Age: Voir la fiche de Lindsay ^^
Surnom: Voir au dessus
Comment avez-vous connu le forum ?: A la base celui qui m'a invité est Henry mais c'est mon second compte faudra enlever 50 gouttes de sang sur Lindsay :) Kristy je vais te retourner le coeur
Exemple d'RP (obligatoire):

Spoiler:

Racontez l'enfance de votre personnage, en développant son caractère, son physique, etc. Ajoutez dans cette partie, le moment où les vampires sont sorti de l'ombre. [25 lignes]

Je garde très peu de souvenirs de ma mère. La majorité sont très vagues, des impressions des sentiments surtout. Une jolie femme, des lèvres douces qui se posaient sur mon front le soir alors qu'elle me bordait. Une jolie voix qui me chantait de belles chansons. Je me souviens des notes de sa guitare me berçant chaque soir. Un parfum agréable que je n'ai jamais retrouvé après son départ. Le sentiment qui domine lorsque je pense à elle aujourd'hui est une profonde frustration. Les premiers jour de ma vie, je sais que je les ai vécu dans son amour et dans sa douceur. Il m'a fallut bien des années pour ne plus lui en vouloir de m'avoir abandonné. Je me suis sentie trahi bien que je comprenne combien sa vie devait être dur avec lui. Il hantait mes cauchemars. J'enviais mes camarades de classes ils parlaient de leur père comme de vrai héros. J'entendais souvent des petits garçons vanter les mérites de leur géniteurs. Ils s'impatientaient à l'idée de rentrer et de leur montrer leur notes médiocres. J'avais de bien meilleurs notes car la seule adulte qui se montrait gentille avec moi était ma maîtresse d'école. J'aimais beaucoup lui faire plaisir et recevoir ses compliments. Parfois, je rêvais qu'elle était ma mère. En grandissant, mes rêves ne suffirent plus, mon monde imaginaire ne faisait plus un bouclier efficace.

Je devais apprendre à m'occuper de moi, je cuisinais au début c'était vraiment atroce, je me brûlais, me coupais très souvent. Le résultat était indigeste, les émissions culinaires, les livres de cuisine de la bibliothèque m'aidèrent beaucoup à préserver l'intégrité de mon système digestif. Inutile de compter sur l'homme qui partageait l'appartement, c'était un miracle qu'il parvienne à se lever pour aller au boulot. Encore plus miraculeux de le voir capable de conserver son travail. ce qu'il faisait de mieux : descendre des bières, ou me les lancer dessus selon la vitesse à laquelle je l'avais servie. Avec le temps je suis devenu assez doué pour les esquiver, mais cela le mettait dans une colère noire et je me retrouvais roué de coups. C'est comme ça que je terminais mes week-end aux urgences. Parfois ce n'était qu'une foulure, une petite commotion rien de bien grave. J’étais rapide, j'encaissais plutôt bien et lui, perpétuellement en ébriété visait mal. Sa bedaine et son manque d'exercice me rendaient bien service, il s’essoufflait très vite et ne frappait pas si fort. Préférant reposer son postérieur sur son fauteuil devant ses émissions stupides. Rarement, je me retrouvais avec de véritables blessures, plus inquiétantes, les jours où il me reprochait le départ de ma mère. Il en était la cause, je souffrais de vivre avec lui, je souffrais de ne pas la connaître... Aussi, je ne tenais pas ma langue, j'osais lui rétorquer qu'il en était responsable. Il ne manquait jamais de me faire regretter le jour de ma venue au monde. Incapable de bouger sans ressentir une douleur fulgurante dans chaque fibre de mon être. Mon agilité, ma rapidité n'était plus rien devant sa fureur.

Les services sociaux intervinrent après ma troisième hospitalisation, je fêtais mon onzième anniversaire. Pour une fois mon père me fit un cadeau... sans le savoir et probablement le plus beau de tous. Il ne s'opposa pas à l'assistante social, apposant sa signature sur tous les papiers qu'elle lui collait sous le nez. Un abandon est rarement aussi bien accueilli par un enfant mais pour moi, c'était une délivrance. Désireux de se débarrasser de moi, il m'offrait l'espoir d'une vie un peu moins haïssable par sa seule absence. J'aurai bien aimé qu'il m'abandonne plus tôt... gardait-il l'espoir que ma mère revienne ? Je n'en sais rien et pour être honnête cela ne m'intéresse pas plus, aujourd'hui de le découvrir qu'à l'époque. On me plaça dans un orphelinat sans me mentir sur mes chances de trouver des parents. Déjà vieux, renfermé et farouche, le tiercé perdant. Je ne me laissais pas facilement approcher. Je m'inquiétais beaucoup à l'idée de me retrouver encore une fois avec une personne disposant de tout pouvoir sur moi. A l'orphelinat on trouvait de nombreux adultes pour veiller sur nous. Je me sentais plus en sécurité. Qu'un autre se fasse adopter, avoir une famille ne m'intéressait pas plus que d'avoir de jolies baskets.

Je me fis peu d'amis, les enfants allaient et venaient. On ne restait pas suffisamment longtemps pour tisser de vrais liens. Nous étions baladés de famille d'accueil en orphelinat ou foyer selon les disponibilités et nos âges. En dépit de mes fréquents changement d'établissement en raison de mes déplacements incessants je parvins à suivre en classe. Pour dire vrai, je n'étudiais pas vraiment ce que les professeurs me demandaient. Hormis en histoire et en maths les professeurs n'enseignaient pas tous les leçons dans le même ordre. Si je m'étais contenté de suivre leurs cours j'aurai passé mon temps à redoubler. Il est arrivé que je me retrouve à étudier trois fois de suite la même leçon, d'un point de vue différent à chaque fois, tandis que je n'avais pas l'occasion d'en étudier d'autre. Je vais avoir l'air prétentieux, mais je suis plutôt intelligent et je sentais venir l’échec. Ma décision d'étudier tout seul en me concentrant uniquement sur les manuels scolaires sauva mon avenir. Je fis bon usage des bibliothèques au passage. Je me passionnais d'ailleurs pour la littérature, l'écriture... Mes notes baissèrent un peu mais je gardais tout de même un bon niveau dans toutes les matières. Une mention spéciale pour les mathématique, la littérature et l'histoire. J'eus un peu de mal avec les langues étrangères mais je parvenais à m'en sortir.

Vers seize ans, je me liais d'amitié avec une jeune fille dans le même foyer que moi. Une petite blonde avec de grands yeux bleus un air éternellement surpris et un sourire intimidé. Je l'appréciais énormément et nous passions beaucoup de temps ensemble. Elle se nommait Roxane et me rouait de coup avec ses petits poings quand je la surnommais Roxie. Ses réactions enfantines me faisaient rire aux éclats, elle m'aida à sortir de ma coquille et je me rapprochais de mon humanité grâce à sa présence. Roxie était très sociable, vivante mon opposée parfait. Mélomane, elle jouait de la guitare et m'apprit à en jouer. Sa passion pour la musique vînt nourrir mon imagination et ensemble nous composions, écrivions des chansons. Pas du grand art mais par ce biais nous exorcisions nos démons et nous guérissions nos blessures. Je commençais à croire qu'un jour je connaîtrais le bonheur. C'est elle qui me révéla l'existence des vampires.





Expliquez comment se passe la vie de votre personnage aujourd'hui, depuis l'arrivée des vampires dans la société. [25 lignes]

A cette époque, j'avais toujours un train de retard. Plongé dans mes cours ou dans mes livres, j'ignorais encore que les vampires étaient sortis du placard. Un an déjà... Roxie riait de ma réaction. Je ne la croyais pas, imaginant qu'elle me faisait encore une plaisanterie complètement stupide et morbide. Elle venait de me faire un cadeau somptueux. Une guitare... rien d'extravagant, une très vieille guitare sèche à laquelle il manquait une corde. Achetée d'occasion, dans un bric à brac... je m'interrogeais sur le mode de paiement. Je ne désirais pas que ma petite Roxie, celle que j'aimais comme une soeur prenne des risques inutiles pour m'offrir un cadeau. Apprendre qu'elle avait vendue son sang à un vampire me fit une impression étrange. Au départ, je ne la croyais pas. Elle m'emmena donc dans la boite de nuit où elle l'avait rencontrée. Un repère de vampire... la preuve me rendit furieux et une fois rentré nous eûmes une dispute violente, intense. Inquiétude, colère, peur... je me montrais vraiment odieux avec elle. Roxie, m'évita pendant plusieurs jours... un matin je découvris qu'elle s'en était allée placée dans un autre foyer. Quelques mois plus tard on la replaça avec moi. Notre relation repris, différente. Mon premier baiser, ma première relation intime le même week-end. Le lendemain nous faisions la fête dans un bar heureux d'être ensembles. Je mentirais en disant que j'étais amoureux d'elle. Oui, je l'aimais, personne n'avait été aussi important dans ma vie qu'elle ne l'était alors. Mais, pas de l'amour bien que je le crû à cette époque. Rapidement nous devinrent des habitués de cette boite, nous vivions une union libre. Chacun s'amusant avec d'autre personnes ou les invitants simplement à partager nos ébats. Notre relation était plutôt malsaine, je le reconnais aujourd'hui.

Au fil du temps, Roxie s'intéressa de plus en plus aux vampires. Se passionnant pour eux, elle n'hésitait pas à les approcher. L'un d'entre eux s'intéressa de très près à elle. A l'époque je ne comprenais pas pourquoi je ne ressentais aucune jalousie, seulement la peur qu'il la blesse. Roxie me quitta pour lui, mais nous restâmes en bon terme. Je profitais de la vie, à l'occasion elle et moi redevenions amants. Je ne demandais pas plus que de la savoir heureuse et en pleine santé. Un soir, ma Roxie eut une violente altercation avec la propriété du vampire en question. Elles se battirent au milieux du bar... Je m'interposa pour éviter à mon amie d'être salement amoché mais je fus balayé comme un foetus de paille par le fameux buveur de sang. Je pense qu'il devait tenir à ma Roxie. Il emporta délicatement sa propriété et me fit signe de faire de même avec mon amie. Sa propriété était simplement sonnée, ses jours n'étaient pas en danger. Roxie en revanche perdait du sang, trop de sang. Il l'installa à l'arrière de sa voiture et la mordit. Il la força à boire à même son poignet. Je restais près d'elle, la main dans la sienne. J'ignore combien elle a dû souffrir durant ces quelques heures mais elle me broyait littéralement les phalanges. Le vampire ne me laissa pas rester jusqu'au bout de sa transformation. Il m'éjecta hors de sa voiture et s'en alla avec la seule véritable amie que j'avais eut au cours de ma vie.

Depuis ce jour, je ne l'ai jamais revue. J'ignore tout ce qui la concerne. Les personnes que j'aimais disparaissaient toutes sans laisser de traces. C'est ce qui me motiva pour devenir journaliste. Les retrouver mon amie, ma mère... je me coupa des autres. Concentré sur mes études, les plaisirs de la chair je me comportais en mufle prenant ce que je voulais, jetant ce dont je me lassais. Je ne cherchais pas à me faire apprécier, usant des femmes comme de simples objets de plaisir. L'université fut une expérience grisante. Je rencontrais des femmes dans la même optique que la mienne. Je ne culpabilisais plus de briser des coeurs car il n'y avait plus la moindre ambiguïté. Mon diplôme en poche je fus engagé dans un petite gazette de campagne. Une toute petite ville où tout le monde se connaissait. Une bonne ambiance, joyeuse, familiale, étouffante à souhait. Trop de bonheur pour moi... je pris la fuite peu habitué à ce que les gens s'intéressent vraiment à moi. Probablement une erreur, là bas ma vie serait plus douce. Une jolie fille aurait pu me tourner la tête. Une petite vie paisible, une jolie maison, une barrière blanche, un chien... une vie normale.

Chicago m'ouvrit les bras, un stage dans un grand journal, un petit appartement avec une charmante colocataire. Un peu maniaque mais j'étais ordonné, elle avait un don pour rater ses plats aussi je repris mon vieux tablier. L’évènement majeur n'était pas vraiment ce nouveau départ, cette nouvelle vie. Ce qui transforma mon existence fut une magnifique brune. Un sourire à tomber, des lèvres à se damner... J'attirais les femmes, je savais comment les séduire et les placer sous mon charme. L'inviter ne fut pas très difficile, c'était une femme et j'étais le tombeur de ses dames. Avec elle, je ne pouvais me résoudre à conclure rapidement. Je désirai que les choses soient plus durables. Attiré, charmé par ce regard captivant j'imaginais alors qu'elle deviendrait une maîtresse régulière. J'en avais quelques unes à l’époque, une chose qui se faisait naturellement. Je ne comprenais pas pourquoi je préméditais avec Kristy plutôt que de laisser les choses se faire. Je me souviens de mes sentiments. Un désir de veiller sur elle chose que je n'avais pas connut depuis Roxie. Mais, c'était beaucoup plus fort avec Kristy. Plus douce, plus fragile en dépit de ses airs de chef. Si j'avais un jour accordé du crédit aux contes de fée alors je l'aurai vue comme ma princesse, celle qu'il me faudrait conquérir à la sueur de mon front. Je n'y croyais pas, je la voyais comme le Graal. Celle qu'il est difficile d'avoir pas uniquement en raison de son refus de se donner dès le première soir... Je ressentais l'étrange impression de ne pas mériter son attention.

Je fis de nombreux efforts pour parvenir enfin à la glisser dans mon lit. Jusque là l’affaire était réglée en quelques minutes. Je savais si je perdais mon temps ou pas rien qu'en observant le langage corporel d'une fille. Je ne perdais pas de temps si c'était impossible je passais à une autre. Mais Kristy c'était Kristy je ne pouvais pas passer à une autre. Je la voulais, je savais que je la ferai craquer. J'y parvins en la laissant capturer mon coeur. Je réalisais bien trop tard mon erreur. Cette petite teigne au grand coeur détenait un grand pouvoir sur moi. La seule et unique personne capable de me faire réellement souffrir. J'avais peur... je savais qu'en dépit de ses belles promesses elle me quitterait. Kristy trouverait un autre homme capable de lui dire son amour. Un homme qui ne lutterait pas quotidiennement contre ses pulsions pour lui être fidèle. Cet homme-là, la mériterait bien plus que moi. Car elle suffirait à son bonheur, Kristy ne l'intimiderait pas. Il aurait confiance en elle, en l'amour, il ne connaîtrait pas la peur de la perdre car lui il saurait comment aimer. Je ne me souvenais pas l'avoir été un jour encore moins d'avoir vraiment été amoureux. Je tenais à elle... mais le temps passait et mon angoisse grandissait. Comment lui dire que je l'aimais ? Comment lui faire comprendre mes peurs ? Impossible, j'étais l'homme, celui qui rassure et protège...

Un soir, n'y tenant plus je passais la soirée dans un bar. J'espérai oublier un peu mes peurs dans le fond d'un verre. Cette attitude ressemblait trop à celle de mon père. Je ne buvais jamais d'alcool et méprisais ceux qui se laissaient aller de cette manière. Ce soir-là mon verre resta plein... me narguant. Non seulement j'étais incapable d'aimer correctement, mais je n'avais pas non plus la force de le boire. Je fis la rencontre d'une séduisante jeune femme ce soir-là. Je me laissais aller dans ses bras et nous nous revîmes plusieurs fois par la suite. C'était malhonnête... j'usais de cette sublime créature pour me détruire, prenant sans cesse des risques plus important. Je ne me souviens même pas de son prénom. Son odeur, le goût de ses lèvres... je n'ai accordé aucune importance à cette femme. Je me souviens de la sensation d'abandon au moment de la délivrance, là j'oubliais tout. J'étais accro au plaisir, une dose suffisait à effacer mes craintes. Pourquoi ne me suis-je pas perdue en Kristy ? Pourquoi avoir invité cette fille dans notre lit alors que je savais que ma petite amie ne tarderait plus à rentrer ? Pour me détruire... pour briser notre amour ? Le mettre à l'épreuve je ne sais pas vraiment... j'imagine que je ferai la fortune d'un psy.

Je réalisais l'ampleur du désastre dans le regard de Kristy. Elle souffrait... je ne désirais pas la blesser et pourtant je venais de le faire. Mon coeur se fissura à cette idée. Ma bien aimée... je tentais de la retenir... ma princesse n'était pas le genre de femme à pardonner. Elle m'aimait, me faisait confiance et je l'avais trahie de la plus ignoble des façons. J'étais le pire des petits amis. J'avais raison depuis le début. je ne la méritais pas. Je la laissais partir. Oui, à ce moment-là c'était ma décision. Je ne poursuivais pas Kristy, elle avait refusé de me pardonner, j'abandonnais la partie. Elle méritait mieux que moi et je savais qu'elle trouverait. C'était généreux de ma part... ne pas m'imposer à elle; Kristy guérirait de moi, m'oublierait rapidement dans les bras d'un autre. Je le vécu très mal. La perdre me déchirait le coeur et je sombrais peu à peu. Cette fois mon verre ne fit pas le malin, je le descendis jusque la dernière goutte. Lui et les bouteilles qui l'accompagnait. J’enchaînais les virées, les soirées, les raves... tout ce qui mélangeait sexe, alcool et j'en perdis mon travail. Il me fallut six mois pour remonter la pente. Je n'en pouvais plus de me battre dans les bars, de me réveiller chaque matin au côté d'une inconnue sans me souvenir de ce que nous avions pu faire. L’électrochoc fut cette rouquine... venue me voir m’accusant de l'avoir mise enceinte. Vue mes antécédent c'était hautement probable. Le test de grossesse me sauva la mise. Aune chance que j'aie le moindre lien de parenté avec son enfant. Je changeais radicalement de style de vie. Plus une goutte d'alcool ne franchiraient le seuil de mes lèvres. Je ne me droguais pas régulièrement donc, je n'eus pas de mal à arrêter. Je fis même voeu d'abstinence. Un serment que je brisais le soir même sans remords. Impossible de m'en passer.

Je remontais la pente, un nouveau travail et malheureusement Kristy était là. Mes sentiments, enterrés, enfouis me revinrent en pleine face. Je pensais réellement avoir oublié mon amour pour elle. Mais non... mon coeur battait la chamade rien qu'en la sachant dans le même immeuble que moi. Bien sûr elle refuse de me parler. Elle a raison... je me serais probablement assassiné à sa place. Nos conversations se limites au strict minimum... à force de la côtoyer, l'évidence s'est imposée à moi. Je ne peux vivre sans elle. Kristy est la femme de ma vie, celle qui représente tout. Sans elle dans ma vie, je ne suis rien. J'ai besoin de son amour, besoin de sentir son corps contre le mien... Je sais que je la récupérerais, je dois lui montrer que j'ai compris ce qu'était réellement l'amour. Elle verra alors, que je veux devenir un homme digne d'elle.