Divine Madness
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 2h du matin, insomnie... je veux voir Henry... (PV)

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Lindsay S. Lexington
Lindsay S. Lexington
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2h du matin, insomnie... je veux voir Henry... (PV) _
MessageSujet: 2h du matin, insomnie... je veux voir Henry... (PV)   2h du matin, insomnie... je veux voir Henry... (PV) Icon_minitimeMar 15 Mar - 15:21


Debout devant le miroir j'observais ma silhouette. J'avais pris un peu de poids. Mes hanches s'étaient un peu arrondie et ma poitrine remplissais mieux mon corset. Je l'avais porté la dernière fois que j'avais vue Adriel seul à seule. Je n'aurai pas d'autre occasion de le mettre mais je m'en fichais. Il me trouvait belle dedans, désirable même. Une information flatteuse, inutile pourtant... il était mort et ne reviendrait pas cette fois-ci. La vie aurait pu être douce et agréable. Depuis ma rencontre avec Henry elle l'avait été. La naissance du groupe me donnait une raison d'être. Protéger les intérêts de mes musiciens, m'assurer qu'ils allaient bien et que leurs désirs étaient exaucés. Je ne vivais que pour cela, ma vie sans eux perdait son sens et son intérêt. La mort d'Adriel ébranlait mon monde. Plus de bassiste, le remplacerait-on ? Est-ce qu'il existait une personne humaine ou vampire capable de remplir ce vide qu'il laissait au coeur de la formation ? Un seul être vous manque et tout est dépeuplé, voilà ce que dit le proverbe. J'aimais bien notre bassiste et la brutalité de sa disparition me choquait. Un vampire, j'étais si sûre de ne jamais le perdre. Que penser aujourd'hui ? Henry, Ashton aussi pouvaient mourir un jour. Je ne m'imaginais pas leur survivre mais je devais être réaliste : c'était possible. Je ne serai jamais capable de les protéger, moi la fragile petite humaine. Le coeur lourd je n'arrivais pas à dormir, je ne comprenais pas les raisons qui poussaient le sommeil à me fuir. L'activité du groupe était au point mort. La presse, la maison de disque s'étaient calmées. Je me montrais plus protectrice envers mes musiciens je ne prenais plus de gants allant jusqu'à me montrer vraiment brutale dans mes propos à l'égard des rares journalistes et photographes qui se risquaient à remuer le couteau dans la plaie encore à vif. Certes, je ne ressentais pas une peine incommensurable depuis la mort d'Adriel, comme toujours je faisais face. J'abusais de ma capacité à compartimenter, repousser les sentiments et émotions susceptibles de me ralentir. Ashton me le reprochait d'ailleurs, je donnais l'impression de me laver les mains de la perte de notre musicien.

*Il ne peut pas comprendre. Il ne sait pas comment je fonctionne.*

Je ne souffrais jamais d'insomnie et cela ne présageait rien de bon. Mon esprit travaillait sur un sujet et cela me bloquait sans que je n'en comprenne les raisons. Ce n'était pas normale et cette perte de contrôle m'irritait. Je ne voulais pas rester toute seule craignant de me mettre à ruminer des pensées morbides et laisser ces choses sortirent de moi. Sentiments, émotions des poids qui m'empêcheraient d'avancer et de mener ma vie comme je le voulais. Je pris mon portable et composais le numéro d'Ashton, plusieurs sonneries sans réponse. Je réitérais quelques secondes plus tard, cette fois deux sonneries et je basculais directement sur la boite vocale. Bien, il refusait mon appel. Dommage cette nuit, je voulais qu'on m’entraîne dans un lieu bondé, bruyant et me concentrer sur des choses futiles inutile. Remplir ma tête, ne pas avoir la possibilité de penser. Je tentais d’appeler Maddy mais après trois appels sans réponse j'avais fini par conclure qu'elle noyait son chagrin dans l'alcool ou dans les bras d'un Adonis. Il ne me restait plus qu'Henry. Lui était bien trop d'Adriel... je n'osais pas me tourner vers lui et s'il décidait qu'on irait mieux en en parlant ? Je ne mentais pas à Henry. Ces choses que je me cachais à moi-même pour tenir le coup s'il me le demandait je les lui confierai peut-être. Pas vraiment sûre de moi je l’appelais quand même. Il me répondit rapidement et accepta de me recevoir. Chez lui... je décidais d'y aller et de ne pas me confier. Peut-être que ce soir exceptionnellement, je prendrai un verre ou deux en mémoire de notre ami commun. Mes lèvres et mon coeur resterait clos. Si le sujet venait dans la conversation alors, je répondrai d'un point de vue professionnel uniquement.

*Tout réduire à des chiffres, les pertes financières, se cantonner à ce qui est quantifiable, contrôlable... Ma zone de confort, je dois jouer la carte de la sécurité.*

Quelques jours plus tôt j'avais réalisé qu'Adriel avait une importance particulière pour moi. Il envahissait mes pensées, le souvenir de ses lèvres sur les miennes me revenait souvent. La sensation de ses bras autours de moi faisait battre mon coeur un peu plus vite. Je le repoussais sans cesse, souhaitais qu'il disparaisse de ma vie. Mon voeu exaucé, une étrange sensation s’emparait de moi quand j'y repensais. Ces idées noires humidifièrent mon regard et je battis des paupière, prenant une profonde inspiration pour tout refouler, reprendre le contrôle sur mon corps, mon coeur. Une simple coïncidence, on ne tue pas une personne en désirant la voir partir à l'autre bout du pays. Je me glissais dans un vieux jeans et long manteau. Il faisait froid dehors mais je n'en souffrirais pas en dépit de mon haut très léger. Je quittais mon appartement, m'engouffrait dans l’ascenseur qui me conduisit au parking. Une fois en voiture, à cette heure de la nuit le trafic était fluide et je ne mis pas plus de dix minutes pour arriver chez Henry. Encore un ascenseur à prendre bien que monter les cent trois étages par les escaliers aurait pu être bénéfique pour ma silhouette. J'appuyais sur le bouton et un panneau s'ouvrit. J'apposais ma main une fois le scanner digital validée l'élévateur se mit en route.
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Henry Fitzroy
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MessageSujet: Re: 2h du matin, insomnie... je veux voir Henry... (PV)   2h du matin, insomnie... je veux voir Henry... (PV) Icon_minitimeMar 15 Mar - 17:24



Les yeux rivés sur la pendule, je me demandais pendant combien de temps le mécanisme allait encore tenir, je me demandais pendant combien de temps mon cœur pourrait supporter ces douleurs, je me demandait pendant combien de temps je pourrait fâner ainsi. Les pétales tombaient une à une avant de se déssecher mais cette enveloppe plus solide que de la pierre semblait tenir bon. Je souhaitais que les fissures prennent tant d’ampleur que cette coquille se brise. Plus les jours passaient et plus ma vie ressemblait à une île tropicale dévastée par les foudres de la nature, chaque petite plaie semblaient s’ouvrir m’aspirant dans un tourbillon de tourments, je tentais de garder la tête à la surface mais je me noyais à maintes reprises sans pour autant laisser la mort prendre possession de mon être. Comme un cercle qui se répétait sans fin, la douleur m’assaillait de toutes parts sans être suffisement pour m’achever, elle se contentait d’éteindre tout espoir et toute lueur de joie. Le jour avait laissé place à la nuit et ce soir j’avais pris la décision de rester chez moi, j’étais tellement instable qu’une sortie était bien trop risquée. J’aurais pu créer un massacre dans les rues sans même m’en rendre compte, et pourquoi ne pas reproduire l’incendie de la nouvelle Orléans sur Chicago ? Après avoir bu quelques gorgées de Sap je jetais le contenu du bol dans l’évier. J’avais bu suffisement pour que ma gorge arrête de me bruler, mais pas assez pour être en pleine forme. Je m’approchais de la fenêtre après avoir ouvert les volets électriques. Le front collé sur la paroi lisse et fraiche je contemplais la vue imprenable sur la ville. Les lumières se mirent à danser tandis que ma vision se troublait, une larme glissa le long de ma joue pour finir sa course sur le sol. Je ne sais pas combien de temps j’avais pu resté ainsi mais quelque chose me sortit de mon état. Le vibreur de mon téléphone. J’allais voir de quoi il s’agissait, c’était Lindsay. Je fronçais les sourcils et prenait une profonde inspiration avant de décrocher. Elle demandait à me voir, nous étions tous chamboulés par le départ d’Adriel et je me doutais bien que derrière sa carapace Lindsay n’était pas si insensible qu’elle ne nous laissait croire. Personnellement ma carapace était en train de se briser de toutes parts sans que je ne trouve de quoi colmater ces fissures. Je me laissais aller comme si je n’avais plus la force de me battre. Je proposais à Lindsay de passer me voir chez moi, même en sa compagnie la sortait s’avérait être bien trop dangereuse.


Je décidais d’aller m’habiller inutile d’accueillir Lindsay en boxer, je pris une douche pour tenter de désengourdir ce corps quasiment mort. Lorsque je sortis de la douche j’enroulais une serviette autour de ma taille et effaçait la buée sur le miroir avec la paume de ma main, je fixais mon visage. J’avais le regard vde, mes prunelles étaient grisâtres, mes yeux étaient cernés par une couleur violacée et j’étais encore plus pâle que d’ordinaire. Le manque d’alimentation était la cause de ce désastre sur mon visage. Je ne buvais plus le sang de maddi’ depuis quelques temps, j’avais bien trop peur que dans mon état je sois incapable de m’arrêter. Quand au Sap je prenais le minimum afin de ne pas être gêné par la brulure.
Je me jetais de l’eau glacée sur le visage afin de tenter de réveiller mon cerveau, mais aucune chose ne semblait être utile. J’avais perdu les deux êtres les plus chers à mon cœur : Kristy et Adriel a tout jamais. Je n’étais plus en mesure de me battre et de continuer. Je tentais de survivre pour Lindsay mais la tâche était de plus en plus ardue. C’est alors que j’entendis des pas dans le couloir et un profond soupire. Lindsay était déjà arrivée. Mais combien de temps avais je pu passer sous la douche ?


Je n’allais pas la faire attendre, c’était le corps dégoulinant, la serviette enroulée autour de la taille que j’allais ouvrir à la pette brune. Son visage était comme d’habitude masqué par toutes émotions,il ne tarda pas à en emprunter une : la surprise que lui provoquait ma tenue. Je glissais la paume de ma main sur ma nuque en affichant un sourire gêné.
« bonsoir…j’ai pris un peu de retard..entres… » Je m’écartais pour lui laisser le passage en tendant mon bras dans la direction du salon avant de refermer la porte derrière elle. Elle se dirigea vers le canapé lorsque je lui proposais de s’assoir. Elle me fixait avec une lueur étrnge, l’inquiétde probablement. Je plissais les yeux lorsque je sentis ma vision devenir trouble. Je m’empressais de dire. « Je file enfiler quelque chose je n’en ai pas pour longtemps. » Aussitôt dit aussitôt fait, je revins dans le salon presque épuisé par les efforts que j’avais mis pour utiliser ma vitesse. Etais je devenu un simple humain ? Le tee shirt à la main, les cheveux mouillé un simple jean couvrait mes jambes je finis d’enfiler mon tee shirt dans le salon. « Je te sers quelque chose à boire ? A manger ?» Comme un enfant en faute je tentais d’éviter son regard, Lindsay me connaissait trop bien et en plus de ça j’étais devenu incapable de masquer mes émotions. Sans attendre sa réponse je profitais de ma question afin de m'esquiver une seconde fois. J’allais chercher du jus de fruit dans le réfrigirateur et le servit dans un verre. Lindsay n’avait pas l’habitude de boire de l’alcool alors j’avais repris les bonnes vieilles habitudes. Je lui donnait son verre et me dirigeais vers le bar duquel je sortit une bouteille de whisky. Je remplissais le verre après y avoir mis deux glaçons. Puis je revins vers la petite brunette afin de m’assoir à ses côtés. Je tentais un trait d’humour mais ça sonnait tellement faux que n’importe qui aurait pu le deviner. « Dis donc j’a bien cru que tu ne vouais plus venir chez moi ! Je ne vais pas te manger Lindsay ! » Je forçais un petit rire, mais le regard de Lindsay me renvoyais comme une gifle violente le mensonge que je faisait à moi-même. Je me râclais la gorge et avalais difficilement ma salive avant de boire la moitié de mon verre d’une seule traite. « Oh ça va hein ! Je suis chanteur pas humoriste!» Je tentais de me défendre et de me justifier mais j’étais bien maladroit comme toujours. Lindsay était ni dupe ni idiote, il fallait que je trouve un moyen d’esquiver le sujet avant de ressembler à une éponge dégoulinante. La déstabiliser ouais mais c’est le meilleur moyen de la froisser. Tant pis je tente quelque chose de pas trop poussé. Je glissais mon bras autour de son épaule avant de déposer un doux baiser sur sa joue. « Merci d’être venue me voir moi !» Lui dis je d’une voix douce avant de lui adresser un regard tendre accompagné d’un clin d’œil.


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Lindsay S. Lexington
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MessageSujet: Re: 2h du matin, insomnie... je veux voir Henry... (PV)   2h du matin, insomnie... je veux voir Henry... (PV) Icon_minitimeMer 16 Mar - 12:39

Henry accueillait rarement ses invités dans une tenue aussi originale. Une simple serviette enroulée autours de la taille et des gouttelette brillant ça et là dans sa chevelure d'ébène. Je devrais prendre une photos de lui... s'il n'avait pas cet air si dévasté et ce teint cireux il aurait été vraiment sexy. Une petite merveille à coller sur la pochette d'un single avec une Maddy se mordillant la lèvre. Nous n'avions pas de chanson illustrant cette image aussi mon idée ne serait pas utile. En réalité peu importait car dorénavant, le groupe n'existait plus car l'un de ses piliers était décédé. Sans oublier que devant moi s'en trouvait un sur le point de s’effondrer. Mon coeur se serrait en le voyant ainsi. Affamé, perdu, malheureux. Un vampire ne devait pas ressentir cela. Ils ne méritaient pas de souffrir ces êtres supérieurs puissants et brillant... Henry me paraissait un peu trop humain, je me sentais moins à l'aise en sa présence comme si cela me mettait en danger.

"Bonsoir Henry."

Inutile de commenter sa tenue ou de confirmer que je le préférais milles fois avec des vêtements sur le dos. Lui en retard, cela aurait pu me faire rire mais aujourd'hui je n'étais pas d'humeur joyeuse, je n'avais pas vraiment d'humeur en général. je réagissais tout simplement. Mimant la joie, la peine mais aujourd'hui je n’arrivais pas à donner le change. J'étais vide de sentiment et d'émotion une parfaite sociopathe. Pourquoi ne parvenais-je pas à donner le change en ce moment. Morphée me refusait le refuge de ses bras. Mon esprit ne fonctionnait pas avec la même acuité car au fond je savais que je n'allais pas si bien que je le désirais. La mort d'Adriel ne devait pas m'atteindre. Ce n'était qu'un musicien une relation professionnelle. Aucun lien ne nous unissait. Il existait simplement sur cette planète, jouait de la basse et je négociais des contrats pour lui et ses amis. Installée sur son confortable sofa je l'attendis tranquillement en observant la pièce. Toujours aussi beau et bien agencé cet appartement. Henry avait un goût sûr pourtant en revenant il portait des couleurs n'ayant vraiment rien à faire ensemble. Un pantalon bleu qui lui allait généralement à merveille mais jurait avec cet étrange tee-shirt. Un patchwork envoyé par une fan quelques jours plus tôt. La place de cette horreur se trouvait dans une poubelle pas sûr lui.

"Ne te presses pas, on a tout le temps devant nous."

Alors qu'il achevait de se vêtir, je me levais pour retirer mon manteau. Je remarquais alors que j'avais oublié de me changer. Inutile de critiquer Henry je faisais bien pire. Un corset lacé et un vieux jeans lâche. Un partout... pas vraiment, ce corset se portait sous les vêtements, il n'était pas fait pour être vue... pas sexy, ni même jolie. Ce sous vêtement n'avait qu'une utilité... me donner une jolie silhouette. Pas de commentaire... je me laissais tomber sur le sofa sans avoir le temps de répondre. Je ne désirais rien boire ni manger, mon estomac débordait presque. Ces derniers jours je faisais plus que ça, m'empiffrer... je souffrais de nouveau de mon problème de boulimie. Une affaire pourtant classée au collège. Je me concentrais sur lui et l'invitait à se détendre, s'asseoir près de moi alors qu'il me tendait un jus de fruit. Fuyant mon regard, il m'ignora et me tendis un jus de fruit. Je lui pris alors le verre et le déposais sur la table basse.

"Je n'ai pas soif pour le moment mais merci."

Il tenta une plaisanterie d'un regard je lui fis comprendre qu'il ne servait à rien de jouer la comédie. Je voyais bien sa douleur, je me rapprochais de lui, me collant même à lui sans hésiter. J'avais besoin de sentir une présence réconfortante je devinais que lui aussi. Notre état se passait de mot, je me blottissais contre lui à la recherche d'une chaleur qu'il ne pouvait m'offrir. Le corps d'un vampire n'en produisait pas, il était froid... mais son coeur mort bouillait à l'inverse du mien. L’ironie de la situation ne me soutirait pas de sourire. D'une certaine façon, Henry était plus humain que moi.

"Arrêtes de fanfaronner. je sais que tu as mal et t'affamer ne t'aidera pas. Tu dois te nourrir Henry. J'ai deux poches dans mon sac quatre autres dans la voitures."

Six poches, chacune contenant un quart de litre ce qui donnait la moitié d'un humain adulte. Cette fois ci ce n'était pas le mien, il venait de l'hôpital. Deux poches par vampires, à l'origine j'en protégeais trois. Plus que deux... Ses lèvres se déposèrent sur ma joue et je n'eus pas le réflexe de le repousser. Un geste tendre... le dernier qui en avait eut un pour moi était mort. Je me détachais de lui le coeur lourd. Je passais nerveusement une main dans mes cheveux. Bien... inutile de lui faire une scène pour ça. Ne pas laisser un silence gênant s'installer entre nous. Nous devions parler mais les mots me manquaient comment faire ? Par où commencer ? Je craignais de perdre le contrôle si on se lançait mais je savais aussi qu'il fallait en passe par là pour permettre à Henry d'aller mieux.

"Je sais que tu vas mal. Je veux t'aider mais je ne sais pas comment faire. Tu as toujours été fort, un vrai rock... mais la situation est exceptionnelle. Si tu as besoin d'une épaule je suis là. Je le serais toujours même si..."

*...le groupe n'existe plus et que je n'ai plus l'excuse du travail pour vous voir.*


Ma place ne se trouvait plus auprès d'eux. La réalité me frappa brusquement, cette fois, formulée très clairement dans mon esprit. Henry, Ashton et Maddy n'avaient plus besoin de moi. La fin du groupe était aussi ma propre fin. Je sentis les larmes me venir aux yeux mes je les ravalais. Je devais aider Henry, rester forte pour lui. Ce serait mon dernier acte en tant qu'agent. Quand il serait sur pied il saurait comment aider les autres. Moi j'aurai plus qu'à chercher une nouvelle raison d'exister et si je n'y arrivais pas...
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Henry Fitzroy
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MessageSujet: Re: 2h du matin, insomnie... je veux voir Henry... (PV)   2h du matin, insomnie... je veux voir Henry... (PV) Icon_minitimeJeu 17 Mar - 14:30

Il fallait être aveugle pour ne pas voir que Lindsay n’était pas au top de sa forme, bien qu’elle n’avais jamais été vraiment démonstrative cette nuit la son attitude était particulièrement froide, la statue de marbre était aussi glaciale quune sculpture de glace et probablement tout aussi fragile. Je devais donc prendre des précautions pour ne pas la briser. Elle tenta d’être rassurante en me disant qu’on avait tout le temps et que rien ne pressait. Je reconnaissais bien là son attention habituelle qui me donnait toujours l’impression de pouvoir me reposer sur elle. Elle refusa à boire lorsque je revins avec le verre mais elle m’a tout de même remercié poliment. Lorsque mon regard fuyant s posa sur ses vêtements cela m’arracha un sourire, Lindsay avait pour habitude d’arborer des tenues sobres et distinguées, la voila vêtue d’un corset s’apparentant plus à un dessous sexy qu’a un top à la mode, et le bas contrastais avec le haut, un jean usé voir presque grunge. Je fronçais les sourcils et me grattais le haut de la tête. Serait elle en train de nous faire une bonne grosse dépression la ? Je refusais de me l’avouer, non pas elle, impossible ! Puis elle m’avoua qu’elle n’avait pas soif mais ne manqua de politesse pour me le dire. Je haussais les épaules et m’asseyais près d’elle. Lorsque j’eus posé mon verre sur la table basse la petite brunette vint se blottir dans mes bras. Comment cela pouvait il être possible ? Lindsay avait toujours été attentionnée mais de la à avoir des gestes tendres…euh.. tout cela me destabilisais. Cela ne faisait que prouver mes inquiétudes quand à sa souffrance. J’étais faible et impuissant face à ces évènements qui me dépassaient. Premièrement je me raidis face à cet élan de tendresse dont elle n’avait jamais eu l’occasion de m’offrir, puis je finis par poser mes mains sur son dos et mon menton sur sa tête. J’avalais difficilement ma salive tentant au mieux de retenir les larmes que cet acte venait de produire. Je fermais les yeux pour plus d’efficacité avant de resserrer mon étreinte.

"Arrêtes de fanfaronner. je sais que tu as mal et t'affamer ne t'aidera pas. Tu dois te nourrir Henry. J'ai deux poches dans mon sac quatre autres dans la voitures." Je soupirais et fronçais les sourcils. Je ne répondis pas de suite et me contentais de déposer un doux baiser sur sa joue. Celle-ci sembla tout aussi gênée que j’avais pu l’être lorsqu’elle c’était blottie contre moi. L’un comme l’autre ne nous étions pas habitué à ces gestes tendres. Elle parla de nouveaux tandis que je me murais dans le silence. "Je sais que tu vas mal. Je veux t'aider mais je ne sais pas comment faire. Tu as toujours été fort, un vrai rock... mais la situation est exceptionnelle. Si tu as besoin d'une épaule je suis là. Je le serais toujours même si..." Elle ne finissait pas sa phrase probablement gênée et attristée par cette idée. Comme si elle était incapable de prononcer ce nom. Je n’étais pas stupide, j’avais bien vu que le petit jeu d’Adriel ne l’avait pas laissé indifférente bien qu’elle avait tout fat pour démontrer le contraire.

Sauver les apparences, ça elle savait le faire. Mécanisme d’auto défense ou besoin d’honnêteté de sa part je lui répondis après avoir fini mon verre.
« Je ne vois pas pourquoi je serais le seul à ne pas faire semblant que ça va mal !» Dis je en fronçant les yeux et fixant Lindsay avec instance. J’avais été un peu dur et manqué de délicatesse, la jeune femme avait les yeux humides par ma faute. Ma bouche se tordis en une grimace tandis que la paume de ma main glissais nerveusement sur ma nuque. « Excuses moi..» Lançais je dune voix timide, j’attrapais la bouteille pour me servir un second verre. Que j’avalais d’une traite. Je me tournais vers Lindsay et glissais mon index sur le bas de son corset avec un petit sourire amusé. « Et dire qu’a l’époque c’était une vraie torture pour les femmes. Beaucoup faisaient des malaises à cause de ça ! Et maintenant ça reviens ? Vous êtes bien étranges vous les femmes ! Un peu masochistes sur les bords non ? Hmmm remarque le tissu à l’air plus fin et élastique. Peut être que ceux-ci sont plus agréables.. » Je pinçais le tissu pour vérifier mes dires. « Mouais… probablement… je n’en ai jamais porté.»
Je levais le regard vers le visage de Lindsay. « Quoi ? qu’est ce que j’ai dis ?» lançais je d’une voix étonnée. Je soupirais et me servais un autre verre pour y tremper mes lèvres. « ça t’étonne que je parle chiffon ?!»


Je laissais échapper un petit rire avant de me lever brusquement, je me mis à genoux devant celle-ci et la fixais d’un regard malicieux en posant mon menton sur ses genoux. Dans son regard je voyais de l’inquiétude et de l’étonnement. Elle n’eut pas le temps de voir arriver la chose, je venais d’enlever ses chaussures en moins de temps qu’il ne lui fallait pour dire ouf. Je laissais échapper un petit rire et glissais mon bras sous ses genoux, je la fit basculer sur le côté prenant soin de glisser un coussin sous sa tête. Elle se retrouva allongée et tenta de se relever pour protester. J’effectuais une pression sur son épaule pour la maintenir dans cette position. Mon index se posa sur sa bouche. . « Chuuut… tu ne vas tout de même pas te plaindre pour une fois que c’est toi qui te fais chouchouter?» Un sourire rassurant venait de se dessiner sur mes lèvres. J’ajoutais d’un ton autoritaire. « Ne bouges pas !» Je filais vers la cuisine pour aller chercher un énorme pot de glace et une grosse cuillère. Une fois de retour je levais les jambes de Lindsay afin de me faire une place et reposais celles-ci sur mes genoux. J’ouvrais le pot de glace et lui tendais la cuillère. « J’ai vu ça dans des films.» Lui dis je en avançant le pot vers son visage. Personnellement j’avais opté pour le whisky mais j’avais observé le comportant des humains à travers films et séries et les filles en dépression faisaient des soirées pyjama avec de gros pots de glace, alors c’est que ça devait fonctionner un minimum.


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MessageSujet: Re: 2h du matin, insomnie... je veux voir Henry... (PV)   2h du matin, insomnie... je veux voir Henry... (PV) Icon_minitimeVen 18 Mar - 12:12

Henry ne me répondit pas tout de suite. Je commençais à croire qu'il souhaitait garder le silence. Comme si j'allais me permettre de retourner ses paroles contre lui. Si la situation avait été différente nulle doute que je me serais autorisée à le taquiner gentiment. Mais, il venait de perdre l'un de ses plus proches amis. Lui et Adriel aimaient passer du temps ensemble, se confiaient l'un à l'autre. J'avais perdu une relation de travail, je savais que les choses étaient plus douloureuses pour lui que pour moi.

"Ce n'est pas si dur. Je n'aimais pas Adriel. C'était une relation purement professionnelle et il s'amusait à me rendre folle."


Quelque part je sentais que mes paroles n'étaient pas tout à fait sincère pourtant, je le pensais. C'était la vérité. Je ne devais pas éprouver quelque chose. Ni pour lui ni pour personne. Me soucier des sentiments d'Henry n'avait plus d'utilité, avec la mort du groupe, ce vampire ne me servait plus à rien. Ma présence en ce lieu me paraissait stupide. Pourquoi venir le voir ? Pourquoi me montrer aussi gentille presque tendre alors que je ne travaillerais probablement plus pour lui ni les autres dans quelques jours. L'envie de partir ne me venait pas. Abandonner Henry à sa douleur ne m'effleurait pas l'esprit. Moi, Lindsay Lexington je me souciais de lui alors qu'il ne servait plus à ma réussite professionnelle.

"Ne t'excuses pas."

Un vampire ne devait pas s'abaisser à présenter des excuses à une simple humaine comme moi. Nous ne pouvions nous prétendre leurs égaux nous qui formions tout simplement leur bétails ou leur serviteur. Mes yeux s'humidifiaient d'eux-même, je ne comprenais pas pourquoi l'envie de pleurer m'envahissait doucement. Je ravalais mes larmes et repris une expression neutre. La remarque sur mon corset me soutira un sourire timide jusqu'au moment où je me souvins des raisons qui me poussèrent à l'acheter quelques semaines plutôt.

"Ce n'est pas confortable. Je ne l'ai porté qu'une fois avant ce soir. Je voulais me déguiser en lutin et forcer Adriel à se déguiser en père Noël et distribuer des cadeaux à l'hôpital. Tu te souviens de ce coup de pub ? C'était pour me venger... je lui en voulais beaucoup."

J'ignorais si s'il était au courant de ce que son ami avait osé me faire. Me voler un baiser. Et ce n'était pas le seul. Le soir de la distribution, il avait recommencé. Les souvenirs affluèrent dans mon esprit. Plaquée contre un mur, les bras d'Adriel de part et d'autre de mon corps m'interdisant toute possibilité de fuir. Je le suppliais de me laisser en paix mais il m'ignorait simplement m'arrachant encore un baiser. je me débattais, impuissante face à la force de ce vampire. Impuissante face à mon propre coeur se réchauffant lentement au contact de ses lèvres glacées. La colère monta en moi. Je refusais de me sentir à nouveau si faible, à la merci d'un autre.

"Tu peux parler de ce que tu veux. Je suis là pour t'écouter."

La rapidité d'Henry ne me causa pas de surprise. Ses gestes en revanche me déboussolaient. D'abord, il se retrouva à genoux devant moi. Ensuite, j'étais allongée sans mes bottines. Puis, il était là, assis mes jambes sur ses cuisses et me tendait un pot de glace. Je le remerciais d'un sourire et acceptais la glace un peu à contre coeur. Juste peu car c'était tout de même ma favorite. Mais quand même car j'allais encore prendre du poids. Mais, surtout parce que je n'étais pas venue pour me faire bichonner. Je voulais l'aider à aller mieux.

"Je suis trop plate et tu espères que cela va me donner une silhouette plus sensuelle avoues ? T'as toujours été un sacré pervers mais tu fais fausses routes. Directe sur mes cuisses et mes hanches."

Je fixais mon pot, la cuillère dedans... il ne fallait pas que je cède à la tentation ma balance avait déjà déclaré un surplus de trois vilains kilos qu'il me faudrait perdre. Combien de calorie contenait ce pot de glace. Oui, le pot entier, car me connaissant, une fois lancée je ne m'arrêterai probablement pas avant d'avoir touché le fond. Je cédais au bout de quelques secondes et savourais tranquillement ma première bouchée. Je n'aimais pas cette position pour manger, craignant de m'étouffer je me redressais. Je m'installais en tailleur et l'attirais près de moi. Je le fis s’étendre à son tour calant sa tête sur mes cuisses. Je posais ensuite le pot de glace sur son torse. Tiens... cette position me fit penser à une proposition reçue un jour. Des plateaux repas à l'effigie des Mystic... j'avais trouvé l'idée si idiote que je le regrettais sans même en faire part au groupe. Maintenant, je regrettais un peu de ne pas le leur avoir raconté, ils auraient bien rit en l’apprenant. Concentrée sur ma glace, le chocolat, les amandes grillées et le caramel je pensais à l'essentiel. Henry, je n'aimais pas qu'il prenne soin de moi comme ça, c'était mon rôle.

"Tu es l'artiste, je suis l'agent. C'est moi de prendre soin de toi de me soucier pour toi et de me plier en quatre pour te donner ce que tu veux. Tu es le vampire, je suis l'humaine, c'est toi la puissante créature qui peut disposer de moi comme tu l'entends, pas l'inverse. Je suis là pour toi, t'aider à aller mieux et te forcer à te nourrir. Si tu refuses le sang des poches et le sap... je suis là et maintenant que le groupe est mort... j'ai pas de raison d'être. Je ne t'en voudrais pas si tu dérapes."








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Henry Fitzroy
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MessageSujet: Re: 2h du matin, insomnie... je veux voir Henry... (PV)   2h du matin, insomnie... je veux voir Henry... (PV) Icon_minitimeVen 18 Mar - 19:18



"Ce n'est pas si dur. Je n'aimais pas Adriel. C'était une relation purement professionnelle et il s'amusait à me rendre folle." Je levais les yeux au ciel ne croyant pas un mot de ce qu’elle venait de me dire, je n’étais pas dupe, j’avais bien remarqué sa gêne lorsqu’il tentait de la séduire. Si j’avais fait la même chose que lui cela n’aurait pas eu du tout le même effet sur elle. Lindsay refoulait ces sentiments et je ne pouvais pas lui en vouloir, car moi-même j’avais toujours agit ainsi rejetant même la faute sur les autres. Seulement le jour ou l’on craque c’est tout le monde qui s’effondre et la carapace blindée semble être devenue aussi fragile que du papier de soie. Je ne relevais pas sa phrase inutile de la forcer à parler elle risquerait de sa braquer. Lorsque je lui répondis de manière plutôt brusque et avec des mots blessants je pris conscience que lui faire du mal ne me soulagerait pas alors inutile de continuer ainsi. Mais elle n’accepta pas que je m’excuse, non pas parce qu’elle m’en voulait non c’était différent, un peu comme si je n’avais rien fait qui méritait des excuses, je fronçais les sourcils avant de porter mon attention sua sa tenue. Je tenais un discours sur le corset, vide et sans aucun intêret comme si je tentais d’éviter une conversation sérieuse. Pourtant elle me répondit "Ce n'est pas confortable. Je ne l'ai porté qu'une fois avant ce soir. Je voulais me déguiser en lutin et forcer Adriel à se déguiser en père Noël et distribuer des cadeaux à l'hôpital. Tu te souviens de ce coup de pub ? C'était pour me venger... je lui en voulais beaucoup." Ainsi elle avait acheté cette tenue pour Adriel, voila qui confirmait mes doutes à son égard, elle devait probablement être ravagée par une tempête intérieure mais semblait vouloir braver le vent seule, elle masquait remarquablement sa douleur ce qui me destabilisait un peu. «Drôlement sexy pour un simple lutin!» Lui répondis je ponctuant ma phrase par un sourire en coin et un clin d’œil. Lindsay me dit que je pouvais lui parler me confier me soulager peu importe ce qu’elle désirait je n’avais aucunement l’envie de le faire. Je ne souhaitais pas remuer la douleur et rouvrir cette plaie, elle était suffisamment douloureuse lorsque je me trouvais seul alors j’avais envie de profiter de la présence de Lindsay pour apaiser ces maux l’espace de quelques heures.


Je me contentais de la faire basculer dans la position allongé afin de la dorlotter un peu. Bah quoi ? Pour une fois que je ne pensais pas qu’a moi. Enfin si un peu tout de même, car m’occuper d’elle était une distraction qui éloignait la douleur. Lindsay souria et se laissa faire sans broncher mais elle ne put quand même se passer de faire un petit commentaire qui m’arracha un petit rire. "Je suis trop plate et tu espères que cela va me donner une silhouette plus sensuelle avoues ? T'as toujours été un sacré pervers mais tu fais fausses routes. Directe sur mes cuisses et mes hanches." « C’est pour mieux vous manger mon enfant !» Rétorquais je en m’exclaffant. Lindsay ne resta pas bien longtemps dans cette position, c’est fou ce qu’elle pouvait avoir du mal à se détendre. J’affichais une moue boudeuse en la regardant s’assoir en tailleur. Mais elle ramena ma tête sur ses jambes inversant les rôles. Je la fixais sans dire un mot tandis qu’elle se servait de mon torse comme plateau. Je la fixais intensemment tandis que celle-ci semblait perdue dans ses pensées et dégustait sa glace. Mais tout à coup elle brisa le silence.
"Tu es l'artiste, je suis l'agent. C'est moi de prendre soin de toi de me soucier pour toi et de me plier en quatre pour te donner ce que tu veux. Tu es le vampire, je suis l'humaine, c'est toi la puissante créature qui peut disposer de moi comme tu l'entends, pas l'inverse. Je suis là pour toi, t'aider à aller mieux et te forcer à te nourrir. Si tu refuses le sang des poches et le sap... je suis là et maintenant que le groupe est mort... j'ai pas de raison d'être. Je ne t'en voudrais pas si tu dérapes." J’écarquillais les yeux secoué par un hoquet. Mon premier réflexe fut de camoufler l’importance de cette discussion par une plaisanterie. « Je ne suis pas d’accord, tu es la femme je suis l’homme donc..hmmm.. » Je pinçais le tissu de son corset mais son regard sévère se passait de commentaire.

Un peu contrarié par ces révélations je me raclais la gorge avant de dire. « D’accord... très bien… ça suffit !» Je m’emparais du pot de glace et de sa cuillère, que je plantais dans la crème tout en me redressant. C’est avec force que je posais le pot sur la table basse. Lindsay était une femme forte et intelligente comment pouvait elle se rabaisser au rang d’esclave à vampires ? Je plissais les yeux en me tournant vers celle-ci, un voile noir avait recouvert mes prunelles azur, les cernes violacées c’étaient étandues autour de mes yeux et mes crocs se déployèrent. Je glissais ma langue sur mes canines en penchant la tête sur le côté. C’est avec douceur que je m’installait à califourchon sur Lindsay en approchant mon visage du sien. Je murmurais d’une voix rauque. « C’est ça que tu veux?» Mes mains glissèrent le long de ses bras tandis que je maintenais ses poignets, je rapprochais ma bouche de son oreille pour lui murmurer. « Mes mains sur ton corps…le caressant avec douceur pour mieux savourer le moment ou je briserais tes os un à un ? »

Je glissais mes lèvres sur la peau de son cou en poursuivant mes murmures. « Mes lèvres sur ta peau brulante, dansant au rythme de ton pouls qui s’accelère…ma langue dansant avec ta carotide te vidant peu à peu de ta vie…» Je me redressais brusquement espérant voir son visage marqué par la peur, je voulais la dissuader de ces pensées idiotes. « Un poupée sans vie et esclave de ça !» D’un bon en arrière je me retrouvais sur mes pieds, j’attrapais le vase et l’explosait contre mon torse. « Une coquille plus solide qu’un rocher mais….» Je fronçais le nez affichant un air de dégout je m’approchais doucement de Lindsay et m’emparais de sa main. Je la fit glisser sous mon tee shirt. « C’est froid..superficiel et mon cœur ne bat plus…un mort alimenté par je ne sais qu’elle malédiction.» Je maintenais sa main sur mon torse à l’endroit ou se trouvait mon cœur sans vie. Je secouais la tête de gauche à droite avant de lâcher son poignet et de m’écarter. « Les filles comme Maddi’ sont paumées et faibles.. toi tu es belle, intelligente, forte, indépendante et contrairement à ce que tu veux faire croire à tout le monde.» Je m’avançais et posais mon index sur sa poitrine. « Tu as un cœur..tendre..doux…qui bat !» J’ôtais mon doigt afin que ceci ne passe pas pour un geste déplacé. Puis poussais un soupire me laissant tomber sur le canapé, plaquant les paumes de mes mains sur mon front. « On n’admire pas une coquille vide ! On ne vénère pas un monstre ! Et depuis quand la gazelle se jette dans les griffes du lion ?» Dépité je tentais de prouver à Lindsay qu’elle faisait fausse route, qu’elle n’avait pas le droit de penser ainsi, non pas elle, impossible ! Je me refusais d’y croire et si je devais être dur et lui faire peur pour qu’elle arrête de penser ces idioties je le ferais.

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Lindsay S. Lexington
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MessageSujet: Re: 2h du matin, insomnie... je veux voir Henry... (PV)   2h du matin, insomnie... je veux voir Henry... (PV) Icon_minitimeVen 1 Avr - 13:15

Il n'appréciait pas de me voir minimiser ses paroles. Henry s'imaginait parfois qu'il allait trop loin avec moi. Il me voyait comme une personne avec un coeur, une jeune femme capable de ressentir et de souffrir. Une belle erreur de sa part mais je ne lui en tenais pas rigueur. C'est ainsi que j'aurai dû être, c'était moi l'humaine, la petite chose fragile. Mon enveloppe charnelle l'était assurément. Henry pourrait me briser me déchiqueter sans effort. Me briser le coeur en revanche n'était pas dans ses aptitudes. Mon coeur était froid, solide... un iceberg je ne fondais pour personne et je ne changerai cela pour un rien au monde. Je parvenais à simuler les sentiments et émotions pour éviter d'attirer l'attention sur mon esprit totalement détraquer. Je ne pensais pas que l'on me laisserait vivre en paix si on réalisait que j'avais la maturité émotionnelle d'un sociopathe. On craindrait probablement mes réaction, comprendrait quel danger mon absence d'émotion représentait pour d'éventuels adversaire. Je me vantais d'être capable d'écraser tout ce qui se dressait sur ma route sans ciller. Il me restait tout de même quelques réactions humaines. Parfois, un ersatz de sentiment me poussait à faire une chose ou une autre, voir m'empêchait d'accomplir un acte odieux. Je travaillais activement à annihiler cette faiblesse, ce reste d'humanité qui ne faisait rien d'autre que de me tirer vers le bas. Il reporta alors son attention sur mon costume apparemment, lui aussi avait besoin de consulter un oculiste. Mes mots seraient durs à entendre. J’espérais qu'Henry s'en offusquerait. Je n'avais pas besoin de le lui dire, encore moins de me montrer si froide et méchante... Un simple moyen de le mettre encore afin qu'il ne me témoigne plus cette tendresse.

"Trop sexy en effet, sa réaction ma fait écrire une lettre de démission. Une chance qu'il soit mort avant que je ne te la donne."

Mais de toute façon le groupe était mort et enterré. Sans Adriel le groupe ne continuerait pas. Je n'avais plus de raison d'être moi non plus. Je ne savais pas trop pourquoi je m'étais rendue auprès de lui. Mais finalement, je commençais à me poser sérieusement la question. J'étais venue en corset... pas intentionnellement mais mon inconscient agissait bien pour une raison. Ma gorge nue, mes veines, artères palpitait à quelques centimètres d'un vampire tourmentée. Mes mots durs, cruels, je cherchais à provoquer sa colère. C'était donc ça ? je me sentais à ce point désemparer que je désirais le pousser à la faute, le forcer à me boire jusque la dernière goutte ? Je ne trouverais pas un autre groupe de vampire... Il n'y aurait que des humains, des êtres vils et abjects dont la compagnie me donnait la nausée. Je ne désirais pas de cette vie. Je finirai de toute façon par me tirer une balle en pleine tête sans le groupe. Son allusion au petit chaperon rouge m'amusa autant qu'elle me fit frémir... si seulement il savait qu'elle résonance elle avait en moi. Le connaissant il se fâcherait et refuserait de me mordre juste pour me casser les pieds. Enfin, c'est probablement ce qu'il me dirait. Au fond je savais qu'il m'aimait bien, s'il devait me mordre il se débrouillerait pour ne pas me tuer où dans le pire des scénarios il me changerait en vampire. Comme si je désirais vivre éternellement sur cette planète plein d'humain... Je n'aurai même pas le droit de faire de carnage ! Maintenant, les vampires se soumettaient aux lois humaines. Il n'y avait plus aucun intérêt à devenir puissante, éternelle et indestructible. Me faire dorloter ne m'allait pas et ma réponse le déstabilisa.

*Pauvre Henry si tu avais une idée de la raison de ma visite... tu m'en voudrais beaucoup. Cela ne fait aucun doute.*

Un regard noir et sa main quitta mon corset. Je n'étais pas là pour qu'il prenne mon corps, seulement ma vie. Peut-être que l'on pourrait négocier et obtenir chacun ce que l'on voulait de l'autre. Je doutais quand même que mon chanteur ait autant envie de moi, que j'en avais envie de mourir. J'avais cependant deux gros avantage sur lui, le premier : il était affamé. Teint blafard, yeux cerné... si je jouais correctement mes cartes j'obtiendrais ce que je désirais. Le second, il ne parviendrait pas à ébranler ma détermination à rester pure. Pour me prendre ma virginité, sans m'assurer qu'il me tuerait ensuite... Henry devrait employer la force. Dans le feu de l'action, un accident serait si vite arrivé. Une simple coupure, ses lèvres sur ma peau... la soif le tenaillant. Henry en lui ne résisterait pas. Le voilà qui se fâchait déjà et s'écartait de moi. Il me prenait même la glace ! Si rapide, je l'avais à peine sentit se mouvoir que déjà il était sur moi, me maintenant immobile tout en sachant que je ne lui échapperai pas. Même en me débattant de toutes mes forces.

"Quand bien même je te dirais ce que je veux. Tu ne serais pas capable de me satisfaire."

Provoquer un vampire assoiffé... qu'était devenue la jeune femme raisonnable ? Celle qui ne faisait jamais rien d’insensé... Ah oui... c'est vrai, cette phrase même si elle sonnait étrangement à mes oreilles servait un objectif précis. La douceur de ses caresses me fit frémir. Je réprimais les sensations physique que ce contact faisait naître en moi. j'étais un peu trop sensible au toucher depuis qu'Adriel s'était amusé à me rendre folle. Le souffle d'Henry ponctuait chacun de ses mots et cette chaleur montait très lentement en moi. Je ne désirais que cela, sentir ses crocs s'enfoncer dans ma gorge offerte.

*Oui, Henry... déchires-moi, régales-toi de mon sang et surtout n'en laisses pas une goutte !*

Je me retenais de hurler cette phrase. Ce n'était pas le bon moment. Il était encore assez lucide pour que la suite des évènements prenne une tournure qui ne m'amuserait pas du tout. Sa démonstration de force, ses complaintes... je ne l'écoutais pas vraiment. Certes cela m'impressionnait, mais je conservais mon flegme. Je lâchais un rire amusé en le voyant casser son vase sur son torse. La folie me gagnerait-elle ?

"Bravo, je suis super fort, j'ai des abdos en bétons, je peux même casser la vaisselle dessus ! Tu ne trouves pas ridicule ?"

La suite me gênait plus qu'autre chose. il ne comprenait vraiment pas ce que je voulais à l'évidence. Devenir esclave n'était pas dans mes projets. Ce que je voulais c'était en finir une bonne fois pour toute avec une vie qui ne m'apporterait plus rien de bon. Pourquoi me forcer à attendre ? J'avais eut un rêve, tout fait pour le réaliser et au final je l'avais vécu pleinement. Maintenant, ma vie de rêve se transformait en cauchemars éveillé. C'était, bon, j'avais déjà vécu en anonyme, solitaire et je refusais que les choses redeviennent comme avant. Et je savais que cela arriverait. C'était le moment, je n'avais plus qu'à choisir la manière dont je tirerai ma révérence et j'avais fait mon choix. Je n'avais vraiment commencé à vivre qu'à l'instant où j'avais rencontré Henry. Il m'avait offert une existence de rêve, c'était fini, tout se termine un jour où l'autre. La logique voulait, que je lui rende le cadeau qu'il m'avait fait c'était aussi simple que cela. J'attendis qu'il s'approche suffisamment de moi pour l'attirer dans mes bras.

"T'as rien compris Henry... j'ai pas l'intention de devenir une esclave. Ce que je veux en revanche..."

Je posais une main sur sa nuque et effectuais une légère pression sur la base de son crâne pour le forcer à poser ses lèvres juste à l'emplacement de ma carotide. Mon coeur battait si fort que je la sentais palpiter.

"Ce que je veux... toi en moi. Je veux que tu me mordes, que tu te nourrisses de mon sang. Et je ferai n'importe quoi pour que tu acceptes. Tu as l'air d'une loque à refuser de te nourrir convenablement et je ne supporte pas de te voir dans un état aussi pitoyable."

Je joignais le geste à la parole, ma main libre s’emparait de la sienne et la déposait sur ma poitrine. Je me fis violence pour ne pas le repousser et les battements de mon coeur s'affolèrent. Je ne craignais pas qu'il me morde, je désirai qu'il me tue, mais ce simple geste me terrifiait.

"Je serai pas aussi bonne que Maddy, je le sais bien... mais t'es pas en position de faire le difficile. T'es certainement pas le vampire que j'aurai choisi si j'avais voulu devenir une propriété, parce que tu es le seul qui pourrait exiger n'importe quoi de moi. Je te dois ma vie... si tu me la reprends, je ne pourrais pas t'en vouloir."
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MessageSujet: Re: 2h du matin, insomnie... je veux voir Henry... (PV)   2h du matin, insomnie... je veux voir Henry... (PV) Icon_minitime

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