve l'idée de départ mais ce serait peut être le moment de nous armer face à la presse. Ca parle beaucoup et je ne suis pas contre mais si on vient à nous demander si nos parties de jambes en l'air ne sont elles pas plus efficaces que notre musique on aura au moins de quoi répondre qu'il n'y a rien de choquant dans les vidéos. Tu vois où je veux en venir ? Je rêve où je viens de demander de nuancer le truc là ? Après une cuite je suis toujours plus lucide et puis dès qu'on commence à parler boulot je m'y mets à fond, c'est bien la seule chose pour laquelle je sois responsable. J'ai trouvé mon truc, ma voie, et je ne veux pas tout foutre en l'air pour des conneries ou des envies vivre. C'est sûrement très paradoxal comme comportement, mais je suis un paradoxe à moi tout seul et pas des moindres d'après ce que j'entend sur moi. Henry fini par nous taper sa crise. Oui oui, "taper". Je ne vais pas jouer le politiquement correct quand son bonjour consiste à demander si je baignais dans mon vomi avant d'attérir ici. J'ai tout de même un minimum d'intégrité. Et le manque de respect d'Henry commence singulièrement à me gonfler, au cas où on ne l'aurait pas comprit ^^ Je suis en train de comprendre que ma névrose est bien réelle. Ce n'est pas une illusion, je l'ai réellement dans la peau et je ne peux rien y faire, mais j'aimerais parfois pouvoir en attendre un peu plus, même si je sais que c'est peine perdu et qu'il ne sera jamais l'homme d'une seule femme. Un jour peut être je parviendrais à lui prouver qu'il est fait pour moi et inversement, je suis prête à tous les sacrifices et ça il le sait un peu trop bien. Contrairement à Lindsay, je ne voue pas un culte aux vampires, juste à un en particulier. Mais sa condition vampirique n'a jamais eu un quelconque effet sur moi, ça m'arrange parce qu'il a besoin de moi, de mon sang, mais au delà de ça qu'il soit vampire ou humain m'est complètement égal. De toute façon il a un comportement tellement humain que je ne fais pas la différence. Je met les deux sur un pied d'égalité, bien qu'ils soient beaucoup pllus forts et résistants que nous. Nous peuplons tous deux la terre, il y a donc forcément moyen de cohabiter non ? Je ne nourris pas de peur ou de haine contre les vampires, je les acceptes comme une forme de vie sur terre. Nous avons la même apparence mais pas les mêmes pouvoir, remarque les riches et les pauvres c'est la même chose, à la différence près qu'ils ne vivent pas dans le même monde. Silence religieux lorsque Lindsay quitte la pièce, ni lui ni moi ne convient de faire le premier pas, de sortir le premier mot, je lui fais la gueule, et il le sait. Heureusement que Lindsay se dévoue pour détendre l'atmosphère, on aurait passé une drôle de soirée sinon ! Remarque heureusement que tu te dévoues parce que moi ce soir ce serait niet et il le sait très bien. Lançant un regard perçant à Henry. Je lui en veux, de me traiter comme un thermos. Et quelques part je suis un peu jalouse que Lindsay ne parvienne mieux que moi à combler ses attentes. Je peux faire la gueule comme une gamine et refuser de donner mon sang mais parcourir des milliers de km et faire l'improbable pour lui. Je suis très contradictoire encore une fois. T'aurais pu demander à ta pouf, enfin si elle était encore là... Haussement de sourcil et peut être la provocation de trop...
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| | | Henry Fitzroy
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| Sujet: Re: Deux électrons libres au royaume de l'ordre...(Pv Maddy et Heny) Lun 17 Jan - 4:37 | |
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"Saleté de sap ! Si tu étais libre de te nourrir comme bon te semble tu ne perdrais pas le contrôle pour si peu." Un sourire en coin ma tête s’inclinait vers la droite, un regard aussi sombre qu’une nuit d’hivers en pleine nature, un regard à vous glacer le sang, sans compter mon expression malicieuse et diabolique. Je restais bien trop calme pour ne pas être effrayant. Etrangement je lâchais son bras sans mal laissant Lindsay s’esquiver dans la salle de bain. Ecoutant avec attention chacun de ses mouvements j’attendais son retour debout et immobile. Une statue antique glaciale et morbide, un être puissant prêt à bondir sur sa proie. Je n’arrivais plus à penser à autre chose que Lindsay. Ma nouvelle obsession avait prit possession de mon instinct de chasseur, et mon instinct avait pris possession de ma raison. Je suivais du regard la petite brunette qui venait de faire son retour dans la pièce, les bras croisés j’admirais sa peau translucide me dévoilant ses vaisseaux, j’entendais la douce mélodie de son sang qui glissait dans ses veines rythmée par le tambour régulier de son cœur. Je mordis ma lèvre inférieure en admirant la femme sortir une poche de sang frais. Une fois à température ce délicieux fumet se mit à chatouiller mes narines et faire danser mes papilles, pourtant dans cette odeur quelque chose me gênait. Elle m’était bien trop familière pour que je me jette sur cette poche. Lindsay précisa alors mes pensées. Ce sang j’y avais déjà gouté, je savais bien que ces sap étaient admirablement bien corsés de sang , de véritable sang. Et lorsque celle-ci me dévoila son origine je ne pu qu’entrouvrir la bouche et exprimer un soupire de plaisir. Voila maintenant que je la dévorais des yeux, je la désirais, elle toute entière, elle au gout si savoureux, son sang doux comme du velours et sucré comme une fraise des bois, ma langue glissa sur ma lèvre supérieure tandis que je regardais Lindsay comme le plus beau et le plus gros dessert réalisé par un grand chef étoilé. Lorsqu’elle approcha sa main de la mienne afin de me tendre ce bonbon dont elle m’avait habitué, je glissais sensuellement mes doigts sur le dos de sa main fixant ses lèvres avec envie. Je me penchais à son oreille pour lui murmurer, d’une voix calme et brulante
-Merci…hmmm…tu ne devrais pas m’habituer à toi…ça me rends…hmmm bien trop accro…
Je me redressais et portais ma bouche à cette poche de plastique fermant les yeux pour me délecter de cet élixir magique. Nous étions destinés à nous nourrir des humains et gouter deux fois le même sang n’était pas naturel, cela provoquait en nous une sorte d’addiction plus que malsaine. Les yeux clos j’aspirais le contenu de cette poche, c’était presque…orgasmique…je poussais un soupire de plaisir. Mais il fallu que Maddi’ gâche ce moment. Pourquoi elle la ramenait ? jalouse le casse dalle ? « Remarque heureusement que tu te dévoues parce que moi ce soir ce serait niet et il le sait très bien. » Je décrochais ma bouche de la poche et tournais la tête vers maddi’, elle me fixais avec un air provocateur et méchant. Que fait un junkie lorsque l’on gâche sa partie de plaisir ? Il tue ! Cependant j’avais suffisamment d’expérience pour me maitriser. Du moins c’est ce que je pensais. Je m’empressais de vider cette poche à une vitesse hallucinante, boire, boire et encore boire pour éviter de me jeter sur la petite insolente ! Je finissais par vider cette poche de tout son air comme si je voulais aspirer la moindre goutte. Ma respiration fort et rapide ne prévoyait rien de bon, une sorte de manque, une dose de plus pour supporter cela ne m’aurait pas fait de mal…..ou peut être pas…..
La blondinette lança la provocation de trop, celle qui pourrait lui couter la vie. Enerver un vampire lorsqu’il est dans un état de transe est une mauvaise chose, énerver un vampire lorsqu’il ne peut plus contrôler sa soif est un acte stupide, mais énerver un vampire blessé, assoiffé et drogué par son instinct est un acte suicidaire. « T'aurais pu demander à ta pouf, enfin si elle était encore là. » Bravo Maddison ! La poche de plastique grinça écrasée par mon poing qui se serrait autour d’elle. L’orage grondais et résonnais dans ma poitrine, il fut suivit d’un sifflement que même le chat prit pour une agression. La petite minette se mis à bondir et s’enfuir la queue et le dos gonflé. Mes yeux noirs se tournaient vers Maddi’. Mes poings serrés finirent par lâcher la poche de plastique tandis que je tentais de m’apaiser. En vain. Il me fallu une demi seconde pour me retrouver sur le canapé, à califourchon sur ma batteuse. Les doigts crispés autour de son cou si frêle je secouais sa tête à deux reprises en grognant. Mon visage s’approcha du siens, mes lèvres à un centimètre des siennes et une voix d’outre tombe s’échappa d’entre mes mâchoires crispées.
-Encore une réflexion sur elle et je t’arrache la langue avec les dents pour la cracher sur le sol et la broyer avec mon pied.
Je m’emparais de son poignet lorsque celle-ci suffoquant tentais de se défendre. Un rire machiavélique s’échappa de mes lèvres à demi ouvertes. Mon visage exprimait la rage et le délire meurtrier. Je me penchais vers son oreille pour lui articuler d’une voix rauque.
-Je ne te tuerais pas- tout de suite- je veux t’entendre hurler et implorer mon pardon-pendant que je t’arracherais tes ongles- tes membres- ta peau tout ça tout en douceur !
Je saisi son menton entre mon indexe et mon pouce pour lui murmurer contre ses lèvres.
-Tu aimes jouer bébé...moi aussi! ça peut durer des heures et tu vas hurler...mais pas de plaisir...
Je me relevais d’un bon avant de la saisir par le bras pour la jeter sur le canapé. Mon unique réflexe d’humain, je ne la jetais pas au sol pour qu’elle raison avais je réussit à reprendre le contrôle de moi-même ? Peut être était ce la voix de Lindsay en fond qui tentais de me calmer. Etait-ce l’odeur de la peur que je sentais à présent ? Lindsay se précipitais sur Maddi’ pour vérifier son état. D’une voix glaciale je lançais.
-Elle respire, son cœur bat, elle est consciente !
Je tournais les talons pour aller me réfugier pres de la bibliothèque. Je ramassais lentement les livres un à un pour les ranger par ordre alphabétique. Je tentais de m’occuper pour ne pas faire un carnage. Tuer Maddi’ la vider et finir par Lindsay. J’avais dérapé et comme il faut !
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| | | Lindsay S. Lexington
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| Sujet: Re: Deux électrons libres au royaume de l'ordre...(Pv Maddy et Heny) Mar 18 Jan - 19:58 | |
| Henry était étrange, il m'effrayait. Habituée à contenir mes émotions, je parvenais encore à faire illusion. Je ne me contentais pas de lui cacher ma peur, je la repoussais, l'ignorais parfaitement. Elle n'était heureusement pas suffisamment puissante pour que je perde la maîtrise de moi-même. ma respiration, mes battements de coeur conservaient leur rythme habituel. Trop normal, trop calme pour que cela fut vrai. N'importe quel humain normalement constitué serait effrayé par ses réactions, inquiet pour sa vie. Je m'estimais avantagée... me croyant dépourvu d'instinct de conservation. Pas de désir de vivre, pas de crainte de mourir... un self-control parfait. J'oubliais un détails, je n'avais jamais eut de raison de penser que ma vie ne tenait plus qu'à un fil. Ma certitude reposait sur mes suppositions, sur ce que je connaissais de moi-même. Certains prétendent que l'on peut comprendre de nombreuse choses sur sa propre personne en se retrouvant confronté à la peur véritable. Le moment était peut-être venu pour moi d'apprendre ? Ou pas... je refoulais toute inquiétude et plaçait ma confiance en lui. Henry me donna ma chance quelques années plus tôt. J'aurai en lui la confiance qu'il avait eut pour moi. Il reprendrait la maîtrise de lui-même sitôt que mon pansement serait en place. Je revins vers lui confiante, sûre de lui. Pour m'assurer qu'il n'aurait pas soif je lui offrit même une nouvelle poche de sang, le mien un bon quart de litre. J'avais toujours veillé à avoir une alimentation variée, équilibrée un sang parfaitement sain car j'en glissais régulièrement de petites quantités dans le sap de mes musiciens. Bien sûr, je leur donnais plus souvent du sang prélevé dans les réserves de l'hôpital. Exception faite des deux jours précédents les concerts où ils avaient droit à mon seul sang. J'étais leur agent, mon rôle était de prendre soin d'eux et je le faisais au mieux de mes maigres capacités d'humaine. Ses doigts sur sa main me firent l'effet d'une brûlure et je me fis violence pour éviter de la retirer. Son souffle dans le creux de mon oreille me fit frissonner et je reculais de quelques pas.
"Cela ne m'ennuie pas. Je suis à votre service à tous les quatre. Prendre soin de vous est ma raison de vivre."
Il savourait mon sang... étrangement cela ne m'effrayait pas le moins du monde. Il paraissait presque en transe. On eut dit qu'il était sous influence. Je remerciais le ciel de n'être soumise à aucune dépendance naturelle. Une pensée aussi pour ma volonté de fer, je ne me permettais jamais le moindre écart pouvant me conduire à ce genre de résulta pathétique. Maddy s'entêtait à provoquer Henry. Je lui jetais un regard noir. On embête pas un drogué alors qu'il s'injecte sa dose ! C'était vraiment stupide. Henry répondait facilement aux provocations et je ne voulais pas qu'il la blesse. Je posais une main douce sur son avant bras alors qu'il encaissait la remarque sans faire de vague. Mon sang devait l’apaiser et cela me confortait dans l'idée que les choses allaient reprendre rapidement un cours plus normal. Moins dangereux. La seconde phrase de Maddy plus corsée que la précédente mit le feu aux poudre. Henry aspira le reste de la poche a une vitesse hallucinante. Un sifflement lui échappa et Athéna s'élança comme une flèche dans ma chambre. j'étais bonne pour dormir dans ma chambre d'amis car elle allait se rassurer en marquant mon lit de son odeur... Repoussant cette pensée trivial je m'élançais entre Henry et Maddy pour l'empêcher de lui faire le moindre mal. Ma rapidité n'égalant pas la sienne, j'ignorais s'il dû m'esquiver ou si j'avais été vraiment trop lente. La seconde solution restant la plus logique car je ne vis pas réellement ce qu'il se passa. Un moment Maddy se trouvait toute seule sur le sofa l'autre Henry se trouvait à califourchon sur elle l'étranglant. J'arrivais en retard... tout de même il y avait seulement trois mètres et je me sentais l'âme d'un tank à côté de lui.
"Henry arrêtes tout de suite !"
Mes mains peinaient à desserrer les siennes du cou de la blondinette. Arès déboula fonçant droit sur celui qui selon lui, menaçait son territoire. Mon chat cracha sur Henry et se faufila sous le sofa pour enfoncer ses griffes dans la peau de mon chanteur. Pile à l'endroit où son pantalon dévoilait un bout de mollet. Cette fois, je ne pouvais pas le nier, ni le cacher. Je ressentais une peur intense, il ne devait pas blesser Maddy. Je refusais tout net qu'il le fasse. Ses doigts ne bougeaient pas d'un millimètre... pourtant elle tentait de se libérer, je tirais de mon côté mais rien. Une preuve de plus de leur supériorité sur nous. Je me demandais qu'elle fille valait la peine qu'Henry se mette dans un état pareil. Risquer de tuer sa propriété, sa réserve de sang personnel ? Je connaissais assez le monde des vampires pour savoir qu'un lien profond unissait les vampires et leur casse-croûte attitrés. Au fur et à mesure ses menaces se faisaient plus imagées, plus gores et ma peur montait d'un cran. Les battements de mon coeur s’affolaient et je ne parvenais pas à me dominer. Les vampires sentaient-ils la peur chez un humain ? Ma fragrance se trouverait-elle modifiée par mes émotions ?
"Tu ne la tueras pas du tout Henry ! Arrêtes, elle ne dira plus un mot."
J’espérais qu'elle aurait au moins la présence d'esprit de comprendre que ce n'était pas le moment de jouer les rebelles. Il la souleva et la lança sans douceur sur le sofa. Je restais près d'elle, vérifiant si tout allait bien j'occultais pour le moment la présence d'Henry. J'auscultais ma batteuse avec soin pour m'assurer qu'il ne lui avais rien cassé. Pour les dommage internes, je la conduirais à l'hôpital une fois sûre qu'Henry ne nous causerait plus d'ennuie. Au creux de mes bras Madison reprenait son souffle, d'un simple regard je tentais de la rassurer. Sans trop savoir pourquoi, je lui caressais machinalement les cheveux. Je ne me montrais pas souvent maternelle... cela ne me correspondait pas du tout. Ma mère ne s'était pas montrée affectueuse avec moi, je savais qu'elle m'aimait mais nous n'avions pas le temps de nous montrer tendre et aimante l'une envers l'autre. Ces gestes, cette douceur je me demandais bien d'où ils provenaient. Une sorte d'instinct enfouit en moi me forçant à lui conférer un sentiment de sécurité, un peu d'affection en cet instant sombre. Je sentis notre batteuse se détendre un petit peu. Je doutais de posséder le pouvoir de l'apaiser totalement après ça... Il me fallait m'occuper du vampire maintenant. Quelques minutes s'étaient écoulées tandis qu'il mettait du désordre dans mon classement. Je me redressai, toujours aussi effrayée et me dirigeais vers lui. Mon coeur battait de plus en plus vite et fort... à mesure que je m'approchais de lui ma poitrine devenait douloureuse. Tout mon être me criait de reculer de partir loin de ses crocs.
"Maintenant ça suffit Henry. Calmes-toi, tu me fais peur."
Je le contournais et m’immobilisais en face de lui. Calmement je le forçais à me regarder, le rapprochant un peu plus de moi. Front contre front, nez contre nez je lui parlais d'une voix très douce que je peinais tellement à tempérer. Une main agrippée à la sienne l'autre dans sa nuque pour le maintenir dans cette position
"J'ignore quelle fille te mets dans un état pareille mais elle ne vaut sûrement pas la peine que tu déranges ma bibliothèque. Ni que tu blesses Madison. Henry, cette fille, tu l'oublies pour toujours."
Arès le chat n'avait pas miaulé son dernier mot. Quittant son refuge sous le sofa, il fila vers nous. d'un bond il se retrouva sur la commode, un autre sur la bibliothèque faisant tomber un livre sur la tête d'Henry. Un autre bond et et il se retrouva sur la tête du vampire, enfonçant ses griffes dans ses joues. J'arrachais Arès de sa tête, le remit au sol lui ordonnant de filer. Furieux, il cracha aux pieds d'Henry avant de détaler.
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| Sujet: Re: Deux électrons libres au royaume de l'ordre...(Pv Maddy et Heny) Mer 19 Jan - 14:01 | |
| On dit de moi que je suis une espèce d'écervelée qui ne pensais qu'à satisfaire mon vampire attitré. Mais je pense que dans ce rôle là, la plus à pleindre est bel et bien Lindsay. Elle avait 3 vampires dont elle devait s'occuper et une humaine qui ne lui facilitait pas la tâche. Finalement je me trouve super raisonnable. Comme quand vous vous apprêtez à manger une énorme hamburger et que vous tombez sur une pub avec un sandwich encore plus gros, ça aide à relativiser ^^ Mais des fois je me demande si tous ses efforts étaient justifiés, peut être que les autres me voient sous cet angle là aussi. Comme la gamine inconsiderée prête à tous les sacrifices pour Henry, le seul homme dont j'étais réellement dingue. Et dans tous les sens du terme. Entre lui et moi c'était passionné, enfin surtout de mon côté à moi. Il lui suffirait d'une seconde pour me briser en deux, à plus forte raison que je ne suis pas quelqu'un d'imposant physiquement. Mais jamais il ne se risquerait à une telle folie. Il sait pertinemment que je suis fragile et qu'il suffit de peu pour me réduire en miettes. Je ne lui facilitais pas la vie non plus, empreinte d'une pseudo fierté qui m'avait souvent coûté. Mais là je dois avouer que sa réaction ne se fit pas attendre. En moins de temps qu'il ne fallu à mon cerveau pour le comprendre, je me retrouva plaquée dans le canapé, ses mains solidements ancrées autour de mon cou, les tendons saillants, les yeux empreints d'une réelle folie. L'oxygène ne tarderait pas à me manquer et je me débattais avec mes petits poings inefficaces pour m'extraire de sa poigne. Sans succès. Dans un autre contexte la position aurait pu me donner envie de le déshabiller. Mais cette fille est totalement dans son esprit, elle le possède presque plus que moi. Qu'est-ce-que j'y peux si cette pauvre fille l'a jeté ? Ce serait bien la première fois qu'il n'a pas ce qu'il veut. Et ça le rend dingue. Je tentais à l'aide de Lindsay de me dégager mais impossible. Il serrait bien trop fort et mes mains autour de ses poignets n'eurent aucun effet sensible.
Putain mais t'es complètement taré !
Lançais je quand enfin il lâcha prise par je ne sais quel miracle. Je m'attendais à voir ma vie défiler devant mes yeux, vous savez comme avant de mourrir dans un accident de voiture. Ca m'était déjà arrivé ça, une fois, et je vous prie de croire que ça ne m'avait pas amusé du tout ! Finalement je n'avais encore rien fait de mes 19 ans si ce n'est vivre pour mon potentiel assassin. La fermer est une option que je choisi rarement mais cette fois-ci je n'eu pas le choix. Allant pour me lever et pourquoi pas me rebeller, je me vis contrainte de rester à ma place, Lindsay m'entourrant de ses bras. Je ne connaissais pas ce genre d'étreinte de la part d'une femme, ou tout du moins rarement de ma mère. Les seules fois où j'avais l'occasion de la voir pour un week end entre deux shootings ou deux tournages. J'ai le sens du public et de l'image dans le sang, c'est déjà un bon point que je lui dois. Je me mis à tousser, fortement, reprenant peu à peu mes esprits alors que l'afflux sanguin remontait à mon cerveau. Il aurait réussis à m'abîmer ce con ! Mon regard méprisant était pour lui. Il savait toute la haine que je ressentais en ce moment même, je jouis d'un regard très expressif, et gare à celui qui le croise ! Ma main posée sur le bras de Lindsay qui m'offrait protection ne la lâchais pas. Ca faisait parti de mes mécanismes autocontrôlés. Je me raccrochais à elle. Entre peur et reproches. Elle fini cependant par me délaisser pour le calmer. "Cette fille ?" mais c'est le diable ! Remarque si elle avait eu ma mort sur la conscience ça l'aurait bien fait chier ^^ Je suis pragmatique ! Je me retins cette fois de peindre son portrait le moins avantageux.
Dégage Henry, c'est tout ce que je veux.
A moins que ce ne soit moi qui rentre mais je n'ai pas de voiture ne l'oublions pas ! Et me taper la traversée de la ville seule, dans cette tenue et en pleine nuit non merci. Le souffle encore halletant j'observais la scène, impassible mais inquiète de la suite des évènements.
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| | | Henry Fitzroy
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| Sujet: Re: Deux électrons libres au royaume de l'ordre...(Pv Maddy et Heny) Mer 26 Jan - 23:19 | |
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Je ne parvenais pas à calmer ma colère malgré les tentatives de Lindsay pour m’écarter de Maddi’, j’étais à deux doigts de la tuer. Je ne savais pas si c’était tout ces cris ou si j’avais encore une once de conscience mais je ne tuais pas la jeune femme. Sur un dernier élan de colère je la projetais violement sur le canapé. Il fallait que je trouve quelque chose pour calmer mes nerfs, de quoi m’occuper quelques instants le temps que la pression redescende. Je n’optais pas pour la solution de mettre en pièce l’appartement de mon amie et agent, c’est donc sa bibliothèque qui me servit de défouloir. La chatte qui avait balancé quelques livres sur le sol m’avais trouvé une bonne excuse. Mais comme le rangement fut trop rapide pour mon état de nerf, j’optais pour un tout autre classement, ainsi concentré je tentais de mettre ma colère en boite et faire usage de mon esprit dans cette tâche pour le moins étrange. Maddi’ m’avait dis de dégagé mais avec un mouvement du revers de la main je lui avais indiqué que je ne l’écoutais pas, pour moi comme pour elle il vallait mieux que ces paroles glissent dans le vent. Mais Lindsay vint à ma rencontre, son cœur qui battait à tout rompre avait tendance à me destabiliser, mon instinct de prédateur était encore bien trop présent pour que je ne sois apte à me contrôler. Je mis alors plus d’ardeur à ma tâche, ignorant Lindsay et me forçant à ne pas la regarder, le regard noir et fixé sur les livres, mes gestes étaient secs et rapides. "Maintenant ça suffit Henry. Calmes-toi, tu me fais peur." Me dit elle, je ne répondais pas et feignait l’ignorance. C’est alors que la jeune femme se mis entre la bibliothèque et moi, elle s’emparais de mon visage pour me forcer à a fixer dans les yeux, une main sur la mienne pour stopper mes gestes. Son front vint se coller au mien elle s’aida de sa main pour me faire baisser la tête. Ses doigts semblaient s’encrer dans ma nuque et une effluve sucrée de son sang me vint aux narines. Je la fixais avec envie, le désir était si fort que je ne pouvais m’empêcher de happer de l’air avec ma bouche et d’humecter mes lèvres. Mais il fallu qu’elle ouvre la bouche….malheureusement… "J'ignore quelle fille te mets dans un état pareille mais elle ne vaut sûrement pas la peine que tu déranges ma bibliothèque. Ni que tu blesses Madison. Henry, cette fille, tu l'oublies pour toujours." Mon visage se décomposa, mes sourcil s’abattaient violement sur mes paupières et mon regard noir repris son bleu cristallin, mes yeux s’emplissaient de goutelettes salées. Je m’écartais doucement en baissant la tête afin qu’elle ne me voit pas si faible et si fragile. Pourtant quelque chose heurta ma tête, un livre me semble t il, mais cela ne suffisait pas à me réveillé, j’étais plongé au plus profond de ma douleur que rien ne semblait pouvoir m’en sortir. C’est alors que les griffes du chat s’enfoncèrent dans mon font sur mes tempes, l’animal avait bondit sur ma tête. Lindsay l’enleva et je restais de marbre face a ce petit être ridicule qui me menaçais une dernière fois avant de détaler. Un mourmure froid s’échappa de mes lèvres.
-Fais pas trop le malin toi..
Je jetais un regard las à Lindsay et me dirigeais vers le buffet, j’y trouvais un bon whisky, celui quel réservais aux invités. Je ne pretais aucune attention à Maddi’ ni à Lindsay qui voyait cela d’un mauvais œil. Après un soupire qui marquais mon agacement. Je me tournais vers Lindsay la bouteille en main.
-Personne n’a le droit de me dire ce que je dois faire ou qui je dois voir ! Alors maintenant je vais boire un coup que ça vous plaise ou non. On va travailler sur ce projet que je puisse passer le reste de la nuit tranquille !
Je m’emparais d’une verre et me servit avant de m’assoir à côté de Maddi’ je levais mon index en l’air pour lui faire signe de ne pas broncher.
-Je te conseilles de ne pas la ramener ! Je ne suis pas sur d’être en mesure de garder le contrôle !
Je lui lançais un sourire narquois après lui avoir fait un clin d’œil. Puis je remplissais le contenu de mon verre et regardais Lindsay s’approcher de nous d’un pas lent.
-Oui ?
Dis je d’une voix innocente en levant les yeux vers elle. Jamais je n’avais agis de la sorte, bien que je connaissais son appartement comme ma poche et quelle faisait tout pour que je m’y sentes à l »’aise je m’étais toujours montré courtois envers elle. Il faut dire qu’elle était une hôte de grande classe comment agir comme un sans gêne avec elle ? Eh bien ce soir vu mon état de nerfs je ne trouvais pas d’autres solutions que d’agir comme un mufle.
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HJ/ excusez pour le retard et la qualité de mon post, j'ai un peu de mal en ce moment :( |
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